Chapitre 7 : Début du périple
Ecrit par mobali05
Obligé
de nous diriger vers un village, car tout ceux qui avaient pu réussir à sortir
de cette queue infernale pour ne pas dire du piège des militaires, se
dirigeaient dans la même direction. Le « VILLAGE » ce nom raisonnait
dans nos têtes au même rythme que les battements de nos cœurs. Effet, en Afrique
nos villages sont réputés pour être le refuge des ceux qui sont très élevés en spiritualité
pour ne pas juste parler des sage, car il y’ a la sorcellerie et cette dernière
prime non seulement parce qu’il y a beaucoup de vieilles personnes dans ces
villages même si cela joue de beaucoup mais
aussi parce que les gens qui vivent dans ces zones-là sont le plus souvent
ancre dans la doctrine ancienne et ont les mêmes croyances que nos ancêtres,
c’est-à-dire ceux d’avant la colonisation par là je veux parler des totems et
des fétiches qui leurs servent de dieu. L’idée n’enchantait personne, mais
avions nous le choix ?
Pendant
que nous roulions, le Major nous proposa de passer la nuit dans son village
avec un peu de chance les choses se calmeront peut-être et nous pourrons
rentrer chez nous disait-il. Personne ne répondit, chacun se faisait une idée
dans sa petite pour essayer de faire accepter ça au cerveau a fin d’être
confiant car après les corps sans vie et tout ce que nous vécûmes de cette après-midi
la relativiser était la seule chose qu’on pouvait faire. Alors le Major n’ayant
entendu personne lui répondre, il insista en répétant sa phrase en s’adressant
cette fois ci au père de Julien qui n’avait d’autres choix que d’accepter et de
se demander comment tout cela devait se passer parce qu’il ne fallait pas
oublier qu’il y avait les enfants à prendre en compte et que personne n’avait mangé
tellement dépassé par les évènements que plus personne ne se souciait de son
estomac mêmes les enfants. Le Major le rassura que tout se passerait bien, que
les habitants de son village sont des gens chaleureux, malgré ses dire, les
parents de Julien restaient réserver par rapport à tout ça car c’est connu
qu’on est mieux que chez soi. Maman Angèle de ne disait toujours rien la
pauvre, ses enfants et elle étaient encore traumatisés par les évènements de
cet après-midi, on pouvait lire de la désolation et de la tristesse à la fois
sur son visage. Etait-ce parce qu’elle avait appris contre tout a attente que
son mari lui était ou est infidèle ou juste le fais d’avoir vu son mari se
faire malmener ? on ne pouvait pas le savoir à ce moment là parce qu’elle
était obligée de rester forte pour les enfants et son mari tentait tant bien
que mal de l’aider à calmer les enfants malgré ses douleurs, pendant que la
maman de Julien s’occupait de son propre enfant qui au contraire des autres
enfants ne pleurait pas mais ne disait plus rien, lui qui a pourtant toujours
des questions à poser avec ses phrases qu’on comprend a peine, cette fois-là il
était silencieux, surement bouleversé d’avoir assisté a tant de violence,
quelque chose qu’il n’avait jamais vu jusque-là. Mais avait-il conscience de ce
qui se passait ? se demandait sa maman, pour trouver comment lui expliquer
ce genre de chose qu’un enfant de son Age n’est pas sensé voir ni vivre, mais
le mal était fait il fallait maintenant tout faire pour lui faire oublier tout ça,
mais ça c’était sans compter sur les évènements avenir. Pendant qu’elle était perdue
dans ses pensées elle n’avait pas entendu le Major annoncer qu’il serait
bientôt dans le rouge (en parlant du niveau du carburant restant dans le réservoir).
Major :
Ah ! ah ! Doc, je serai bientôt dans le rouge, s’adressant au père de
Julien
Père
de Julien : Comment allons-nous faire dans ce cas ? nous sommes au
milieu de nul part et il fait nuit noire déjà !
Femme
du Major : Vraiment chéri tu es sérieux la ! donc tu veux dire que
nous allons dormir au milieu de nul part ?
Major :
Non ne vous inquiétez pas nous sommes pratiquement arrivés, le village n’est
plus qu’à deux kilomètre, la voiture pourra tenir jusque-là bas. Mais pour la
suite du voyage il faudra qu’on trouve une solution.
Cela
avait eu le don de clamer les inquiétudes des uns et des autres. Ils continuèrent
donc le trajet dans le calme total, chacun perdu dans ses pensées en essayant bien
sûr de relativiser pour ne pas faire face aux inquiétudes qu’ils avaient plein
la tête.
