Chapitre 6

Ecrit par Bernardin10

C'est le week-end. Période de repos après une longue semaine chargée des interrogations et des travaux pratiques (T.P).

Mis a part les études, j'ai passé une semaine formidable avec Lea. Nos moments sont toujours uniques comme elle l'avait souligné, grâce à la complicité qui naissait petit a petit entre nous.

Aujourd'hui c'est notre première fin de semaine ensemble et j'avais une idée enfin que celle-ci soit différente et déstressante.

Une soirée qui nous aidera à oublier pendant un bref instant nos problèmes d'études, du quartier mais aussi de la maison.

Elle n'était pas si importante mais pour nous deux, c'était notre première soirée ensemble.

J'avais décidé d'amener Lea dans une boîte de nuit.


— C'est une très bonne idée répondit Safari après m'avoir longtemps écouté, et que compte-tu faire pour que tes parents te laissent sortir la nuit.


— Je leur ai dit que nous organisons une fête d'anniversaire pour un camarade et que je rentrerai en retard.


— T'es fort mon frère dit-il joyeux, l'essentiel c'est de continuer à assurer comme tu l'a toujours fait.


— T'inquiète pas et encore merci pour tout ce que tu m'a donné afin de réussir ma quête.


— Tu peux toujours compter sur moi. T'es un frère, et les frères ne se laissent jamais tomber


On discutait un bref moment au sujet de la soirée d'aujourd'hui, de mes études, avant qu'il nous présente deux plats du riz aux haricots que je dégustais avec joie avant que je ne rentre à la maison.

Arriver a la maison, je prends mon téléphone et je compose le numéro de Lea afin de la prévenir de la tenue de notre rencontre et l'heure où on doit se voir.


— Je tâcherai d'être à l'heure mon chéri répondit-elle, et je te promet une soirée inoubliable en ta compagnie.


— N'oublie pas ma perle. 17h au Nganda "La Virunga" non loin de l'hôtel "Labyrinthe"


L'appel fini, je me jetais dans la douche car l'heure avançait et je voulais être le premier à arriver sur place.

Un T-shirt noir, un pantalon noir, des souliers "Air 270" noirs et une paire des lunettes de soleil, j'étais prêt pour vivre une soirée magique aux côtés de la belle femme du monde.

Arriver sur place, je pris une table vide, une boisson à la main et j'attendais la venue de Lea.

Quelques minutes à bouger la tête au rythme de la musique, elle m'honora de sa présence, vêtue d'une minijupe noire et des sandales toutes aussi noires.


— T'es en beauté mon coeur dis-je à l'encontre de Lea, et si rayonnante.


—Merci Malipo répondit-elle avec un sourire qui fait fondre, je vois qu'on s'est décidé de porter la même chose.


— Cela montre que nous sommes fait l'un pour l'autre dis-je sur un ton taquin, qu'est-ce que tu prends.


— Je prends une bière "Petite ya Quartier" (Primus) pour commencer. Aujourd'hui c'est le week-end et je compte bien en profiter.


Après sa requête, j'appelais une serveuse qui, en cinqs minutes revient avec ma commande dans ses mains.

On buvait calmement et on discutait sur l'avancement de notre relation, de nos familles qui ne savaient pas qu'on était ici mais aussi de la vie que je la promettais si elle acceptait de sortir de moi.


— Le temps est mal choisi pour ce genre des discours répondit-elle, nous sommes venu pour se distraire, alors essayons d'en profiter au maximum.


Elle disait cela en me tirant par la main vers la petite salle où la chanson "C'est Raté" de Fally Ipupa et Gaz Mawete résonnait.

L'ambiance qui nous accueillait était pleine à craquer, les lumières étincelantes, la chaleur que dégageait les corps en sueur, une musique forte, les boissons qui coulaient à flot, ... Une meilleure soirée destressante me dis-je intérieurement.


L'heure avançait à grand pas mais nous, on enchaînait des chansons et des danses. Parfois sensuelles, un slow, des fois on sautillait sur place et on chantait à haute voix une chanson que l'on connaissait par coeur.

Elle se trémoussait très bien à côté de moi et je me sentais en joie d'être en sa compagnie, la voir bouger son corps au rythme de la musique augmentait mon amour pour elle.

Mais comme on le dit, les belles choses ne durent pas. Après avoir bu quelques verres de trop, il était temps de rentrer à la maison.


— Je crois qu'il est temps de rentrer crie-t-elle pour se faire entendre, mes parents doivent beaucoup s'inquiéter.


On voulait tous continuer mais la contrainte de rentrer était plus grande de notre envie de rester.


Après avoir avalé nos derniers verres et se frayait un passage dans la foule de gens qui dansait, on arrivait enfin à l'extérieur, faisant appel à deux motards qui étaient prêt à nous conduire chacun chez soi.


— Bonne nuit Malipo dit-elle en montant sur la moto, je t'envoie un message à mon arrivé


— Merci beaucoup pour la soirée ma reine, on se voit le lundi au campus.


Le sort d'un vaniteu...