Chapitre 7 : C'est fini...ma Matel !
Ecrit par Choucha010
Le bonheur est trop grand pour pouvoir se faire une place dans la misère, la pauvreté. En plus c'est dans ce genre d'endroits qu'on retrouve des souris, je les déteste.
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J'aperçois Paulèle éclater de rire tandis que moi je ne savais pas quoi répondre. Je ne peux pas dire « non » sachant que bientôt ça sera le cas, je ne peux pas dire non plus « oui » ou c'est pour bientôt, sachant que leur père ne leur a pas encore dis la raison de ma présence.
- Mais pourquoi ? Maman le faisait et son lit est plus grand
- Maman le faisait parce qu'elle en a le droit ! Et parce que Papa appartient à Maman et à personne d'autre ! Il est à maman pour toujours !
Je la regarde et je ne sais pas quoi dire ni comment réagir. Elle a raison de s'exprimer ainsi, tout enfant souhaite voir ses parents ensemble pour toujours, leur papa appartenir leur mère pour toujours. N'était-ce pas mon souhait quand j'étais encore petite fille ? Cependant il a toujours préféré cette femme à ma mère. Je les déteste.
- Mon frère appartenir à qui ta maman ? (Dit Paulèle avec un rire moqueur) Mon frère n'est pas faite pour une prostituée.
- Paulèle !?
Mossane quitta la table en sanglot. Leila la suit pour tenter de la consoler, elle par contre ne semble pas comprendre. J'étais stupéfaite, comment peut-elle s'exprimer de pareille manière devant les enfants ? Choquée, j'étais là à la regarder sans pouvoir dire un mot.
Cela a fait ressurgir un souvenir lointain. Un souvenir qui immerge mon cœur de peine et de tristesse, le souvenir de la vie de mes parents biologiques. Si seulement Paulèle avait une idée de à quel point ce mot me torturait durant toute mon enfance. Cet homme n'arrêtait jamais de traiter ma mère de prostituée, devant sa coépouse, ses amis, devant tout le monde. Chaque fois que je posais à ma mère la question à savoir la définition de ce mot, elle répondait « rien, papa s'est trompé ». Ce fût toujours ainsi jusqu'à ce que je découvre le vrai sens de ce mot, j'avais 7ans. Puis j'avais mal à chaque fois qu'il le répétait. Je ne posais plus la question. Impuissante, je me contentais de faire semblant de ne pas comprendre pour ne pas la peiner d'avantage.
Elle a eu raison de pleurer Mossane, je la comprends.
- Nooon mais c'est juste une manipulatrice, qu'est-ce que j'ai dit de grave pour qu'elle se mette à pleurer ainsi? Tu as intérêts à se méfier d'eux, si tu veux que tout se passes bien entre mon frère et toi.
- C'est quoi « protitué » ? interroge Aziz
- Rien ! tata s'est trompée. N'est-ce pas ?
- Trompée ? heuu apparemment mon frère ne t'a pas encore raconté toute l'histoire.
Je suis dégoûtée de ne voir aucun signe de regret sur son visage.
- Finissons de prendre le petit déjeuner, après je vais t'expliquer. Tu vas comp...
- L'histoire ne m'intéresse pas ! (dis-je en l'interrompant)
- ...
- Et si c'est pour dire de pareilles sottises devant les enfants et moi, alors apprends à la fermer ! (dis-je en quittant la table pour aller dans ma chambre)
J'aurai bien voulu appliquer les conseils de maman Jeanne, être aimable avec toute sa famille, peser toujours mes mots avant de parler mais je ne pouvais pas. Elle vient de gâcher ma première journée avec les enfants. Qu'est-ce qu'elle croit ? Que je suis là seulement pour son frère ? Non, elle se trompe. Les enfants sont aussi ma priorité. Je ne permettrai à personne de leur faire vivre le même sort que moi à l'absence de ma mère. C'est évident que ça ne sera pas facile pour moi de me faire une place dans leurs cœurs, mais je suis prête à me battre pour eux.
En passant, je décide d'aller frapper à la porte de la chambre de Mossane qui était entre-ouvert.
