Chapitre 5. IL FAUT QU’ON PARLE ( 1ère partie)

Ecrit par Dja

Le dîner au restaurant finalement s’était déroulé sans problème. Même si Raïssa faisait tout pour m’énerver. Elle faisait mine de parler à Marc dans le creux de l’oreille, en me regardant sournoisement. Et bien sûr, seule moi m’en rendais compte. J’avais eu envie de la frapper, mais pour éviter tout scandale, j’avais demandé à papa de se mettre en face d’eux. Ainsi, je n’avais plus eu à supporter ses provocations.

Papa avait bien compris que la présence de cette idiote m’horripilait, il avait donc accepté tout naturellement de me remplacer. Dans mon malheur, lui-seul comprenait mon ressentiment face à cette fille. D’ailleurs, je crois bien que lui non plus ne l’aimait pas. Je sais qu’il avait demandé une fois à maman de parler avec Marc, mais comme c’était un sujet épineux, elle avait toujours remis à plus tard. Tout le monde se demandait ce qu’il trouvait à cette fille. Un jour certainement nous le saurons. Bref, en tout cas, j’avais bien profité de ma soirée.

Franck était arrivé avant nous, il connaissait Paris comme sa poche. Nous l’avions trouvé devant le restaurant en pleine conversation avec un portier qui rigolait de ses blagues. Nous approchant, maman me retint par le bras :

« _ Dis-moi réellement, qui est ce garçon pour toi ? Tu sais que ton père me posera des questions… Alors, c’est qui ?

_ Hum ! Maman ! C’est papa ou c’est toi qui veux savoir ? Mais vraiment, ce n’est qu’un ami que je viens de retrouver. »

Et je lui expliquais tout dans les détails. Le temps d’aller nous asseoir, de passer commande et d’ouvrir le cadeau de Marc (un pendentif en forme de larme). Maman avait toute la documentation.

Je me tournais vers l’intéressé pour lui demander la signification de son présent, mais l’énervante Raïssa l’accapara toute la soirée. Je fus donc obligée de remettre à plus tard ma demande. Je ne voulais surtout pas peiner maman qui avait tout fait pour nous réunir. Et puis, il était hors de question que je gâche l’honneur d’être la reine d’un soir. Franck qui était assis entre papa et maman (le paternel avait tout fait pour nous séparer) se retrouva finalement entre maman et moi.

Durant le repas, nous eûmes l’occasion de faire véritablement plus ample connaissance. Surtout que j’avais faim. Et moi, quand j’ai faim, soit je parle beaucoup, soit je m’énerve. Aussi, étant donné le lieu où nous nous trouvions et la compagnie agréable, je bavardais beaucoup, m’amusant comme une petite fille. D’ailleurs, ne dit-on pas que : « c'est toujours par la faim que commence un bon repas[1] »

Franck se montra très prévenant envers maman et moi. Il fallait voir les DD comment ils trépignaient sur leurs chaises. On aurait dit deux pantins à ressort qui ne pouvaient s’arrêter de bouger. Cela m’amusait tellement que je feignais de poser ma main derrière le siège de Franck à chaque fois qu’ils regardaient vers moi. Maman à un moment se rendit compte de mon manège, et bien sûr l’arrière de mon crâne en pris pour son grade. En réponse, je tirais la langue aux garçons quand elle ne me regarda pas.

En gros donc, la soirée fut animée et papa ne regarda pas à la dépense. Quand les garçons voulurent participer pour régler la note, il leur dit simplement :

« Quand vous aurez des enfants, vous leur donnerez vos miettes. Pour l’instant, allez gaspiller vos centimes avec vos midinettes. Vous croyez que vous allez me décrédibiliser devant ma beauté ? Petits joueurs ! »

Et il regarda maman comme pour lui dire de ne rien ajouter. Ce qui me fit encore bien rire. Vraiment, ces deux-là ils aimaient se taquiner à n’en plus finir. Maman de son côté leva simplement les yeux au ciel.

