CHAPITRE 59: JE NE VEUX PAS DE CELA.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 59: JE NE VEUX PAS DE CELA.

**LUCIA MANGA**

Lucrèce vient de partir et la maison est animée par les bruits des pleurs de Stella qui fait comme si toute une équipe était passée sur elle même si Lucrèce l’a correctement frappée. Depuis là Bhernie me fixe visiblement en colère mais ne dit rien.

Bhernie : (À sa sœur) Suis moi dehors.

Ils sont partis et l’autre là les a suivis après avoir ramassé les affaires de Stella. J’ai rangé les quelques choses qui sont tombées dans cette pièce avant d’aller débarrasser la table pour me rendre à la cuisine. Ce faisant, j’ai entendu un bribe de conversation.

Bhernie : Je vous ai dit que je ne voulais plus que quelqu’un mette pieds ici.

Stella : (Reniflant) C’est Chancelle qui a dit à maman que tu n’avais plus rien à mettre et comme maman ne voulait plus que tu te déplaces encore le soir alors que tu seras fatigué avec le boulot, elle m’a envoyée ici pour prendre des vêtements propres. Je te jure ya Bhernie que je suis venue poliment, depuis la réunion chez les oncles, je n’ai plus jamais mal parlé à Lucia. Je suis seulement venue demander les habits et elle m’a dit qu’elle ne donne rien avant de m’insulter, d’insulter toute la famille même la pauvre Chancelle qui n’a rien fait, elle l’a insultée. Jusqu’à dire que les douleurs du dos dont elle se plaint souvent c’est elle qui est derrière ça et que cet enfant ne verra pas le jour. Je te jure devant Dieu, voilà Candice qui est là et elle peut témoigner.

Candice : C’est la vérité, c’est quand Stella a dit que donc vous êtes des sorcières que l’autre là est venue l’agresser.

Je n’ai pas voulu entendre plus et j’ai continué mon chemin jusqu’à la cuisine où j’ai déposé les affaires dans l’évier. J’ai vérifié la cuisson que Lucrèce a abandonné et comme c’était déjà bon, j’ai éteint le feu. Je suis revenue devant l’évier pour rincer les deux assiettes que je viens d’utiliser. Pendant que je le faisais, j’ai senti un regard insistant dans mon dos et je savais que c’était Bhernie. 

Bhernie : (Après un moment) Alors c’est ainsi que tu vas dépeindre ma famille auprès de tes gens jusqu’à on vient me manquer de respect dans ma maison ?

Moi : (Silence) 

Bhernie : Ma famille et moi sommes des sorciers ? Je suis un rigolo Lucia ?

J’ai terminé de rincer les plats et je les ai mis à sécher. Je me suis essuyée les mains et j’ai voulu sortir sans rien dire mais il m’a barré le chemin. 

Bhernie : Je suis un rigolo Lucia ? J’ai pris quoi pour toi pour que ta nièce vienne me traiter de rigolo ?

Je l’ai dépassé et je suis sortie mais il m’a attrapée par le bras et ramenée derrière avec force.

Bhernie : Tu ne me tournes pas le dos quand je te parle Lucia.

Il m’a lâchée et j’ai reculé jusqu’à cogner contre l’îlot de cuisine et me retrouver assise par terre. J’ai levé la tête pour le regarder les yeux grands ouverts qui n’ont pas tardé à se remplir de larmes et couler le long de mes joues. Il m’a regardée pendant un moment avant de tourner ses talons et s’en aller. J’ai éclaté en sanglots avant de me relever difficilement et marcher jusqu’au salon. Je me suis assise sur le canapé en pleurant en silence. Il est repassé quelques minutes après avec une valise et il est parti de la maison en me laissant en larmes.

