Chapitre 58 :

Ecrit par Maya my'a


Je prenais conscience de mes actes.

-Maman ! Toute tremblante, j'ai supprimé les vidéos après leurs avoirs expédiés. Crois-moi !

- Que veux-tu me faire entendre? Hum... Jessica, ils les ont ! Pourquoi l'as-tu fait ? Imagine la conséquence, si ces vidéos tombent entre de mauvaises mains.

- Je l'ai fait pour nous rendre justice, maman ! Je ne les ai plus...

- Moi, je les ai, Jessica ! Tu l'as surtout fait parce que tu te penses plus intelligente. En plus de penser être dans une série télévisée... Ma fille, la vie est réelle. La moindre erreur t'oriente au précipice.
Hum ! Si j'ai pu les avoir, une autre personne peut, aussi, les avoir. Aux yeux du monde, tu as mal fait ! Personne ne comprendra la faute de Pierre, ou celle de sa femme, et même celle de George. Nous serons pointés du doigt, simplement par ce que tu es un enfant qui ne fait qu'à sa tête ! De plus, tu es mal poli. Certes, Pierre ne pourra rien, ayant trop de démêler avec la justice, tout comme George. Il est impliqué dans des affaires peu crédibles, etc. Mais Sidonie, oui !

Silence...

-Jessica ! Sidonie a porté plainte contre toi ; je t'informe ! Peut-être, penses-tu qu'il s'agit d'une blague de mauvais goût.

-Maman ! Je ne veux pas faire la prison...

-Je ne peux pas saisir Sidonie, pour qu'elle retire sa plainte. Il s'agit de son intégrité. Tu as porté atteinte à sa personne. Elle a une preuve contrairement à toi. Alors tu feras la prison ! Sinon, il fallait y réfléchir avant de t'engager sur ce chemin. Si seulement tu m'écoutais...

-Maman, son mari t'a violé... Snif...Ton mari m'a aussi violé. Nous méritons, tous la prison. Le viol est un délit.

-Cette affaire n'a pas abouti au tribunal. George s'était arrangé à la dissiper. Et, puis la vidéo n'a pas été vu par plusieurs personnes, contrairement...

-Ce n'est, en aucun cas, une raison... Tu as la vidéo !

-Oui ! C'est vrai ! Mais, à l'heure actuelle, elle n'existe plus.

-Heu ! Non-maman !

Je culpabilisais à en mourir.

- Maman, tu peux aussi porter plainte! Si tu n'as plus la vidéo, un ami qui à travailler cette vidéo en la recoupant, là, encore...

- Martin ! Est-il réellement ton ami ? Laisse Dieu se charger de George et Pierre...

-Maman ! Tu connais Martin ? Dieu ne descendra pas pour te rendre justice...

-Une preuve de plus, Jessica. Tu es une vraie gamine. Tu ne réfléchis pas avant de poser tes actes.

-Rhou! Maman, toi-même qui es-tu ? Qui d'autres connais-tu, ou de quoi d'autres es-tu au courant ?

-Hum ! Ma fille, tu as besoin d'être encadré ? Non, je ne pense pas ! J'ai fait ce qu'il fallait pour, mais tu ne m'écoutes pas. Mon objectif était de sortir de cette vie de pute sans laisser nos plumes, je t'ai montré le bon chemin pour, mais...

-Mais ? Monique, ai-je fait une bêtise ?

-Oui, et heureusement pour toi, j'ai mis Martin sur ton chemin ! Tu as mal fait. Tu sais, pour affronter ce trio, il faut beaucoup de tact.

-Maman ! Je n'ai donc pas rencontré Martin par hasard ?

-Je suis ta mère ! Tu gagneras beaucoup en m'écoutant. Tu t'es agité très vite, pour rien. Tu n'es pas né avant moi.

-Qui es-tu ? Didier aussi tu le connais?

-Je suis ta mère ! Et ces gens sont mes ennemis et non les tiens. Didier, ce jeune homme marié, à qui tu as donné tes fesses pour qu'il t'aide à avoir les documents de cessation de terrain de George? Oui! C'est le fils de son défunt ami. Il se promène avec Marc! Ma fille Port-Gentil est une petite île... Va savoir !

-Maman ! Tu me fais peur!

-Tu as des strategies dangereuses pour arriver à tes fins, Jessica.Je te connais mieux que personne.

-Maman, quand vas-tu cesser d'être mystérieuse ?

-Jessica ! Pour l'instant, nous risquons un gros procès...

-Maman, comment allons-nous nous en sortir ?

-Simplement espérer que ces vidéos restent uniquement entre nos mains : toi et moi, répondit-elle, la tête tournée vers la baie-vitrée, et le regard lointain.

Tante Sidonie avait entamé des procédures judiciaires contre moi.
Je me sentais terriblement, mal au point d'en perdre l'appétit.

Maman ne me donnait plus de nouvelles concernant la plainte de tante Sidonie, or j'étais convoqué au poste de police afin de m'expliquer sur mon acte avant l'acheminement du dossier devant le parquet. J'étais totalement en panique. Je me demandais si Monique comptait rester les bras liés face au danger auquel je courais. Sa sérénité m'intriguait.