Au moment de partir, je pris mon petit frère par le bras, alors que sa sangsue était soi-disant allée se repoudrer le nez. Pffffffft ! N’importe quoi ! Elle devait plutôt se repoudrer le cœur oui ! Mais, je gardais mes pensées pour moi, maman était toujours là.

« _ Alors mon chouchou, pourquoi tu pleures ?

_ Comment ça ?

_ Bein, ton pendentif, qu’est-ce que cela signifie ?

_ Rien d’extra, il m’a plu quand je l’ai vu. Et j’ai pensé à toi, c’est tout ! »

Mais, il avait eu un léger tremblement dans la voix en me disant cela. Je percevais bien que quelque chose n’allait pas. J’insistais donc :

« _ Tu sais bébé (je l’appelais ainsi quand je voulais toucher sa corde sensible et il ne tolérait ce petit nom que venant de moi), je suis toujours là si tu as besoin. Même si je n’apprécie pas un certain choix de ta vie, cela ne veut pas dire que je ne peux plus t’écouter.

_ Laisse tomber ! Ça va, don’t worry[2] !

_ Si hein ! Je worry bien même ! Surtout que tu me le dis comme ça. Allez, s’il te plaît, ne me laisse pas m’inquiéter. Qu’est ce qui ne va pas ?

_ Bon, c’est bon ! Mais, tu vois bien qu’on ne peut pas parler maintenant. Promis, je t’appelle demain matin sans faute.

_ Non ! Tu oublies que désormais je travaille. C’est moi qui t’appellerai à la pause-déjeuner. Ok !?

_ Ok ! Mais, n’alerte personne s’il te plaît ! Surtout pas maman. Elle s’inquiéterait inutilement.

_ Ok ! Mais, je te promets juste pour ce soir. Après, on verra ! A t’entendre, on dirait que tu as de sérieux ennuis.

_ Hum ! Si tu savais, c’est vraiment peu ce que tu dis. Mais, vraiment, demain, promis je te dirai tout. »

 

Au moment où je voulais le quitter pour retrouver la troupe, comme sa chérie arrivait, il me souffla alors :

« _ Attends ! Je ne sors plus avec Raïssa. J’ai mis un terme à notre relation, mais c’est elle qui voulait qu’on discute ce soir. Je ne pouvais pas le lui refuser. »

Hum ! Vraiment lui hein ! Il était comme ça mon « bébé ». Un vrai gentleman. Cette nouvelle me mit du baume au cœur. Ouf ! Un soulagement intense me fit souffler, comme si un poids tombait de mes épaules. Je regardais l’ex en question et le mépris que j’éprouvais pour elle avait disparu. J’étais bien heureuse de ne plus avoir à la supporter à l’avenir. Enfin, mon frère revenait à la raison.

Je les laissais donc et partis rejoindre papa qui discutait avec les autres garçons et maman. Franck était un peu de côté et je remarquais qu’il me regardait assez bizarrement. Madame ma mère à qui rien n’échappait donna un coup de coude à son mari et lui également regarda dans la même direction. Franck ne se rendait compte de rien. Moi, j’étais bien gênée. Je savais que papa ne me louperait pas. Heureusement que je vivais chez moi, parce que j’en aurais eu pour ma dose en moqueries et autres railleries ce soir. Hé oui, mon père ne manquait jamais un moment pour vous tailler un costume dès qu’il en avait l’occasion.

Je me dirigeais donc vers les DD plutôt que vers Franck finalement. Je ne voulais pas rajouter aux idées préconçues que je savais germer déjà dans la tête de maman. Laissons cela pour plus tard. Je savais déjà que demain mon téléphone n’arrêterait pas de sonner.

Les garçons discutaient foot, un sujet qui m’intéressait beaucoup. Il s’agissait de savoir pour quelle équipe parier entre le Réal de Madrid et Barcelone. En effet, demain, il y avait un derby et comme toujours, nous nous retrouverions chez les parents pour le match. Pizzas et boissons non alcoolisées seraient à l’honneur. Maman nous avait depuis longtemps interdit la consommation de l’alcool en semaine. Pour elle, il fallait se « mettre à l’aise » le week-end seulement.

