Chapitre 7

Ecrit par Grace.Amina

   *** Alexandre MOULOUNGUI ***


Ca fait deux jours je ne trouve pas le sommeil, je n’avais pas les nouvelles de Hermine depuis notre sortie. Je me demande bien ce qui ne va pas. J'ai toujours voulu l'appeler durant tous ces jours là, mais je ne voulais pas lui causer des problèmes avec son mari. Elle en avait assez pour que j'en rajoute. J’étais allongé sur mon lit, les yeux lever, le regard perdu entre les lignes du plafond. Je fut subitement sorti de mes pensées par l’entrée brutale de Patricia dans ma chambre. Celle là ça faisait déjà une semaine qu'elle a débarqué dans ma maison , elle est venue sans prévenir, comment aurai-je pu faire ? Je ne pouvais pas la laisser comme ça, elle n'avait plus d’endroit où dormir et puis elle était enceinte.


Patricia : Bonjour Alex (bises)


Moi : Bonjour mademoiselle comment vas-tu ?


Patricia : je vais bien et toi ?


Moi : Moi aussi je vais bien


Elle me regarda dans les yeux pendant 3 seconde avant de me dire


Patricia : C'est faux dis moi ce que tu as. Et en plus depuis un temps la tu es un peu trop pensif, qui te prend la tête autant ?


Moi : Arrête de raconter n'importe quoi. Rien 'e me prend la tête en ce moment.


Patricia : OK ne me dit rien si tu ne veux pas, mais laisse moi te dire que c'est une femme qui est à l'origine de ça , et la ne nie pas.


Moi : Bon ok tu as raison, ça ne sert vraiment à rien que je t'en parle parce que ça ne va pas aboutir nous sommes condamnés à rester que des amis.


Patricia : pourquoi est-elle mariée ?


Moi : oui elle est mariée et elle aime profondément son mari donc vraiment je n’ai aucune chance


Patricia : donc c'est parce qu'elle est marié que tu es abattu comme si il n'y avait plus de femmes dans tout Port-Gentil là ?


Moi : moi je ne veux pas toutes les femmes moi c'est elle que je veux et personne d’autre


Patricia : en tout cas c'est toi qui vois continue d'attendre quelqu'un qui ne viendra jamais. Bon moi je suis venu te demander si tu peux me trouver 10000 francs ?


Moi : dis-moi un peu où se trouve le père de cet enfant il doit s’occuper de cette grossesse


Patricia : il m'a dit d'attendre un peu et il ne veut pas que je garde l’enfant


Moi : regarde si c’est pour enlever l’enfant ce n’est pas dans ma maison cet enfant tu vas le garder et le père se fera un point c’est tout. Suis-je assez clair ?


Patricia : oui, j'ai bien compris


Moi : tiens voici les 10000 francs


Patricia : merci Alexandre


Je ne sais vraiment pas qui est le père de 7 enfants mais il est très irresponsable jusqu’à demander qu’elle enlève la grossesse ? S’il ne voulait pas il devait même faire comme les autres il devait nier au lieu de te demander de tuer l’enfant. en tout cas moi, j'ai déjà parlé avec elle ce n'est pas dans ma maison qu'elle va commettre ce meurtre. Si elle veut le faire elle va le faire dans la maison du Père vraiment pas chez moi.

À ce moment j'ai reçu un message tu me réjouis vraiment


Hermine : Bonjour Alexandre, comment tu vas ? Je te demande vraiment de m’excuser de t’avoir laissé tout ce temps sans nouvelles, le truc c’est que j’étais en problèmes avec mon mari et te faire signe m’est vraiment sorti de la tête


Le message qui me fallait pour débuter ma journée. Le temps que je quitte le lit mon téléphone sonne encore cette fois-ci un email de la direction générale de la polyclinique qui signifie que je pouvais commencer le travail dès lundi prochain. La ma journée elle est être magnifique.


       *** Hermine ETENO***


Je viens d'envoyer un message à Alexandre pour m'excuser. Depuis le jour où nous sommes sortis là je ne lui ai donné aucune nouvelle. J'étais vraiment prise avec Alain qui devenait incontrôlable à chacun de mes appels il regardait mon téléphone pour ça c’est vrai que ce n’est pas à Alexandre que je passais le coup de fil. Il est reparti au chantier, j’allais un peu me détendre et réfléchir à ce qui m’arrive en ce moment. Je ne sais pas si il faut que j’appelle maman pour lui dire ce qui se passe en ce moment je ne sais vraiment pas comment elle va le prendre.

Dring dring mon téléphone sonna

c'est ma mère, décidément cette femme a des pouvoirs comme on le dit quand on parle du loup on voit sa queue.


Moi : allô


Elle : allô


Moi : bonsoir maman


Elle : bonsoir ma fille


Moi : comment tu vas maman ?