- Je peux entrer ?
Elles étaient assises sur le lit. Leila essuyer les larmes de sa sœur en lui demandant de calmer. Ibrahima me disait qu'elle était la plus sensible et attentionnée.
- Entre Tata ! dit Leila
Cependant, j'attendais plus précisément l'aval de Mossane, qui semble être la seule déranger par ma présence. Je la vois se lever et se diriger vers moi et Pafff. Elle me claqua la porte au nez. Je suis restée presque trente seconde devant la porte à me demander ce qui se passait.
Je suis ensuite partie m'enfermais dans ma chambre déboussolée. Rien ne se passe comme prévu, commençant par Ibrahima qui fut le premier à me lâcher. Je ne maîtrise plus la situation. Je tente à plusieurs reprises de le joindre mais en vain. Et ça recommence, mes maux de tête, des palpitations. Je stresse, je perds le contrôle.
Allongée, je ne pouvais pas m'empêcher de repenser à ce qu'il me disait. Peut-être qu'il avait raison. Jamais je ne serai heureuse. Je suis maudite. Je me sens tellement seule. Je ressens le besoin de parler à quelqu'un et ça ne peut être mon Salif ni maman Jeanne, surtout pas elle.
Sophia, il ne reste plus qu'elle, en plus elle est la seule au courant de mes sentiments envers Salif. Ça m'aidera de lui parler. Oui j'appelle Sophia.
- Allo Sophia ?
- Enfin, tu fais signe de vie ! comment vas-tu ?
- Ça peut aller, et comment va ma fiole ? Salif me disais qu'elle avait refait une crise.
- Humm pas exactement ...
- C'est-à-dire ? Elle a quoi exactement ?
- Je voulais d'ailleurs t'en parler.
- Tu commences à me faire peur...
- Elle n'avait rien, je voulais juste vous laissez seul Salif et toi. Vous en aviez besoin.
- Quoi ?! donc tout ça c'était une mise en scène ? Salif m'aurait menti alors ?
- Noooon, c'est moi qui ai eu l'idée de partir. J'étais sûr qu'il venait te parler. Qu'est ce qui s'est passé d'ailleurs ? J'étais sûre que votre discussion aller te pousser à changer d'avis.
- ...
- Ou me suis-je trompée, il ne partage pas tes sentiments ?
- Si !...sniff mais maintenant il me déteste.
- Arrête de pleurer s'il te plait et expliques-moi. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Il me déteste maintenant...Il me déteste Sophia... sniff
- Explique-moi ce qui s'est passé et arrête de pleurer s'il te plaît.
- Il est venu m'avouer ses sentiments...et...j'étais aux anges Sophia. Ce fût le meilleur moment de ma vie et je me suis ouverte à lui et ...et...
- Et quoi ? je t'écoute.
- On a passé la nuit ensemble...
- C'est-à-dire.
- On a fait l'amour, parce que je le désirais et parce qu'on le voulait. Je n'ai même pas senti quand il a enlevé ma bague
- Qu'est ce qui s'est passé après pour que tu te décides alors de rester avec Ibrahima sachant que tes sentiments sont réciproque ?
- ...
- Tu ne t'es jamais donné à Ibrahima mais lui à lui si. Ce qui prouve que tu l'aime ou c'était juste un caprice aussi ?
- Non ! Ne redis plus ça ! Je te l'interdis !
- Explique-moi alors, j'avoue que je suis un peu perdue !
- Je l'aime de tout mon cœur,... de mon âme mais ce n'est aussi simple non. C'est mon frère aux yeux de la loi et du monde entier.
- ...
- Etre ensemble finirait par...par réveiller certains démons du passé. Mais je... je n'ai pas eu le temps de le lui dire Sophia...sniff... Je n'ai pas pu le lui dire. J'ai été lâche.
Je lui ai expliqué tout ce qu'il y'a eu entre nous.
- Quoi ? Il vous a surpris en train de dire que vous vous aimiez...de vous embrasser ?
- Ouiii Sophia ... ! Je l'ai trahi, détruis. J'ai trahi l'homme que j'aime Sophia.
