chapitre 6
Ecrit par leilaji
Chapitre 6
Je suppose qu’il m’emmène chez lui. Je le suppose parce qu’il ne me parle plus. Seule sa main droite posée possessivement sur ma cuisse crée encore un contact entre nous. J’ai posé ma main sur la sienne. Quelle différence. Ses mains sont grandes avec des ongles taillés très courts, les miennes sont petites et manucurées. Maintenant que les doutes ont été mis au placard, j’ai le cœur aussi léger qu’une bulle d’air. Je me sens redevenir moi-même : insolente comme il l’a dit et captivante comme il me le fait sentir.
Je pense quand même à envoyer un texto à Leila et Angie pour leur dire que finalement je rentre avec Adrien. Je ne leur en veux plus. Je sais qu’elles ne pensaient pas à mal, mais tout de même, elles m’ont un peu forcé la main. Angie m’envoie une bise en réponse et Leila un message bref : fais attention à ton cœur. Qu’elle ne s’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de le mettre en jeu.
Pas cette fois-ci. Il est bien trop abimé, il ne survivrait pas à une autre déception.
Quelques minutes plus tard, il gare devant un petit studio des plus banals. Je ne l’imaginais pas habitant dans une maison aussi simple. Ce n’est pas qu’il soit le genre à se faire voir mais je trouve que la maison ne lui ressemble pas. Je me frotte les yeux un bref moment pour me réveiller parce que je m’étais assoupie le long du chemin. J’espère ne pas avoir foutu en l’air mon maquillage. On descend de la voiture en silence puis il ouvre la porte principale du studio et s’efface pour me laisser passer la première.
Je m’avance et attends qu’il prenne la peine d’allumer. La lumière, tamisée, éclaire un séjour très peu fourni. Seul un salon en rotin garni de coussins verts et un écran plat géant embellissent les lieux. Il n’y a aucune photo sur les murs, aucun meuble décoratif, le studio semble sans vie. Comme je ne bouge pas d’un iota, il se met juste derrière moi et murmure à mon oreille :
- Tu peux encore changer d’avis.
J’aime qu’il soit aussi prévenant. Il n’y a rien de mieux qu’un homme qui malgré son désir vous laisse une porte de sortie au dernier moment. Parce qu’il sait, qu’entre un homme et une femme, rien n’est jamais anodin. Mais pour le moment, ce n’est pas de ça que j’ai besoin. Je n’ai pas besoin d’un homme galant, je veux … en homme enfiévré. Sans me retourner, je détache mon chignon en retirant les épingles adroitement placées par la coiffeuse pour libérer les mèches de mon tissage. Je dévoile ainsi mon cou et la fermeture de la robe qu’il se charge de faire descendre … très lentement. A chaque fois que par mégarde ses doigts m’effleurent, je frissonne de plus bel. D’un habile coup d’épaule, je fais tomber la robe à mes pieds. Je dévoile ainsi mon corps à demi nu car caché par mes sous vêtements.
- Je veux te voir Elle, murmure t-il en empoignant une nouvelle fois mes cheveux pour m’obliger à me plaquer tout contre lui.
Ses lèvres tracent des sillons de feu sur ma peau. Je glisse tout doucement mes doigts sur sa main pour l’enjoindre à me libérer. Ce qu’il fait. Mes yeux jusqu’à lors fermés sont ouverts. La porte de la chambre est entrebâillée et donne directement sur un immense lit.
- Si tu veux me voir, suis-moi. Dis-je en marchant vers la chambre tout en ondulant sensuellement des hanches.
Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai envie de gouter à son corps puissant qui me fait sentir si femme dès qu’il s’approche de moi.
***Adrien Latif Adanlosessi Adiahénot***
Je la regarde marcher jusqu’à la chambre d’un pas très lent. J’enlève mon blouson et l’abandonne à l’entrée. Je la suis et me débarrasse de mon tee-shirt en même temps. Elle veut diriger les choses mais je crois qu’elle ne sait pas encore ce qui l’attend.