_... trente sur le réal. Disait Pierre

_ Tu n’as toujours pas compris hein ! Ce sont des loosers ! Moi je mets cinquante sur Barça avec 3-0. Tant pis pour toi, tu viendras pleurer dans mes bras. Lui dit Paul.

_ Hum ! C’est ce qu’on verra ! Et toi petite, tu paries pour qui ?

_ Moi je suis encore et toujours gabonaise, donc je ne parie pas. ! Si c’était AS Mangasport qui jouait, alors, j’allais parier.

_ Pfft ! Tu es trop bête !

_ Oh ! Mais, j’ai le droit non !? 

 

Il voulut me pincer le bras, mais j’esquivais.

_ Non, mais plus sérieusement, je vais mettre sur les deux. Trente-trente au cas où ! On ne sait jamais !

_ Peureuse và !

_ Mon cher Saint Pierre, tu sauras qu’ « on ne met pas tous ses œufs dans le même panier. » et je lui tirais la langue (oui, j’aime bien faire ça).

_ Ok ! En tout cas, moi je sais que j’ai raison. On verra bien demain. Tiens, le boss nous appelle.

 

En effet, M. Gbagbo nous appelait, il était temps de rentrer. Franck qui attendait toujours au même endroit avait été rejoint par Marc et sa future ex. Oui, je jubilais rien qu’en y pensant. A mon approche, je l’entendis s’excuser pour aller vers maman.

« Ho ! Mais pourquoi mademoiselle s’en allait ? Elle craignait quoi ? Bof, tant pis ! Moi j’avais ma famille près de moi ce soir, et c’était le plus important ».

Marc la suivit du regard, un peu triste, sûrement pour elle. Je savais que mon petit frère sous ses airs de faux dur avait l’âme sensible de maman. Et je me doutais bien que ça lui faisait de la peine de rompre avec elle. Malgré tout le mal qu’elle lui avait fait. Mais, pour lui c’était ainsi. Il s’en voudrait un peu dans l’histoire en se disant qu’il avait une part de responsabilité dans ce qui arrivait.

Franck était donc tout à fait seul maintenant. Arrivée à sa hauteur, je ne savais quoi lui dire. Surtout que je devinais tous les regards braqués sur nous. C’était quelque peu irritant. Personne ne voulait comprendre que c’était simplement une connaissance. Même papa d’ordinaire moins suspicieux me regardait comme si j’avais commis une bêtise. Tant pis, qu’ils pensent ce qu’ils veulent.

Me sortant de mes pensées, Franck s’avança vers moi :

« _ Alors jeune demoiselle, comme ça vous êtes entourée de cerbères ?

_ Pfft ! Laisse-moi ces boys-là ! Ils font les durs alors que c’est que du chiqué. J’espère que la soirée t’a plu et que nous ne t’avons pas mis mal à l’aise.

_ Non, pas du tout ! Au contraire, je me suis bien amusé. Ta famille est marrante ! On sent que vous tenez beaucoup les uns aux autres.

_ Oui, c’est toujours comme ça quand on est tous ensemble.

_ J’aime beaucoup en tout cas ! Sinon, pour passer à autre chose, je te raccompagne ou tu rentres avec tes parents ?

_ Je ne sais pas ! Qu’est-ce qui t’arrangerait ?

_ Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je souhaiterais passer encore un peu de temps avec toi. Comme ça tu me raconteras tout ce qui s’est passé depuis notre rencontre et je te dirais pourquoi je suis passé te voir.

_ Ha ! Je pensais que tu m’avais déjà tout dit. Ok ! Attends, je vais voir avec maman. Si je demande au vieux, il pourrait venir faire le commissaire.

 

Il éclata de rire et me répondit tout doucement :

 

_ Il est spécial hein ton papa. Mais, c’est normal, tu es sa fille.

