CHAPITRE 62: C'ÉTAIT ELLE DEPUIS TOUT CE TEMPS
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 62 : C’ÉTAIT ELLE DEPUIS TOUT CE TEMPS.
**JANAÏ OLIWINA**
Alex : (M’embrassant dans le dos) Tes parents m’ont dit qu’ils sont prêts à accepter ma dot.
Je me retourne pour le regarder.
Moi : Pardon ?
Alex : Tes parents ont dit qu’ils sont prêts à accepter ma dot.
Moi : (Me redressant pour m’asseoir sur le lit) Ils ont dit ça quand ?
Moi : Quand je les ai rencontrés avant de venir vers toi. Je les ai vu et je me suis présenté en leur disant que je reconnaissais avoir eu une aventure avec toi et que j’étais le père de l’enfant que j’ai souhaité reconnaître à l’état civil. Ton père m’a dit qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que je le fasse. Il m’a par ailleurs demandé ce qu’il en était vis-à-vis de toi. Il m’a dit que ses enfants ne faisaient pas des enfants sans être mariées et que si je prenais l’enfant je devais aussi prendre la mère. Je leur ai dit que je ne voyais aucun inconvénient à payer une dot pour toi et ils m’ont dit être d’accord, mon prix était le leur.
Je l’ai regardé et malgré moi mes larmes se sont mises à couler. Mes parents m’en voulaient tellement au point de me vendre au premier venu ? Un homme dont vous ne savez strictement rien ? J’ai si peu de considération à leurs yeux qu’ils sont prêts à le faire ? J’ai pleuré et il s’est levé pour me prendre dans ses bras.
Alex : Eh, qu’est-ce qui se passe ?
Moi : (Pleurant) Je n’arrive pas à croire qu’ils puisse me faire ça. J’ai commis des erreurs par le passé c’est vrai, j’ai emmené la honte sur eux en ne me mariant pas à la dernière minute, c’est vrai. Je suis tombée enceinte et j’ai eu un enfant d’un inconnu c’est vrai mais est ce pour autant qu’ils me fassent ça comme s’ils voulaient à tout prix se débarrasser de moi ? C’est vraiment le sort que je mérite ?
Je pleure et il me berce jusqu’à ce que je me calme.
Alex : (Soulevant mon menton) Arrête de pleurer parce que j’ai horreur de te voir triste. On ne pleure pas pour des ignorants qui ne savent pas reconnaître notre valeur. Et crois moi s’ils avaient ne serait ce qu’une vague idée de ce que tu vaux, ils t’enfermeraient dans une maison et te garderaient pour eux. Je suis prêt à payer le prix fort pour toi, tu me dis combien tu veux que je leur donne pour ta dot et je le ferai. Peu importe le montant, je paierai.
On se regarde dans les yeux pendant un moment.
Moi : Tu veux vraiment m’épouser ?
Alex : Oui.
Moi : (Retirant mon visage de ses mains) C’est insensé. Tu ne me connais même pas et tu ne sais rien de moi.
Alex : Je sais que tu t’appelles Oliwina Remanda Theresa Janaï, tu as 34 ans et bientôt 35. Tu travailles à la chaîne y en tant que rédactrice. Tu as une grande sœur et un petit frère de sang ainsi que de nombreux cousins et cousines. Tu as un petit garçon de 5 ans bientôt et tu es mère célibataire, enfin plus pour longtemps.
Je le regarde.
Alex : Je m’appelle Alex IKENA, j’ai 38 ans, je suis analyste à global, je suis passé chef de toute la section ghanéenne. Je suis orphelin de père et de mère depuis l’âge de 4 ans mais j’ai une sœur aînée qui vit quelque part avec son mari et ses deux enfants. Je suis célibataire et je souhaite faire de toi ma femme.
Je le regarde.
Alex : Alors qu’est-ce que tu en dis ?
Moi : J’en dit que ça ne suffit pas pour se marier.
Alex : Il te faut quoi de plus ?
Moi : (Descendant du lit) Eh bien je ne te connais toujours pas. Je parle de ton comportement, de ta façon de vivre de tes croyances. Je t’ai dit que je suis chrétienne, je ne me marierai jamais avec quelqu’un qui ne crois pas en Dieu.