Elle s’allonge de manière lascive sur le lit, exposant à ma vue son corps aux courbes harmonieuses dont j’ai rêvé depuis tellement d’années que j’en ai oublié le compte. Je commence à être sérieusement à l’étroit dans mon jean. Je la rejoins rapidement et commence ma lente ascension par ses pieds aux orteils manucurés. J’y pose mes lèvres puis remonte en déposant de brefs baisers sur sa peau palpitante. Il faut vraiment que je me maitrise pour ne pas précipiter les choses mais j’ai le plus grand mal à garder mon sang froid. Arrivé à la dentelle de son string, je souris. J’aime les femmes qui savent mettre une lingerie sexy et féminine. Et ce qu’Elle porte, est une ode à la sensualité. Ce string est tellement minuscule qu’il ne cache pas grand-chose. Elle se tortille lorsque je mordille sa hanche. Sa peau est délicieuse et son parfum capiteux. Je continue mon ascension vers ses seins emprisonnés dans son soutien gorge sans bretelle qui s’ouvre à l’avant. Je libère les fruits de la gourmandise et commence de lentes caresses pour l’exciter. Je veux qu’elle soit dans le même état que moi.
Elle gémit. Et ce son si intime me met en émoi d’autant plus qu’elle ceint mes hanches de ses jambes fuselées pour mieux m’attirer vers elle. Ah le corps des femmes, ferme et moelleux à la fois. Dieu seul savait ce qu’il faisait en les créant ainsi. Ferme et moelleuse à la fois.
Elle ouvre enfin les yeux qu’elle avait fermés pour mieux sentir mes caresses et nos regards s’ancrent l’un à l’autre.
- Je vais te prendre très fort Elle.
Sa respiration s’accélère et sans la pénombre je suis sure que je verrai ses pupilles se dilater.
Je préfère la prévenir parce qu’elle est si ridiculement menue sous mon corps puissant que j’ai peur de la briser au moindre geste passionné. Pourtant, elle ne semble pas très inquiétée par mon gabarit. Elle ne dit rien, déboutonne fébrilement mon jean puis le fait descendre avec mon boxer. Au moment où sa main touche ma peau, je me décide à lui réitérer mon avertissement. J’ai des images d’anticipation qui défilent devant mes yeux… je vois nos deux corps emmêlés et suant. J’ai hâte de commencer les festivités.
- Je vais te prendre vite et fort, je répète sans la quitter du regard. Je ne vais pas pouvoir y aller doucement.
Elle se lève un peu de manière à pouvoir me dire les yeux dans les yeux : c’est ce que j’attends Adrien…
Elle va me rendre dingue !
Son regard pétille de malice et elle tend sa main vers le tiroir de la tablette que j’ouvre pour qu’elle puisse y glisser la main. Elle en ressort un préservatif dont elle déchire l’emballage avec les dents.
***Jenifer Elle Oyane***
Je ne crois pas tellement qu’il s’attendait à ce que je sois aussi … libérée. J’ai plus de trente ans ! Les enfantillages c’est bien un moment mais pas dans des instants aussi lourds de tension sexuelle. Je glisse la protection sur son sexe tendu par le désir et me rends compte à quel point il est imposant. Adrien est grand et d’une carrure puissante. A chacun de ses mouvements, je vois ses muscles rouler sous sa peau et ses tatouages s’animer. Je ne m’attendais pas à grand-chose en le déshabillant mais là je suis … Mes yeux se lèves lentement vers les siens …
- Qu’est-ce qui t’arrive ? On devient moins intrépide boo? Me demande-t-il avec un sourire carnassier aux lèvres.
Moins intrépide ? C’est ce qu’on va voir ! Je le punis en lui mordant le cou. Il rigole doucement de sa belle voix envoutante. Je lui mordille ensuite la lèvre inférieure juste assez fort pour que ce soit excitant puis je le taquine du bout de langue jusqu’à ce qu’il m’offre le baiser que je veux : langoureux à souhait, impatient, brulant. Et au moment où le souffle court, je veux desceller nos lèvres, il entre en moi d’un geste précis et absolument … divin. Je me sens complètement empli, c’est tellement bon.
- Hum.
Merde ! C’est moi qui gémis ainsi ? Il recommence, le même geste. Des milliers de vibrations ondulent dans chaque parcelle de mon corps. Je ferme les yeux. Comment ça peut être aussi intense dès le départ ?
- Regarde-moi, Elle. Regarde-moi.
