chapitre 6
Ecrit par D.H
Mohamed Diallo
Je suis assis dans mon lit face à la baie vitrée, en train de contempler le jardin et la piscine. Je suis très très fatiguée de ma situation et de ma vie. Je suis bien placé pour dire qu’on n’a pas tout dans la vie et que le bonheur n’est jamais effectif.
A 32ans, ma vie sexuelle est vide et nul. J’ai une entreprise qui pèse des millions, mais ma femme n’est même pas foutue de me respecter et me donner mon droit d’époux ? J’aimerai tant avoir une femme dans mon lit, qui faire l’amour, une femme qui va me combler, m’aimer et s’occuper de moi. Une femme qui ne sera pas avec moi juste pour mes avoirs.
D’aucun se demanderons pourquoi je n’ai pas une maitresse comme c’est de coutume ici dehors mais moi je ne suis pas trop fan du haram et de l’adultère. Si je n’étais pas lié à Ramah, je me serai vidé les couilles ailleurs mais je tiens bien à ma personnalité, ma vie d’ici-bas et dans l’eau delà.
Je me lève furtivement très énervé et je vide le chevet de mon lit en laissant fracasser ma belle veilleuse coranique en mille morceaux. Quand j’étais ainsi énervé, je ne me maitrisais plus et il me faut frapper ou me défouler sur quelqu’un ou quelque chose.
Je descends dans ma salle de sport et je passe une bonne heure à boxer sur le sac et je me calme petit à petit. J’avais beaucoup transpiré et donc, il me fallait prendre une douche et filer eu bureau. De retour dans ma chambre, tout était impeccable. Le lit fait avec de nouveaux draps et la moquette bien nettoyer. Et tout ça j’en suis persuadé, fait par la femme de ménage sinon par qui d’autre ?
Après ma douche, je mets un bassin bleu avec des broderies dorées et une paire de mocassin pour aller au bureau. Je retrouve ma soit disant femme au salon en train de sortir et surtout habillée de façon bien vulgaire, d’un jeans troué aux cuisses et un haut avec des déchirures. Elle le fait surement exprès pour me pousser à bout mais le bonheur de ma mère m’est plus important que le comportement d’une adolescente en retard. Je passe sans lui pipé un mot et elle me toise.
Moi : seigneur, donne-moi la contenance de ne pas commettre un homicide je t’en supplie
Je passe dans un café prendre mon petit déjeuner car je ne voulais en aucun cas faire laisser sous-entendre des choses sur ma vie et c’est bien pour ça que mes employés à la maison sont soumis au secret professionnel.
J’arrive au bureau bien en joie et plein d’énergie pour affronter la semaine.
Voix : bonjour
Moi : bonjour cava ?
Je m’arrête a chaque box afin de discuter avec mes employés et les motiver plus au travail car une relation bien fraternelle entre dirigeant et dirigés est la garantie d’un épanouissementprofessionnel.
Je me dirige vers le bureau et en réglant quelques détails avant la réunion, Usman vient me raconter ses baratins soit disant qu’il est amoureux et cela en moins d’une heure.
Intérieurement, je l’envie même si je ne le laisse pas passer. Je voudrai aussi vivre cette sensation de nouveau et de coup de foudre mais bon, je ne sais pas si cela va m’arriver un jour.
Je vais présider la réunion et sans Usman qui s’est absenté volontairement a la réunion hebdomadaire. Il est vraiment crazy ce mec quoi.
Je décide de sortir afin de vraiment voir qui était cette fille qui avait tant embrouillée mon meilleur ami.
NABILA ZAHRA AHMED
On m’a installée dans une salle en attendant le Daf d’après ce que m’a dit la réceptionniste. J’avais confiance en moi car je m’y connaissais bien dans mon domaine mais ce dont je redoutais, c’était de voir mohamed Diallo. Mon cœur battait a se rompre et quelque chose me disait de fuir, fuir et ne pas me retourner. Soudain, ce manque de confiance en moi commençait à refaire surface.