Alex : Mais je crois en Dieu, je sais très bien qu’il existe et qu’il est quelque part dans le ciel.
Moi : Voilà c’est exactement ça. Tu n’y crois pas et je ne veux pas d’un homme avec qui je ne pourrai pas prier, aller à l’église, jeûner ou encore louer mon Dieu. Je veux pouvoir mettre des louanges et des adorations dans ma maison, je ne veux pas de chansons profanes et encore moins des choses qui ne glorifient pas le Seigneur.
Alex : Tu es exigeante quand même hein ?
Moi : Oui.
Alex : suis-je vraiment obligé de prier avec toi ? Si j’accepte de venir à l’église et de te laisser faire toutes ces choses que tu as cité, ce n’est pas déjà bon ?
Moi : (Silence)
Alex : Je suis prêt à faire quelques concessions pour être avec toi.
Moi : (Silence)
Alex : (Descendant du lit pour venir me serrer dans ses bras) Qu’est-ce que tu en dis ?
Moi : Je, je vais y réfléchir.
Alex : D’accord. Et pour ce qui est de me connaître, tu as un mois et demi pour le faire car je serai là au Gabon. Mais après je vais devoir y retourner pour le boulot et je ferai de temps à autre des navettes pour venir vous voir jusqu’à ce que le mariage soit finalisé.
Moi : D’accord.
Il me caresse les fesses et m’embrasse. Je m’extirpe de ses bras.
Moi : C’est de ça dont je parlais en disant que je ne fais pas les choses qui ne glorifient pas Dieu.
Alex : Qu’est-ce que Dieu a à y voir avec le fait de se faire plaisir mutuellement ?
Moi : Dieu est contre la fornication.
Alex : (Arquant un sourcil) Tu n’exagères pas un peu ? Nous venons de faire l’amour il n’y a même pas 20 minutes.
Moi : Tu m’as surprise et faite péché par la même occasion. Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas me donner à un homme qui n’est pas mon mari.
Alex : Si ce n’est que ça…
Moi : Que veux-tu dire ?
Alex : Laisse tomber. Pour ce qui est de la fornication, je ne peux pas te promettre que je ne m’approcherai plus de toi car tu me plais et m’excite quand je te vois.
Il marche dans ma direction et me bloque contre le mur.
Alex : Ce sera à toi de me repousser car je n’ai pas confiance en ma volonté. Et là tout de suite j’ai encore envie de toi.
Moi : (Silence)
Alex : (Caressant ma poitrine) Remarque, tu es déjà tombée pour aujourd’hui, mieux tu continues et tu te relèveras demain dans la prière.
Je le regarde et il m’embrasse. J’y réponds en enroulant mes bras autour de son cou. C’est lui qui a raison, j’ai déjà péché aujourd’hui, mieux je fais en sorte que ce ne soit pas en vain, que j’en jouisse véritablement. Il ne tarde d’ailleurs pas à me soulever et à me pénétrer là contre le mur. Je lui mors l’épaule pour m’empêcher de crier. Il me prend dans cette position avant de me faire descendre et me retourner pour me prendre en levrette debout contre le mur. Je mors mon point cette fois-ci pour m’empêcher de crier jusqu’à la jouissance où il se retire pour se déverser sur mes fesses.
Alex : (Me faisant un bisou sur l’épaule) Ça va être dur de te résister Janaï, très dur.
Je ne dis rien et nous passons tous les deux sous la douche puis nous venons nous vêtir avant de sortir pour le salon. Les enfants étaient en train de jouer à la cour et j’ai décidé de passer à la cuisine me faire quelque chose à manger bien qu’ayant la pizza.
Alex : Contre le cadran de la porte) J’aimerais que tu déménages dans un endroit plus grand.
Moi : Je suis bien ici.
Alex : C’est petit. Tu partages une chambre avec le petit sans aucune intimité, lui-même manque d’espace pour s’épanouir convenablement, ses affaires manquent de place pour être disposées et ce petit carré ressemble à une boîte.
Moi : Peu importe. C’est chez moi et je m’y sens bien. Je n’ai aucune intention de déménager, pas pour le moment et tant que les choses ne seront pas fixées avec toi, je n’irai nulle part.
