Chapitre 52 : enfin libre !

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 52 :  enfin libre !

              **** Martin HOMINVO ****

Jamal m'a toujours considéré comme son grand-frère et non son employé. Il me consulte souvent pour presque toutes les décisions concernant sa vie privé. Il a une confiance absolue en moi et j'en suis honoré. Il est comme mon frère de sang et je me suis promis de toujours le protéger contre tout danger même au péril de ma vie.

Si je suis sûr d'une chose c’est qu'il est fou amoureux de Miracle c'est pourquoi les évènements de cette journée me paraît totalement absurde.

Quelques jours après la venue de sa mère j'ai constaté un changement en lui. Il était bizarre la plus part du temps. Ce qui a accentué mon inquiétude par rapport à mon constat précédent, c’est qu'en début de semaine il a appelé son ex Amanda, Miracle en ma présence. Là j'ai compris que quelque chose n'allait pas. C'est impossible qu'il confond Miracle à son ex. Il n'est pas dans son état normal. J'ai essayé de discuter avec lui mais il s'est emporté. Je n’ai plus insisté.

Cet après-midi après que Miracle l'a surpris avec son ex, il m’a demandé quelques heures plus tard si Miracle n'est pas encore revenu du voyage. Qu'il l’appelle et que son numéro ne passe pas. Là j'ai eu la certitude qu'il y a anguille sous roche. Il dort dans le même lit que Miracle tous les soirs et il me demande aujourd’hui si elle n’est pas encore rentrée du voyage alors qu'elle est là depuis bientôt un mois.

Je crois en Dieu mais je suis aussi africain. J'ai compris que Jamal est sous l’emprise d'un sort. Il prend Amanda pour Miracle et je sais qui est derrière tout ça.

J'ai essayé de joindre son père toute la soirée sans réussir à l'avoir au téléphone. Son numéro sonne dans le vide. J’étais entrain de penser à comment sortir Jamal des griffes de sa mère et faire comprendre à Miracle que son homme est envoûté quand je la voie sortir de la maison en courant presque et en pleure. Je demande à un des gardes de la suivre de prêt et vais me renseigner chez la gouvernante qui me fait savoir qu’elle a surpris Jamal et son ex entrain de faire l'amour dans leurs chambres. Je veux monter le voir mais ça mère me demande de ne pas déranger son fils.

Je vais m’enfermer dans l'une des voitures dans le garage et lance le numéro code rouge de Monsieur Akil. Il décroche à la seconde sonnerie.

M. Akil : Martin si je ne décrochais pas c'est parce que je suis occupé. Tu sais qu'on ne m'appelle pas sur ce numéro si ce n'est pas une question de vie ou de mort ?

Moi : je le sais. Ce dont je veux vous parler est très important. Ça concerne votre fils.

M. Akil : (voix inquiet) mon fils a quoi ?

Je lui narre tout du constat que j’ai fait depuis la venue de sa femme jusqu’à la scène de tout à l’heure.

M. Akil : Martin passe par tous les moyens pour ramener Miracle dans la maison. Qu’elle ne s’éloigne pas de lui avant mon arrivée. Plus elle s’éloigne de lui plus le sort que sa mère lui a jeté fait d'effet. J'ai déjà une idée de ce qu'elle lui a fait. Mon fils n'est pas dans son état normal. Tu me verras dans les prochaines heures. Prépare mon arrivée côté sécurité. Si tu retrouves Miracle et qu'elle ne te crois pas rappelle-moi sur ce numéro. Veuille sur eux s'il te plaît.

J'appelle le garde qui a suivit Miracle et lui demande de me donner leurs positions. Ce qu'il fait et je vais le rejoindre.

Miracle est assise dans un jardin public pas loin de la maison. Je m’approche d'elle sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle regarde dans le vide et les larmes coulent en silence sur ses joues. Je pose une main sur son épaule et elle revient à elle.

Miracle : si c'est lui qui t’a demandé de me ramener tu perds ton temps. Laisse-moi seule. J'ai envie d’être seule.

Moi : Jamal a été là pour toi quand ça n'allait pas dans ta vie. C'est le moment pour toi de le soutenir dans cette période de turbulence que vous traversez. Je connais Jamal depuis son adolescence. Il n'est pas dans son état normal.

Miracle : tu es payé pour le couvrir c’est normal que tu viennes me raconter ce baratin. Pardon je veux être seule.

Moi : ton anxiété par rapport à son comportement envers toi ces derniers mois t'a empêché de voir qu'il ne raisonne pas bien depuis que sa mère est là. Jamal est envoûté. Sa mère le contrôle.

