Chapitre 7 : Plus ou moins

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 7 : Plus ou moins

Tariq

Ça fait 15 min que Jamila, Yaya et moi sommes revenus et que les aînés discutent entre eux pour fixer une date qui convienne au deux famille. Mais je les écoute d’une oreille discrète car toute mon attention est focalisé sur Jamila. Je ne sais même pas pourquoi mais elle m’intrigue, je ne m’attendais pas à ce qu’elle défende son oui de manière aussi passionné et quand elle à parler de sentiments (je ris intérieurement en y repensant).

Elle est assise avec sa sœur au fond de leur salon juste en face de moi. Elle doit faire 1m65 à tout casé d’un magnifique teint ébéne sans aucune trace d’acné. Elle fait tâche au milieu de sa famille car ils sont tous brun.

La voir là ainsi aussi calme, tellement différente de celle qui m’as affirmé m’épousé par intérêt et l’entendre me l’affirme sans détours m’as fait un choc. C’est clair que je n’y suis pas habitué à autant d’honnêteté. Elle a joué carte sur table dès le départ pas comme Asma. Je me revois huit en arrière lui faisant une cour acharnée.

Asma avait 18 ans quand je l’ai rencontré pour la première fois. J’étais en vacance ou plutôt j’étais rentré remplir mon obligation annuel, j’avais réussi à y échappé pendant trois ans mais mon père avait été très clair si je ne rentrais il allais venir me cherché par la peau des fesses. Ahahaah faut avoué que mon père était un vrai numéro et c’est dommage que très peu de personnes aient eu l’occasion de voir ce côté de lui vers la fin.

J’étais arrivé depuis à peine une heure que Nah rachi, la coépouse de ma mère me tapais déjà sur le système. Cette femme était la peste, une calamité de manière personnifié. Je ne comprenais pas sa jalousie maladive envers moi qu’elle soit jalouse de ma mère en ce qui concerne mon père ok mais moi j’étais un enfant comme tout ceux de la concession et mon père ne m’avait rien donné de plus qu’il n’avait donné à ses autres enfants que ça soit au niveau opportunité ou affection. Avait-il des préférés certes mais au final on étaient tous ses enfants et jusqu’à ce qu’on ait un certain âges cette guerre malsaine que menait Nah Rachi n’avait pas affecté nos relations fraternels. Mais plus on prenaient de l’âge plus la jalousie, la rancœur, la méchanceté gratuite prenaient racine dans le cœur de mes frères. Petite précision comme ils aimaient à me le rappelle si souvent mes DEMI-FRERES.

J’avais pris la range rover noir de papa, et j’étais passé prendre Yaya. Je savais que en sa compagnie j’allais passé un bon moment, oubliez ma famille et tous ces drames.

Je me revois encore au volant de ma grosse bagnole avec mon meilleur ami  faisant le beau quand je l’ai vu. Elle était avec ses amies dans leurs tenus du lycée de Foumban. Mais on ne voyait qu’elle.

Elle était de loin la plus belle de son groupe d’amies et elle le savait. Sa robe courbe dévoilait ses longues jambes sans aucune tâches, marquait sa taille fine et le bleu faisait ressorti son teint clair tellement clair que j’ai stoppé ma voiture en pelin milieu de la route.

-       Yaya : man qu’est-ce que tu fais ?

-       Tariq : …(je suis encore en train d’admirer, non de baver sur la beauté devant moi)

-       Yaya : Tariq bouge, tu vas nous faire tuer, à défaut d’abîmé le nouveau joyau de ton père (n’obtenant toujours aucune réponse de ma part) MAN (il a crié en me touchant l’épaule)

-       Tariq : regarde devant toi (je me tourne vers lui une nanoseconde juste pour diriger sa tête devant) regarde devant toi mec,

-       Yaya : les lycéennes ??