Je m’exécute. Ses assauts répétés s’amplifient et ses grandes mains agrippent mes hanches fébrilement tandis qu’il se meut en moi avec force et ferveur.
- Adrien. Dis-je en plantant mes ongles dans son dos.
- Dis mon nom Elle. Dis-le encore.
- Adrien, je murmure une nouvelle fois avant de le serrer encore un peu plus dans mes bras et de tenter aussi bien que je le peux de le prendre encore plus loin en moi.
Mon corps est vigoureusement secoué. Je n’avais encore jamais été prise ainsi. C’est tellement bon que je dois me retenir de pleurer. Et soudain, contre toute attente, je suis emportée par un plaisir aussi inouï qu’inattendu. Quelques secondes après, Adrien me rejoint après un dernier assaut. Le souffle court, nous restons tous les deux silencieux un très long moment laissant ainsi nos esprits se démêler et les palpitations de nos corps se calmer. Je me sens bien, apaisée, contentée. J’en profite pour regarder son visage encore dévasté par le plaisir. Je caresse sa barbe toujours bien taillée et dépose un léger baiser sur ses lèvres qui me sont maintenant tellement familières. Ses yeux restent fermés.
*
*
*
*
Quand il les ouvre. Je ne reconnais plus l’homme avec lequel je viens de faire l’amour. Il s’est comme éloigné de moi… Il se retire de moi et jette son préservatif dans une petite poubelle près du lit. Il tend sa main vers lampe de chevet…
- N’allume pas Adrien, s’il te plait.
- Pourquoi ?
- N’allume pas c’est tout.
C’est une chose de faire l’amour de manière désinhibée dans une chambre éclairée par la lumière tamisée du salon et c’est une autre d’exposer mon corps de mère à son regard.
- Tu as combien d’enfant ?
Il a deviné.
- Trois.
- Ton corps est sublime malgré tes trois grossesses si c’est ça qui t’inquiète.
- Mon corps restera sublime tant que tu n’allumeras pas Adrien.
Il soupire et ne dit plus rien. J’ai envie de le prendre dans mes bras et de nous installer confortablement pour passer le reste de la nuit mais apparemment, ce n’est plus au programme. Je tire le drap sur ma poitrine. Il ne me regarde même plus.
- Et toi tu as des enfants ?
- Non.
- Une femme qui compte ?
- Non.
L’homme taquin a disparu pour laisser place au taciturne. Depuis que je le connais, il n’avait encore jamais été aussi distant.
- Et toi ? Un homme qui compte ?
- Deux qui comptent : mes fils.
Après un autre moment de silence, il se lève et se dirige vers la douche. J’ai envie de disparaitre !
*
*
*
***Adrien***
Je débloque, je débloque, je débloque sérieusement !
Elle est d’une beauté rare et lumineuse. Elle incarne pour moi, tous mes fantasmes d’adolescent. C’est une femme sûre d’elle, intelligente, belle, coquine et tellement généreuse malgré les griffures de son passé que je devine à présent tumultueux. Son corps n’est pas parfait, c’est sûr. Mais je la trouve belle.
Dans cette douche où je laisse l’eau couler sur mon corps pour détendre mes muscles, je me sens perdu. J’appréhende les prochaines heures. Les choses ne se sont pas exactement passées comme je l’escomptais. Pourtant Archange m’a demandé ce que je comptais faire à maintes reprises et je lui ai répondu à chaque fois avec la même désinvolture que d’habitude : la b***.
Il me dit amoureux, depuis le début. Ca m’a fait rire. Je ne suis pas amoureux d’Elle. Non, loin de là. C’est mon corps qui réagit à elle, à ses yeux de félin, à son corps de déesse. C’est mon corps qui réagit ! Pas mon cœur. Elle est la dernière personne au monde à mériter mon cœur.
Mais le problème c’est que :
Je
Suis
Toujours
Aussi obsédé
Par Elle…
Malgré cette nuit de feu et mes sens apaisés.
Il suffit que je pense à elle pour rallumer le feu en moi. La moindre petite cellule de mon corps devient un feu de joie. Obstinément Elle est là, dans les recoins les plus tortueux de mon esprit et j’ai beau chercher à me défaire cette obsession que je juge malsaine, j’échoue à chaque fois. Je me suis promis de tirer un trait sur le passé après une nuit. Je pensais pouvoir enfin me libérer d’elle après une nuit. Mettre une fin définitive à cette histoire bête que j’ai construite dans ma tête.
