Chapitre 54
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 54 : Lien d'amour
( Vos j'aime m'encouragent )
** Wale **
Ça fait quand même assez d'heures que nous attendons le retour d'Olaedo et je commence à être impatient.
Nous sommes en bonne compagnie, oui. Nous nous avons de la nourriture et à boire à volonté mais ce n'est pas ce que je veux en ce moment. Je pense trop à Favor pour avoir le temps d'apprécier la compagnie d'une autre personne.
Mon téléphone ne cesse de sonner, c'est papa qui m'appelle. Mais que me veut-il ? Je n'ai pas le temps de répondre à ses attaques, je le rappellerai plus tard ou alors il attendra que je rentre sur Mainland.
Festus ( me regardant ) : Tu ne réponds pas ?
Moi ( raccrochant ) : Non, c'est papa.
Festus : Il ne pense pas que tu répondras quand même ?
Moi : Non mais il l'espère.
Festus : Il est coriace et c'est pour cela que vous vous disputez tout le temps, deux personnes identiques c'est la guerre.
Moi : Ce n'est pas tout ça mais où est Olaedo ?
Najite : Toujours chez son petit ami je pense.
Moi : Elle disait ne pas mettre du temps.
Najite : Ah !
Moi : Il faut que j'y aille, je commence à fatiguer aussi.
Maman Olaedo : Tu peux dormir dans l'autre chambre mon fils.
Moi ( souriant ) : Non maman, ne t'inquiète pas pour moi.
Maman Olaedo : Attendez que je l'appelle pour voir.
Saphir : On a déjà essayé mais il n'y a aucune réponse.
Maman Olaedo : Elle répond toujours à mes appels à la première sonnerie même, laissez-moi aussi essayer.
Elle a composé son numéro puis a lancé l'appel sur haut parleur.
Ça sonne mais en vain, elle ne décroche pas.
Maman Olaedo : Elle répond toujours à mes appels normalement.
Saphir : Elle n'est certainement pas à côté de son téléphone.
On sait ce que cette phrase veut dire quand une une femme est chez son fiancé. C'est bien mais je crois qu'elle nous a oublié là.
Moi que ne suis pas quelqu'un de patient, je suis maintenant assis à manipuler mon téléphone sans vraiment avoir la tête là dessus jusqu'à ce que je tombe sur une photo de Favor et moi. Je la regarde attentivement avec les yeux de mon cœur et je me rends compte que chaque jour je l'aime. Je l'ai abordé premièrement parce que je voulais l'ajouter à ma vie comme avec toutes les autres femmes qui y sont passé mais m'en voilà mordu. Qu'ils le veuillent ou pas, je serai avec Favor. Mes parents ne sont pas là pour conditionner ma vie et la pourrir.
Moi ( me levant ) : Bon, je vais vous laisser.
Saphir : Tu vas nous quoi ? On est venu en détail ? Regarde, assieds-toi tranquillement.
Moi : Mais Ola dure et j'ai l'impression d'être étouffé en restant assis.
Saphir : Ah donc l'amour et le manque étouffent aussi ?
Moi : Attends, tu vas sentir ça quand Prince sera en voyage pour le boulot.
Saphir ( faisant les gros yeux ) : …
Maman Olaedo : Donc vous deux aussi c'est le couple ( regardant Saphir et Prince ) ?
Saphir : Euh … non … euh … je ne serai jamais avec une personne aussi égoïste que lui.
Prince : Dixit la femme la plus égoïste de toutes les planètes.
Saphir : Ça va pas non ?
Maman Olaedo : Y'a rien à dire, c'est vraiment un couple.
Eux : Pffff !
Moi : Ça se dispute en amoureux et ça cache ses sentiments. Vous aller mourir comme ça, continuez.
Najite : J'ai raté des choses ici, je veux des explications.
Moi : Je t'en donnerai bien mais là je n'ai pas le temps pour, il faut que je … ( interrompue par la sonnerie de mon téléphone ). ( Regardant l'écran ) Enfin, c'est Ola. ( Décrochant ) Tu as oublié que tu as laissé les gens ici ?
Olaedo ( pleurant ) : Wale, j'ai besoin que tu vienne tout de suite.
Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ? Pourquoi tu pleure ?
Olaedo : C'est Favor.
Mon cœur s'est mis à battre un peu plus vite en entendant ce prénom.
Moi : Répète.