Alex : (Après un moment) Je vois. Tu me permets au moins de faire quelques achats pour plus de confort ?
Moi : (Levant les épaules) Si tu le souhaites.
Alex : Au fait, ton passeport est encore valide ? Et celui du petit aussi.
Moi : Non pour les deux questions.
Alex : Il faudra que tu les fasses le plus vite possible.
Moi : Tu as l’intention de nous emmener quelque part ?
Alex : Mon fils a dit vouloir voir la statue de la liberté et je compte la lui faire découvrir.
Moi : Je vois. Je chercherai un temps pour aller les faire. Le temps pour moi de réunir la somme.
Alex : L’argent n’est pas un problème. Dis moi combien tu as besoin et je te le donnerai.
Moi : À peu près 80 milles pour nous 2.
Alex : Tu auras les 100 milles tout à l’heure.
Moi : Ok.
Nous avons continué à parler jusqu’à la venue des filles qui sont allées se laver et s’apprêter. Finalement il nous a toutes emmenés au restaurant pour manger, les enfants y compris avant de nous ramener à la maison. Il a dit aux filles qu’il les aurait bien emmené danser mais que c’était contre les principes de madame alors ce n’était pas possible. Elles lui ont dit qu’elles connaissaient parfaitement le personnage. Il leur a remis une petite enveloppe afin qu’elles puissent s’acheter elles-mêmes à boire puis elles sont descendues avec les enfants en nous laissant seuls dans la voiture.
Alex : Demain je viendrai prendre le petit pour aller se balader rien que tous les deux.
Moi : Il n’a pas l’habitude de le faire et il est souvent très agité quand il sort.
Alex : Ça c’est seulement parce que tu l’as privé de sortir pendant longtemps.
Moi : (Surprise) Qui te l’as dit ?
Alex : Peu importe. Mais ne t’inquiètes pas. Je pourrai le gérer
Moi : Je peux au moins savoir où tu comptes l’emmener ?
Alex : Je n’ai pas encore déterminé. Je te le dirai par messagerie. D’ailleurs, remets moi ton numéro.
Je le fais et il fait sonner mon téléphone.
Alex : C’est le mien. Je vais devoir y aller.
Moi : Tu es descendu où ?
Alex : À l’hôtel le Christal au centre ville.
Moi : C’est loin.
Alex : Je sais. À moins que tu veuilles m’héberger chez toi.
Moi : (Essayant d’ouvrir la portière pour descendre) Ma boîte est trop petite pour 2 adultes.
Alex : (Me retenant par le bras) Je veux un baisé Janaï.
Moi : Nous ne sommes pas un couple Alex, ne te fais pas de fausses idées. J’ai dit vouloir réfléchir à ta proposition pas que j’étais d’accord.
Alex : (Me lâchant) D’accord.
Nous sommes restés à nous regarder dans les yeux et finalement je me suis penchée pour l’embrasser sur la bouche. Il m’a saisie la tête pour approfondir le baisé que j’ai fini par mettre fin après un petit moment.
Moi : Ne t’habitues pas à ce genre de choses. Nous ne sommes pas un couple.
Alex : (Souriant) D’accord.
Moi : Sois prudent sur la route et que le sang de Jésus te protège.
Alex : (Silence)
Moi : (Descendant) Bonne nuit.
Alex : Bonne nuit à toi aussi.
Je me suis éloignée, il a démarré et est parti en me faisant un signe de la main.
Simone : (Derrière moi) C’est un bon gars.
Moi : (Sursautant en mettant ma main sur ma poitrine) Mon Dieu, tu m’as fait peur.
Samira : (S’approchant) Simone a raison Janaï, il a l’air d’être quelqu’un de bien et vouloir du sérieux avec toi. Il faut lui laisser sa chance.
Edwige : Elle essaie de s’amuser là je le récupère bien et le garde pour moi.
On se met à rire et elles continuent de me dire de donner une chance à Alex, j’y pense fortement (…)
Je sors de l’église et Alex me dit qu’il est garé à l’extérieur du portail avec Ephraïm. Il n’était pas à l’église avec moi parce qu’Ephraïm a passé la nuit à l’hôtel avec lui et étant donné que ce dernier ne vient pas à l’église, je lui ai dit de ne pas venir, qu’on se verra à midi et qu’il pourrait passer me prendre. Il connaît l’endroit car il m’y a déposée une fois en semaine. J’arrive près du portail et je croise les Mfoula au complet avec Loyd, je les dépasse sans les saluer et je vais monter dans la voiture d’Alex garée non loin avec des vitres fumées.