Moi : (Éclatant une nouvelle fois en sanglots) Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça seigneur…


**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Ça fait une semaine que je me suis disputée avec Bhernie et quand je suis arrivée à la maison, Loyd m’a calmée. Il m’a dit certes que la situation était problématique mais que je n’avais pas le droit de parler à la place de Lucia. De plus, si elle tient à rester dans son foyer c’est son choix et je n’ai pas à la juger pour cela. Chaque couple a ses problèmes et chacun les gère à sa manière. Au final j’ai mal agit parce qu’en insultant Bhernie, c’est à Lucia que j’ai manqué de respect. Même si pour moi il le méritait amplement, j’ai rappelé tantine Lucia le dimanche matin pour m’excuser et je lui ai proposé d’aller marcher à la plage après l’église. Elle a accepté et nous nous sommes vues. Elle avait une petite mine mais m’a dit que ça ira. Nous sommes aussi passés au 11 où les parents se plaignaient déjà trop de son repli envers la famille. Les parents l’ont questionnée sur son état et elle a dit avoir été malade mais que ça allait maintenant. À la question de savoir pourquoi elle ni Bhernie n’avaient rien dit à personne, elle a dit qu’elle ne voulait pas les inquiéter. Ils lui ont fait un long sermon sur son attitude avant de lui dire qu’ils voulaient venir chez eux en visite et qu’elle devait s’arranger avec son type pour donner le jour, elle a acquiescé. Nous avons passé toute la soirée là-bas et je suis rentrée avec elle chez moi de force. Elle a passé la semaine là-bas et elle est rentrée chez elle vendredi parce que je devais voyager avec Loyd. Nous sommes arrivés hier soir et ce matin je suis sortie de la maison pour aller respirer le grand air frais. J’étais en train de penser que j’aurais dû venir avec Jérôme et Lucia ici que ce changement d’air leur aurait fait énormément de bien quand Loyd est venu me trouver en me saisissant par la taille.

Loyd : (Bisous dans le creux du cou) Que fais-tu ?

Moi : Je médite. 

Loyd : Et c’est quoi l’objet de ta méditation ?

Moi : Je me disais que j’aurais dû emmener Lucia et Jérôme ici, que cet air pur leur aurait fait du bien.

Loyd : En fait tu ne peux pas t’empêcher de les materner hein ?

Moi : Ça te dérange que je le fasse ?

Loyd : Non. C’est juste un constat.

Moi : Ok.

Loyd : Tu vas rester debout ou on rentre ?

Moi : Je préfère m’asseoir une minute ici. J’ai emmené un des tapis de gym.

Loyd : Je vois. Tu comptes faire du sport ?

Moi : Non. Juste m’asseoir ici comme ça en réfléchissant sur la vie et tu peux rester avec moi si tu le souhaites.

Loyd : Je ne veux pas te déranger.

Moi : Tu ne me dérangeras pas, au contraire.

Loyd : Ok.

J’ai déballé le tapis et l’ai installé au sol puis nous nous sommes assis tous les deux, moi devant et lui derrière. 

Moi : (Après un moment) Dis bébé, tu veux que nous ayons combien d’enfants ?

Loyd : J’en sais rien. Le nombre qu’on pourra avoir. 3, 4 ou 5. Avec 5 comme maximum et toi ?

Moi : J’en veux 4. Avec au moins une petite fille.

Loyd : D’accord .

Moi : Et quel type d’éducation veux tu qu’on leur donne ?

 Loyd : Je ne comprends pas. 

Moi : Je veux dire les écoles qu’ils vont fréquenter, le mode d’éducation. Par exemple à partir de quel âge doivent ils regarder les écrans ? Est-ce que nous allons leur offrir des appareils électroniques ou non ? À la maison par exemple les écrans ne sont pas beaucoup sollicités, papa préfère les livres et les jeux du grand air où l’on se dépense en énergie physique pour la journée et les jeux de société et énigmes pour la soirée. Le type de punition qu’on va leur donner ? Serait-ce corporelle ou plutôt privative ? Allons nous être unanime que si l’un a dit non, l’autre ne vient pas le contredire ou ce sera plutôt oui mais bon ? Participeront ils tous aux tâches ménagères ou ce sera plutôt chacun un type de corvée selon le sexe ? Allons nous les laisser décider sur leur carrière selon leurs aspirations ou les orienter nous-mêmes selon ce que nous estimerons être bons pour eux. Un peu ce genre de choses.

