CHAPITRE 6

Ecrit par kony ariane

Wilfried VITIOL

Je ne me l’explique pas mais je suis obsédé par elle.Où va t’elle habillée de la sorte ? Elle a la même innocence que ma Yabo. J’aimerais croire que Jessica est différente mais je n'y arrive pas et je dois marcher avec cette attirance que j'ai pour elle. Je voudrais la faire mienne pour toujours, ce que je croyais avoir réussi avec Yabo.

J’ai tellement eu de gestes gauches à son égard qu’elle semble ignorer mon existence.

Je remonte et me rend sur le balcon car j'ai besoin de fumer. Jessica est installée dans une luxueuse voiture, avec une plaque diplomatique. J'en étais certain, elle est comme toutes les autres.Elle est,  elle aussi guidée par l'argent. Je dois me la sortir de la tête car c'est encore une sale arriviste.

  


Karl SAGNA

Je fais une cours assidue à Jessica. Je suis un prédateur moi, je laisse de l’avance à la gazelle pour surgir et attaquer quand elle s'y attendra le moins. 

La chasse pour moi est un plaisir car je suis patient. La cagnotte que je lui ai allouée, n'a pas beaucoup baissée.

Elle n'est pas une fille intéressée. Elle est dans le romantisme, c'est une rêveuse. Ce qui me stimule davantage c'est qu'elle est complètement innocente.

Je me ferai un plaisir de la déflorer et de lui apprendre un tas de choses. 

Les femmes, je ne leur accorde plus aucune valeur. J'ai été blessé, trahit par celle que je pensais être l'amour de ma vie. Elle avait mis un prix sur ma tête. Je devais lui rapporter une certaine somme qui lui permettrait de partir avec son amant que je croyais être son meilleur ami. J’étais le dindon de la farce qui a financé voyage et mariage.

Depuis ce temps il y a Six ans maintenant, les filles,moi je les achète. Elles ont toutes un prix. Certaines sont plus chères que d’autres mais, elles demeurent toutes pareils. 

Là je suis prêt du but avec ma petite Jess. Je la sens complètement sous mon charme. Elle aurait été une compagne parfaire mais pour moi, l’heure n’est  plus à l'amour.

Aujourd’hui pour la première fois elle a accepté passer la soirée avec moi, chez moi. On va se regarder des films. Je n’ai aucune envie d’être dérangé ou qu'elle soit influencée par la présence de Chris si on avait été au salon.

Si  tout se passe comme je le pense. J'aurais conclu avec elle aujourd’hui. Tout est prêt. J'ai fait mettre des bougies dans ma chambre pour créer une ambiance de romance à l’extrême. Je sais qu'elle en sera heureuse. Pour grignoter, il y’a pleins de petites choses qu'elle aime.

   


Jessica GBO

Dès que je viens chez Karl, j’envoie un message à Chris pour savoir s’il est à la maison, histoire de lui faire un coucou, mais il dit qu’il vient de sortir. Il a rendez vous avec une de ses nombreuses copines.

Je suis surprise par Karl qui se tient derrière moi et qui vient de me donner un baiser dans le cou.

De mon plus beau sourire je me tourne vers lui et lui lance

-bonsoir toi,

-bonsoir mon soleil, enfin te voilà. Suis-moi.

Sans poser de question, je le suis et nous montons. Il ouvre la porte d'une pièce.

-on passe la soirée ici, c’est ma chambre

J’ai dégluti, prise de panique.

-rassure toi, viens voir ce que je nous ai préparé.

Je réalise qu’il y a dans la moitié de la chambre un petit salon avec une grande télé.La pièce est éclairée, c'est chaud et doux. Il y a des bougies parfumées. La climatisation y est à fond. Il y a un plateau avec pleins de trucs à grignoter. Il y a dans le grand canapé une grande couverture.