Miracle : Martin pitié je veux rester seule. C'est difficile à comprendre ça ?

Je vois que lui parler est peine perdu. Je lance le numéro de M. Akil et le met sur haut parleur. Quand la voix de ce dernier tonne, Miracle me regarde l'air surpris.

M. Akil : elle est là ? Me demande t-il.

Moi : oui Monsieur. Elle vous écoute.

M. Akil : ma fille, je sais que tu es plus que blessée actuellement. Je peux comprendre ta peine mais sache que ce que Martin est entrain de te dire est vrai. Mon fils n'est pas dans son état normal. Plus tu t’éloigne de lui plus sa mère arrive à le contrôlé. Ce que tu as vue ce soir n’est pas arrivé avec son plein consentement. Il ne sait pas ce qu’il fait. Mon fils t’aime Miracle. Il ne peut jamais te faire du mal sciemment. S’il te plaît va rester en sa compagnie jusqu’à ce que je vienne. Je serai avec vous dans les prochaines heures.

Miracle : (essuyant ses larmes) d'accord Monsieur.

Je raccroche et nous nous levons pour rentrer à la résidence.

Miracle : comment n’ai-je pas pu voir qu'il a été envoûté ? Je n’ai rien remarqué. Je n’ai pas fait ces constats que tu as énumérés.

Moi : ce n'est pas encore tard. Tu es et demeurera la maîtresse de cette maison. Si son ex est toujours là, entraine la par les cheveux jusqu’au salon. Je vais me charger de la mettre hors de la maison. Je ne serais pas loin. Donne moi juste des ordres et j’exécute. Ignore sa mère et fait ce que tu dois faire pour protéger ton homme jusqu’à l'arrivée de ton beau-père.

Dès que nous franchissons le portail je vois Jamal au loin crier sur certains gardes. Je presse le pas vers lui.

Moi : Monsieur ça va ?

Jamal : tu étais où ? Je te cherchais partout.

Moi : je suis désolé Monsieur. Que puis-je faire pour vous ?

Jamal : (pointant Miracle de doigt) qu’est-ce que Amanda fait dans ma maison à pareille heure Martin ?

Miracle : oh non ce n'est pas vrai. Chéri c’est moi Miracle.

Jamal : ne prononce plus jamais son prénom. Tu n'arrives même pas à la cheville de ma Miracle. Martin dégage là de ma maison avec ordre qu'on ne la laisse plus entré. Dit-il en nous tournant le dos. Miracle court et le rattrape en quelques enjambées. Elle le retourne et attrape la colle de son Lacoste et commence à l'embrasser. Il résiste au début en essayant de la repousser avec force mais Miracle s'accroche à lui de toutes ses forces. Plus les secondes passes plus il lâche prise. Il commence à tituber comme quelqu'un qui est saoule.

Miracle : (mettant fin au baisé) chéri ça va ? Qu’est-ce que tu as ?

Je vais à sa rescousse en l’aidant à maintenir Jamal sur pied.

Jamal : Martin je perds la tête. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai l'impression de voir deux personnes à la fois. Qui est elle. C'est Miracle ou Amanda ? Je perds le nord. Dit-il en prenant sa tête entre les mains incapable de rester debout.

Miracle : Martin je ne veux pas que sa mère le voit dans cet état. Il n'y a pas moyen qu'on le monte dans sa chambre sans que sa mère ne nous voit.

Moi : la chambre à côté de la salle de Gym est libre. C’est équipé.

Miracle : très bien. Aide-moi à l'y conduire.

Je m’exécute en demandant à l'un de mes collègues de m'aider.

              **** Miracle BOLADJI ****

Ma tête tourne à mille à l'heure. Comment n’ai-je pas pu voir que mon chéri était manipulé ? Comment le retenir près de moi jusqu’à ce que son père n'arrive ?

Martin : c’est quoi la suite ? Me demande t-il en me sortant de mes pensées après avoir fait assoit Jamal sur le lit.

Moi : (m'accroupissant devant Jamal en prenant son visage en coupe dans mes mains) chéri tu me reconnais ? C'est moi Miracle. Ta Miracle.

Jamal : (me repoussant) Amanda arrête tu n'es pas..

Je recommence à l'embrasser et il se calme peu à peu.

Jamal : (entre deux baisés) Miracle ? C’est toi ?

Moi : oui c’est moi. Dis-je en reprenant possession de ses lèvres.

Apparemment c’est quand je l’embrasse qu'il a une sorte de lucidité. Une idée vient de me traversé l'esprit.