Olaedo : Favor … elle est là … je l'ai …
Moi : Mais qu'est-ce que tu dis ? Ola ?
Elle ne cesse de parler mais elle pleure et bégaie en même temps ce qui fait que j'ai du mal à écouter ce qu'elle me dit. Si elle était devant moi, elle aurait reçu une bonne gifle pour la calmer.
Moi ( tonnant ) : Olaedo !!!! Tu te calme et tu reprends depuis le début parce que je ne saisis rien de ce que tu dis.
Olaedo ( se reprenant ) : J'ai retrouvé Favor, elle n'est pas bien là. J'ai eu du mal à l'emmener à l'hôpital, il faut que tu …
Moi : Où êtes-vous Ola ?
Je n'ai pas attendu qu'elle me réponde que j'étais déjà dehors ignorant tous les '' qu'est-ce qui se passe Wale ? '' que me lançaient les autres derrière. N'ayant aucune réponse, ils m'ont simplement suivi et heureusement pour eux d'ailleurs parce que je n'aurais attendu personne.
C'est en route que j'ai tenté de répondre aux questions qu'ils me posaient avec les réponses que j'avais.
Olaedo m'a indiqué l'hôpital et j'ai conduis comme un fou jusque là bas.
Je n'ai même pas pris la peine de couper le contacter une fois arrivé, je suis directement descendu de la voiture me dirigeant à l'intérieur.
J'arrête toutes les personnes en tenues d'hôpital que je trouve sur ma route, même les dames de ménage, j'ai besoin que quelqu'un me réponse.
Moi ( en furie ) : Elle est où ?
Je bouscule toutes les personnes en blouse que je vois et demande où se trouve Favor mais personne n'a la réponse.
Najite ( derrière moi ) : Wale, la reception.
J'ai completèment oublié qu'il y'a une réception pour me renseigner. Je marche jusqu'à la réception et là, je croise Olaeso. Je lui demande des nouvelles de Favor et elle me dit que les médecins l'ont emmené sans lui donner de retour et que ça fait déjà 30 bonnes minutes.
Je supporte pas quand je n'ai pas les réponses que je veux, je vais voir la réceptionniste. Je vais faire mon tapage et on va me dire où elle est.
Moi ( à la réceptioniste ) : Mademoiselle ?
Réceptionniste ( souriant ) : Bonjour monsieur, que puis-je pour vous.
Moi : Je cherche ma petite amie qui a été emmené ici par la fille là-bas ( désignant Oaledo ).
Réceptionniste : Ah oui, elle a été emmenée en soins.
Moi : Depuis 30 minutes d'après ce qu'elle m'a dit ? Ça prend du temps et je veux la voir maintenant.
Réceptionniste : Ce n'est Pas possible monsieur. Êtes-vous d'abord de sa famille ?
Donc quand je dis '' petite amie '' elle ne comprends pas ? Elle est bouchée ?
Moi ( impatient ) : Soit vous me laissez la voir, soit je ferme cet hôpital et vous vous retrouverez au chômage.
J'ai donné un coup sur le comptoir en y laissant le symbole du royaume d'Omukoro que j'avais en main depuis quelqies minutes.
Quand elle l'a vu, elle a tremblé.
Réceptionniste : Je reviens, veuillez m'excuser.
Voilà, c'est simplement ce qu'il fallait faire.
Moi : Faites donc ça
Elle est partie en courant presque.
Elle revient plus tard avec un médecin qui nous dit qu'elle va mieux et qu'on pourra la voir dans quelques minutes.
Je suis un peu soulagé par ce qu'il vient de me dire, je le serai totalement quand je la verrai.
Il s'en va et une seule question me passe par la tête.
Moi ( la regardant ) : Ola, que s'est-il passé ?
Saphir : Oui, que s'est-il passé ? Où l'as-tu vu ?
On l'a regarde tous, elle s'asseoit et porte ses mains vers son visage pour le cacher. Je vois ses épaules se secouer, elle pleure.
Moi ( accroupi devant elle ) : Hey, Ola, qu'est-ce qu'il y'a ?
Olaedo : C'est de ma faute, j'aurais pu éviter ça mais j'ai préféré sombrer dans l'aveuglement.
Moi : Comment ça, je ne comprends pas. Où l'as tu retrouvé ?
Olaedo : Favor avait raison sur … sur mon père ( pleurant de plus bel ).