Après
avoir roulé encore pendant quelques kilomètres, les voilà arriver à
destination. Il faisait nuit et bien sûr comme dans la majorité des villages en
Afrique tout était dans l’obscurité, la seule lumière qu’on pouvait voire était
un feu de camp allumé assez loin de là ou on se trouvait, on pouvait apercevoir
des gens assis autour de ce feu mais que faisaient-ils ? le Major décida
d’avancer la voiture un peu plus près d’eux pour nous éviter de marcher car le
voyage était déjà assez pénible comme ça, les femmes se plaignaient déjà de
douleurs aux jambes. En voyant la voiture approcher ils se mirent tous debout,
comme pour mieux nous accueillir malgré qu’ils se demandaient qui pouvait bien être
dans cette voiture. Arrive à leur hauteur, quelques un reconnurent la voiture
du Major et se passèrent l’information entre eux, soudain ils se mirent à
chanter en cœur pour nous accueillir et d’autres nous ouvrèrent même les portières
pour nous aider à sortir. Le bruit réveilla les enfants et maman Angel qui s’étaient
endormi, ils eurent donc la chance de profiter du spectacle que ces villageois
nous offraient.
Dans
la foule, un monsieur qui était déjà très âgé avec des cheveux et une barbe
bien blanche avança tenant avec sa main droite un bois qui l’aidait à se tenir
debout. A ça vu, le Major se dirigea directement vers lui,
Major :
Oh Tonton Gnangouri ! moi qui pensait ne pas trouver au village en cette
saison, comment tu vas? (Ils parlèrent en langue)
Tonton
Gnangouri : Mon fils ! c’est bien toi ? depuis que ta voiture
est entrée ici on m’a dit que tu étais là, mais je n’y croyais pas. C’est
vraiment toi ?
Major :
Oui tonton c’est vraiment moi
Tonton
Gnangouri : Ah mon fils, faut excuser ton oncle je deviens tellement vieux
que je ne vois plus grand-chose la nuit.
Major :
Pas grave tonton, et maman ?
Tonton
Gnangouri : Mais mon fils, je vois d’autres personnes la tu n’es pas
seul ?
Major :
Oui tonton, ceux sont mes amis, nous avons fait le voyage ensemble donc nous
resterons ici un moment si cela ne vous dérange pas bien sûr
Tonton
Gnangouri : Mais mon fils ici c’est chez toi, donc tes amis aussi sont
chez eux
Tonton
Gnangouri : Mes chers invites venez-vous asseoir un peu avec nous, vous
devez être fatigue on va prendre soin de vous. Mon fils, ils comprennent ce que
je dis ?
Nous
comprîmes mais comme nous étions tous hésitant y compris la femme du Major, il
revint donc à notre niveau pour prendre sa femme et nous demander de le suivre
en nous rassurant que tout devrait bien se passer. Nous primes donc place avec
eux autour du feu ils remarquèrent tous les blessures et le visage enfle, il
était déjà dix heure du soir, c’est à ce moment-là que nos estomacs nous rappelaient
qu’on avait rien manger depuis des heures, les enfants étaient bien fatigués. Ne
sachant pas comment tout cela devait se passer, nous restâmes silencieux en espérant
que le Major devait intercéder pour nos estomacs auprès de son Tonton G. son
nom était tellement bizarre que j’eu du mal à le retenir. A ma grande surprise
des femmes arrivèrent avec un gros gibier a moitié fumé qu’elles installèrent
sur le feu de camp, la juste devant tout le monde pour le fumer complètement
afin que nous puissions le manger j’espère parce que mon estomac me faisait
terriblement souffrir tellement j’avais faim.
Une
fois que tout fit installer correctement, Tonton Gnangouri en se
levant :
Tonton
Gnangouri : Mes enfants, je vous souhaite le bienvenu dans mon village,
mon fils tu traduis pour tes amis (s’adressant au Major) … chez nous on reçoit
le visiteur normalement la journée pour lui offrir un festin et des présents
digne de ce nom car notre premier souci est de mettre le visiteur à l’aise pour
qu’il ait envie de revenir nous voir et pourquoi pas rester avec nous. Tout le
monde se mit à rire à cause de la fin de sa phrase, il retoqua donc : Mais
pourquoi riez-vous ? mon village est-il sale ? je ne pense pas. Il
continua donc en ajoutant : je sais que vous devez avoir faim parce que
vous avez fait un long voyage, donc je vous offre ce repas pour vous accueillir
cette nuit et demain mettrons tout en place pour faire une grande fête a votre
honneur. Sur ce, je vous dis bon appétit, mangez bien et à la fin du repas on
vous montrera vos appartements même s’ils ne rivaliseront pas avec ceux que
vous avez laissées chez vous.