Elle : je vais bien et toi ? J'espère que tu vas bien hein ?


je sais qu'elle sait que je ne vais pas très bien en ce moment. Si je lui dis que ça ne va pas elle ne va pas me laisser tranquille tant que je ne lui aurait pas tout dit. Et je n'ai vraiment pas envie de l'écouter crier au téléphone.


Moi : je vais bien maman ne t'inquiète pas


Elle : tu es sûr que ça va bien ? Tu sais que tu peux tout me dire non ? Je suis ta mère Hermine.


Moi : ne t'inquiète pas maman tout va bien.


Elle : et ton mari il va bien ?


Moi : oui il va bien il est même aller au chantier aujourd'hui


Elle : d'accord, je t'ai appelé pour prendre de tes nouvelles bon passe une bonne journée là-bas oh


Moi : merci maman passe aussi une bonne journée là-bas


Je détester vraiment mentir à ma mère, elle et moi on ne se cacher rien on se disait tout mais je n’arrivais pas à lui dire ce qui se passait avec mon mari, pour moi je devais gérer ses problèmes toute seule sans l’embêter elle. Ma mère c’est une héroïne à mes yeux elle nous a élevé tout seul comme mon père nous a laissé. Ce drame est arrivé j’avais 17 ans je passais le bac mes petite sœur Mireille et Marielle avait à peine 3 ans. Ça a été un choc pour nous mais on a su surmonter cette épreuve. Elle s’est débrouillé comme elle a pu j’ai passé mon examen je suis allé à l’école supérieure j’ai eu mon Diplôme et me voilà mariée maintenant. Cette famille est vraiment tout le bonheur du monde.


     *** Alain RETENO ***


Aujourd'hui je pars au chantier, le 15 janvier vrai de l'argent à Loïc pour qu'il me gère le problème de la petite là. Je serai débarrassé de sa bonne fois pour toute.

Je descendis à peine du taxi, j'étais en face de l'entrée de l'aéroport, quand j'ai reçu un message de la secrétaire de mon chef elle me demandait d'aller immédiatement là-bas le chef voulait me parler toi ça m'a semblé bizarre, comment veux-tu me parler sachant bien que je dois prendre l'avion pour me rendre au chantier. Mais bon je ne sais pas ce qu’il veut me dire mais c’est sûr que c’est très important. Je retourne au bord de la route pour tenter d’arrêter un taxi.

Une fois monté dans le taxi je commençais à paniquer. Arrivé dans son bureau, je le vis la tête baissée le regard plongé dans les papiers posés sur son bureau


Moi : bonjour chef


Lui : Bonjour Monsieur RETENO, comment allez-vous ?


Moi : je vais bien merci


Lui : je sais que vous étiez censé aller au chantier aujourd'hui, mais il y a un petit souci.


Moi( paniqué ) : qu'est-ce qu'il y a Monsieur ?


Lui : je suis obligé de vous licencier Monsieur


Merde tout ce que je ne voulais pas


Moi : attendez monsieur, qu'est-ce que j'ai fait ?


Lui : rassurez-vous monsieur vous n'avez rien fait, mais nous une mission une importante baisse d’activité et nous ne pouvons pas nous permettre de vous garder il nous sera impossible de vous payer chaque fin de mois donc nous allons vous envoyez en congé technique pour une durée indéfinie.


Je n'en revenait pas, je venais de me faire licencier. Seigneur comment vais-je annoncer ça à ma femme ? Ici je dois régler un problème de grossesse. Et je dois le faire au plus vite si je ne veux pas que c’ est né traquer me débarque chez moi et raconte tout à ma femme.

Je sortis de son bureau avec mes bagages en main une peur dans le cœur je me demandais vraiment ce que j'allais faire si cette fille allait tout raconter à ma femme alors je perdrai ma femme pour toujours.

je ne pouvais pas rentrer chez moi maintenant et dire aussi à ma femme qu'on venait de m'envoyer en congé technique. Je ne pouvais pas aller dormir à l’hôtel je n'avais aucun sous sur moi donc j'ai donné rendez-vous à Loïc au QG parce que j'avais besoin d'en parler.


Moi : allô bonsoir petit


Loïc : allô oui bonsoir


Moi : comment tu vas ?


Lui : je vais bien, je suis même devant ton entrée là assise je bois une bière.


Moi : que fait ma femme ?


Lui : je ne sais pas elle est dans la maison depuis elle n'a pas encore reçu de visite. Même pas de sa mère ni de ses sœur en tout cas personne n'est encore venu ici depuis ce matin.


Moi : ok retrouve-moi au QG


Lui : comment ça je te retrouve au cul, tu n'es pas en voyage ?


