Chapitre 6
Ecrit par Myss StaDou
Chapitre 6
(interdit au moins de 18 ans)Victor et moi passons notre temps à flirter au téléphone, à se dire ce qu’on aimerait faire avec l’autre, avec le corps de l’autre. Le besoin d’intimité se fait criard. Il est venu plusieurs fois me voir au campus. Nous sommes déjà officiellement un couple. Plus aucune fille ne s’est ramené dans ses parages. Nous trainons avec Jeanne et ma bande, prenons des pots ensemble après les cours ou pendant les heures de permanence. Certaines fois, il est venu me voir et nous sommes allés dans des restos manger et bavarder.
J’aime bien le regarder, effleurer sa main sur la table. Très souvent, il me tient la main, même en public. J’aime cela. Sa manière de me regarder…si intensément. Ce regard peut vous brûler de l’intérieur. De manière détournée, très souvent nous nous touchons furtivement, nous caressons. Ce n’est pas mal d’avoir un mec cool et décontracté, qui sait prendre le temps pour savourer les choses.
*****
Un après-midi, je me retrouve seule dans la chambre de Jeanne. J’ai quelques heures de libre et je veux réviser au calme. Mon téléphone sonne et je souris à voir le nom de Victor s’afficher sur l’écran.
− Bonjour bébé.
− Bonjour ma chérie, comment se passe ta journée ?
− Plutôt bien. Ça va. C’est calme.
− As-tu reçu mon texto ce matin ?
Je souris en pensant au message concerné. Il m’a écrit un doux message, qui a bercé mon réveil :
« Bonjour mon amour. J’espère que tu as fait de doux rêves. Je pense fort à toi. Gros bisous ma princesse».
Sincèrement, quand on te réveille de la sorte, qu’est-ce qui peut tenter d’aller de travers dans ta journée ?
− Bien sûr. Ça m’a fait trop plaisir. Merci, tu es un amour. Je ne savais pas quoi te répondre pour égaliser.
− Tu n’en as pas besoin. Qu’est-ce que tu fais en ce moment ?
− Je suis dans la chambre de Jeanne en train de réviser. Il y a un prof qui est malade, donc pas de cours aujourd’hui. Et toi ?
− J’ai fini au bureau pour l’instant. Attends-moi ; j’arrive.
− Ok. À tout à l’heure.
J’essaie de continuer à lire, mais le cœur n’y est plus. Ma tête est déjà dans les nuages. Je regarde ma tenue du jour et me demande si Victor va aimer. Depuis quasiment trois semaines que nous sommes ensemble, je mets encore plus de soin sur ma tenue vestimentaire. J’ai trop peur de ne pas lui plaire et qu’il aille voir ailleurs. Je porte une longue robe blanche avec de gros imprimés fleuris en bas, juste retenue sur mes épaules par des cordes qui me passent derrière le cou. Un soutien-gorge sans bretelle noir avec le string noir en dentelle assorti, complété d’une paire de sandales blanche termine ma tenue.
Je continue à me tromper que je révise, couché sur le lit. Quelques minutes plus tard, Victor frappe à la porte. Je le fais entrer dans la chambre et je referme la porte à clé derrière lui. Après les phrases d’usage, il s’assied sur le lit et je reprends ma place sur le lit.
Je ne sais pas comment tout a commencé. Je sais juste que Victor s’est approché de moi et a pris mes lèvres. Nous nous sommes embrassés langoureusement pendant un moment. Encore un de ses baisers, comme ceux que nous échangions quand il me laissait devant la maison le soir. Ses mains se baladant tout doucement sur mon corps. Ne voulant pas être en reste, je pose mes mains sur sa poitrine musculeuse.
« Ayo ! Ce gars Bafia a un vrai corps d’athlète. Cameroun o bosso ! »
Les étreintes deviennent de plus en plus chaudes. Victor me pousse sur le lit et s’allonge sur moi, non sans avoir au préalable relevé ma longue robe sur mes cuisses. Toujours en m’embrassant, il caresse tout doucement l’intérieur de mes cuisses. Cela me procure une de ses chaleurs dans le corps.
« Mama, quelqu’un va brûler ici aujourd’hui ».
J’ai posé la main sur son dos et je le caresse tout doucement, du dos à son fessier bien ferme. Ce sont les bancs de l’école qui avaient rendu ça dur comme ça ? Soudain il pose la main sur mon string et se met tout doucement à me caresser. Je suis un peu honteuse car je suis déjà super humide à cet endroit. Victor lève la tête, me regarde droit dans les yeux et sourit :
− J’aime te savoir dans cet état. J’aime savoir que je te fais cet effet.
Je n’arrive pas à faire sortir un mot de ma bouche, tellement haletante que je suis de ses caresses. Il continue à me caresser et d’un doigt agile, pousse le string sur le côté, et tourne mon bouton d’amour. C’est tellement doux. Je n’arrête pas de me tordre et gémir. Il introduit un doigt, puis deux dans mon intimité déjà si chaude et humide. Je ne peux m’empêcher de pousser un cri, plus proche d’un ronronnement de chat, que d’autres choses.