-ma puce, met toi à l’aise, la salle de bain est sur ta gauche. Enlève tes chaussures et installe-toi dans le canapé. Je vais donner des instructions en bas, je reviens.

-d'accord

-bébé

-oui ?

-je suis heureux que tu sois là

Je lui souris simplement. Je suis complètement dingue de lui mais, il y a un truc qui me retient. Il est tellement prévenant, attentionné, doux et aimant avec moi. Ce soir je vais me laisser aller. Après tout, il a fait ses preuves.

-désolé mon cœur, je n’ai pas été trop long ?

-non ça va

-j'ai oublié quelques chose tu sais !

-quoi ça ?

Pour toute réponse il m’embrasse. Je ne me fais pas prier. Vue la façon dont je me suis délectée à ses lèvres, j’en mourrais d'envie. Quand il mit fin au baiser, je crois qu'il m'a fallu plus d'une minute pour le réaliser.

-alors au vue de la sélection on regarde quoi d'abord ?

« Si seulement » avais je dis

-très bien Mademoiselle

J’étais blottis dans ses bras, il me caressait de sa main droite mon épaule et de son autre main avait emprisonné ma main droite, sans la lâcher. Il me caressait de temps à autre la jambe, me faisait des bisous sur la main. J’étais sur une autre planète.

-Karl, donne moi une minute je vais faire un tour aux toilettes.

-OK mon cœur, je mets pause

J’attrape mon sac et entre dans sa salle de bain. Je fais la petite commission et sors de mon sac des lingettes. Je me nettoie car je n'ai cessé de mouiller. Je m'arrange et ressors

-ça va bébé

-oui bébé

-tu m’as appelé bébé Jess ?

-euh oui…

-viens là, je suis super heureux.

On se met à s'embrasser, c'est très chaud, il me caresse franchement, il glisse sa main sous mon haut et touche mon ventre. Je ressens des fourmillements dans mon bas ventre. Je suis comme un aimant contre lui. Je caresse sa poitrine, son dos. J’ai envie de plus. Je veux lui offrir ma virginité. Je veux être à lui là maintenant.

 Je lui retire son tee-shirt. Il est surpris   mais, la façon dont je caresse son torse et les baisers que j'y pose le rassure. Il m’enlève mon haut aussi. Fais des baisers chastes sur mes seins toujours emprisonnés par mon soutien gorge. Il m’embrasse le ventre, me regarde comme pour avoir ma permission et descend ma jupe délicatement en embrassant mes jambes centimètres par centimètres jusqu’à mes orteils. Je mouille tellement, je ne suis que gémissement.

 

-c'est le plus beau corps qu’il m’a été donné de voir.

   



Karl Sagna


Franchement 5 000000 ce n'est rien, elle vaut bien plus. Elle est encore plus belle sous mes caresses, elle est réceptives même à mon souffle sur son corps. Elle est délicieuse. Son corps est doux, sa peau est sublime, son parfum naturel me fait penser à un agrume.

Elle se retourne sur moi et m’embrasse de façon vorace. J'adore ça. Je la désire tellement.

Je regrette ce prix que j'ai mis sur sa tête, elle n'est comme aucune autre. Je ne veux aucune autre qu'elle. Je la veux vraiment. En plus j’ai fait mener une enquête sur elle, il n'y a rien à dire. Elle ne m'a rien caché, il n'y a personne d’autre dans sa vie.

Elle se détache de moi et se lève. Merde avec cette lumière tamisée c'est comme un rêve fait dans un désert. J'ai chaud. Je bande comme un malade. Ses courbes sont parfaites. Elle se retourne et me prend la main pour que je la suive.

-Mon cœur, t'as pas de musiques

-attend je prends mon ordinateur portable. J’ai des sélections de Kizomba tu vas adorer.