_ Hum ! Si tu savais ce que j’ai subi. Tu as de la chance que maman soit là, il ne t’aurait pas raté sinon. Bon, j’arrive !

_ Ok, je t’attends ! Mais, sache que c’est important pour moi. Il faut qu’on parle !

 

Je rejoins donc le reste du groupe. Maman accepta que Franck me dépose tandis que papa irait avec les garçons et elle. Celui-ci voulu dire quelque chose, mais maman le coupa net :

Etienne, nous avons déjà assez dérangé leur soirée et demain, ma fille commence son nouveau boulot. Laisse-les partir, tu pourras te plaindre plus tard. Il est déjà presque vingt-trois heures.

_ Me plaindre ? Mais de quoi ?

 

Il faisait mine de ne pas comprendre. Mais nous savions tous (enfin la famille) que ça ne lui plaisait pas de me laisser partir avec Franck. Pour lui, ce n’était qu’un inconnu qu’il n’avait pas encore eu le loisir d’interroger sur ses réelles intentions (intentions s’il y en avait).

« _ C’est bon alors comme tu n’as rien à reprocher à personne. »

 

Elle se tourna vers les DD et Marc qui les avait rejoints. Raïssa était partie entretemps. Maman m’avait dit plus tard qu’elle avait pleuré en leur disant au revoir. Bon débarras et à jamais !

Maintenant, je vais vous expliquer pourquoi je ne l’aime pas.

Cette fille avait trompé sa copine pour avoir mon frère. Elle s’était fait passer pour l’amie en question et était venue à un rendez-vous à sa place en mentant que son amie ne voulait plus de lui. En effet, chouchou les avait rencontrées un jour en flânant dans les magasins et avait flashé sur l’une, puis les avait tout de suite invitées manger un morceau. Mais, quand il avait souhaité revoir la copine de Raïssa, cette dernière en avait éprouvé de la jalousie. Elle s’était ensuite arrangée pour l’évincer et faire croire à Marc qu’elle l’aimait.

Il faut savoir que mon frère ne sortait pas beaucoup. Les études étaient son passe-temps favori, et il n’avait pas eu beaucoup d’expérience avec les filles. Je savais que souvent il ramenait des filles à la maison pour que les DD ne l’embêtent pas trop. Mais, en réalité ce n’étaient que de bonnes copines sans plus. Aussi, l’autre arriviste ayant remarqué qu’il était généreux et avait bien compris tout le reste en avait profité pour voler la vedette à sa copine.

Parfois, je la surprenais en train de discuter avec des garçons de façon « pas très catholique ». Et une fois, je l’avais trouvée avec l’un d’eux en plein bécot. Je lui avais alors demandé de laisser mon frère tranquille, mais elle m’avait carrément jeté à la figure que mon frère était nul au pieu et qu’elle avait besoin d’hommes virils… et que de toute façon, même si je parlais de cela à Marc, il ne me croirait pas. Malheureusement pour elle, il m’avait cru et avait mis fin une première fois à leur relation. C’est ce jour qu’elle l’avait traité d’impuissant et que hors de moi, je l’avais giflée.

Ensuite, je ne savais pas comment elle avait fait pour le reconquérir, mais ils avaient été de nouveau ensemble. Bien sûr, cela m’avait mise hors de moi. Mais, j’avais décidé de ne plus m’en mêler. Jusqu’au jour où elle lui avait dit être enceinte. Il ne voulait pas qu’elle avorte, disant être prêt à assumer l’enfant et à affronter les parents. Elle lui avait donc demandé de louer un appartement pour elle et le bébé et de discuter avec nos vieux pour que ceux-ci aillent rencontrer ses parents. Le pauvre était prêt à tout, pourvu qu’elle garde le prétendu bébé. Il craignait beaucoup que cela ne se passe pas bien et avait toujours juré que jamais il ne laisserait une fille se faire avorter si elle était enceinte de lui.

