Je changeais de route et j’empruntais celle qui me menait au ministère.

-Tahara,tu m’attends là j’en ai pour une seconde

-Ok maman

Je montais les escaliers et demandais à la secrétaire de m’annoncer . Le temps qu’elle le fasse je me refaisais une petite beauté,il doit craquer Jean-Pierre. 

-C’est la porte à droite tout au fond.

-Merci

Je longea le couloir et je rentra dans son bureau.

-Ma très chère Sanata! Comment tu vas après tant d’années ?

-Fais moi la bise au lieu de t’eterniser dans cette chaise quand même !

-Désolé,c’est que... enfin rien tu embellis 

-Oh merci !

-Qu’est-ce qu’il t’amène ?

-Je suis là pour ma fille Zeïnabu

-Ah? T’as une fille?

-Oh que oui je suis mariée il y’a de cela 5 ans. Ton alliance me montre la même chose  apparemment 

- Oui dès que j’ai terminé mes études j’ai sans plus tarder épouser Anne

-Bref...En fait Zeinabu est au baccalauréat. Elle a un peu baissé les bras cette année et réussir avec un parcours si faible n’est pas très juteux,j’aurais voulu qu’elle redouble l’année mais son père refusera sûrement alors je viens solliciter ton aide 

-Ce que tu me dis là est incroyable Sanata. Comment une mère peut vouloir une telle chose pour le fruit de ses entrailles pour des raisons aussi insuffisantes ?! Elle ne tient pas la route ton histoire,dis moi la vérité 

- Zeïnabu est la fille de ma coepouse Jean-Pierre et je veux que tu la recales autant de fois que je voudrais

Je me levai et commençais à tourner autour de lui tout en le caressant tout doucement

-Je...je suis marié Sanata

-Oui mais ta femme ne te fait pas ça 

Je me mis tout de suite à lui faire des suçons avec expertise tout en empoignant son entre-jambe,il était au bord de l’orgasme  quand 

-Jesus je suis désolée monsieur excusez-moi!

Eh Oui,la secrétaire  venait tout juste de sortir du bureau après avoir assisté à cette scène,ces préliminaires.

-Sanata,il vaut mieux que tu t’en ailles

-Mais et...

-On se verra ce soir au Hogon à 20h tapante

-Ok

Je lui fis un bisou tout mouillé au coin des lèvres. Et je rejoignais Tahara

-T’as dit je ne ferai qu’une seconde

-Le ministre était en réunion ma chérie 

Ma voiture garait au même moment qu’un taxi tout cabossé devant chez moi.