Eprise de mon patron

Auteur : Les histoires d'amour 

Chapitre 7

Alex

Ce matin inconsciemment je prends encore plus de temps dans le douche, lorsque je finie je prends le soin de choisir ma tenue en pensant à Alexender, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher lorsque je finis de me préparer, l’envie me prends de mettre du rouge a lèvre rouge alors que d’habitude je ne mets que des gloses, tout ce que je fais  je le fait en pensant à lui je fais tout pour lui, donc c’est sa être amoureux, tu vis pour cette personne, tu respires pour cette personne, tout ce que tu fais c’est pour lui et ton esprit ne réclame que cette personne c’est tellement beau et inconfortable a la fois surtout lorsque cet amour n’est pas réciproque et qu’elle ne reste que dans un seul sens

Je prends mon sac et je sors mais comme d’habitude ma mère veut que je lui laisse la voiture pour ses courses donc je vais aller chercher un taxi et partir au travail dans la paix

Lorsque j’arrive encore ce matin au travail je remarque qu’’il n’est pas là aujourd’hui non plus je ressens vraiment un pincement au cœur c’est aussi désagréable de m’embrasser, c’est aussi désagréable passer un moment d’intimité avec moi ?

Pourquoi se comporte-t-il ainsi envers moi ? pourquoi m’avoir embrassé de cette manière si je le répugnais autant ? je ne comprends pas vraiment, j’essaie de refouler toutes ces larmes qui me brouillent la vue mais deux grosses gouttes chaudes m’échappent et je les essuie aussi vites qu’ils sont arrivés je ne vais pas me mettre à pleurer pour un homme qui n’en a rien à foutre de moi, même si en réalité ça me fait vraiment mal au cœur, je préfère être forte pour moi

Je m’installe et j’essaie de mettre un peu d’ordre dans tout ce travail qu’il a accumuler en essayant de m’éviter, je n’ai pas vraiment grand-chose à faire ces derniers jours mais je viens tous les jours à la même heure et je repars à la même heure que d’habitude

Aujourd’hui encore je vais encore regarder dans l’air en attendant l’heure à laquelle je dois rentrer

Voix : salut

Moi revenant sur terre : bonjour

L’assistante de William : monsieur veux vous voir dans la grande salle de réunion tout suite

Moi un peu étonné :  tu sais pourquoi il veut me voir ?

L’assistante de William : non pas du tout, il m’a juste demandé de te charger la commission

Moi : d’accord merci

Je me lève malgré moi, je ne sais pas pourquoi mais j’ai le cœur qui se cogne violement contre ma poitrine, j’essaie de ne pas paniquer, j’espère vraiment qu’il ne va pas me parler de l’incident de la dernière fois ou me virer puisque je ne peux pas me permettre de perdre ce travail, tout ce que j’ai ici je ne peux le trouver ailleurs

Je ne sais pas pourquoi je me mens à moi-même, c’est plus pour Alexender que je ne veux pas quitter ce travail, même s’il ne m’aime pas le simple fait de le voir tous les jours m’apaise vraiment, je ne peux plus vivre sans lui

Lorsque je me rends compte de ce que je viens de penser, je marque une pause avant de repartir, je refoule toutes ces penser et je me dirige vers la salle ou William m’attend

Lorsque j’arrive-je ne sais pas si je suis choquée, contente ou soulager, il était là en face de moi, même s’il arborait un visage neutre moi je suis tellement heureuse de le voir après tous ces jours d’absence enfin 

William : prend place s’il te plait

Ces mots me fond revenir à la raison et je m’installe sur la chaise qu’on m’indique, il y avait un silence solennel qui dure quelques minutes avant que William ne brise ce silence

William : tu te demandes surement le pourquoi on t’a fait appeler n’est-ce pas ?

Moi : oui monsieur, je suis un peu étonné de la réunion 

William : ce n’est pas vraiment une, réunion, on t’a fait appeler parce qu’on a une proposition à te faire et tu es libre d’accepter ou refuser, même si tu refuses tu pourras garder ton travail sans problème

Moi un peu étonné : puis savoir ce que c’est ?

William se tournant vers Alexender qui depuis que je suis là n’a pas placer un mot : tu parles ou je le fais ?

Alexender : non vas y

William s’éclaircissant la voix : au fait Alexender te propose de devenir sa femme

Moi manquant de tomber de ma chaise : pardon ?