...

Sur le banc des accusés, j'apercevais Tante Sidonie s'approcher nonchalamment, le visage froissé. Son attitude masquait un échec. À ses côtés, s'avançait sa sœur. Hors, Monique, debout à l'écart, était imperturbable ; très calme.

Aux marches d'escalier, tante Sidonie trébucha, et ce fit soutenu par un agent.

-Merci ! Me dévisageait-elle en parlant avec le sergent. J'ai rendez-vous avec le commandant...

-Un instant, madame ! Vous serez reçu avec l'accusé...

-Comment ça ? Je souhaite le voir seul.

-Ok Madame ! Patientez...

-C'est urgent!

Tante Priscilla arrivait à peine. Elle murmurait hors de la salle d'attente avec maman. Tante Sidonie, les dévisageait comme me elle me fixait. Leurs regards s'échangèrent en adversaires. Leurs yeux ne semblaient pas améliorer la qualité de leur relation. C'était la première fois que je remarquai, que tante Sidonie et Monique furent des antagonistes. Leur guère était silencieuse et le combat s'effectuait à travers leurs yeux. Tante Sidonie tourna le dos à Monique :

-Suivez-moi madame, l'interpellait l'agent.

-Je pensais que le commandant était un homme ! Murmura tante Sidonie, traînant le pas derrière l'agent, tout en lui parlant.

-Non madame ! Entrez madame !

Face à moi, sa sœur me lançait un regard sombre. À peine quelques minutes plus tard, tante Sidonie sortie du bureau prestement, lançant les pas vers l'extérieur :

-Fabiola ! On y va, cet endroit infecte me dégoûte, dit-elle à sa sœur.

...

Des minutes suivante, un autre agent m'annonçait le retrait de sa plainte.

Dans l'après-midi de la même journée, j'étais à la maison savourant la chute de mon stress. Heureusement pour moi, Monique était une femme sage. Elle avait pris des dispositions pour éviter un débordement.

-Maman, tu es un ange ! J'ai crû que tante Sidonie allait en finir avec moi.

Malheureusement, pour tante Sidonie, son espoir de me nuire ou de nuire Monique, n'avait duré que le temps de sa déposition.

-Ma fille ! Le terrain où jouent George, Pierre et Sidonie est très glissant. Attention ! Lorsque tu le comprendras, tu n'agiras plus dans le désordre. Hum, Sidonie n'avait aucune preuve à apporter au commissariat, ou devant le parquet. Je lui ai fait arracher son téléphone...

-Maman !

-Oui ! Gulphe de même ; une personne s'est chargée de faire disparaître les preuves de son téléphone...

-Maman, et si Pierre les lui donne ?

- Il ne le fera pas. Pierre et George sont la même personne. Pour que George ait le courage de déposer une plainte, il devrait d'abord répondre aux appels : de l'huissier, de son propre avocat, ou même du juge. De même pour Pierre. À l'heure actuelle, Pierre est préoccupé par un problème plus grave. De plus, comme les autres, il n'est plus en possession de ces vidéos. D'ailleurs, ils oublieront très vite cette partie du film.

-Monique ! Dis-je, stupéfaite et stupide.

- Prends des cours avec moi!  Riait-elle. Une affaire de bandit se règle en bandit.

-Maman !

-Jessica ! Observe la suite en silence, et ne pose plus de questions.

George ne s'était jamais donné du temps pour répondre aux appels de son avocat, prétextant qu'il ne décrochait pas aux appels inconnus.

En serviette, la verge tendue :

-Merde ! C'est certainement Monique qui est de retour.

-George ! Monique revient ici pourquoi ?

-Nous sommes encore mariés !

-Et ?

- Tu dors là, sur ses draps.

-Ah non George ! Ici, c'est chez moi, maintenant, alors...

-Laisse-moi répondre ! Quelqu'un cogne.

-J'ai brisé mon mariage pour toi... Je deviens donc la maîtrise de ces lieux.

- Tu l'es ! Mais, permets-moi de lui donner ses affaires.

- Je ne veux pas ! Sa fille m'a tant humilié.

- Je sais ! Mais laisse-moi lui dire que tu es mienne désormais. Ne t'inquiète pas.

-Hum !

Nu, il alla ouvrir la porte.

-Toc ; toc ;

-Oui un instant.

Il mit la serviette aux reins.

- Arquant les sourcils, ce colis vient de qui ? Demandait-il à l'inconnu.

-Le nom y est inscrit !

-ok, Merci !

Il ferma la porte derrière lui, puis se dirigea directement dans sa chambre.

-De la part de Madame Pitter GUTTAN, murmurait-il, en fronçant les sourcils.

-Il y a aussi cette enveloppe ! Dit-tante Sidonie.

- Je vais l'ouvrir tout à l'heure.

-Ok ! Si tu le dis !

Ouvrant le carton :

- Habille-toi ! Sidonie, s'empressait-il de se lever du lit. C'est grave !

-Que se passe-t-il, George ?

- Je ne comprends rien, moi-même. 

- Tant mieux ! Laisse cette chienne vivre sa vie de merde.

-Sidonie !


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