Moi : Martin laisse nous seule mais ne vas pas trop loin.

Il nous laisse seule et je me débarrasse de ma tenue tout en embrassant Jamal. Je ne sais pas si c’est une bonne idée mais ce soir on va franchir le pas. J'ai déjà imaginé plusieurs fois  notre première fois ensemble mais pas dans ces conditions. L'homme propose Dieu dispose dit-on. Je l'aide à retirer son pantalon.

Jamal : (toujours faible) qu’est-ce que tu fais ?

Moi : shut. Ne dit rien et laisse-toi faire.

J'essaie de l'allonger sur le lit mais il proteste. Je m’assois à califourchon sur lui en reprenant possession de ses lèvres tout en le caressant.

Il est tellement faible qu'il n'arrive pas à me repoussé comme il aurait voulu. Ça me peine de le voir dans cet état vulnérable.
Je sens sa queue bien dure contre ma chatte. Je le prend dans ma main et frotte le bout contre mon intimité. Il grogne en m’entourant de ses bras.

Jamal : Miracle, Miracle. Répète t-il sans cesse.

Moi : oui c'est moi ta Miracle.

Je continue le frottement mais j'ai une peur bleu de l’introduire en moi. Je décide de compter jusqu’à trois avant de passer à l'acte quand subitement il me pénètre d’un coup sec. J'hurle en m'agrippant a son cou. J'ai senti comme une grande déchirure en moi. J’ai extrêmement mal. J'essaie de me retirer mais il me maintient fermement.

Moi : (au bord des larmes) Jamal je t'en supplie arrête je ne pourrai pas. Dis-je en me débattant pour me retirer de lui.

Prise d’une force soudaine, il me soulève en étant toujours en moi et me fait couché sur le lit. Il commence à me culbuter sans ménagement. J'ai horriblement mal. Je crie à chacune de ses pénétrations.

Jamal : (comme en trance) Miracle, Miracle, Miracle. Répète t-il sans cesse en continuant de me pénétrer brutalement à chaque fois.

Je ne fais que pleurer et crier. J'ai l'impression de mourir. J’entends la voix de ma belle-mère menacée Martin de le virer si il ne la laisse pas passer. Je n’arrive plus à entendre le reste de leur conversation tellement son fils me massacre. La douleur est insupportable.

La torture dure des minutes interminables avant que je ne sens sa liquide chaude remplir ma chatte. Il me sert tellement fort en grognant que j’étouffe presque. Il reste immobile après en s'allongeant de tout son long sur moi. J'essaie de le pousser de côté et me relever mais n'y arrive pas.

Moi : Jamal je manque d'air. Dis-je dans l'intention qu'il me libère mais monsieur ne bouge pas.

Je relève sa tête et vois qu'il a les yeux fermés et profondément endormi. Avec la douleur que je ressens c'est impossible que je le relève toute seule. Tellement il pèse.

Moi : Martin appel Laure s'il te plaît.

Martin : d'accord Madame. Je l’entends donner l’ordre à quelqu’un d'aller amené la gouvernante.

Je déteste me mettre en spectacle pour de simple chose et savoir que Martin et tous les autres habitants de cette maison ont su ce qui vient de se passer entre Jamal et moi à cause de mes cries et pleures me fait tellement honte que je ne sais pas si je pourrai encore les regarder dans les yeux un jour.

Laure rentre dans la chambre quelque minutes plus tard. Elle tique quand elle nous voit tous deux nu.

Moi : aide moi à le faire couché s'il te plaît. Réussi-je à dire avec toute la honte du monde.

Elle m’aide en le roulant sur le côté. Je grimace de douleur quand sa queue libére mon intimité. Elle couvre Jamal avec le drap. Ce dernier dort a point fermer. Elle m’aide à me relever et m'amener dans la douche.

Laure : madame vous m'aviez toujours considéré comme votre mère dans cette maison et non comme une domestique alors laissez-moi vous dire ceci, n'ayez pas honte de ce qui vient de se passer. Je suis à votre service. Si vous aviez besoin de quoi que ce soit dites-le moi.

Moi : merci.

Laure : je vous amène l'eau chaude ?

Moi : quoi ? Tu veux me tuer ? Aide-moi à prendre ma douche et demande à Martin de préparer l’une des voitures pour me conduire à l’hôpital.

- Miracle ? Entendis-je ma mère m'appelé depuis la chambre.

Moi : (surprise) maman ?

Ma mère : (entrant dans la cabine de douche) oui c'est moi.

Moi : que fais-tu là à cette heure de la nuit ?