− Nick, j’ai envie de toi.
J’aime trop quand il m’appelle par ce petit nom.
− Moi aussi, j’ai envie de toi bébé.
− Tu me tues. Je ne peux plus attendre.
− Alors prends-moi…
Victor ne se le fait pas dire deux fois et m’embrasse plus langoureusement, à pleine bouche. Mon string est retiré à une vitesse galactique. Je ne sais même pas où il atterrit, trop occupée à vouloir accélérer les choses. J’ouvre la ceinture de Victor, pour lui retirer son pantalon. Je n’ai même pas le temps car Victor se relève. Il ouvre sa braguette, baisse son pantalon et enfile une capote qu’il a sorti de son portefeuille. Je n’ai pas assez de temps pour ressentir le vide de son absence, qu’il est de nouveau installé confortablement entre mes jambes.
« Jeanne va me tuer ! » est soudain ma pensée. Comment pourrais-je m’envoyer en l’air avec mon mec sur son lit ? Même si c’est son cousin. Moi aussi, j’ai dérangé le tour.
Mais revenons aux bonnes choses. J’ai un mec sur moi, bâti comme un dieu, monté comme un cheval, qui ne demande qu’une chose à cet instant : se fondre en moi. Et je veux cela. Je ne peux plus attendre. Tout doucement, toujours les lèvres scellées, Victor passe une main en dessous de mon bassin pour le mettre dans la bonne position (74 pour les connaisseurs). Il profite ensuite pour tenir son membre déjà prêt dans sa main, le place à l’entrée de ma féminité comme s’il frappe à la porte. Dans des mouvements lents, il se frotte sur mes lèvres intimes, déclenchant ainsi une vague de chaleur et de spasmes en moi. Je veux plus, je le veux en moi. D’un coup léger, je le surprends et l’oblige de ce fait à pénétrer dans mon royaume. Il accueille mon initiative avec un grognement que je devine satisfait.
− Tu vas seulement me tuer avec ta chaleur.
− Te tuer comment ?
− Ton corps, c est une chose, mais là-dedans, c est la mort seulement !
Je souris, heureuse de ce compliment et de pouvoir déclencher en mon homme autant de plaisir. Ce petit dialogue n’a pas empêché mon homme d’empoigner mon fessier et d’engager de longs mouvements de va-et-vient en moi. Les mouvements devenaient de plus en plus fort, rapides.
− Victor…
− Oui, bébé.
− Victor oh !
− Oui bébé. C’est bon, n’est-ce pas ?
− Tu ne peux pas imaginer…
− Tu en veux encore, n’est-ce pas ?
− Ne t’arrête pas, continue.
− C’est toi et moi aujourd’hui.
Il accélère ses mouvements. Nous gémissons au même rythme, en phase comme si nos corps n’attendaient que cela. Il ralentit ses mouvements, se met à caresser ma poitrine, à en tourner les tétons. Ceci fait monter mon plaisir d’un cran. Soudain, il accélère encore ses coups de reins, ce qui provoque tout d’un coup une montée de plaisir en moi. Magique, de jouir de la sorte.
Le plaisir de Victor n’est plus loin. Il repose les mains sur mes fesses et accélère les mouvements de ses hanches, tout en poussant les miennes à leur rencontre. Je tourne les hanches pour lui procurer plus de plaisir. Tout cela lui donne le coup de grâce. Il pousse un grognement, s’enfonce encore plus au fond de mon intimité et reste figé comme frappé par la foudre. Quelques instants plus tard :
− Ça valait la peine d’attendre. Tu es sensationnelle, Nick.
− Merci. Tu n’es pas mal non plus. C’était trop bien.
− C’est tout ce que tu dis ? Pour un coup non programmé, on s’en est plutôt pas mal sorti, je trouve.
− C’est vrai. Pardon, Jeanne peut rentrer à tout moment.
Sa phrase me fait revenir sur terre, me rappelant que nous venions de faire l’amour sur le lit de ma copine.
− Ça va, ne panique pas. Je l’ai appelé en venant. Elle m’a dit qu’elle en avait encore pour un moment en ville.
− Toi… Tu n’es pas sûr d’avoir programmé ton coup ? lui demandé-je soudain suspicieuse.
− C’est juste un coup de chance. La vie a compris qu’il était temps que je goûte à ton corps. Il allumait trop mes sens. Je pensais à tant de trucs que je pouvais faire avec toi. C’est plutôt un bon début.
J’éclate de rire. Il pose un dernier baiser sur mes lèvres et se dégage tout doucement de moi, toujours les yeux posés sur moi. Le contact entre nous est intense. On se remet encore à s’embrasser. Trop chaud pour un 2e round. Tout d’un coup, un bruit sourd se fait entendre. Victor et moi tournons la tête d’un même mouvement vers l’entrée de la chambre. C’est le poignet de la porte qui s’est abaissé.
− Nicole, ouvre. C’est moi, dit Jeanne en criant.