Je le soutenais dans son entreprise, les DD également. Mais, elle avait tant et si bien joué son jeu que le pauvre avait bien été obligé de céder à un chantage qu’elle lui avait fait. Elle prétendait qu’elle était encore jeune et qu’elle ne voulait pas abandonner ses études, mais surtout que ses parents la mettraient à la rue en apprenant son état. De plus, elle disait vouloir se marier avant d’avoir un enfant et patati et patata. Tout un cinéma que Marc m’avait relaté. Il se confiait très souvent à moi quand il se retrouvait dans l’impasse. A cette période, j’avais quelques économies à la maison (hé oui, comme ma mère sous le matelas). Une somme assez importante et je lui avais tout donné. Comme il tenait tellement à me rembourser, je lui fis promettre d’attendre qu’il travaille après ses études et de désormais utiliser un moyen contraceptif avec ses conquêtes. Ce qu’il avait accepté sans broncher.

 

Nous avons une maison à Bretigny, en plus de celle de la campagne. C’est en banlieue parisienne. Une ville assez calme qui avait charmé maman alors qu’ils étaient venus en France lors d’un de leur voyage de vacances. Et, c’est Marc qui gardait la maison. Etant le plus jeune, il n’en partirait que lorsqu’il aurait terminé ses études universitaires. Mais, Maman ne voulait pas qu’il s’en aille, car elle disait avoir déjà perdu trois enfants.

Un soir, tandis que je rentrais d’une séance de sport et voulais faire la surprise à tout le monde, j’entendis une conversation téléphonique alors que mademoiselle pensait être seule chez les vieux. Chacun de nous avait une clé de la maison, au cas où on voudrait s’y rendre. Les parents étaient venus quelques semaines plus tôt parce que le vieux devait passer des examens médicaux assez importants. Et comme il était à la retraite, maman avait posé des jours de congé pour l’accompagner.

J’étais dans l’entrée, pleine de rage. J’écoutais la conversation de Raïssa. Et, ce que j’avais pressenti s’avérait juste : mademoiselle avait menti sur toute la ligne. Pourtant, je commençais à la tolérer depuis. J’avais été heureuse malgré tout en apprenant que j’allais devenir tata. Mais, elle n’était pas réellement enceinte et avait simplement voulu escroquer mon pauvre petit frère. Elle avait inventé toute cette histoire, parce qu’elle avait besoin d’argent. Au téléphone, elle riait avec des amies de la naïveté de mon frère.

Quand j’avais tout raconté à Marc, le pauvre avait failli sombrer dans la dépression. Heureusement maman était là pour le soutenir. Bien sûr, nous ne lui avions rien dit. Mais, j’avais menacé de lui parler si Marc ne se confiait pas à papa. J’avais estimé qu’entre hommes, ils pourraient s’expliquer différemment et le vieux avait été de bons conseils. Il avait aidé le petit à relativiser en lui narrant des histoires que lui-même avait vécues dans sa jeunesse. Tout cela pour qu’il comprenne que parfois la naïveté peut amener à faire ou à croire en certaines choses.

Au final, Raïssa était sortie de la vie de Marc. Mais, allez-y savoir comment, elle avait encore une fois réussi à lui mettre le grappin dessus. Mais, je savais que Marc ne la regardait plus et avait entamé une nouvelle histoire avec une fille de son lycée. C’était Raïssa qui essayait en vain de le prendre dans ses filets en utilisant divers stratagèmes. Je pense qu’elle y a bien fait, vu qu’ils étaient encore ensemble à noël dernier. Mais, papa m’avait demandé de ne pas m’en mêler. Aussi, je ne leur avais rien dit, mais j’attendais avec angoisse le prochain mauvais coup.

Et, je pense qu’il n’allait pas tarder à arriver.

 

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[1]  De Jean-Louis-Auguste COMMERSON. Ecrivain, journaliste et dramaturge français, né le 23 mars 1803 à Paris et mort le 24 juillet 1879.

[2] don’t worry : Ne crains rien ! (en anglais dans le texte)

Wamy (Un jour peut-ê...