Chapitre 7 : OK.
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 7 : OK.
** Chinedum **
Moi : Eeeeh , c'est maintenant Chidi qui crie sur moi à cause d'une femme ? Eeeeeeh !! Eeeeh !! Hein hein , okay ! Demain non ? D'accord ! Prenez les sacs et suivez moi.
Est-ce que je ne connais pas la maison ? Bien sûr que si donc je suis allée avec les filles dans l'une des chambres vides pour, moi-même, m'installer.
Je pense que demain ils vont bien devoir s'y faire parce que je ne compte nullement rentrer chez moi avant d'avoir régler cette situation.
Mon DIEU, je ne savais pas que c'était à un tel point que mon fils avait les yeux fermés mais je pense que ça va s'arranger, c'est moi sa mère et je prie un DIEU vivant.
Une fois installées, je suis allée en cuisine parce qu'il faut que je mange quelque chose.
Moi ( regardant l'intérieur du frigo ) : Humm !! Que vais-je même manger dans cette maison ? Femme au foyer et aucune marmite sur le feu ? NOUAH mange même quoi ici ? Heureusement que je suis là.
Onye : Besoin d'aide maman ?
Moi : Non ma fille, je vais moi-même faire à manger.
J'ai fait à manger puis j'ai servi un bon plat et j'ai demandé à Esther d'aller donner à ceux qui sont dans leur chambre.
Je n'ai aucun problème avec Cécile, elle reste la femme de mon fils donc je ne peux faire à manger que pour mon fils. La seule chose qui me dérange c'est le fait qu'elle ne puisse pas mettre au monde un enfant qui tienne donc elle peut bien laisser une autre femme donner un enfant à l'homme qu'elle dit aimer.
Bref !!
Elle y est allée mais n'a Pas tardé à revenir avec le plat.
Moi : C'est comment ?
Esther : Peut-être ils dorment.
Moi : Hummm.
Après manger suis allée j'ai pris mon téléphone pour appeler Ik pour lui dire que suis bien arrivée.
Ik : N'embête pas ta belle-fille maman, je te connais.
Moi : Ton frère a crié sur moi tout à l'heure.
Ik : Qu'as-tu fait ?
Moi : Donc il crie sur moi et toi tu me demande ce que j'ai fait ?
Ik : Maman tu t'attends à quoi si tu vas créer des problèmes dans le foyer de ton fils ? Je t'ai parlé pourtant mais tu ne m'écoute jamais.
Moi : Donc tu conçoit que ton Chidi me manque de respect à cause d'une femme ?
Ik ( rigolant ) : Tu es toujours en train de dramatiser même quand tu as tort… Bonne nuit maman.
Moi : Eeeeeh c'est quels enfants j'ai fait ?
Ik : Je t'aime aussi.
J'ai raccroché sans répondre.
Je pensais avoir quelle compassion de la part de Ik ?
Il ne peut que prendre la part de son frère vu que sa femme est étrangère aussi. J'ai failli avoir le même problème avec elle mais heureusement pour elle.
** Cécile **
Je me suis levée très tôt ce matin, c'était hier la journée relax maintenant le boulot reprend.
Je me suis levée tôt parce que je n'ai pas envie de les croiser mais aussi parce que j'ai quelque chose à faire avant d'aller au travail. Hier après quand se soit enfermé dans la chambre on a entendu cogner, c'était Esther. Apparemment leur mère a fait à manger et elle venait donner notre plat d'après ce qu'elle disait devant la porte mais son fils a dit non. De toutes les façons, je n'allais même pas manger ça donc peu m'importe.
Moi : Chéri ?
Chidi : ...
Moi : Monsieur ?
Chidi : Humm.
Moi : Il faut que j'y aille.
Il se gratte les yeux, me regarde puis regarde l'heure.
Chidi : Où vas-tu si tôt ?
Moi : Comment ça où je vais ? Je vais au travail.
Chidi ( me tirant vers lui ) : Mais non, tu ne peux pas y aller de si tôt.
Moi : Il le faut.
Chidi : Tu peux bien attendre un peu non qu'on aille ensemble ?
Moi : Je pense que tu as bien des choses à régler avant d'aller au travail donc non, je ne peux pas t'attendre.
Chidi : Hummm.
Moi : Tu me laisses maintenant ?
Chidi : Pas avant d'avoir reçu un très grand bisou genre plein d'amour avant le boulot.
J'ai souri avant de l'embrasser.
Il ne voulait pas me laisser partir je savais.
Moi : Mais arrête euh. Tu vas me décoiffer et me froisser.
Chidi ( me lâchant ) : Ok madame.