C'est là que sonnerie et portable se mettent à geindre. J'ai donné quartier libre à tout le monde y compris au gardien. Je regarde vite fait mon portable c'est Chris. Il m'a même envoyé un message « Bro viens m'ouvrir le portail » 

Merde il vient gâcher mes plans.Il n’a pas dit qu'il dormait dehors cette nuit ?Arghhh !

-ça va bébé ?

-tiens ouvre le dossier musique sur le bureau et lance une pistes je reviens dans 1min.

Je l’embrasse avant de sortir malgré moi de la chambre. Je dévale les escaliers par quatre pour ouvrir à l’autre Connard à qui je lance ne me dérange pas jusqu’à demain. Je suis occupé là et je monte.

Je passe par la cuisine prendre un pot de glace, j'en aurai besoin.

Quand j’entre dans la chambre, pas de musique, elle n'est pas sur le lit, je regarde à droite en direction du salon et je vois sur le grand écran de la télé, merde, merde, foutu système de bluetooth, la liste de mes conquêtes des  6 dernières  années avec leur valeur monétaire. En tête de liste Jessica.

Elle se retourne vers moi.

-si tu veux tu peux aller jusqu’au bout, ça ne changeait rien à ce que je ressens là.

Elle met sa jupe et prend son haut, ses chaussures et son sac. Elle tremble, mais aucune larme dans ses yeux.

-bébé ça date d'il y a huit mois, j’ai été con. Je le regrette.

Nous étions déjà dans les escaliers.

- la dernière modification date de ce matin 11h26

-non Jess laisse moi t'expliquer.

-je ne t'ai  coûté apparemment que 890 000. Je te les rendrai demain.

-Jess ne pars pas comme ça. Jess ! Jess !

-Chris disait que tu n’étais pas pour moi,  il avait raison. Dis moi il sait ?

 

Et c'est là que Chris sort de la cuisine merde.

 

-Jess ?

-Chris tu savais que je ne valais que 5 millions aux yeux de ton frère ? Mais là je lui ai coûté que 890 000. J'allais coucher avec lui pour moins d'un million tu le savais toi ?

-c’est quoi cette histoire ?

-le savais tu Chris ?

-non pas du tout je te le jure. Karl de quoi parle-t-elle ?

-reste en dehors de ça

-Chris ramène moi s’il te plait.

-Chris j’ai dit reste en dehors de ça

-Yaya (grand frère) mon amie m'a demandé de la ramener.

 

Mon petit frère qui depuis toujours m’admirait me lança un regard qui me glaça. Il prit Jess dans ses bras et ils sortirent. Il ne m’avait jamais appelé yaya, jamais. Merde, merde.

J’ai un dossier dans mon portable dénommé tableau de chasse. J'y classe les filles que j'ai eues ces  dernières années, selon ce que ça m'a coûté pour les avoir.



 

Jessica GBO

Je suis dévastée, suis-je une pute ? Il aurait laissé faire les choses que je me serais donné à lui. C'est la première fois que je suis prête à offrir ma virginité à un homme et c'est la pire espèce. J’ai tellement mal qu’aucunes larmes ne pointe son nez.

Chris tout en conduisant garde ma main dans la sienne. S'il n’était pas venu à cette heure, je me serais offerte à ce parfait immature. Il m’avait prévenu. Ce n'est vraiment pas un homme pour moi. Il ne mérite même pas que je m’attarde sur lui.

Papa m'avait toujours dit de me méfier des hommes. Tante Flo qui ne voulait pas que les hommes de Cotonou me blague… je viens d'être prise pour une pute de service.

J'ai honte d'avoir vécu ça, je ne voudrais pas que Chris me prenne en pitié.

Il vient de se garer devant la maison, il descend de voiture et vientm’ouvrir la portière. Je reviens à moi quand il m’appelle.

-Jess, nous sommes arrivés.

Je descends, je ne sens pas mes jambes. J'ai mal. Le pire c'est que je suis amoureuse de Karl.

-merci de m'avoir raccompagnée

-tu veux que je reste avec toi ?