Moi ( sentant la colère monter ) : Il était avec elle c'est ça .
Olaedo : …
Moi : Ola, réponds moi.
Olaedo : …
Moi : Ton père a tenté d'abuser d'elle encore ?
Olaedo : Oui … je ne sais pas … quand je suis rentrée … elle … était étendue toute nue sur lit et …
Moi : Tais-toi s'il te plaît.
Je me suis levé, la colère que je ressens à l'instant est énorme. Je ne sais pas où je voulais aller mais je m'apprêtais à sortir quand Festus m'a retenu.
Festus : Wale, tu reste là et tu te calme. Ola quant à toi, tu vas nous dire tout ce qui s'est passé et que tes yeux ont pu voir.
Elle s'est mise à nous ce qu'elle a vu exactement. En quelques phrases, j'ai vu rouge.
Moi : Si je comprends bien, de tout le temps qu'on cherche Favor, c'est lui la gardait ? Garder ? Que dis-je, il l'a enlevé. Mon Dieu que cet homme est mauvais et sadique.
Olaedo : Elle va m'en vouloir , j'aurais du l'écouter.
Moi : Sois sûre qu'elle va bien t'en vouloir Olaedo. Il parait que Favor a toujours été la petite soeur que tu aurais aimé avoir et que tu l'aime mais quand elle t'a dit ce qui a souillé sa vie, tu t'es empressée de ne pas y croire. Aujourd'hui, regarde le résultat. Ton père que tu aime tant sans pour autant te méfier malgré tout ce qu'on voit de nos jours est celui qui a kidnappé Favor et a fait d'elle ce qu'il voulait pendant des jours. Je n'imagine même pas, mon Dieu ! J'espère vraiment que tu as mal et heureusement que de tes propres yeux tu as vu.
Olaedo : Je m'en ceux tellement.
Moi : Garde ça pour Favor.
Ce n'est même pas auprès de moi qu'elle doit s'excuser , qu'elle garde ses excuses pour Favor. Connaissant Favor, je sais qu'elle va pardonner aussi vite qu'une étoile filante.
Une infirmière est venu nous informer qu'on pouvait aller voir Favor. Normalement, au nombre que nous sommes nous ne pouvons pas rentrer mais qui va encore tenter de me refuser quoique ce soit ?
C'est sans Olaedo que nous nous rendons dans la chambre, elle a décidé de rentrer retrouver sa mère.
** Olaedo **
Je les ai laissé à l'hôpital, je ne peux pas supporter de les voir et surtout je n'aurais pas le courage de regarder Favor dans les yeux après ce que je viens de voir.
Wale a raison, j'ai été naïve.
Il n'est pas interdit d'aimer quelqu'un mais cela n'exclut pas la méfiance mais comment aurais-je pu être méfiante ?
C'est mon père, je l'ai aimé de tout mon coeur et même là je continue de l'aimer et je prie fortement pour que cet amour se transforme en haine. Je veux le détester, comment a-t-il pu faire une chose aussi sale ?
Favor est la fille de son défunt frère, comment a-t-il pu ?
J'aurais du écouter ce que me disait Favor mais j'ai préféré me plonger dans un aveuglement sans pareil sous prétexte que j'aime mon père.
Je l'aime ?
Mais est-ce qu'il m'aime moi ?
Je ne pense pas , si c'était le cas il ne ferait pas ça à Fav quand même.
Mon Dieu que mon cœur a mal !
Papa ? Donc maman a raison et je ne l'ai pas écouté, suis-je maudite ?
J'ai le cœur gros, j'ai envie de crier ma douleur ou encore se pleurer dans les bras de ma mère mais va-t-elle seulement me consoler après ce que je lui avais dit en rapport avec toute cette histoire.
Je suis monté dans mon véhicule et j'ai conduis jusqu'à la maison où j'ai trouvé maman installé au salon.
Maman ( se levant ) : Ah Ola, depuis que je t'attends. Où étais tu ?
Moi ( éclatant en sanglots ) : Maman…
Maman : Mon Dieu Ola, que t'arrive-t-il ? Viens là.
Elle m'a prise dans ses bras et m'a emmené avec elle sur le canapé.
Être dans ses bras est réconfortant mais ça ne me calme pas.
Personne ne sait l'amour que j'ai pour mon père. A vrai dire, l'absence de maman a fait en sorte que je me repose sur mon père et j'ai reçu l'amour de deux grâce à lui.