Moi : Bonjour à vous.
Eux : Bonjour Janaï/Bonjour maman.
Alex : J’ignorais que tu priais dans la même église que Loyd et Rebecca.
Moi : Je prie dans la même église que Loyd et toute sa famille mais cette fille non.
Alex : Alors que fait elle là ? Je viens de les voir tout à l’heure avec un autre couple et des enfants.
Moi : Tu dois faire une erreur car Loyd était avec sa sœur, son mari et leur 7 enfants. Il n’y avait pas de Rebecca parmi eux.
Alex : (Silence)
Moi : On peut partir ?
Alex : Ok. Mais tu connais un endroit où on peut acheter une voiture pour enfant ?
Moi : Pourquoi ?
Alex : Ephraïm en veut une.
Moi : Tu ne peux pas lui offrir ça.
Alex : Pourquoi ?
Moi : Parce que les autres aussi en voudront et nous avons l’habitude de leur acheter à tous des cadeaux.
Alex : Si je leur prends des vélos ça peut aller ? Parce que mon fils veut une voiture et j’ai bien l’intention de la lui offrir.
Moi : (Soupirant) Ok. Allons à oloumi.
Alex : Et c’est où ?
Moi : Je vais t’y conduire.
Il a démarré et nous sommes partis. Il a pris la voiture de son fils et 7 vélos pour les autres. Et comme c’est aujourd’hui que l’on devait faire les courses pour la maison, il a également pris une grande gazinière, un micro-onde, un grand congélateur, un filtre à eau, des petits meubles de rangement, une série d’assiette, verres de plusieurs sortes, couteau fourchette, cuillères, marmites, tapis, un grand miroir, un grand matelas, un écran connecté et un salon. Nous avons aussi pris quelques objets décoratifs et des petites caisses empilables pour ranger les jouets de son fils. Quand moi-même j’ai vu la facture à la fin, j’ai eu le vertige mais il l’a réglé sans sourciller. Ayant fait de gros achat dans la même boutique, ils se sont chargés eux même de nous trouver une voiture pour le transport jusqu’à la maison. Les filles même étaient dépassées.
Simone : (À mon oreille) Je te jure Janaï que si tu laisses le gars là hein, je ne vais plus jamais te parler.
Je me suis mise à rire et elles m’ont toutes aidée à ranger la maison. À la fin, il s’est excusé auprès d’elles de ne leur avoir rien pris car il ne savait pas ce qui leur ferait plaisir, il leur a donné 100 milles à chacune. Les atalakou sont sortis jusqu’à moi-même j’étais dépassée. Simone a même dit que c’est Dieu qui a chassé Loyd de mon chemin parce que mon vrai mari était en chemin(…)
Moi : (Ouvrant la porte) Qu’est-ce que tu fais là ?
Jada : (Rentrant) Tu es quand-même une ingrate Janaï je te le jure.
Moi : (Silence)
Jada : Tu as passé ton temps ici à dire que tu ne voulais rien savoir d’Alex et j’ai tout fait pour te convaincre du contraire jusqu’à parler avec maman pour le ramener ici et c’est comme ça que tu me remercies ? Moi ta sœur qui ai œuvré pour ton bien, tu me mets de côté et c’est avec les filles perdues là que tu te pavanes en ville pour profiter de l’argent d’Alex ?
Moi : N’est-ce pas vous avez décidé de me vendre comme une moins que rien ?
Jada : N’est-ce pas tu bénéficies de cette vente comme tu l’appelles ? Tu aurais eu le confort que tu as aujourd’hui si maman et moi ne l’avions pas fait venir ici ?
Moi : (Silence)
Jada : Voici Ephraïm qui sort partout et est heureux parce qu’il a un père maintenant. Toi-même tu souris et tu as l’air plus épanouie parce que tu as un homme qui prend soin de toi. Ce n’était pas comme avant quand tu rasais les murs. Tout ça grâce à qui à moi Jada qui ai tout fait pour sortir ton nom de la boue en allant chercher un homme qui soit prêt à t’épouser et t’offrir la vie que tu mérites, celle que les parents et moi avions voulu pour toi parce que nous t’aimons et voulons ton bien Janaï.