Ma mère : c'est Martin qui m’a fait appelle. Madame je peux avoir de l'eau chaude s'il vous plaît ? Demande t-elle à Laure. Celle-ci répond à l'affirmatif et sort.

Moi : quoi ? Tu vas faire quoi avec ?

Ma mère : (ouvrant le robinet en me poussant sous la jette d'eau) frotte le corps et ferme là. Martin m'a expliqué un peu la situation. Comment te sens-tu ?

Moi : je dois aller à l’hôpital maman. J'ai horriblement mal. Je t’explique après.

Ma mère : m’expliquer quoi ? c'est comment et tu ne peux pas te retenir un peu Miracle ? Hum ? Toute cette maison a su cette nuit qu'on a dévierger ma fille. C’est toi la première qu'on déflore dans cette vie ? Hum ?

Moi : tu étais là ?

Ma mère : être femme c’est aussi subit en silence par moment. C’est qu’elle honte tu m'as fait ce soir comme ça ? Hum Miracle ?

Moi : tu ne peux pas me dire ça. Tu sais ce que je subissais ? Tu n’as aucune idée de ce qui se passait. Subir ça là en silence ? Tu as une idée de…

Ma mère : (m'interrompant) prrrrr. Pardon ferme là et accroupie toi.

Elle commence à me donner des conseils en m'insultant de temps en temps.

Quand cette sorcière de Laure a amenée l'eau chaude pour ma toilette j'ai failli fuir. Ces deux sorcières qui sont Laure et ma mère m'ont fait faire ma toilette de force avec l'eau chaude. Mon cœur a failli lâché.

Après m’être habillée, elles sortent et me laisse nettoyer Jamal et lui porter un bat de jogging. Il dort comme un nouveau né. Malgré tout le bruit que je faisais il n'a même pas bougé. Quand je finis, ma mère vient m’aider à changer le dras. Elle est fâché après moi parce que je ne lui ai pas dit ce qui se passait dans mon couple. Elle m'a racontée qu'elle se disputait avec la mère de Jamal quand j’ai fait appelle à Laure.

Apparemment, quand ma belle-mère m'a entendu crié, elle a compris ce qui se passait donc elle venait me faire sortir de la chambre mais Martin s’y est opposé. Elle est ensuite sorti de la maison pour aller on ne sait où avec l’un des chauffeurs. À son retour Martin a donné l'ordre de ne pas la laisser rentré. Donc elle faisait tout un bruit au portail.

Ma mère reste avec moi au chevet de Jamal jusqu'au matin.
Le fait qu’il est toujours endormie nous inquiète un peu. Avec l’accord de Martin, elle allume de l'accent dans la chambre avant de partir. Quelques minutes plus tard Jamal commence à tousser et éternuer jusqu’à se réveiller complètement.

Jamal : (l’air surpris de nous voir dans une autre chambre avec Martin) bonjour.

Moi : bonjour chéri. Comment te sens-tu ?

Jamal : un peu bizarre. J’ai la tête qui tourne. Qu’est-ce qu'on fait ici ? Demande t-il en me regardant.

Moi : tu me reconnais chéri ?

Jamal : bien sûr. Comment ne vais-je pas te reconnaître ? Quelle question !

Je le serre dans mes bras en soupirant de soulagement.

Moi : contente que tu t’es retrouvé.

Jamal : je me suis retrouvé ! Je ne suis pas souffrant non ? Qu’est-ce que vous ne me dites pas ?

Moi : je vais t’expliquer après.

Nous entendons le bruit des gyrophares rentrés dans la résidence.

Jamal : c’est quoi tout ce bruit ? Je devais recevoir une autorité aujourd’hui ?

Martin : non. C’est votre père qui vient d’arriver.

Jamal : (se levant) mon père ? Qu’est-ce qu’il fait là ? Demande t-il en sortant de la chambre. Je le suis clopin-clopant.

Dès que son père nous voir venir il vient à notre rencontre et prend son fils dans les bras.

Jamal : Papa ? Que fais-tu là ?

Paf paf

Ma belle-mère vient de donner deux gifles à Martin. On ne l'a même pas entendu venir.

Jamal : quelqu’un peut me dire ce qui se passe ?

Belle-maman : il se trouve que Martin ton homme de main en qui tu as confiance m'a laissé dormir au portail. Moi, Carmen HAMZA ta mère. Je te demande de le virer sur le champs.