Je suis allée vers le tiroir des clés pour prendre celle de la voiture que je vais prendre aujourd'hui.
Moi : Je prends la rouge.
Chidi : La rouge c'est la mienne.
Moi : Oui, je sais.
Chidi : On a 3 voitures chérie tu peux pas choisir une autre ?
Moi : C'est justement parce qu'on a 3 voitures que j'ai choisi celle de mon mari ( souriant ).
Chidi : Hummm.
Moi : Merci mon amour.
Chidi : Tu me fais un dernier bisous et je te laisse y aller avec ma voiture.
Moi : Escroc !
Je l'ai câliner encore un peu avant de sortir de la chambre et de tracer directement dans le garage.
En sortant de la chambre j'ai entendu l'autre porte s'ouvrir et quand je me suis retournée c'était celle avec qui ma belle-mère et ma belle-sœur sont arrivées.
Quand elle m'a vu elle est directement retournée dans la chambre, je suppose que c'est ma belle-mère qui a envoyé voir qui sortait parce que à peine je m'étais le contact de la voiture que j'ai vu la porte s'ouvrir. J'ai fait comme si je n'ai rien vu, j'ai démarré ma voiture et je suis partie.
En route pour chez Maman, j'ai fait un message à Chidi pour qu'il me fasse signe quand il sera au travail pour que je lui envoie de quoi petit déjeuner ce matin vu que avec celles qui sont à la maison je n'ai rien fait pour lui avant de partir.
Maman était très contente de me voir.
Papa n'est pas là donc je vais profiter de son absence parce que je sais que lui c'est un chauffeur mais bon pas plus que maman quand même.
En fait, si je suis là ce matin c'est parce que j'ai
envie de lui parler, j'ai juste envie de faire l'état de ma situation actuelle pas pour qu'elle intervienne mais juste parce que j'estime que c'est ma mère. Déjà, elle sera étonnée parce que je ne parle de rien mais vraiment de rien qui concerne ma relation à quelqu'un mais ma maman je ne fais pas.
Maman : Tu vois ? Tu vois ?
Moi : Quoi ?
Maman : C'est ce que tu vis dans ton foyer mais tu gardes ça pour toi?
Moi : Maman tu sais très bien que j'aime pas parler de ce que je vis donc...
Maman : Même si tu n'aimes pas parler de ce que tu vis, ça c'est quand même important. Elle te traite comme si tu étais une enfant tombée du ciel, comme si tu n'as pas une mère elle se prend pour qui en fait ?
Moi : Maman...
Maman : Non, non ! Tu n'es pas stérile, je te rappelle que tu n'es pas stérile. Qu'elle ne fasse pas comme si tu n'avais jamais porté une grossesse ou que tu ne seras jamais maman, non. Je ne sais pas pour qui elle se prend, elle veut épouser son fils ?
Elle s'est directement levée en me disant on va aller chez toi.
Moi : Maman !
Maman : Il n'y a pas de maman qui tienne Cécile, il faut bien qu'elle sache que tu as une maman.
Moi : C'est pour cela que je n'aime pas te parler de mes choses parce que tu aimes trop chauffer.
Maman : Parce que tu veux que je réagisse comment c'est ce que ma fille vit chez elle ? Cette femme a eu l'audace d'emmener une autre femme dans ton foyer soi-disant c'est elle qui viendra faire des enfants à ton mari, elle est folle ou je sais pas ce qui se passe dans sa tête ? Elle oublie qu'elle a une fille et que sa fille ira en mariage ?
Moi : Je comprends ce que tu dis mais je ne suis pas venue te dire ça parce que je voulais que tu interviennes. Je te l'ai dit juste parce que tu es ma mère et que je voulais que tu saches ce qui se passe au cas où les choses venaient à dégénérer au moins tu aurais été informée et tu pourras intervenir.
Elle me regarde sans me répondre.
Moi : Qu'est-ce qu'il y a maman ?
Maman : Est-ce que tu vas bien Cécile ?
Moi : Je vais bien, je vais bien maman, ne t'inquiète pas.
Maman : Tu es sûre ?
Moi : Maman, je te promets que je vais très bien. Tu peux être fière de ton beau-fils parce qu'il sait taper du poing sur la table, il sait me donner du poids dans ce mariage et surtout il sait tenir sa mère éloignée de moi.
Maman : C'est ce qu'un mari doit faire d'ailleurs.
Moi : Et il le fait très bien, pour ça je n'ai pas à m'inquiéter. Je l'ai laissé à la maison parce qu'il doit parler avec sa maman aujourd'hui vu qu'il n'a pas pu le faire hier tellement j'étais en colère et il a porté toute son attention sur moi.