Moi : Je suis désolée maman, je suis désolée.
Maman : Désolée ? Mais pourquoi ?
Moi : Promets moi que tu vas me pardonner s'il te plaît ?
Maman : Comment pourrais-je en vouloir à ma petite fille ? Tu es le plus beau des trésors et je ne peux jamais t'en vouloir, comment ferais-je pour vivre dis-moi ? Bien sur que toutes tes bêtises ont été pardonnées. Maintenant, dis-moi ce qui se passe.
Moi : Tu avais raison maman, papa… tu avais raison.
Maman ( inquiète ) : Il t'a touché ? Il t'a fait quelque chose ?
Moi : Il a brisé mon cœur maman, j'ai mal. Je n'ai pas voulu t'écouter, je n'ai pas voulu écouter Favor pourtant ce Que vous disiez est vrai et je l'ai moi-même vu.
Maman : D'abord tu te calme. En te voyant je sais que tu as mal mais tu vas d'abord te calmer et me parler afin de te vider, peut-être que ça va te soulager un peu.
Je n'avais plus de souffle tellement je pleure, j'ai mal et j'ai honte.
J'ai repris mon souffle avant d'expliquer à maman ce que j'ai vu.
Maman : Mon Dieu ! Il l'a kidnappée alors ?
Olaedo : Oui maman ! Je me rappelle que papa m'a dit être allé à Mainland pour une urgence mais c'était faux, il y était pour enlever Favor apparemment. Maman comment peut-il faire une telle chose ? C'est horrible ! Je n'imagine pas ce que Favor a vécu et ce qu'elle ressent, je ne peux même pas imaginer. Si je n'avais pas suivi mon intuition je l'aurais attendu bêtement à la maison et je serai toujours en train de l'aimer sans croire en vous. Pourquoi et comment ai-je pu ne pas croire en ma propre mère ? Je suis tellement désolée maman, pardonne moi ( me jetant dans ses bras ). Je les ai laissé à l'hôpital sans faire un tour dans la chambre de Favor pour voir comment elle va. J'ai honte maman, comment pourrais-je la regarder en face après ce que papa lui a fait ? Comment ? Je n'ai pas … ( interrompue par des sanglots ).
Maman : Shut ! Je sais que c'est dur tout ça et parfois je m'en veux de t'en avoir parler mais je pense qu'il fallait que tu le saches. Maintenant, tu connais la vérité sur ton père. Tu l'as vu de toi-même et c'est douloureux je te le concède mais tu vas devoir surpasser ça et aller voir Favor.
Moi : Non, je ne pourrais pas.
Maman : Si, tu pourras et tu sais pourquoi ( non de la tête ) ? Parce que tu l'aime, parce que c'est ta petite sœur et qu'elle a besoin de toi. Tu connais mieux Favor que moi et du peu que je sache , elle saura te pardonner. Ce n'est pas toi qui lui a fait du mal , même si tu lui en as quand même fait en ne croyant pas ce qu'elle disait, donc elle saura trouver la force de te pardonner. Pour l'instant, tu vas te calmer et te reposer. Je vais aller te prendre un comprimé et après ça, je vais te border. Il faut que tu te repose un peu et demain on ira voir Favor.
** Favor**
Que j'ai mal à la tête !
D'ailleurs, où suis-je ?
Je regarde autour de moi afin de voir où je suis puis je sursaute, je vois quelqu'un.
Infirmière : Ne vous levez pas mademoiselle , vous ne pouvez pas encore.
Moi : Mais où suis-je ?
Infirmière : À l'hôpital, vous ne vous rappelez pas ?
Moi : Pas très bien.
Infirmière ( souriant ) : C'est normal, ce sont des effets qui passeront dans quelques secondes et tout sera claires à vous donner des maux de tête même.
Elle a raison parce que à peine de elle termine de parler que tout me revient accompagné d'un mal de tête.
J'étais allongée, ce sorcier était prêt à abuser de moi quand Olaedo est arrivée.
Moi : Olaedo ?
Infirmière : Olaedo ? Est-ce la jeune dame qui vous a emmené ici ?
Moi : Oui, elle est là ?
Infirmière : Elle est dehors avec les autres qui attendent que j'aille les chercher pour venir vous voir, ce que je vais faire ce pas.
Elle m'a correctement installé dans le lit avant de sortir de la chambre.
