Chapitre 61 : les dés sont déjà jetés

Ecrit par afi92


Donc il croit quoi ?  Que ça me fait peur ? Non, je voulais même qu’il me libère maintenant qu’il la fait je peux agir comme je veux. Je vais juste enterrer mon fils et je vais voyager avec Rosine. Quant à ce qui concerne sa grossesse. Je ne m’inquiète pas (soulevant mon flacon que j’admire avec joie) une goute chaque soir dans son repas et ce bébé ne serait qu’un mauvais souvenir.

 Je ne suis pas prêt à ce que qui que ce soit vient mettre en péril mon accessions à la position ultime dans la secte. 


Moi : hi ma fille, tu n’es pas encore couchée, je croyais que vous dormez tous déjà ?  Et les enfants ? 


Elle : (s’étirant) pas encore je n’arrive pas à dormir. Je n’arrive toujours pas à croire que Bernard soit mort. Hum j’ai l’impression que c’est un mauvais rêve et que je vais bientôt me réveiller.


Moi : malheureusement non ma fille ton frère est bien mort et c’est déplorable. Mourir si jeune aucuns parents sur terre ne désire enterrer son fils. Ce sont les enfants qui doivent enterrer leurs parents. Et voilà que je suis seule maintenant devant cette situation (silence) mais ça me rassure qu’il ne sera pas au moins seule là-bas, votre mère veillera sur lui maintenant elle sera plus seule dans l’au-delà.


Elle : hum, tu n’a pas tort quand même, s’il y a une vie après la mort alors Bernard est surement avec Maman. J’ai tellement de la peine pour ces enfants, ils ne comprennent pas encore vraiment ce qui se passe surtout le petit. Tout ceci laissera un vrai traumatisme dans la vie de ces enfants. La nouvelle fait déjà la une des journaux. Et ces enfants vont devoir supporter la moquerie de leurs amis à l’école et dans la rue. Mon cœur se fend juste à l’idée de ce qui les attend désormais.


Moi : je ne te le dis pas Rosine. C’est pour ça qu’on doit tout faire pour les épargner des situations qui se préparent. Il y aura le procès et tout ce qui va avec. Je compte bien les faire quitter le pays après l’enterrement de ton frère on ne peut pas laisser les enfants dans une telle atmosphère ce n’est vraiment pas sain. Tu seras avec eux déjà qu’ils sont bien attaché à toi tu sauras leur faire oublier un temps soit peu tout ce malheur qui leur ai tombé dessus.


Elle : (se sentant un peu surprise) mais papa, tu crois que c’est une bonne idée de les faire quitter le pays alors que leurs mères est bien là. Parce que jusque maintenant rien ne prouve que ce soit elle l’assassin de mon frère, et tant que la police n’a pas prouvé son implication je crois que la meilleure chose à faire pour les enfants est de les laisser avec leurs mères.


Moi : (la coupant) pas question mes petits fils ne vivrons pas avec une affamée qui ne cherchait qu’a profité de ma fortune. Elle est coupable et doit payer pour ce crime odieux qu’elle a commis.


Elle : je sais papa, calme toi c’est juste une hypothèse de quand elle sortira rien de plus. Prions que ce ne soit pas ainsi. 


Moi : il n’y a pas à prier quoi que ce soit, c’est un faite c’est tout. Et depuis quand toi tu remets le destin entre les mains de quelqu’un que tu n’as jamais vu ? Fait très attention ma fille ne te laisse pas berner par ces belles paroles que ces faux pasteurs racontent partout à longueur de journée ce ne sont que des crèves la faim qui ne savent rien de rien de cette vie. Il n’y a qu’à voir leur misérable vie pour s’en rende compte. 


Elle : je sais tout cela papa, tu n’as pas besoin de me le redire je sais que ce sont juste des profiteurs. Mais on peut se passer d’eux et parler directement à celui qu’ils appellent Jésus, bon selon ce que Nina m’a dit tout est possible il suffit juste de croire très fort et des fois je…


Moi : (la coupant) des fois rien ma fille (m’approchant d’elle et la fixant droit dans les yeux) tu es une fille intelligente, bien éduquée et instruite tu crois qu’il quelqu’un dans le ciel là-bas qui est au-dessus de tout ? Alors où est ce fameux roi quand le monde va de mal en mal ? Quand ces soit disant bien aimés sont en train de crever de faim et sont toujours là à quémander de quoi survivre ? Je sais et je comprends que tu sois perturbée par tout ce qui se passe actuellement dans notre vie mais ce n’est pas une raison pour perdre ta façon de raisonner croit moi. 


Elle : (soupirant) et si on se trompait papa ? Et si on avait tout faux. Bon laissons tout ceci (détournant son regard du mien)  je venais pour me sévir un verre de jus d’orange. Je vais aller me servir et aller au lit. 