J’ai avalée d’un trait le verre d’eau posé à cote de moi et je me suis levée pour faire des vas et viens pour me calmer. Quelques minutes plus tard, l’homme de l’ascenseur entra dans la salle avec un large sourire bien chaleureux.
Lui : alors c’est la pression ce matin
Moi : mais non, on va dire juste un peu de stress
Lui : soyez sans crainte mademoiselle… ?
Moi : Nabila Zahra dis-je en lui tendant la main qu’il garda bien assez longtemps dans la sienne
Lui : et bah, nous allons commencer si vous êtes prête
Moi : c’est quand vous voulez
Il s’est assis en face de moi et j’avoue qu’il m’a très bien détendu.
Lui : je m’appelle Usman Ndiaye, le directeur adjoint de la société
Moi :Nabilah zahra mais excusez-moi svp, je dois passer l’entretient avec le daf d’après la secrétaire
Lui : nous œuvrons tous pour la bonne marche de notre entreprise et donc, lui ou moi cela importe peu
Moi : ok
Lui : en passant, vous avez un jolie prénom, aussi jolie que vous d’ailleurs
Moi : merci
J’avoue que je devais rougir si j’étais une blanche à ce moment
Lui : à moins que cela vous dérange et que vous voudriez à tout prix le faire avec le Daf
Moi : non non je vous en pris
Lui : bien, nous allons commencer si vous êtes prête ?
Moi : bien volontiers
Lui : parlez-moi de vous
Moi : je m’appelle Nabila Zahra Ahmed, je suis une fille, Camerounaise, j’ai 25 ans, célibataire sans enfant et j’ai un diplôme en contrôle de gestion obtenu à L’Essec de Paris. J’ai déjà une expérience de 6ans sur le terrain s car j’ai fait des stages durant ma formation et en ce moment, je suis contrôleur interne dans une société agroalimentaire.
Il me fixait tellement qu’on aurait dit qu’il n’avait pas compris un seul mot de ce que je venais de dire. Je dirai même qu’il n’était plus dans cette salle.
Moi : heehoo
Lui : oh oui continuer
Moi : je vous pensais endormi un moment
Lui : pas le moins du monde
Moi : vous avez une autre question ?
Lui : quel est votre parcours professionnel ?
Moi : j’ai fait des stages au cours de ma formation et un an plus tard, j’ai fait 1an en Angleterre dans un cabinet d’expertise comptable et tant que Auditeur junior
Lui : et pour quelle raison voulez-vous changer de pays ou bien intégrer notre structure ?
Hum. Pour voir Mohamed Diallo. Lol ne vous méprenez pas, c’est juste dans ma tête que je l’ai dit
Moi : je voudrais changer d’environnement et surtout apprendre à travailler avec les autre et en plus , le n MDC représente à mes yeux une entreprise far de performance et je voudrais y faire carrière et donner de mon meilleur pour participer à son développement et mettre ma touche à moi à l’édifice.
Lui : uhummuhmm. Êtes-vous sur de vouloir vous embarquer dans cette aventure et ne pas nous abandonner pour retourner dans votre pays ?
Moi : mais non. A moins que vous me virez bien sur
Lui : haha elle est bien bonne
Je me contentais juste de sourire
Nous avons encore discuté pendant une trentaine de minutes avant qu’il ne soit interpellé pour aller signer des papiers et être obligé de prendre congé pour mon plus grand soulagement. Plus je m’étais long dans ces lieux, plus je stressais.
Lui : j’aimerai bien continuer à parler avec vous mais le devoir m’appelle
Moi : et bah dommage alors
Lui : j’espère que vous serez des notre mademoiselle Ahmed
Moi : moi aussi
Lui : nous vous remercions de votre séjour et vous souhaitons un excellent séjour dans notre pays
Moi : merci bien
Lui : mais sinon, vous compter repartie de ci tôt ?
Moi : une semaine grand max après le verdict quoi
Lui : oui cela se fera dans les 3 jours qui suivent
Moi : d’accord merci
Lui : bonne journée
Moi : meilleur à vous
Il est sorti me laissant seul dans la salle. Mais dites-moi, c’est moi ou bien ce mec à flasher sur moi ?