- Le pauvre ! je n'imagine même pas dans quel état il doit être en ce moment.
- ...
- Arrête de pleurer, calmes toi. J'essaierai de lui parler, mais il faut que tu lui parles.
- Je ne saurai pas quoi dire Sophia, il ne voudra pas m'écouter je le connais.
- ...
- Il le faut, il doit se poser des questions que toi seul détiens les réponses. Il le faut.
On frappe à la porte. J'essuie mes larmes.
- Attends Sophia, on frappe à la porte.
Je me précipite d'aller ouvrir en espérant de tout cœur que c'est Ibrahima.
- Je viens prendre des habits, je dois sortir.
C'était Paulèle. Je me contente de pousser pour la laisser passer. Je suis repartie me coucher sans lui prêter attention. Je m'en foutais carrément de sa présence. Sophia me parlait mais je ne pouvais pas répondre.
- Wa Madame Ndiaye, tu es fâchée contre moi ?
- Non j'ai juste mal à la tête.
- Ah bon mais fallait me le dire. Attends je pars te chercher un médicament pour la douleur.
- Non t'inquiètes, j'en ai déjà. J'ai juste besoin de me reposer.
- Tu en es sur ?
- Oui t'inquiète, je veux juste être seule.
- Ok j'ai déjà pris mes habits. Je te laisse alors si tu as besoin de quoi que ça soit demande à Aida (la bonne). Je sors mais je reviens vite.
- Ok compte sur moi.
Elle est sortie, je suis repartie fermer la porte à clé. Voici une des raisons pour laquelle je n'aime pas partager ni ma chambre, ni mon armoire. On n'a jamais d'intimité.
- Elle est sortie.
- C'étais qui ?
- La sœur d'Ibrahima.
- D'ailleurs comment ça va entre vous deux ?
- Mal aussi ? Je n'avais pas senti que Salif avait enlevé ma bague. Ibrahima l'a remarqué, il m'a demandé là où je l'avais mis. Je lui ai mal parlé parce que je ne savais pas quoi lui répondre.
- Chaque fois que tu dis, je ne savais pas quoi dire ce n'est jamais bon. Qu'est-ce que tu as dit encore ?
- Que ça symbolise notre union ou pas c'est moi qui la porte, que je n'ai pas de compte à lui rendre... et que je ne lui appartenais pas. Il l'a très mal pris et ... et depuis lors il me fait la tête.
- Mais comment as-tu pu lui parler ainsi ?
- ...
- C'est normal qu'il se comporte comme ça avec toi. ça t'aurai plus toi qu'il te parle ainsi si un jour tu ne le vois pas avec votre bague de mariage par exemple.
Une question qui m'a tiqué. Evidemment que non, je me rends compte réellement de la gravité de la situation.
- Sophia je ne t'appelle pas pour des leçons de morales ou autre. Aides-moi plutôt à trouver solution à mon problème. Me faire culpabiliser davantage ne résoudra rien.
- Ton problème n'est rien d'autre que ton égoïsme Matel !
- Pardon ?!
- Oui ton égoïsme. Tu n'as pensé qu'à toi du début à la fin.
- ...
- Tu savais dès le début que tu n'allais pas accepter d'être avec Salif pour des raisons encore « personnels » mais tu as préféré le bercer d'illusion pour ensuite l'anéantir.
- ...
- Tu acceptes la demande en mariage d'Ibrahima, tu le trompe pour ensuite lui jeter en plein figure que tu n'as rien à faire de votre alliance.
- Ce n'est pas ce que j'ai dit.
- Mais ce que cela sous-entends.
- Tu sais quoi ça suffit Sophia !
D'ailleurs tout ça c'est de ta faute !
- Ma faute à moi ?
- Oui de ta faute ! Tout ceci n'allait pas arriver si tu n'avais pas orchestré tout cela cette nuit.
- Comme d'habitude ce n'est jamais de ta faute. Qu'est que j'ai fait à part vous laissez seul pour discuter ?
- Justement tu n'aurais pas dû.
- Tu sais quoi j'en ai marre de tout ça. Fais ce que tu veux de ta vie Matel, tu es majeure et vacciné.