M. Akil : (venant me prendre dans ses bras) merci d’avoir suivi mon conseil ma fille.

Ma belle-mère : (s'adressant a son mari) moi je parle de l’affront qu’un des gardes de ton fils m'a fait et tu ne trouves rien à faire que de prendre cette pute dans…

Paf

Jamal : (attrapant la main de son père) papa !

M. Akil vient de donner une gifle a sa femme qui la propulsé au sol.

Belle-maman : (toujours au sol la main sur la joue) Akil tu m’as porté main ? À cause de cette fille ?

M. Akil : si tu sais ce qui est bon pour toi quitte cette maison sur le champs. Je te donne cinq minutes. (Dit-il en se retournant vers son fils). On peut aller discuter quelque part calmement ?

Jamal : oui. Dit-il en prenant la direction du salon.

Il se dirige dans son bureau et son père m'invite à les suivres.

Jamal : (me regardant venir) pourquoi tu marches comme ça ?

Moi : (rentrant dans le bureau) après.

Son père lance un appel vidéo et quelques secondes plus tard sa grand-mère apparaît sur l’écran vêtu d'une tenue toute blanche. Je lis de l’incompréhension sur le visage de Jamal.

M. Akil : (remettant la tablette à son fils) ta grand-mère veut te parler.

Mémé Clara : mon fils comment te sens-tu ? Répond moi en me fixant stp.

Jamal : bien. Toi tu peux me dire ce qui se passe ? Depuis mon réveil tout à l’heure je suis dans l'incompréhension totale face à tout.

Elle reste silencieuse en fixant son petit fils pendant un moment avant de décider à parler.

Mémé Clara : ton père va tout expliquer. Laisse moi voir ma belle-fille.

Jamal positionne la tablette de sorte qu'elle puisse me voir.

Mémé Clara : merci ma fille. Ce que tu as fait a déjà rompu le sort. Notre Jamal est revenu. Merci pour la patience et tout cet amour que tu lui portes. Soyez tous les deux bénies.

Moi : amen et merci mémé.

M. Akil reprend la tablette et coupe l'appel. Il prend place et raconte tout à Jamal. Ce dernier est sans voix face aux révélations de son père. Il s'attendait à tout sauf à ce genre de bassesses venant de sa mère. Il fait appel à l’un des gardes et demande à ce qu’on fasse venir sa mère si elle est toujours là. Cette dernière ne tarde pas à rentrer dans la pièce.

Jamal : (fixant sa mère) maman c’est vrai que tu m'as envoûté pour me séparer de celle que j'aime ?

Belle-maman : Jamal je

Jamal : (l'interrompant) je veux un oui ou un non. De grâce dit moi la vérité. Soit franche et peut-être je pourrai te pardonner un jour. Je repose la question. M'as-tu envoûté ?

Belle-maman : oui mais

Jamal : tu as fais venir mon ex pour que je couche avec elle devant Miracle ? Deux fois dans la même journée d’hier ?

Belle-maman : je l'ai fait pour ton bien mon fils.

Jamal : maman, je te donne une demi-heure pour quitter ma maison et de grâce ne m’approche plus jamais.

Belle-maman : non mon fils ne me fait pas ça. Je n'ai pas fait ça dans l'intention de te nuire.

Jamal : Martin, Martin. Appelle-t-il. (Ce dernier rentre dans la pièce) si dans trente minutes ma mère ne sort pas de la maison de son plein gré, fait la sortie de force. Libère-moi de sa présence s’il te plaît.

Malgré les protestations de ma belle-mère, Martin l’entraîne hors du bureau. Je l'entends pleurer et supplier son fils de loin.

Jamal me fixe pendant un moment avant de me dire merci avec un air désolé. Je lui souris en serrant sa main. Il demande à son père et moi de le laisser seul. Nous nous exécutons et je parts installé son père avant de monter dans notre chambre me reposer sous ordre de Monsieur Akil. Laure s'occupe de son petit déjeuner.

Je suis allongé sur le lit et les évènements de la journée d’hier défile dans ma tête. Je suis désolée pour ma belle-mère mais elle est la seule responsable du rejet de son fils. J’espère que maintenant que Jamal s’est retrouvé et éloigné sa mère de nous, la paix et l'harmonie reviendra entre nous.

J'ai cette sensation de joie qui m'anime. J'ai cette ferme conviction que mon moment de bonheur et de gloire commence maintenant.

Je sens une présence derrière moi et me retourne pour voir Jamal qui me serre dans ses bras. Je ne l’ai même pas entendu rentré. Nous restons collé l'un à l'autre dans le silence. Chacun est dans ses pensées jusqu’à  ce qu’on sombre dans le sommeil ensemble.

#nikê #chro

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