Nous
répondîmes tous en cœur « Merci ! », on pouvait commencer à dévorer
la viande. L’ambiance était bon enfant entre les éclats de rire entre autre à
cause des histoires qu’ils racontaient, de la viande qui était succulente et du
vin indigène qui coulait à flot. A la fin du repas on était tous fatigués et
d’autres étaient saoul, il était déjà minuit et les enfants somnolaient déjà.
Tonton Gnangouri demanda donc à un jeune homme bien robuste qui était là
de nous escorter en nous rappelons qu’il faudra se réveiller tôt si on veut se
laver en même temps que tout le monde, mais comme il voyait bien qu’on était extenué
il promit nous envoyer quelqu’un pour nous réveiller. Nous primes congé d’eux
et suivîmes le jeune devant nous, mais heureusement que ce n’était pas bien
loin, parce que nos jambes n’auraient pas tenu. Arrivé devant la bicoque, le
jeune garçon nous montra comment la fermer et où se trouvait les toilettes en
cas d’une envie nocturne tout ce que nous venions de manger. On l’écoutait attentivement,
mais au fond de nous on éloignait cette idée de sortir la nuit dans ce village
qu’on ne connait pas, nous profitâmes donc d’emmener les enfants se soulager
pendant qu’il était encore la parce que je vous le dit cet endroit avait le don
de nous donner la chair de poule tellement tout était sombre, mais le garçon
nous laissa une lampe torche pour ne pas dire lampe tempête car s’en était pas
une le seule point commun était la mèche et le pétrole qui l’aidaient à
fonctionner. Il nous dit au revoir et s’en alla, en même temps on rentrait tous
rapidement dans cette bicoque qu’on essayait tant bien que mal d’examiner pour
ne pas avoir des surprises pendant que nous serons endormis, on ne sait jamais
nous étions au village fallait bien faire attention à tout.
On
finit par s’installer, c’était une bicoque de vingt-quatre mètre carre à peu près
donc chaque couple pouvait donc trouver facilement un coin ou se poser. Il
y’avait déjà des nattes partout, nous ajoutâmes juste nos tissus de pagne au-dessus
pour embrouiller le corps en espérant ne pas avoir des courbatures au réveil.
Nous étions tellement fatigue que le sommeil ne tarda pas à nous emporter après
s’être assuré que les enfants dormaient sans problème et en promettant a
monsieur Bernard MB le mari de maman Angel qu’ils l’examineront demain avec la lumière
du jour. Sauf que cette nuit-là, le sommeil fit agité pour le monde à cause de
toutes ces informations enregistrées par le cerveau, la peur et surtout la colère
non évacuée, tout ceci donna lieu à des cauchemars qui auront pu sortir plus
d’un de leur sommeil, mais à cause de la fatigue ils dormaient tous à point fermé
sauf la maman de Julien qui se débattait tellement dans son sommeil qu’elle
finit par se réveiller en sueur alors que la nuit était froide. Elle se rassura
que Julien et son père dormaient bien sans problème, en suite elle prit sa tête
entre ses bras et laissa couler ses larmes comme pour évacuer tout ce stress accumulé,
elle pleura quelque minute et jeta un coup d’œil à sa montre qui affichait
trois heure quinze minute. Elle décida de sortir de la maison pour respirer un
peu, après tout ils étaient dans un village rien ne pouvait lui arriver si elle
restait juste devant la porte de la maison. Elle prit un pagne pour se couvrir
et sort de la maison sans le moindre bruit pour ne réveiller personne, arrivé
dehors elle se leva devant la porte qu’elle prit le temps de refermer tranquillement
et laissa le vent frais prendre possession de son corps et ferma les yeux pour
bien profiter de ce moment qui lui faisait un grand bien elle se détendait à
chaque coup de vent qu’elle recevait.