Moi : (Silence )
Jada : (Pleurant) Tu es ma petite sœur Janaï, la seule avec laquelle j’ai toujours tout fait et ça me fait mal que tu aies décidé de t’éloigner de moi pour être avec des inconnues alors que nous avions toujours été toutes les deux Jada et Janaï contre le monde entier et aujourd’hui tu m’as rayé de ta vie comme si je n’avais jamais compté pour toi.
Moi : (Pleurant) Bien-sûr que tu as compté pour moi et tu continues toujours de le faire et, je, je te demande pardon Jada, je ne voulais pas te faire de la peine. J’ai juste crû toutes ces dernières années que tu m’en voulais pour je ne sais quelle raison et ce qui s’est passé avec Ephraïm.
Jada : C’était un accident Janaï, comment j’aurais pu tué Ephraïm, c’est mon fils.
Moi : Je sais. Je suis désolée. Pardonne moi.
Jada : Tu m’as fait de la peine.
Moi : Je sais et je te demande pardon.
Jada : (Essuyant ses larmes) D’accord.
Je suis allée vers elle et on s’est fait un câlin avant d’essuyer nos larmes puis nous nous sommes assises sur les fauteuils.
Moi : Tu m’as manqué Jada.
Jada : Toi aussi. Regarde comme tu es belle, j’aime beaucoup ta coupe de cheveux et tes ongles. Tu les as fait où ?
Moi : Ici à la maison. La coupe c’est Edwige et les ongles Samira. Elles ont les boxes juste à l’entrée.
Jada : Au moins elles savent faire autre chose qu’accoucher des enfants sans pères.
Moi : Ne dis pas ça. Ce sont des filles bien.
Jada : Si tu le dis. J’ai faim et soif.
Moi : (Me levant) Je t’apporte quelque chose à manger et à boire.
Jada : Où est Ephraïm ?
Moi : (à la cuisine) En balade avec son père.
Jada : Regarde comment ça sonne beau à entendre et tu voulais priver l’enfant de ce bonheur.
Moi : (Revenant avec un plateau, souriante) C’est vrai.
Je lui ai servi un verre de jus.
Jada : Si ce n’est pas la sorcellerie c’est quoi ?
Moi : (Souriant) C’est l’ignorance.
Jada : (Après avoir pris une gorgée) Et en parlant de sorcellerie. (Prenant son téléphone pour me montrer une photo) Tu connais cette fille ?
Moi : (Regardant l’image ) Oui, c’est Lucrèce. La première fille de Leslie, la grande sœur de Loyd.
Jada : Tu en es sûre ?
Moi : Bien-sûr puisque je te dis que c’est le cas. C’est la première fille de Leslie et Arsène.
Jada : Hum. C’est la fille avec laquelle je l’avais vu à la plage une fois quand tu étais à pog juste avant qu’il annule votre mariage et
Elle a fait défiler une photo sur laquelle on les voit s’embrasser sur la bouche devant une voiture dans une cour. J’ai écarquillé les yeux et la bouche de surprise. Elle a fait défiler les images 5 au total où ils s’embrassent, il la tient dans ses bras, il a les mains posées sur ses fesses etc puis elle me montre une vidéo dans laquelle ils sont en train de coucher ensemble sur un canapé dans laquelle elle lui dit qu’il est son oncle et lui refuse en disant que jamais elle ne sera sa nièce. Je reste avec les grands yeux ouverts et là je me fais une rapide rétrospective de certaines scènes auxquelles j’ai assistées où ils étaient tous les deux, les colères et les sauts d’humeur de Loyd, le fait qu’il refusait que je me rapproche d’elle, la froideur de cette petite à mon égard, la bagarre qu’il avait faite chez Paul et les regards insistants qu’ils échangeaient souvent et l’évidence m’a frappée au visage.
Moi : (Mettant ma main devant ma bouche) Mon Dieu, donc c’était elle depuis tout ce temps ? Loyd sort avec sa nièce depuis des années…