-non c'est bon, on s’appelle plus tard

-très bien.



   

Chris SAGNA

Je suis vraiment en colère contre Karl, comment peut-il traiter les femmes ainsi ? Et pourquoi s’est-il donner le droit de le faire avec mon amie ? Il n'a donc aucun respect pour moi ? Il ne s'est pas soucier de gâcher ou pas ma relation avec ma Jess.

Je n'ai aucune envie de rentrer. Je me pause à un bar et enchaîne quelques verres. Vers 0 heure je rentre enfin.

Dès que j'entre je le croise au salon. Je prends une profonde inspiration et m'avance vers les escaliers.

-Chris ! Faut qu'on parle s'il te plait

-yaya excuse moi mais je suis fatigué

-juste quelque minutes, je ne vais pas être long

-ok

-je te présente mes excuses

-tu ne m'en dois pas. Si tu t'es donné la liberté de traiter ma meilleure amie ainsi en toute conscience, tes excuses sont un peu hypocrite tu ne trouves pas ?

-je sais j'ai commis une grave erreur.

-c'est peu de le dire. Jess n'est pas une prostituée, encore moins une profiteuse. Tu l’as vu autour de cette table avec maman. À quel moment t'a t’elle donné l’impression d’être ce genre de fille ? Tu as pensé à mon amitié avec elle ? Tu sais ce qu'elle a traversé dans sa vie ? Tu connais les sacrifices qu’elle a eu à faire après la mort de son père ? Elle aurait pu s'adonner à la facilité mais elle ne l'a pas fait. Je gagne sa confiance, la fait rentrer chez nous et tout ce que tu trouves à faire Yaya c'est de lui faire ce coup bat ? Aux vues des sentiments qu'elle avait pour toi j'ai respecté son choix, sans jamais te manquer de respect, sans interférer dans tes affaires, mais toi que j’ai toujours vu comme mon modèle, tu es le pire de tous sans te manquer de respect.Excuse-moi, je suis fatigué.

-attend. Je te jure que je regrette et je te promets que je l'ai vu comme tu la vois.

-peut être mais c'est trop tard.

Je l'ai laissé là et je suis monté dans ma chambre.

J'ai envoyé un message à Jess, mais pas de réponse. J’espère qu'elle n'est pas en larmes. J'aurais dû insister pour rester avec elle.



 

Jessica GBO

Je n’ai pas fermé l'œil de la nuit. Je n'en reviens pas de ce qui s'est passé la veille. Il est 9 heures lorsque je sors de la maison. J’emprunte un taxi moto en direction de la banque. J'ai des économies. J'économisais pour mon master avant que tantie Flo ne me paie les études, du coup j'ai mis mes économies sur le compte que m'a fait ouvrir ma tante.

Une fois sur place je demande la situation de mon compte. J'y ai exactement 1 912 450. Je fais un retrait de 890 000.  Dès que je finis à la banque. J’emprunte un autre taxi moto pour me rendre chez Karl. C'est la domestique qui me reçoit. Je demande à le voir et elle me demande de patienter.

Dès qu'il me voit, je crois que sa surprise est grande. Je sens des larmes traites me picoter les yeux. Je prends sur moi et inspire un bon coup.

-Jess, je…

-ne te donne pas de mal. Tiens voilà ce que je t'ai coûté

Il me regarde choqué, les yeux pleins d’interrogations.

-non fait pas ça, laisse-moi t’expliquer

Je dépose l’enveloppe sur la petite table à l’entrée et tourne mes talons.

-Jess, s'il te plait

-ne me touche pas, plus jamais.

Je sors de là et dès que je franchis le portail, mes larmes coulent. J’arrête un zem et rentre. Une fois à la maison mon portable sonne c'est Clara

-Jess je n'arrive pas à croire ce que j'ai entendu. Il a osé ?