Quelques
minutes plus tard en ouvrant les yeux elle entendit un bruit qu’elle ne put
distinguer à ce moment-là, elle prêta donc un peu plus attention et remarqua
que c’était le bruit que font les herbes lorsqu’on marche dessus. Elle avança
lentement dans la direction d’où venait ce bruit, a sa grande surprise elle vit
trois silhouettes qu’elle pouvait à peine distinguer grâce à la lampe tempête
qui les éclairait comme étant celles d’une femme et deux hommes. Me que
font-ils la dans la forêt tard la nuit comme ça ? s’interrogea-t-elle. Intriguée
et curieuse de savoir ce qui se passait, il vu un buisson vers lequel elle
pouvait se rapprocher et se cacher pour essayer de savoir ce qui se passait. En
avançant vers le buisson, elle marcha sur un tat de feuilles mortes séchées
qu’elle n’avait pas vu étant bien sûr dans le noir total, à ce moment-là son
cœur battait la chamade, elle avait tellement peur et son cœur battait tellement
vite qu’elle pouvait faire une crise cardiaque sur le champ. Les trois dans la forêt
avaient belle et bien entendu le bruit, ils arrêtèrent automatique tout ce
qu’ils faisaient et restèrent tranquille le temps de savoir s’il y’avait
quelqu’un. Pendant ce temps la mère de Julien profita de bien se cacher derrière
le buisson pour ne pas se faire démasquer car de toute les façons il faisait
nuit noire fallait être un chat pour la voir. Elle entendit alors la femme qui
était avec eux dire :
Voix
de femme (parlant en langue) : Dépêchons-nous avant que les hommes ne se réveillent
et nous trouvent ici
Voix
d’homme (parlant en langue) : Oui c’est vrai qu’il sera bientôt l’heure
d’aller chasser, on ferait mieux de vite en finir, passe-nous la tête de chèvre
(s’adressant à la femme).
Ce
qu’elle fit sans se faire prier, Voix de femme : la voila
Voix
d’homme (le deuxième je pense car celui-ci avait une voix plus roque) : Tu
dois la mettre dans le trou, nous ne devons pas la toucher… la femme s’exécuta,
et il lui demanda par la suite d’appeler le nom de la personne trois fois de suite,
…. Ce qu’elle fit évidemment, ensuite avant d’enterrer la tête les deux hommes
firent des incantations pendant à peu près cinq minutes pendant la femme les
observait, à la fin ils recouvrirent de sable tous ensemble cette tête de chèvre
en prononçant des incantations que la maman de Julien ne comprenait. A la fin
de cette besogne, la femme avait l’air satisfaite mais un peu nerveuse car
elle demanda aux deux hommes si cela fonctionnera vraiment, les deux hommes lui
répondirent oui en la rassurant, et elle ajouta j’espère qu’il mourra vraiment
je ne peux plus le supporter, j’ai trop hâte d’être seule propriétaire de ces
terres. Sur ces mots ils se séparèrent chacun trouvait son chemin pour rentrer,
surement pour éviter tout soupçon s’ils tombent sur quelqu’un. Qui veulent-ils
tuer ? pourquoi ces incantations et pourquoi enterrer une tête de chèvre ?
elle était perdu dans ses pensées et s’en voulait de ne pas avoir vu leur
visage, mais au moins je pourrai les reconnaitre à leur timbre vocal se convainc
t’elle, alors qu’elle s’apprêtait à regagner la maison avant que les autres
remarquent son absence, elle entend encore ce bruit d’herbe se faisant écraser
par des pieds mais cette fois ci le bruit se faisait entendre plus rapidement
et on dirait que c’était bien proche, elle se cacha de nouveau derrière le
buisson pour ne pas se faire repérer sait-on jamais ce qu’ils pourront lui
faire. A sa grande surprise c’était l’un des hommes qui étaient avec la femme,
il venait juste passer tout près d’elle sans la voire, et elle à ce moment-là malgré
qu’elle venait d’avoir la peur de sa vie elle fit un effort pour bien voir la silhouette
du monsieur a défaut de voir son visage à cause de l’obscurité. Elle regagnait
donc la cabane donc laquelle ils séjournaient son cœur battant tellement fort
qu’elle crut qu’il sortirait même presque de sa cage thoracique, elle rentra s’allonger
au côté de son fils. Mais après tout ce qu’elle venait de voir et entendre,
elle perdit le sommeil, en plus le jour se levait, bientôt on viendra les
chercher pour la toilette matinale. Mais que se passait-il vraiment dans ce
village ? qui étaient ces gens et contre qui complotent-il ? la
maman de Julien était bien décidée à connaitre le fin mot de cette histoire.