-       Tariq : hum hum la métisse au milieu

-       Yaya : les belles femmes vont te tuer Tariq avance

-       Tariq : (j’enlève ma ceinture je ne comprends pas toujours pourquoi les gens ne la mette pas, le nombre de vie que ça pourrait sauvé. Comme Yaya sait que je suis très tatillon là-dessus il la met toujours qu’il soit en voiture avec moi ou non) prend le volant

-       Yaya : (s’eclamant) Tu es fou (quand il me voit sortir de la voiture, bien évidement il faut compté avec les autres usagers de la route et parce que c’est dans mon cher et beau pays bah la mal bouche est de mise et je n’u échappe pas)

-       Pousse ta brouette de là

-       Enlève ta malchance de la route, on t’as dit que c’est la route de ton père

-       Yaya : (criant) TARIQQQQQ

-       Quel voiture même ? Ce qu’il a payé à crédit là, enlève ta chose là de la route

-       Tariq : (je suis parti, ignorant les injures des taximen, bensikineurs et la stupéfaction de mon meilleur ami seulement focalisé sur comment j’allais faire la connaissance de cette beauté. Tout ce cohut à attirer son attention et celle de son groupe de filles)

-       (elle s’est complètement arrête et me regarde avance vers elle.) c’est quoi tout ça, tu crois que c’est la route de ton père ? (ses yeux rieux dément son ton véhément)

-       Tariq : peut-être, (j’arrive enfin devant elle. Avec un ton charmeur) Bonsoir (je lui tend la main) Tariq

-       (elle regarde ma main et mon visage pendant tellement longtemps que je me dis que je vais me prendre un râteau devant tout Foumban, quand finalement elle levé la main et serre la mienne sans pour autant que le sourire ne gagne totalement son visage) Asma, tu aurais dû rajouté fils à papa derrière ton nom

-       Tariq : (je souris complétement) ah je ne l’ai pas juste parce que ce n’est pas la route de mon père mais la mienne

-       Asma : (elle éclate de rire) t’es un comique toi

-       Tariq : et tu auras tout le loisir de savoir à quel point 

-       Asma : heinnn

-       Tariq : hum hum

-       Asma : je ne crois pas non, faut m’excuser je dois rentrer chez moi

-       Tariq : ( elle me traverse sa clique avec et moi comme un idiot je les suit. Et comme c’est Foumban et que c’est en plein milieu de la rue chacun y vas de son petit commentaires)…

-       Mon frère faut laissé

-       Tu as cru que comme tu avais garé une grosse voiture tu avais gagné

-       Tariq : Asma, Asma

-       Ma sœur fait lui ça dure

-       Asma : (elle continue de marche alors je me met à son rythme) Tariq

-       Mon frère façon elle est belle ce n’est plus ton niveau faut laissé (éclats de rires)

-       Tariq : (je me met devant elle ce qui l’empêche de continué à avancer) tu peux m’accorder quelques minutes

-       Une de ses amies : (avec un sourire entendu) ok on vas t’attendre devant

-       Asma : je n’ai pas beaucoup de temps

-       Tariq : alors appelle moi

-       Asma : je n’ai pas de téléphone

-       Tariq : (j’ai sorti de ma poche mon blackberry et je le lui ai tendu) je t’appelle dessus demain

-       Asma : (elle me regarde les yeux exorbités) hein

-       Tariq : demain je t’appelle pour que venir récupère ma puce et te donner la tienne

-       Asma : (elle éclate de rire et il est exactement comme je me l’imaginais aussi féminin qu’elle) Non mais tu es fou,

-       Tariq : (j’ignore son dernier commentaires) prends le

-       Ma sœur tu fabrique l’autre, prends ça vite

-       Hummm le gars peut-être sérieux ohhh

-       Asma : (elle tend la main et me prend le téléphone des mains et sans rien dire s’en vas)

-       Yaya : (il klaxonne et se gare à côté de moi) monte imbécile si elle ne t’appelle pas je te tue moi-même

-       Tariq : (j’éclate de rire) démarre

Maman pose la main sur mon épaule.

-       Ma’a : Tariq, ça va

-       Tariq : (je me rends compte que tous me regardé même Jamila et Yaya d’une manière bizarre) Quoi ?

-       Yaya : (inquiét) ça fait 5 bonnes minutes qu’on te parle, ça va ?

-       Ma’a : Tariq !???

-       Tariq : (j’ai horreur quand elle s’inquiète) Je vais bien, dites moi

-       Yaya : on disait que le mariage sera célèbre dans trois mois on voulait savoir si ça te convenait

-       Tariq : (tout à coup j’étouffe) NON

Dommages collateraux