Moi : ah oui ? J’en ai déjà fait toute une bouteille assez pour nous deux,  je t’en ramène un verre si tu veux.


    Je me dirige vers la cuisine sort la bouteille de jus d’orange que je venais de préparer quelques heures plutôt et laisse quelques goûte de ma fiole la dedans. Pour que tout ce passe  comme si de rien n’était-il me faut aller à petite dose. Je Remus bien le verre et me dirige vers le salon. Je lève la tête et tombe sur une Rosine complètement endormis. Merde il y avait juste quelques minute elle était éveillée.

 Il Faut vraiment que je fasse vite, je ne peux plus me fier à ma capacité à raisonner Rosine longtemps  ce qui n’est pas du tout en accord avec mes plans.


Moi : chérie ! Ma fille lève-toi ton jus est prêt bois le vite et va te couche. Tu auras des courbatures demain en dormant dans cette position.


Elle : (se réveillant difficilement) quoi papa ? Non je n’en ai plus vraiment envie, je crois je vais plutôt monter dormir (me faisant la bise) allez merci pour le verre papa c’est très gentil tu es toujours aussi gentil et protecteur envers moi. Je t’aime mon papounet dort bien et fait de beau rêve je t’aime.


Moi : (bouillant à l’intérieur mais ce n’est qu’une  partie remise) d’accord mon gros bébé tu peux aller dormir attends je t’aide à te lever tu dors bien et tu fais de beau rêve également. N’oublie jamais que  je t’aime également et plus.


Au même moment dans le village de Laouware 


Nina 


J’ai un peu peur de ma fameuse chambre maintenant mais bon pas plus comme avant. Maintenant au moins je sais à quoi m’attendre je sais que je ne suis pas la bienvenue et c’est toujours mieux quand tu sais à quoi t’attendre. Je saurai où mettre les pieds et comment m’y prendre avec les villageois. Je viens de finir de lire les passages de la bible que Mme Rita ma donnée plus je lis plus je me sens en paix, c’est comme si le monde autour de moi n’existait plus, c’est un sentiment que je ne saurai décrire en vrai, je ne trouve pas les mots justes pour décrire ce que je ressens. 

Je dépose juste la bible de côté et joue le morceau ‘‘ si la mer se déchaine’’ de Dena Mwana et ferme juste les yeux et là j’exprime avec mon silence toute ma reconnaissance au seigneur pour tout ce qu’il est pour moi, pour cet amour et cette valeur qu’il a donné à ma personne. 

    

     Moi une fille qui ne fait que critiquer la vie qu’il m’a donnée gratuitement, moi qui n’est même pas le quart de pureté de toutes ces personnes qui sont tellement fidèle à ta parole. Comment pourrais-je trouver les mots idéals pour dire merci ? Je ne le trouve pas et là je le regardais tout en blanc sur son trône et je n’osais même pas m’approcher pour le toucher, je n’avais pas peur, non j’avais plutôt honte de ma personne. Pas pour qui je suis, pas pour ma manière de voir le monde, pas pour ce que je suis réellement au fond de moi. Je l’accepte mais pour ne pas avoir vu qu’il m’acceptait comme cela sans critique sans jugement. 

      Et là il descendu de son trône et marche vers moi et me prend dans ces bras et là mes larmes se mettent à couler. Je ne faisais que pleurer, je pleurai et m’excusait pour Rosine.

   

     Je ne ressens aucuns sentiments de trahison envers elle plutôt je crois que je tiens à elle plus que avant. Je continuais par pleurer tout tant lui demandant de nous protéger toutes les deux et de garder son petit bébé. 

   

     Je ne sais combien de moment je suis resté dans cette position. C’est le réveille de mon téléphone qui me réveilla puisque Mme Rita avait dit qu’il devrait avoir une veillée de prière en faveur du lancement du projet. Ce n’est pas mon truc les veillées de prières mais je me dis pourquoi pas ?  je vais essayer  voir.  

  

    Je me lève, me change et attends que Paul vienne me chercher pour l’église il est presque 23h je ne pourrais jamais me rende seule là-bas avec cette obscurité…


Le lendemain matin dans la demeure de Mr Romaric KOUESSAN 


Julie 


Je suis bien décidée à faire du mal à Romaric et je sais que ce petit jeu auquel je veux jouer va peut-être me couter une fois de bon la vie mais peu importe, d’ailleurs tout le monde me croit déjà morte ce n’est pas comme si il y avait encore quelques choses auxquelles je dois m’accrocher. Donc qu’advienne que pourra je n’en ai rien à foutre et les dés sont déjà jetés.

J’appuie sur la sonnerie et un instant après j’attends des pas se rapprocher du portail…. 


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

Le chemin du destin