CHAPITRE 7 : Le premier 1
Ecrit par Lady bv2g
Quelques mois plus tard
,
C’est Moi Ève, j’ai trois mois d’aérés de loyer, ma
pension trimestrielle n’est pas encore payé au sein de mon université, mon bailleur menace de me mettre à la porte, Fatima
a aussi de gros soucis. Je me demande si cette aventure sur les réseaux sociaux
portera ses fruits car j’en ai vraiment besoin.
La santé de papa Grâce à Dieu s’améliore, maman vient
de m’annoncer qu’on ne pourra pas m’envoyer de l’argent les mois avenir car
tout va mal et papa doit se faire opérer.
Je suis appelé à me débrouiller toute seule ces
futurs mois et rapidement trouver des partenariats pour me sortir de cette
galère. Voyons voir ce que instagram me propose car très souvent certaines
marques balancent des annonces par le biais de cette plateforme.
Sonnerie « PIN PIN » « rholala
qui m’envoie encore les messages !! S‘il vous plait j’ai trop de problèmes
en ce moment laissez-moi respirer ».
Bon j’ouvre pour voir, ça peut être un plan sur les
placements de produits, encore toi braxton !! Cette fois-ci qu’est-ce que
tu me propose d’être ta meilleure amie ?
Son message dit : « Bonsoir poupée
laisse-moi t’amener dîner un soir »
Je suis assez surprise de ce message, je lui réponds
en écrivant « depuis je te snobe, pourquoi cette gentillesse »
Il rétorque « j’ai regardé ta storie instagram
et j’ai vu que tu n’allais pas bien alors laisse-moi te distraire »
« Ah je vois,
d’accord c’est très avenant de ta part, mais je n’ai aucune tenues adéquates
pour un rencard »
« Ne t’inquiète pas ma petite fée, juste un
t-shirt et une jupe avec ton beau sourire c’est largement suffisant »
« D’accord »
On s’est donné rendez-vous ce soir aux environs
de 18h devant la pharmacie paillote pour éviter qu’il ne connaisse mon bâtiment.
C’était une première pour moi d’avoir un
rendez-vous avec un homme, et aussi
après ces dernières semaines de lamentations pourquoi pas aller se rafraichir.
J’avais opté pour une tenue basique, ma jupe
scolaire et un t-shirts avec le logo de l’entreprise où papa travaillait et aux pieds la seule tapette que je possédais.
Fatima découchait ces derniers jours donc je lui ai laissé un message sur un
bout de papier et aussi un texto pour lui mettre au courant de ma sortie.
Je me dirige devant la pharmacie paillote, de loin
je remarque une voiture blanche garée, mais je n’ose pas m’approcher d’elle.
Donc je reste stationner devant le marché fass en
manipulant mon téléphone, il descend de sa voiture et se dirige vers moi, je
pris peur et je rebrousse chemin puis il dit de vive voix « Elsa c’est
moi »
J’entends mon nom d’emprunt sur les réseaux, je me
retourne, il fit un large sourire, il m’ouvre la portière, j’entre et
m’installe. La peur m’envahi que j’aie finit par emporter mon chapelet avec moi
soigneusement ranger dans mon sac à main.
Il démarre la voiture, j’ignorais où on allait
exactement, il emprunta le chemin de la corniche, et tout au long du chemin,
nous n’avions pas échangés mais cela me convenait car je ne savais pas trop
quoi dire.
Arrivé en NGOR, Braxton gare la voiture devant un
splendide hôtel nommé le gondolier, il descend en premier me demande de rester
assise il viendra m’ouvrir. Il me tend
la main pour m’aider à descendre de la voiture.
Il était d’une galanterie charmeuse, je me sentais
épanouis rassurée et très timide ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire j’étais toute
silencieuse.
Nous étions installés, en bas dans un coin, bien
restreint avec des lumières tamisées, à chaque marche, je rencontrais de jeunes couples, la plupart des filles étaient très bien maquillés, avec une lace frontal greffée à leur tête, sublim dans
un petit décolleté, comparer à moi.