- Au revoir Sophia !
J'ai préféré raccroché avant qu'elle y rajoute quoique ce soit. J'en ai marre de l'entendre parler toujours comme si elle était mieux que moi, toujours à jouer les sainte ni touche.
- Elle m'énerve, elle m'énerve !
Elle se dis être une sœur pour moi mais elle n'essaie jamais de me comprendre, je me demande si ce n'est pas de la jalousie à la fin. Ma tête me fait davantage mal et mes palpitations continuent toujours.
Je décide d'appeler cette personne qui l'entente de sa voix suffit pour m'apaiser, me faire du bien.
- Allo chérie !
- Allô maman ? Comment tu vas ?
- Je vais bien. Qu'est ce qui se passe ?
- Comment ça ?
- Tu m'as appelé tout juste « maman » et non maman Jeanne. En plus c'est ton deuxième appel de la matinée.
- Je vais bien ne t'en fais pas pour moi. J'avais juste besoin de t'entendre , de tes conseils.
- Tout ce que tu veux ma petite Linguère. Tu veux des conseils par rapport à quoi ?
- Que penses-tu de moi ? Je veux dire en tant que personne.
- Tu es la personne la plus gentille que je connaisse, généreuse, très intelligente, une personne prête à tout pour sa famille et les personnes qui lui sont chers. Une vraie battante mais sans doute aussi la plus têtue que je connaisse.
- Mamaaaan !
- Si si Linguère parfois tu l'es vraiment.
Pourquoi elle, elle m'appelle Linguère alors qu'elle est ma mère ? Parce que c'est elle qui m'a donnée ce titre « Linguère ». C'est ce qu'elle voulait que je devienne et c'est ce que je suis devenue.
- Maman !
- Oui
- Penses-tu que je serai heureuse ? Je veux dire comme papa et toi ?
- Humm je vois ! Le stresse du mariage, ma petite a grandi « ndeysane »
- Comment être sûr que c'est la bonne personne, qu'on ne commet pas une erreur.
- Humm la bonne personne ça dépend. Pour moi c'est d'abord une personne sincère qui nous respecte, nous aime, nous motive et ne cesse de nous le montrer. Une personne qui nous inspire confiance. Elle fait tout pour nous rendre heureuse et restera quoiqu'il arrive à nos côté.
Je me rends comptes qu'Ibrahima est exactement comme ça avec moi, et s'il y'a une chose dont je n'ai pas de doute ce sont ses sentiments envers moi.
- Donc je peux dire que j'ai fait le bon choix, Ibrahima m'aime et il fait tout son possible pour me rendre heureuse. Je peux dire qu'on le sera alors, n'est-ce pas ?
- Humm ça dépend.
- Ça dépend de quoi encore ?
- Si toi aussi tu l'aime et tu fais tout pour le rendre heureux. Il ne faut pas que ça aille d'un seul sens.
- C'est-à-dire ?
- Autant tu es sur de ses sentiments, autant il aura besoin d'être rassuré en ce qui concerne tes sentiments envers lui. Quand il fait tout pour te rendre heureuse il aura besoin de voir que toi aussi tu te souci de son bien-être, que son bonheur est aussi une priorité pour toi. Sinon à long terme c'est frustrant et il finit par se lasser et boum les histoires !
- Ce qui veut dire ?
- L'égoïsme n'a pas sa place dans une relation.
- Tu as raison maman !
- Une chose aussi, l'orgueil ! L'orgueil non plus n'a pas sa place. Les histoires ne sont pas toujours évitable mais il important de savoir ravaler son orgueil quand on a tort et dire « pardon ». Difficile à dire mais ça peut régler beaucoup de chose.
Discuter avec elle m'a fait du bien. Ça m'a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Je me rends compte que Sophia n'avait pas tout à fait tort. Je n'ai pensé qu'à moi. Il est temps que je répare mes erreurs. J'ai pris la décision d'épouser Ibrahima il faut que je l'assume. J'ai fait du mal à Salif, il faut que je m'excuse. La seule chose qui me tracasse maintenant c'est le fait qu'elle m'ait dit qu'elle aimerait qu'on discute d'un sujet un peu délicat une fois à Ziguinchor.