Elle a dit les autres, c'est qui les autres ?
La porte s'ouvre et c'est Wale que je vois rentrer.
Moi : Wale ?
Il s'est précipité pour venir me prendre dans ses bras.
Wale : Favor, tu n'as pas idée à quel point je me suis inquiété à en devenir fou. Tu vas bien ( me regardant ) ? Comment tu te sens ?
Moi : Je n'en sais trop rien. Je suis en vie, c'est l'essentiel je pense.
Les autres m'ont salué bien sûr après que Wale m'ait tendrement embrassé.
Ils m'ont dit à quel point ils étaient inquiets et ce qu'ils ont fait jusqu'à aujourd'hui en passant par la folie de Wale.
Moi : Tu ne vas pas menacer tout le monde quand tu veux obtenir quelque chose dis-moi ?
Wale : Pour vous et surtout pour toi ( prenant ma main ), je le ferai. Je suis prince, je peux bien user de mon titre.
Docteur : Eh bhein qu'il y'a du monde ici, une patiente populaire ?
Wale : Qu'est-ce qu'elle a docteur ? Comment va-t-elle ?
Docteur : Elle va presque mieux. Je dis presque parce que vu l'état dans lequel elle est arrivée , elle doit encore reprendre des forces.
Wale : Quel état ?
Docteur : Elle est arrivée toute faible parce qu'elle ne s'était pas nourrit pendant des jours et j'aimerais bien savoir pourquoi.
Wale : Elle a été nourrie ?
Docteur : Dans la perfusion il y'a ce qu'il faut mais un repas lui sera apporté.
Wale : Faites ce qu'il faut et changez lui de chambre si vous voulez, admnistrez lui tous les soins nécessaires sans vous inquiétez pour la facture.
Docteur : Comptez sur nous, on s'occupera bien de votre petite amie. Toutefois, j'aimerais que vous sachiez qu'il est important pour elle de se nourrir correctement. Ce n'est pas bon pour une femme enceinte.
Wale et moi : QUOI ?
Docteur : Pardon ?
Moi ( arquant les sourcils ) : Répétez votre dernière phrase je vous prie.
Docteur ( nous regardant à tour de rôle ) : Ai-je dit quelque chose de mal ?
Wale ( sourcils froncés ) : Répétez simplement.
Docteur : Ce n'est pas bon pour une femme enceinte de rester sans manger pendant autant de jours.
Moi : Je suis enceinte ?
Saphir : Elle est enceinte ?
Docteur : Mais bien sûr que vous l'êtes, vous ne le saviez pas ?
Moi : Non !
Docteur : Première fois ?
Moi : Pardon ?
Docteur : Première grossesse ?
Moi : Euh oui.
Docteur : C'est normal surtout si on ne s'y attendait pas.
Wale : Tu as des malaises ( me regardant ) ?
Moi : Non.
Docteur : Il y'a des grossesses qui passent inaperçues au début, il n'y a pas forcément de malaises dès le début mais ça viendra et croyez-moi vous en serez fatiguée.
Moi ( encaissant le coup ) : …
Docteur : Écoutez, on va vous garder encore quelques jours parce que vous n'êtes pas totalement à 100% de votre forme. On vous fera quelques examens et on vous prescrira des médicaments.
En fait, il parle depuis là mais mon cerveau a arrêté son travail depuis la phrase où il dit que je suis enceinte.
Je suis enceinte ? Il ne s'est pas trompé de diagnostic ?
En y repensant, pourquoi se serait-il trompé si Wale et moi n'utilisions aucune protection ?
C'est tout bizarre d'apprendre ça.
Wale me regarde intensément et moi aussi, on ne s'y attendait même, c'était vraiment très loin. Aujourd'hui, ça nous tombe dessus telle une surprise et je ne sais même comment ça se comporte une femme enceinte. Pour une nouvelle, c'en est une parce que vraiment je ne m'y attendais pas et j'ai soudainement une sensation très étrange en moi.
Mon oncle me parlait de lien, je crois que j'en ai tissé un avec Wale…
Maman m'a toujours dit qu'un enfant est une bénédiction alors j'ai tissé Un magnifique lien, un lien d'amour.
Saphir : Bon , ça vous dit de nous expliquer comment c'est se peut ?
Prince : Tu veux que je te montre ?
Saphir : Si tu veux te faire hospitaliser à nouveau, continue.