** Chidi **
Après que Cécile soit partie, je me suis apprêté moi aussi et j'ai pris une forte inspiration avant de sortir de ma chambre. Maman était déjà assise au salon avec l'autre fille là, j'ai juste demandé à ce qu'elle nous laisse seuls.
Moi : Déjà, je tiens à m'excuser d'avoir aussi le ton hier sur toi et j'aimerais qu'on parle directement aujourd'hui que tu me dises ce que tu veux réellement.
Maman : C'est-à-dire ?
Moi : C'est-à-dire que je veux savoir ce que tu veux de mon foyer. Je veux savoir si tu veux que je me sépare d'avec ma femme ou si tu veux réellement mon bonheur parce que je ne comprends pas ce qui se passe de ton côté.
Maman : C'est justement parce que je veux de ton bonheur que j'ai agi ainsi.
Moi : Ah oui ? Tu parles de quoi maman ?
Maman : Ta femme est incapable de te donner un enfant, je t'emmène une femme qui sera très capable de le faire.
Moi : Maman il est question de mon foyer, tu n'as pas à t'interposer. Peu m'importe ce que tu voudrais, que tu veuilles mon bonheur ou je ne sais trop quoi, je n'ai pas besoin que tu interviennes. Je gère très bien mon foyer, d'ailleurs c'est quelque chose que tout autre couple pourrait vivre parce que ce sont des choses naturelles mais je ne veux pas que tu interviennes est-ce que tu comprends ça ?
Maman : Jusqu'à preuve du contraire tu es mon fils et j'ai encore le droit de parler par rapport à ce qui te concerne.
Moi : Maman, ma femme n'est pas stérile. Je te répète Cécile n'est pas stérile donc toutes tes magouilles tu me les arrête.
Maman : Tu ne me parle pas de la sorte NOUAH.
Moi : Comment veux-tu que je te parle maman ? Comment veux-tu que je prenne les choses sachant que toi ma propre mère tu es celle qui vient faire le désordre dans mon mariage ? Dis-moi, comment veux-tu que je te parle ?
Maman : Vous les enfants d'aujourd'hui on ne vous comprend pas. Tu penses que ce que je fais est mal ? Ce que je fais c'est pour ton bien.
Moi : Pour mon bien ? Faire quelque chose pour mon bien supposerait que tu rentres à la maison avec Esther et celle que tu as emmené dans ma maison.
Maman : Je n'irai nulle part.
Moi : Maman est-ce que tu peux ne serait-ce qu'une seule minute rester en dehors de ma vie.
Maman : Je suis réellement convaincue que cette femme t'a envoûter, j'en suis...
Moi ( me levant ) : Non, ne commence pas sur ce terrain-là.
Maman : Parce que tu sais que c'est vrai et tu t'asseois quand tu me parle.
Moi ( ignorant ) : Maman mais laisse-moi tranquille ! Elle m'aime, je l'aime et on vit bien notre mariage malgré le fait qu'on ait pas encore d'enfant. D'ailleurs, qui a dit qu'on aura pas d'enfant ? On en aura c'est juste que ce n'est pas le moment.
Maman : Ce n'est pas le moment ( rire ) ?
Moi : Faites vos affaires, dans l'après-midi vous prendrez un avion pour le Nigéria.
Maman : Je t'ai déjà dit que je n'irai nulle part avant que je ne vois les choses s'améliorer. Est-ce que vous pouvez comprendre, ton grand frère et toi, que ce que je fais c'est simplement parce que je m'inquiète en tant que mère et que je veux votre bonheur ?
Moi : STOP !! STOP MAMAN !! Stop ! Laisses moi tranquille, laisses Cécile tranquille veux-tu !?
Maman : Je n'irai nulle part.
Moi : Tu m'agace et franchement, je suis déçu de toi.
Maman : Toi que j'ai porté dans mon ventre, toi pour qui j'ai souffert, c'est toi qui me parle comme ça ?
Moi : J'aurais aimé que ça soit quelqu'un d'autre qui agisse ainsi, pas toi maman.
Maman : …
Moi : Tu n'iras nulle part ? Ok !
C'est a mère mais elle m'épuise, je ne sais pas quoi faire d'elle et heureusement même que c'est ma mère.
Je suis sorti de la maison ignorant ses appels.
Suis arrivé au boulot tout coléreux, je me suis enfermé dans mon bureau en disant à ma secrétaire que je ne veux pas être dérangé et j'ai même éteint mon téléphone.
Elle est venue me déranger plus tard en me disant que j'ai mon frère qui tente de me joindre, j'ai du rallumer mon téléphone.