J'appelle Salif à plusieurs reprises mais ça sonne dans le vide. Je décide alors de lui envoyer un message. Un message dans lequel je lui dis tout : à quel point je l'aime, pourquoi on ne peut être ensemble et surtout à quel point je suis désolé. Je lui ai dit tout ce que j'avais dans le cœur en espérant qu'il puisse un jour me pardonner.
Il ne me reste plus qu'à attendre mon futur époux pour lui dire pardon. Pourquoi ? Parce que je veux que ça marche entre lui et moi. Une Linguère ne se laisse pas abattre, parole de maman Jeanne.
Il était 13h00 quand Leila est venue me chercher pour le repas. Je lui avais répondu que je n'avais pas faim et elle m'a rapporté des fruits et du lait. J'ai été très touché par son geste. On a un peu discuté et je l'adore. Je sens que je peux gagner son affection et une nouvelle lueur d'espoir naît. Le plus difficile c'est Mossane, mais j'y arriverai.
Après son passage j'ai fait une petite sieste, qui m'a d'ailleurs fait beaucoup de bien. A mon réveil il n'y avait plus que les bonnes, le gardien et moi. Les enfants étaient partie à la piscine avec des copines d'après Aïda. J'en ai profité pour faire un peu le tour de la maison, regardé la télé histoire de faire passer. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander ou pouvait être mon homme.
A leur retour on a diné ensemble sauf Mossane qui disait n'avoir pas faim. Certainement parce qu'elle cherchait à m'éviter. Quand ils m'ont demandé après leur père j'étais obligeais de leur mentir. Je n'avais pas le choix. Je suis très inquiète.
Il était 23h et Ibrahima n'étais toujours pas là. Je me retrouve seule dans La chambre à tourner en rond. Je ne peux pas dormir sachant qu'il n'est pas là, sachant que je lui ai fait du mal. Je l'appel mais en vain. Ou est ce qu'il peut bien être ? Où ? Où ? Ou bon sang !?Je ne peux m'empêcher d'imaginer le pire. Pour tout le monde ici, je sais là où il se trouve. Je ne peux donc demander à qui que ce soit pour éviter de les alarmer. Je m'en veux vraiment. Jamais je ne me le pardonnerai s'il lui arrivait quoique ce soit.
On frappe à la porte, je cours pour aller ouvrir en espérant que ça ne soit pas Paulèle. Ce fut un grand Soulagement. Je n'ai jamais étais si heureuse de voir quelqu'un.
- Bébééé ! dis-je en lui sautant déçu.
Cependant une odeur m'a interpelé. Je le fais entrer avant de lui en parler.
- Ibrahima tu as bu ?
- Ne recommence pas s'il te plaît, J'ai juste pris un verre !
Je ne savais pas comment trop réagir.
- Ibrahima tu m'avais promis. Tu sais bien que ça ne peut pas continuer. Tu ne peux pas te remettre à boire à chaque fois qu'on a des problèmes.
- On n'en aura plus Matel Pereira ! dit-il en me jetant une enveloppe.
- C'est quoi ?
- Ton billet pour Ziguinchor !
- Quoi ? Co...Comment mon ça mon billet ?
- J'en ai marre de tes menaces à chaque fois qu'on se dispute Matel !
- ...
- j'en ai marre d'avoir... d'avoir l'impression de quémander ton amour...
- Mais... mais...
- Je suis fatigué...Je...je ... Matel, je te donne ce que tu voulais. Je ne veux pas commettre la même erreur. Je te rends ta liberté Matel,
- Tu ne peux...pas...me faire ça...
- Je t'aime de tout mon cœur, de tout mon âme, de toutes mes forces...mais...mais je ne peux pas continuer comme ça Matel.
Je le vois verser des larmes et je ne peux contenir les miennes.
- S'il te plaît arrête...s'il te... plaît
- C'est fini...ma Matel!
Effondrée je suis. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi dire, je ne veux pas le perdre. Je ne peux pas, je ne veux pas. Je l'aime ...aussi !
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