Mais je n’y arrive pas. Je crois bien … que je l’ai dans la peau.
Ma vie a basculé sans que je ne le sache non pas la première fois que je l’ai vu mais la première fois qu’elle a posé ses yeux sur moi. J’aurai surement dû baisser les yeux ce jour là mais je ne l’ai pas fait… Pourquoi ? Parce qu’il est des destins qui doivent obligatoirement se croiser.
Et la première fois que ses lèvres se sont posées sur les miennes, j’ai su qu’il était trop tard pour faire marche arrière. Et tandis que moi, je suis torturé par tous ces souvenirs, elle ne s’en rappelle même pas.
Rappelle lui que vous vous connaissez m’a dit Archange. Mais pourquoi donc lui donner ce poids, cette victoire si pour elle, le passé est loin derrière ?
Une seule nuit avec elle et je me sens revivre. Je sens la fièvre dans mon corps, sur ma peau… J’ai envie de renouveler tout de suite ce qu’on vient de partager. Je me sens comme un drogué à la recherche d’une dose.
Une seule nuit !
Comment une seule nuit peut-elle me conduire à ça. Comment ?
Quand je la rejoins dans la chambre, elle dort profondément enroulée dans les draps froissés. Je m’allonge à ses côtés et l’écoute respirer doucement. Je sens que je ne vais pas fermer l’œil de la nuit.
Je la désire encore.
***Elle***
Je ne dors pas, je fais semblant. Je le sens déboussolé, un peu comme si maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait, il ne sait plus quoi faire de moi. Je suis une grande fille, je sais m’occuper de moi maintenant. Je ne vais pas lui faire le plaisir de le supplier.
Le plaisir c’est à deux qu’on l’a eu. Point final. Personne n’a abusé de l’autre, on a profité l’un de l’autre, c’est tout. Je ne vais pas le supplier pour un peu de tendresse.
Pendant qu’il était à la douche, je me suis levée pour fouiller son pantalon. Je n’aurai pas dû le faire. Mais quand on a eu un mari menteur pendant plus d’une dizaine d’année, c’est le genre de chose que l’on fait sans remords. J’y ai trouvé son portefeuille et son téléphone. J’ai déverrouillé l’écran du premier. La photo d’une jolie fille métisse s’est affichée à l’écran. J’ai senti quelque chose de désagréable me vriller le cœur mais je n’en ai pas fait cas. J’ai respiré profondément et puis jeté un coup d’œil vers la porte de la douche. Le bruit de l’eau de la douche me parvenant toujours, je me suis dit que j’avais encore le temps. J’ai essayé de jeter un coup d’œil à sa messagerie mais le téléphone était protégé par un code. J’ai remis l’appareil en place et fouillé son porte feuille. Une photo en est tombée dès que je l’ai ouvert. Je l’ai ramassée. C’était la même femme que sur le téléphone. Le doute ne m’était plus permis.
Je me rappelle pourtant lui avoir demandé si quelqu’un comptait pour lui. Il m’a dit non. Il mentait.
*
*
*
Le lendemain matin
***Adrien***
Je ne sais même plus à quel moment je me suis endormi… je n’ai pas cessé de penser toute la nuit. Il faut que je lui parle. J’ai mal réagit hier. Je me rends compte que mon attitude distante a pu la blesser. Je me tourne vers son côté du lit et il est …
Vide.
Après avoir fouillé le studio de fond en comble, je me rends compte qu’elle est partie. Partie ! Et elle n’a même pas jugé bon de me réveiller ou de me … je ne sais pas moi de me laisser un mot quelque part. Je cherche mon pantalon pour en tirer mon téléphone. Je vais l’appeler et où qu’elle soit je la rejoindrai pour qu’on puisse se parler au moins.
Elle ne va quand même pas me larguer une seconde fois ! Merde. Je cherche des yeux mon pantalon sans pour autant le retrouver. Il devrait pourtant être sur le lit ou par terre. Mon téléphone se met à sonner et m’indique enfin où il se trouve. C’est peut-être Elle qui appelle pour m’expliquer pourquoi elle est partie si tôt, sans rien dire. Je me précipite, décroche …
- Docteur ?
