Chapitre 56 :

Ecrit par Maya my'a

Sonnerie...


-Oui ! Que veux-tu ?


-Jessica ! Je suis désolé. Je savais pour mon oncle, mais pas, pour ma tante. S'il te plaît, efface ces vidéos...


-Voilà qui sort les secrets... Hum ! Guelph, bonne soirée !


Clic.


De son côté, il se questionnait sur : comment en parler avec sa tante


-Heuuu! Tantine... L'appelait-il déçu du spectacle sous ses yeux.


Il n'eut pas terminé sa phrase qu'il entendit Tante Sidonie s'exclamer.


-Mais... Criait-elle en pleurant. Pierre n'a aucun respect pour moi.


Elle venait d'ouvrir la vidéo de Pierre.


-Qu'a-t-il tante Sidonie ?


-Ton oncle m'a tué, Guelph. Sniff. Pourquoi ne l'avoir pas fait avec une autre femme que Nadia. Sniff... Aujourd'hui, c'est une petite fille comme Jessica qui m'humilie...


Au fond de Guelph...


-Madame soit la victime pour l'instant ; bientôt, tonton saura qui tu es réellement.


Guelph la regardait sans compassion. À ses yeux, elle n'eut plus aucune valeur.


...


- Que fais-je, dans cette maison si salle ?


-Guelph ! Tu parles de quoi ?


-Rien tante !


-Ah bon ? Cette maison, qui te voit grandir, devient "si salle" aujourd'hui ?


-Tante, je n'ai pas dit...


-Guelph! Cria-t-elle, ! Tu penses que ton oncle doit baiser la femme de mon petit frère ? Réponds moi ! Avec toutes les femmes de cette ville, ma belle-sœur est la seule femme attirante ?


Silence...


-Guelph!!! Réponds moi. Hum ! Eh Pierre ! Tu as raison... Lorsque Jessica s'est fait passer pour Nadia, je n'ai pas pensé à elle. Eh Nadia ! Tu n'as pas vu un autre homme que Pierre. SNIF...


Silence !!!


-Guelph! Guelph! Réponds-moi ! Tel oncle ; tel neveu. Qui sait, si vous n'avez pas violé Maye ici.


- Ce n'est pas de ma faute si tu es comme ton mari...


-Quoi ?


Silence...


-Prends tes affaires et sort de chez moi ! Bâtard. Hurlait-elle. Je t'ai gardé comme mon propre fils lorsque cette chienne, qui fait ta mère, t'a abandonné dans une poubelle, aujourd'hui, tu oses me répondre. Sort d'ici ! Tu n'es pas chez ton oncle ici. D'ailleurs, c'est grâce à moi qu'il est devenu un homme. J'ai fait de vous des personnes respectables ; et aujourd'hui vous vous permettez...


Je me rendais chez tante Sidonie, m'enquérir des événements suivant mes échanges avec le couple. Dans la cour, j'attendais les cris de tante Sidonie. Elle sortait le linge de Guelph par la porte centrale. Son discours abordait tous les sujets.


-Jessica ! Si je te vois encore chez moi, je vais te tuer.


Tout le voisinage encerclait la concession par curiosité. Nul ne se retenait d'étendre l'oreille pour écouter les informations que tante Sidonie divulguait.


-Sidonie ! Comme tu nous nourris, mon neveu et moi, nous partons dès ce soir, répondit Pierre, prenant la conversation en cours, en pleine cour, devant tout le voisinage, venue admirer les chamailleries de la famille parfaite.


Il lançait ses pas avec nervosité pour atteindre tante Sidonie, qui début devant la sorte centrale, sortait les secrets de la petite famille.


-Oui, prenez vos bagages et déménagez ! Pierre, tu as couché avec ma petite sœur (cousine), je n'ai rien dit. Tu couches avec la coiffeuse, je ne dis rien ! Tu as même violé une fem...


-Quelle femme ? Donne-moi, une preuve.


-Va dans la chambre regarder ton ordinateur.


-Ok ! Je vais voir, ok ! Mais retiens une chose, tu es aussi une vraie pute. Je ne te distingue pas des prostitués, qui se vendent très moins chers dans les rues. Tu es marié légalement, pourtant, George te baise dans sa maison.


Tante Sidonie se réfugiait dans sa cuisine, honteuse des voisines, qui à tour de rôle, lançaient des commentaires et des moqueries.


 Pendant ce temps, George, qui passait par là, retroussait chemin, évitant l'affront avec le couple.


-Tu es une femme mariée pourtant, tu manges les sexes des autres hommes partout dans Port-Gentil. Salle vipère !


Dans la foule, je m'éclipsais tranquillement pour rentrer chez Monique. J'avais atteint mon deuxième objectif. Les conséquences m'importaient peu.

Muette