Loyd : Je ne savais pas que l’on pouvait penser à ces choses avant d’être parents, je me disais que c’était plus au feeling et qu’on apprenait et décidait de cela sur le tas.

Moi : Eh bien non. Il y a bien sûr de choses que l’on apprend sur le tas mais il y a des choses comme ce que j’ai cité qui se décident à l’avance histoire d’avoir un canevas à suivre. Ça évite de faire n’importe quoi avec les enfants et aller dans tous les sens car quand ils sont déjà là, généralement on a rarement le temps de se poser pour en discuter et c’est là où chacun improvise et ça finit en dispute. Alors que quand vous vous êtes mis d’accord en amont sur ce qu’il y a lieu de faire, il y a beaucoup moins de tension. Définir ce que nous voulons pour eux dès maintenant et s’ajuster au moment venu en prenant en compte des particularités de tout un chacun.

Loyd : Je vois. Il faudra peut-être écrire toutes les catégories en question pour pouvoir bien y répondre.

Moi : D’accord. Je vais écrire tout ça en rentrant et nous en reparlerons le soir.

Loyd : J’apprends énormément de toi tu sais?

Moi : (Souriante) Ah bon ?

Loyd : Oui. Tu m’ouvres les yeux sur plusieurs aspects de la vie auxquels je ne pense pas et dont j’ignore même les tenants et aboutissants. Tu es vraiment une aide pour moi.

Moi : (Souriante) J’espère que je suis aussi semblable hein ?

Loyd : (Me faisant un bisou dans le cou) C’est exact. Tu es mon aide semblable et je suis si fier de t’avoir à mes côtés. J’expérimente au quotidien ce verset qui dit ‘’que celui qui trouve une femme a trouvé le bonheur et que c’est une grâce que le seigneur lui a faite.’’ Dieu m’a fait grâce avec toi.

Moi : (Souriant grandement) J’en suis ravie et très contente de savoir que je suis utile dans ta vie.

Loyd : (Me faisant un bisou dans le cou) D’accord.

Nous avons arrêté de parler un moment avant qu’il ne reprenne la parole.

Loyd : Dis-moi, pourrais-tu te marier uniquement avec ta famille biologique sans la présence d’Arsène et ya Leslie ?

Moi : Non.

Loyd : (Silence)

Moi : À tout du moins je ne veux pas. Je veux que ce soit papa Arsène qui me conduise devant l’autel et maman qui m’aide à enfiler ma robe de mariage. Je serai très triste de pas les avoir avec moi pour ce jour important alors je ne veux pas me marier sans eux.

Loyd : (Après un long moment)  Je vois.

Moi : Pourquoi cette question ?

Loyd : Juste pour savoir.

Moi : Ok….


UN MOIS PLUS TARD 

Moi : (Regardant Lucia en étant stressée) Alors ?

 Lucia : (Regardant les trois tests devant elle) Tu es enceinte Lucrèce.

Moi : (Mettant mes deux mains sur la tête) Eh seigneur ! Je suis fichue (tournant dans la salle comme un lion en cage en pleurant) Ma vie est fichue tata Lucia.

Lucia : (M’attrapant) Calme toi Lucrèce.

Moi : Comment veux-tu que je me calme ? Je suis enceinte. Que vais-je faire ? Comment je vais justifier ça ? Je vais dire quoi aux parents ? Mon copain est supposé être hors du pays Lucia, comment je fais pour me retrouver enceinte ? Et après quand on voudra voir le père, que vais-je faire ?

 Lucia : (Silence)

Moi : (Reprenant la marche) Je suis fichue.

Lucia : Vois le bon côté des choses.

Moi : Il y a quel bon côté à être enceinte maintenant ?