-je viens de faire un retrait et lui ai remboursé la somme en question. Le pire, c’est qu'il me plaît, je suis amoureuse. La première fois que je tombe amoureuse c'est d'un monstre.

-calme toi Jess, pleure pas s'il te plait. J'aurais aimé être à Cotonou avec toi.

J’entends tantie Flo demandé ce qui se passe

« Carla passe la moi »

« mais maman, ça ne te regarde pas ce qu'on se dit »

« Jeune fille ne m’énerve pas »

« OK. Désolée Jess »

-allô Jess?

-oui tantie

- que se passe-t-il ?

- pourquoi pleures-tu ?

Je lui narre tout ce qui s'est passé et elle est tout aussi choquée.

-tu l'as dis à ta maman ?

- tantie, non je ne préfère pas

-elle sera déçu de moi et…

-ne dis plus jamais ça, ta maman est ton soutien numéro un. Elle ne peut pas être déçue. Elle est là pour te soutenir et te conseiller. Parle-lui. Elle doit être au courant de ce que tu traverses. Ne la laisse pas loin de ta vie.

-d'accord tantie.

-maintenant tu lui as retourné quoi au juste ?

-heu 890 000

-quoi ? Tu as eu tout cet argent où ?

-mes économies tantie

-donc ta maman et moi on essaie de te donner le minimum pour manger et tu économises ? C'est quoi ça ?

-je mange tantie,

- très bien. Après ton entretien avec ta maman, elle et moi statuerons sur ton affaire d’économie là.

-hum

-surtout plus de larmes. Tu es le vase rare de ton père ne l'oublie jamais. Je t’aime ma petite.

-merci tantie, je t’aime aussi.

Comment parler de ces choses avec maman ? C’était à papa que je confiais tout.

J’inspire un grand coup et lance l’appelle vers maman.

Elle m’écoute attentivement jusqu’à la fin.

-ma puce ne soit pas désolée. Je ne suis pas déçue de toi, jamais. J’ai mal que tu aies vécu ça. Tu me dis que c'est Karl le frère de Chris ? Je savais que tu étais amoureuse, durant ton séjour tu étais avec  ton téléphone à envoyer des messages à n'en point finir et tu souriais beaucoup.

Lui as-tu donné l’occasion de s’expliquer ?

-quoi ? je n'ai plus rien à lui dire.

- je vois, calme toi. On en reparlera. Sinon tu dis que ta tante n'est pas contente de  toi ? Pourquoi penses-tu ça ?

- vu que j'ai remboursé à Karl les sous qu’il a dépensé pour m’avoir elle dit que vous m'envoyer des sous pour manger et moi je me prive

-de combien parle t'on ?

-heu 890 000

-ah je vois

-maman ce sont les économies faites de mes petits commerces à Pobè et aussi ceux que j'ai fait ici ces 8 derniers mois

-je sais bien. Je vais parler à ta tante.

-merci maman

-promet moi de ne pas être triste sinon tu connais mon petit cœur, je vais me faire des soucis pour toi

-t’inquiète maman c’est à lui de se faire du souci.

-et tes cours ?

-ben j'ai validé toutes mes matières. Vue que la rentré c'est en Mai et que j'aurai 3 mois de vacances, j'ai un professeur qui travaille dans une institution financière qui m'a proposé de venir toucher du doigt les réalités du terrain. Je voulais t'en parler avant de déposer une demande de stage.

-tu es aussi brillante que papa l’était. Je suis si fière de toi. Moi toutes les décisions que tu prends concernant ton avenir professionnel me conviennent. Mais du coup on ne t’aura pas pour les vacances ?

-je compte venir passer  2 semaines avant le début du stage.

-très bien et c'est quand tout ça ?

Dans 10 jours. J’attends de récupérer mon attestation pour le Master 1.

-D'accord mon bébé. Je te fais de gros bisous

-bisous maman, embrasse moi Luc

 

LES DETOURS DE L'AMO...