Moi : tout ça c'est long. Je t'expliquerai ça, retrouve-moi là-bas dans 10 minutes.


Lui : ok d'accord


Je pris un taxi avec ma valise que je trimbale et depuis ce matin. Voici un problème qui s’ajoute au compteur. Je me demande bien comment je vais gérer ça


  (2 semaines plus tard)


    *** Rachelle RETENO ***


Ça faisait 2 jours que je  suis revenu sur Port-Gentil, je n'avais pas encore vu Alain de cuit. Je voulais avoir de ses nouvelles et savoir à quel niveau est son problème de grossesse. Il faut que je me rende chez vous, pour le voir. J'espère juste que sa femme l'a ne sera pas là-bas. Elle m'énerve trop elle ne mérite pas de porter le nom de mon frère. En tout cas je me charge d’elle.

J'ai fait au moins 30 minutes de route avant d'arriver chez mon grand frère.


Moi : toc ! toc ! toc !

La porte s’ouvrit sur le visage de sa soi-disant femme


Moi : Bonjour


Elle : oui bonjour, que puis-je faire pour toi ?


Moi : je veux voir mon frère est-ce qu'il est là ?


Elle : ton frère n'est pas là. Il est en voyage il est allé sur site.


Moi : ok d'accord je vais l'appeler merci.


J'étais perdu je ne comprenais pas elle me disait qu'il était sur site pendant que Loïc m'avait qu'il était là.


      *** Hermine ETENO épse RETENO***

Je me demande bien pourquoi elle est venue jusqu'ici demander son frère. Elle qui est son acolyte, elle est censée savoir que ça fait 2 semaines son frère est sur ce site. En tout cas je suis sûr qu'elle le savait, elle est juste venir me faire parler. Bref moi je n’ai pas son temps !

Au fait ça fait déjà 3 semaines que je n’ai pas vu Alexandre. Lui et moi n’avions fait que discuter par messagerie le semaine déjà que mon mari et c’est aussi je m’ennuie tout seul ici donc je décide d’appeler Alexandre pour qu’il vienne à la maison je vais lui préparer un bon plat. Aujourd’hui c’est dimanche je ne pense pas qu’il soit de garde. Et puis si c'était le cas il me l'aurait déjà dit.


Moi : allô


Lui : allô bonjour jolie madame


Moi : comment tu vas Alex ?


Lui : je vais bien et toi ?


Moi : je vais bien merci. Dis oui, comme ça fait longtemps on s'est vu là, je veux t'inviter chez moi, je vais nous préparer un plat qu'est-ce que tu en dis. ?


Lui : je trouve cette idée géniale je vais un peu goûter ce que tu prépares et c'est pour quand ?


Moi : aujourd'hui tu peux venir aux environs de 13h30 je pense que tu seras prêt.


Lui : ok d'accord sans problème je serai là

Moi : ok tout à l'heure bisous


Lui : beaucoup de bisous


J’étais vraiment contente qu’ils aient accepté mon invitation. Je me dépêche évite de sortir les choses du congélateur. Je me mis à découper les condiments 1h30 plus tard mais mamie tu étais déjà au fait, elle était déjà en phase de cuisson. Il faisait déjà 13h je commençais à me presser parce que Alexandre allait bientôt arrivé il fallait que je fasse vite.  Mais à ma grande surprise il était déjà là en train de frapper à la porte 

Toc toc toc 

Moi : qui est là ?


Lui : c'est Alexandre


Moi( ouvrant la porte) :  tu es déjà là ? 


Lui : Oui-Oui


Moi : je viens à peine de finir la cuisine maintenant il faut que tu prennes place et que tu patientes je vais mettre la table. 


Lui : tu sais j'ai des mains je peux aussi t'aider comme ça on gagne en temps.


Moi : non non laisse je ferai ça moi-même.


Lui(pliant les manches de sa chemise) : non hors de question je vais t'aider comme ça on ira plus vite et on gagnera en temps


Sans vouloir insister parce que je sais que là où il est debout il ne changera pas d’avis oui il est très têtu. Il ne changera pas (rire) 


Moi : ok d'accord 


Nous mettions la table tous les deux, nous la dressing comme il se doit quand tu finis nous nous mettions à table.

Comme d'habitude la conversation était toujours fluide très intense on discutait de tout et de rien. Ça me faisait grave du bien de bavarder avec lui malgré toute ma tristesse il avait toujours ce pouvoir là de me rendre le sourire.


Moi : dis-moi un peu et ta sœur ? Tu m'as dit qu'elle était enceinte non ?


Lui : oui elle vit normalement avec moi pour le moment mais ça fait déjà une semaine elle ne dort pas à la maison elle dort chez un de ses amis je crois que ça doit être le père de son enfant.

Celui que j'aime