 Lucia : (Attrapant ma main et posant une autre sur mon ventre) Tu portes une vie en toi Lucrèce, quelque chose que toute les femmes ne peuvent pas expérimenter.

Je l’ai regardée et je me suis rappelée de sa condition, du fait qu’elle veut l’être mais qu’elle ne le peut malheureusement plus.

Moi : (La regardant) Tata Luce, je

Lucia : (Esquissant un faible sourire) Ne t’inquiètes pas pour moi Lucrèce. J’ai eu cette possibilité par le passé et je l’ai gâchée à force de penser aux circonstances. Si je t’avais écoutée à l’époque, je ne serais pas dans cette situation aujourd’hui voilà pourquoi je ne veux pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi. Un bébé est une bénédiction et ce peu importe les conditions dans lesquelles il vient et qui sait, c’est peut-être le moyen que Dieu a trouvé pour vous permettre de sortir de l’ombre et de parler. Il y a déjà un bébé entre vous alors il n’y aura plus de raisons de cacher votre relation et les autres seront en quelques sortes obligés d’accepter.

Moi : Tu le crois ?

 Lucia : J’en suis sûre. (Souriante) Je vais être mamie.

Moi : (Souriant à mon tour) C’est vrai.

Lucia : Je veux être la marraine hein.

Moi : (Essuyant mes larmes) Bien-sûr que tu seras la marraine, ce n’est même pas à discuter. Tu seras là pour m’accompagner à toutes les étapes.

Lucia : Bien sûr et nous allons le gâter ce petit trésor. 

Moi : (Souriante) D’accord.

Lucia : (Me faisant un câlin) Viens là et félicitations ma puce.

Moi : (Dans ses bras) Merci tata Luce. 

Lucia : Tu vas le dire à Loyd maintenant ou tu comptes attendre ?

Moi : Je vais le lui dire maintenant. Je lui dirai de passer à la maison ce soir après le boulot. 

Lucia : D’accord. Tiens moi informé. Il faut que j’y aille car j’ai rendez-vous avec Erine pour déjeuner.

Moi : Vous habitez ensemble et vous vous donnez rendez-vous pour déjeuner ?

 Lucia : (Riant) Ma fille m’invite au restaurant, je dois refuser ?

Moi : Dis lui que même si elle fait quoi, elle n’arrivera jamais à me prendre ma place.

On a ri, on s’est fait la bise et elle est partie. Aujourd’hui c’est vendredi et en principe je devais travailler mais comme je me sentais mal et que j’étais stressée à cause du fait que j’avais deux semaines de retard dans l’arrivée de mes règles, je ne suis pas partie et j’ai appelé tata Luce pour lui dire de venir à sa pause déjeuner avec des tests de grossesse car j’avais un doute. Elle est arrivée avec ça tout à l’heure et j’ai fait. Je ne cache pas que j’ai toujours peur mais comme dit tata Luce, je vais voir le bon côté des choses. Avorter pour moi n’était même pas envisageable car c’est contre mes croyances. De plus avec ce qui était arrivé à tata Luce comme elle l’a dit, je ne me serais jamais amusée à envisager une telle solution car nous avons été traumatisées à vie. Non seulement elle a raté la mort mais elle a eu des conséquences irréversibles qui lui pourrissent la vie aujourd’hui alors non. Maman sera certainement déçue et papa aussi mais ça va leur passer. Je préfère me dire comme Lucia que c’est la réponse de Dieu pour nous sortir de cette situation qui a trop duré. 

J’ai pris mon téléphone et j’ai fait un message à Loyd lui disant de passer à la maison après le boulot et que j’avais un truc important à lui dire. Il a répondu en disant ok. J’ai décidé de nous faire un repas spécial, j’ai parfumé la maison et je suis sortie un moment pour aller prendre des bougies vu que je n’en avais plus. Au magasin, j’ai vu des chaussons pour bébé avec l’inscription ‘’tu vas être père’’ et je les ai pris en pensant les remettre à Loyd quand il viendra à la maison. Je suis rentrée et j’ai vu que les tests de grossesse n’étaient plus au même endroit mais sur la table à manger.