Najite : Plus sérieusement, c'était prévu ça ?
Moi ( regardant Wale ) : Non.
Wale ( prenant ma main ) : Ça ne l'était pas mais ce n'est pas non plus une mauvaise nouvelle, n'est-ce pas ( soutenant mon regard ) ?
Moi : Ça dépend de comment tes parents verront.
Wale : Ne t'inquiète guère !
Saphir : Tu as intérêt et …
Moi ( la coupant ) : Mais où est Ola ( scrutant la salle ) ?
Eux : …
Moi : Vous répondez ?
Wisdom : Elle est rentrée retrouver sa mère.
Moi : Elle n'a pas eu le courage de me voir n'est-ce pas ? Ne me mentez pas .
Festus : Oui ! Elle nous a dit où et comment elle t'a trouvé et elle a tellement pleurer qu'il fallait qu'elle rentre.
Wale : On peut éviter d'en parler s'il vous plaît ? Je ne pense pas que c'est bien pour elle , si ?
Moi : Pourtant il va falloir qu'il va falloir en parle.
Wale : Oui et sois sûre que je vais m'occuper de lui personnellement mais avant j'ai une question, t'a-t-il touché ?
Moi : Non. Wale j'ai eu si peur, je pensais ne pas m'en sortir. Je pensais qu'il abuserait encore de moi et …
Wale : S'il te plait chérie, libère cette peur en silence et dans mes bras. Je m'en veux de ne pas t'avoir si bien protéger, je m'en veux de t'avoir laisser partir après l'arrivée de mes parents. J'aurais dû être plus vigilent.
Moi : Comment aurais tu pu savoir ?
Wale : J'aurais du être vigilent simplement.
Moi : Ça ne sert à rien de t'en vouloir, rien n'est de ta faute dans ce qui m'est arrivé.
Je le sens soupirer.
Nous avons très vite passer le sujet parce qu'il met Wale dans un état de colère. Nous sommes revenu sur celui de ma grossesse avec Festus qui n'a pas arrêté de nous charier.
Prince a reçu un appel et est sorti pour répondre, il est revenu avec une ligne bizarre.
Saphir : Qu'est-ce qu'il y'a Prince ?
Prince : L'appel que j'ai reçu …
Saphir : Quoi donc ?
Prince ( me regardant ) : C'est à propos de Ikena.
Moi ( me redressant automatiquement ) : Quoi Ikena ?
Prince : J'ai eu madame Okoro qui dit que le nouveau médecin ne croit plus en la situation de Ikena.
Moi ( apeurée ) : Pardon ? Que veut dire cette phrase ?
Il nous fait part de sa conversation dans tous les détails possibles d'après lui.
Prince : Il m'a été dit que si on n'y est pas dans quelques heures, Ikena sera débranché.
Moi ( Paniquant ) Non, non, ils ne peuvent. Je veux sortir d'ici ( essayant de me lever ).
L'infirmière qui entrait en même temps est allée appeler le medicin parce que je ne voulais pas m'allonger.
Quand il est venu, je lui ai dit que je veux sortir et il me l'a interdit parce que je n'i pas encore assez de forces comme il dit.
Wale s'est donc imposé pour me sortir d'ici.
Sur place, c'est Prince qui est entré le premier afin de voir le médecin en question et lui interdir ce qu'il veut faire. Non mais pour qui se prend-t-il à vouloir débrancher mon frère sans mon avis ?
Quand je rentre à mon tour, c'est sur madame Okoro que je tombe.
Mrs Okoro : Désolée Mademoiselle Okafor ( baissant la tête ).
Désolée ? Pourquoi est-elle désolée vu que je suis là ?
Elle évite mon regard et quand Prince revient, je le vois triste.
Moi : Prince ( le regardant ) ? NON ( hurlant ) !
Étant aider par Wale pour me tenir debout, je me débattais pour qu'il me lâche afin que j'aille voir de mes propres yeux.
Moi ( la voix tremblante ) : Wale, je t'en prie laisse moi.
Prince : Laisse la Wale.
J'ai couru dans cette chambre et j'ai vu Ikena dans le lit sans aucune machine autour.
Son corps semble froid.
Ils l'ont débranché?
Il est mort ?
La seule personne qui donnait un sens à ma vie vient de me laisser ?
Moi ( éclatant en sanglots ) : NON !!!!!