Alexender

 Vous vous demander surement le pourquoi j’ai changé d’avis aussi vite, et que j’accepte de faire de cette fille ma femme

Flash-Back

Ce soir la lorsque je quitte William, je rentre à la maison et je me dirige directement dans la chambre de ma fille qui visiblement dormais déjà, je m’avance je pose une bise sur son front avant de prendre la porte

Julia : papa ?

Moi me retournant : tu ne dors pas ma chérie ?

Julia : non papa

Moi tout doucement : tu devrais faire dodo, demain il y a école

Julia : papa ?

Moi : oui mon cœur

Julia : pourquoi es ce que moi je n’ai pas de maman

Moi un peu choqué : pourquoi tu me demande sa mon cœur ?

Julia : aujourd’hui c’était la journée mère fille a l’école tout le monde étais avec sa maman sauf moi, pourquoi moi je n’ai pas de maman ? pourquoi maman m’a laissé ?

J’ai l’impression de sentir mon cœur se briser fond de moi, pourquoi une petite fille aussi tendre que la mienne doit passer par tous ça, aucun enfant ne mérite de perdre sa mère

Moi perdu : mon cœur tu sais très bien que ta maman t’aimait plus que tout n’est-ce pas ?

Julia essuyant ses larmes : alors pourquoi m’a-t-elle laissé ? pourquoi elle est partie ?

Moi m’asseyant a côté d’elle : ta maman était très malade, elle s’est battue de toutes ses forces pour pouvoir rester à tes coté et te voir grandir, elle souffrait vraiment vraiment beaucoup mais elle a continué de se battre pour toi, mais malgré tout le courage dont elle a pu avoir et la force qu’elle a démontré ce mal dont elle souffrait a fini par avoir raison d’elle, jamais tu ne dois penser qu’elle a voulu te laisser, elle s’est battue de toutes ses forces pour toi princesse, t’a maman elle t’aimait plus que tout

Julia levant la tête : maintenant elle ne souffre plus ?

Moi le prenant dans mes bras : non ma fille, elle souffre un peu moins et tu sais ce qui la rendra heureuse de là où elle est ?

Julia : non papa

Moi : ce qui la rendra heureuse, ce qui la fera aller mieux sera de voir sa fille heureuse, épanouie, de voir la Julia joyeuse qui partait à l’école ce matin la revenir, c’est tout ce qui permettra à ta maman de se sentir mieux

Julia resserrant son étreinte : d’accords papa

Moi : alors efface ces larmes qui perle ce beau visage princesse

Elle essuie ses larmes et m’offre un de ces sourire qui peuvent faire apparaitre un arc en ciel en plein orage

Moi : mon cœur ta maman elle t’aimera toujours et veillera toujours sur toi depuis le ciel

 la prochaine fois je t’amène à un de tes évènements mère fille si tu veux

Julia riant : non mais papa tu n’es pas une fille

Moi : mais je peux mettre une jupe et des talons si tu veux

Julia : non papa, tu es trop nul tu ne sais pas ce que les filles elles savent faire

Moi redevenant sérieux : une nouvelle maman sa te dis ? ça te dit d’avoir une nouvelle maman ?

Julia : oui papa seulement si elle est gentille avec nous et qu’elle te fasse sourire comme lorsque maman étais la

Moi pouffant de rire : non mais c’est qui l’adulte ici ? on parle de ce qui te fera plaisir à toi pas à moi

Julia : papa ?

Moi : oui princesse

Julia : moi ce qui me rendra heureuse c’est de retrouver mon papa, et si je dois avoir une nouvelle maman il faut qu’elle soit une vraie maman

Moi : c’est quoi une vraie maman alors ?

Julia : une vraie maman c’est celle qui s’occupe bien de papa avant qu’il n’aille au travail, qui s’occupe aussi des enfants, celle qui est gentille avec tout le monde

Moi pouffant de rire : d’accord princesse je te trouverai une vraie maman

Julia : promis ?

Moi : oui promis

Elle se lance joyeusement dans mes bras avant de se remettre dans son lit

Moi éteignant la lumière : je t’aime princesse

Julia : moi aussi papa

Je sors et je ferme la porte derrière moi

Fin du flash-back

Ce soir la lorsque je suis sortie de la chambre de ma fille je me suis fait la promesse de lui trouver une vraie maman comme elle l’a dit, le bonheur de ma fille compte le plus pour moi et si je dois supporter cette fille tous les matins, tous les jours je le ferai quoi qu’il en soit c’est la seule que j’ai sous la main et qui semble bien s’entendre avec Julia...

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