Moi : (Intriguée) Vous faites quoi là ? Je vous ai laissé à la chambre non ?

J’ai essayé de réfléchir mais après j’ai zappé. J’ai dressé la table et j’ai mis les bougies avant d’aller à la chambre prendre une douche et me faire belle pour mon homme. Je me suis dit ‘’on mange, on fait l’amour et je lui dis ‘’ car présentement j’ai également envie de lui. Il est arrivé autour de 19h et quand j’ai écouté sa voiture dans la cour, j’ai allumé les bougies et mis de la musique puis je suis allée lui ouvrir la porte. Il m’a regardée de la tête aux pieds et inversement avant de sourire.

Moi : (Voix sensuelle) Bonsoir Loyi.

Loyd : (Me tenant par les hanches pour m’embrasser) Bonsoir Reb. 

Je l’ai laissé entrer et il a jeté un regard transversal dans la pièce avant de se tourner vers moi.

Loyd : Qu’est-ce qu’on célèbre ?

Moi : (Souriant) L’amour.

Loyd : (Répondant à mon sourire) Mais encore ?

Moi : Tu sauras le reste plus tard. Viens que je te débarrasse. 

J’ai pris son sac et je l’ai aidé à retirer sa veste, sa cravate et ses chaussures pour aller les mettre à la chambre.

Moi : Tu as passé une belle journée ?

 Loyd : Oui, elle était plutôt longue. On a enchaîné les réunions aujourd’hui et on a fini tard comme tu peux le voir. Je viens d’ailleurs de me séparer avec Arsène qui m’a dit qu’il se rendait à l’église pour la réunion de prière. Je lui ai dit que moi j’avais une urgence et que je ne pourrai pas y être.

Moi : Je vois. Tu vas rapidement prendre ta douche le temps pour moi de réchauffer les marmites.

Loyd : D’accord . Mais qu’est-ce qu’on célèbre ?

Moi : (Souriante) Soit patient et tu le sauras. 

Je lui ai fait un clin d’œil et je suis partie en cuisine réchauffer le repas que j’ai commencé à servir quand il est venu me trouver. J’ai servi du champagne dans des flûtes mais j’ai dilué pour moi avec du jus.

Loyd : (Prenant son verre) Je suis de plus en plus intrigué.

Moi : (Souriante) Attends la fin. 

Je l’ai embrassé et nous nous sommes assis pour manger tout en parlant de tout et rien. À la fin on a pris nos verres que nous avons bu sur le canapé.

Loyd : Alors ?

Moi : (L’enjambant pour me mettre à califourchon sur lui) Ce n’est pas encore le moment.

Je l’ai embrassé sur la bouche avec envie et il y a répondu en m’attrapant par les fesses.

Loyd : (S’arrêtant une minute) Tu n’es pas supposée être en règle en ce moment ?

Moi : On en reparlera.

Je l’ai embrassé et il m’a suivi. Nous avons commencé à nous déshabiller là au salon avant qu’il ne me soulève pour m’emmener à la chambre et là nous nous sommes donnés à cœur joie aux plaisirs de la chair et je ne sais pas pourquoi, j’avais comme l’impression que mon plaisir était décuplé. Je n’arrêtais pas de crier comme une folle jusqu’à ce que Loyd m’arrête.

Moi : Qu’est-ce qui se passe ?

Loyd : Je ne sais pas, j’ai cru entendre le bruit d’une portière qu’on ferme.

Moi : Hein ? 

Voix : Je vais tuer ce petit connard aujourd’hui.

Mon cœur a raté un battement dans ma poitrine en entendant la voix de papa dans la cour.

Maman : (Dans le salon, criant) Lucrèce ?

 Nous avons dandiné tous les deux du lit pour descendre et la porte s’est ouverte sur elle…




L'AMOUR SUFFIT-IL? T...