Je suis sortie pour la réception qui m’a dirigé vers la direction des ressources humaines afin de terminer les formalités de la paperasse et je suis repartie vers l’ascenseur pour rentrer.
Mine de rien, j’étais un poil déçu car venir jusqu’à la source et rentrer assoiffée, là ça craint quoi. Si je ne suis pas retenu alors je n’aurai plus une chance de le voir.
Je décide donc de rebrousser chemin et me rendre vers les toilettes a des plaques qui m’y indiquaient. Devant le miroir, je me regardais et je touchais tendrement ma joue quand d’autres filles entrent et commence à papoter comme si je n’existais pas.
Une fille : non mais tu as vu le grand patron aujourd’hui, M. Diallo ?
L’autre : rayonnant comme toujours
Une : je n’imagine pas la chance que sa femme a de l’avoir
L’autre : non mais arrête de fantasmer sur ton patron qui plus est un homme marié
Elles sont continuer la discussion en une langue que je ne comprenais pas mais moi je refoulais juste les larmes pour ne pas laisser cours à mes émotions.
J’ai vite fais de nettoyer mais mains avec la serviette et me diriger une bonne fois pour toute vers la sortie. Au moment d’appuyer l’ascenseur, je l’aperçois de profil, au niveau de la réceptionniste en lui tendant un document.
J’ai pris une posture bien confortable me permettant de bien l’observer et j’ai pu bien m’assouvir. Il était en basin bleu, avec des mocassins noir. Il dégageait une certaine assurance et était mille fois plus beau que sur les écrans. La réceptionniste souriait de toutes ses dents et j’ai pu comprendre qu’il ne la laissait pas de marbre et d’ailleurs quelle femme pouvait être indifférente à tant de beauté ?
Je voulais prendre mon téléphone afin d’immortaliser le moment ou bien m’approcher de lui mais je me suis résignée. Je me suis engouffré dans l’ascenseur et retourner a mon hôtel.
Même si je n’avais pas parlé avec lui, au moins j’avais vu à quoi il ressemble et j’étais apaisé et soulagé. Je retourne a l’hôtel m’enfiler une petite culotte en jeans, un crop top et je vais au bord de la piscine avec un verre de Smothies et observer les autres m’éclater.
USMAN NDIAYE
Je suis assis dans mon bureau entrain de retourner sur moi et de revoir dans ma mémoire, le visage éclatant et doux de Nabilah.
Durant tout l’entretient, je n’ai presque rien écouté, j’étais subjugué par tant de beauté. J’analysais le moindre mouvement de ses muscles faciaux
Elle avait des yeux ronds, ses iris marron et un point de beauté au dessous de ses narines gauches. Quand elle faisant juste semblant de sourire, de profondes fossettes se creusaient au niveau de ses joues et cela amplifiait encore plus sa beauté légendaire.
Diallo entre à ce moment dans mon bureau en me taquinant.
Lui : alors l’amoureux tout baigne ?
Moi : Oh tu n’es pas sympa mec, tu ne peux pas imaginer how i feel now
Lui : elle est où ta belle ?
Moi : déjà partie
Lui : oh dommage j’aurai bien aimé la voir. Elle doit être très spéciale
Moi : très très spéciale
Lui : et bah bon courage alors j’espère qu’elle sera retenue
Moi : obligé
Lui : Je veux que tu sois objectif et retenir les meilleurs profils non pas juste parce que tu veux la conquérir
Moi : elle a de bonnes références universitaires et elle a bien su me bluffer a l’entretient
Lui : uhum je n’en suis pas sur. Facon tu affiche un sourire beat sur ton visage
Moi : c’est juste l’amour et toi, tu n’y connais rien
Lui : ok ok je vais dans mon bureau
Moi : à plus tard
Il est sortie m’a laissé entrain de penser une fois de plus a Nabilah.
Moi : Nabilah, Nabilah, je ferai tout pour t’avoir
... A SUIVRE …