Je reconnais de suite la voix de Fernande, la sage-femme du cabinet.
- Oui Fernande ?
- On a une urgence néonatale au cabinet, pouvez vous venir s’il vous plait ? C’est mademoiselle Nkéa, son bébé s’est présenté plus tôt que prévu et j’ai paré au plus urgent mais …
- Ok, Ok j’arrive.
Avec cette urgence, j’ai oublié de rappeler Elle.
Deux mois plus tard…
***Elle***
Après avoir perdu une élève brillante enceinte de son troisième enfant mais qui n’avait plus de quoi les faire garder pour pouvoir continuer sa formation, Leila a décidé d’ouvrir une crèche pour les élèves de la Fondation. J’avais déjà du boulot par dessus la tête mais là je suis carrément submergée. Au moins ça me permet de ne plus penser à lui. Oui lui, ce putain de … Grrrrrr. Ca m’énerve de penser à lui et à la nuit qu’on a partagé. C’était tellement intense.
Elle redescend sur terre, je me dis en soupirant.
Je relis rapidement ma dernière fiche de mise au point. La crèche sera fonctionnelle dès demain mais il me reste encore à informer les élèves qu’elles pourront faire consulter leurs enfants et se faire suivre très bientôt par des médecins compétents. Coup total de l’opération ? Hummmm. Mieux vaut ne pas s’attarder la dessus.
Seigneur ! Fait que cette journée se termine bien, je prie intérieurement pendant que Mamara lit à haute voix mes mails pour nous faire gagner du temps. Puis elle s’arrête de lire pour me signaler que mon rendez-vous sera là dans dizaine de minutes.
Aie quel rendez-vous encore ? Je n’ai plus le temps, j’ai des tonnes de choses à faire.
- C’est Madame Ehui, elle vient discuter du contrat avec sa clinique. Vous devez le signer aujourd’hui toutes les deux. Elle m’a déjà scanné et envoyé la procuration qui lui permet de représenter la clinique.
- Ah oui c’est vrai. J’avais oublié. Dès qu’elle est là, fais la entrer. J’ai un autre rendez-vous tout à l’heure avec la directrice d’une société d’import export.
- Ok.
Je coupe l’interphone et commence à ranger les affaires éparpillées sur mon bureau. Ca ne se fait pas de recevoir des partenaires dans un désordre sans nom. J’aime que mon bureau soit aussi clean que mes pensées. Je me lève et commence à ranger… lorsqu’on cogne à ma porte.
***Adrien***
Habituellement c’est Fernande qui m’aide avec tout le côté administratif mais cette fois-ci, elle a eu un empêchement de dernière minute. J’ai donc dû me présenter en personne à la Fondation pour signer le contrat de partenariat.
Je salue l’assistante de la Fondatrice et lui explique la situation, elle me demande d’entrer discuter avec la fondatrice (je suppose Leila Khan), le temps qu’elle modifie la comparution dans le contrat.
J’ouvre la porte pour tomber sur un joli postérieur moulé dans une jupe beige. La femme me tourne le dos et est penchée sur sa table de travail.
- Je suis à vous dans une minute, dit-elle en levant un doigt…
Je me crispe parce que je comprends que ce n’est pas Madame Khan que j’ai en face de moi mais …
- Elle…
Elle se retourne surprise en entendant prononcer son nom…
On se mesure du regard ! Et dans l’air circulent toute sorte d’émotions : colère, ressentiment, déception et surtout … le même désir que notre dernière nuit. Le même désir envoutant et brut qui ne demande qu’à être satisfait.
On continue de se mesurer du regard, Elle les bras croisés sur sa poitrine et moi les mains enfoncées dans les poches de mon pantalon…
Je crois que ce bureau va bruler aujourd’hui !!!!
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Like commente et partage si ça t’a plu. Ce n’est pas forcé… lol.
J’ai eu du mal à écrire hein, j’avais peur de dépasser les limites. Je veux du sensuel mais si à votre gout c’est trop érotique dite le moi que je baisse la tension hein. Je veux que ça reste toujours propre et bien écrit.
Leilaji !