Chapitre 76

Ecrit par Jennie390

Olivia avait invité Angèle à déjeuner chez elle, elles avaient cuisiné toutes les deux en papotant avant de passer à table. 

Olivia: Alors, qu'est-ce que ça fait d'être enceinte ? De savoir qu'on a un être humain qui grandit à l'intérieur de soi? 

Angèle: C'est vraiment génial, une très belle expérience... J'ai juste hâte de pouvoir avoir ma fille dans mes bras. C'est vrai que je me sens lourde, les pieds sont enflés, le dos qui fait mal... Mais c'est vraiment réconfortant de savoir que je vais donner la vie. 

Olivia (sourire) : Ah ça... Bientôt il faudra que je m'y mette aussi... 

Angèle: Bryan et toi faites un joli couple. Vous allez donc faire de jolis enfants.

Olivia (sourire) : Ah oui, et les vôtres seront tout aussi magnifiques, en commençant par la petite princesse qui est en route. Comment elle va s'appeler? Vous avez déjà une idée ? 

Angèle: Aïda Aubrielle.. 

Olivia: C'est joli! 

Le téléphone d'Angèle a sonné, c'était Joyce. 

Angèle: Allô... 

Joyce: La maman de notre fille, comment vas-tu ? 

Angèle: Je vais bien et toi ? 

Joyce: Bien, merci... Alors, et la petite Aïda, elle ne te mène pas la vie trop dure ? 

Angèle: Non ça va hein. Je tiens bon... Elle donne des coups de pieds en permanence, mais sinon tout va bien... Comment ça va là-bas en Espagne? Comment vont maman et Farrell?

Joyce: Elles vont bien...Tu sais que Farrell se met déjà debout et s'agrippe aux objets pour se déplacer, donc on ne respire plus, elle touche à tout... 

Angèle: Pardon il faut laisser ma fille tranquille, elle a le droit de toucher à tout... 

Joyce (sourire) : Oui bien sûr... tu as raison... Pff!

Angèle: Et le mariage de la fille de l'ex collègue de maman, comment ça s'est passé? 

Joyce: Ça s'est bien passé... Maman était contente d'être à côté de son ex collègue, à se rappeler du bon vieux temps. Ces jours ci,on profite un peu de nous changer les idées, on se balade, on découvre des endroits, on joue aux touristes quoi... 

Angèle: Profitez bien...et vous rentrez quand?

 Joyce: On va rentrer le 03 mai, pour être là à temps pour ton accouchement. Le médecin a dit approximativement quand tu vas accoucher? 

Angèle: Il a dit qu'il estime que l'accouchement pourrait se produire à partir du 14 mai. Donc peut-être le 16, le 17 au plus tard... Mais il a dit que vu que c'est ma première grossesse, je peux aussi accoucher plus tôt. 

 Joyce: Ah ok... Ta maman et ta sœur doivent arriver quand? 

Angèle: Elles arrivent le 7 mai... Je suis contente parce que je sais que je serai bien entourée... 

Joyce: Oui tu le seras ma chère... Bon c'était pour te faire un coucou et pour prendre des nouvelles. 

Angèle: Merci beaucoup... Tu fais un bisou à maman et à ma fille...

Joyce: Ok... je ne manquerai pas... Allez gros bisou. 

Angèle: Bisous...

[...]

1 mois plus tard...

Simone était en train de dîner avec Paul son mari, lorsqu'elle a reçu un appel d'Imelda, elle a décroché. 

Simone: Allô!

Imelda: Bonsoir tata Sisi... 

Simone: Bonsoir mon bébé... 

Imelda: Comment vas-tu tata? 

Simone: Je vais bien mon cœur et toi? Tu te portes bien? 

Imelda: Oui, ça va tranquille.

Simone : Ah ok, là tu appelles de quel pays comme ça? 

Imelda: Je suis à Santorin, une île paradisiaque en Grèce. 

Simone: Ah ça, tu croques vraiment la vie à pleine dents oh. 

Imelda: Ah oui hein, il faut bien, on ne vit qu'une fois. 

Simone: Ça c'est totalement vrai... 

Imelda: Alors ton anniversaire c'est dans quelques jours , qu'est-ce que tu as décidé de faire? Tu veux le célébrer ? 

Simone: Ah tu sais que depuis la mort de Dan, je n'aime plus trop fêter les anniversaires. Peut-être que ton oncle va m'emmener dîner dehors comme chaque année. 

Imelda: Ah OK... En tout cas je vais t'acheter des cadeaux que je t'enverrai ou alors si je n'ai rien à faire je descendrai en Côte d'Ivoire. On fera un week-end à Assinie comme la dernière fois. 

Simone: Oui ce serait bien mon cœur, je t'attends. 

Imelda: Sinon à part ça ? 

Simone: Ah comme je t'ai dit ça va hein, il y a un mois et demi j'ai appelé ta maman pour prendre de ses nouvelles. 

Imelda: Comment va cette très chère Irène Stéphanie Mounguengui ? Toute une maman en puissance... 

Simone: Ah elle m'a dit que ça va... Elle va s'en remettre.

Imelda: Normal non? Je pense que son corps est déjà habitué... 

Simone: C'est ce que je lui ait dit, que c'est un peu comme son fardeau à supporter. Au moins elle a des millions pour compenser les coups. Il frappe avec la main gauche et avec la main droite il signe un chèque... mais elle a mal pris mes propos. 

Imelda: Elle prend ça mal pourquoi vu que c'est la stricte vérité?

Simone: Elle m'a fait comprendre implicitement qu'elle peut partir si elle décide. 

Imelda: Des foutaises! Maman n'ira nulle part, elle est là à vie. Quelqu'un qui est prêt à endurer tous les supplices et humiliations au nom de l'amour n'ira nulle part. 

Simone: Vraiment... Si elle savait qu'elle ne pouvait pas supporter le mariage là, il fallait qu'elle laisse la place aux vraies femmes. Au lieu de se plaindre. Une vraie femme devait être à sa place. 

Imelda (amusée): Hum tata, en entendant le ton que tu emploies on dirait que la vraie femme qui aurait dû occuper sa place c'est toi... 

Simone: Mais...oh, oui pourquoi pas? Je suis plus solide, j'aurais assumé ce rôle de main de maître. 

Imelda (Rire) : Ah ça... 

Simone: Pourquoi tu ris ? Tu penses que je n'aurais pas pu? Je ne suis pas assez bien? 

Imelda: Ah non, ne le prends pas mal ma tata d'amour, mais je pense que celle à qui revenait cette place c'est maman... Tu n'es pas le style de papa, tu es solide, plus courageuse, papa n'aurait pas aimé ça. Irène Mounguengui c'était la femme qu'il lui fallait. Bon, je te laisse. On se fait de gros bisous. 

Simone: Hum... Bisous.

Clic! 

Stanley(amusé): Tu ne penses pas que ta tante s'est senti vexée par ce que tu as dit? 

Imelda: Je lui ai dit quoi? 

Stanley: Ah, qu'elle n'est pas le genre de ton père et tout... 

Imelda: Bah elle n'a pas à se vexée. Elle doit se vexer si je parle de son mari... Et en plus c'est vrai que ce n'est pas son genre. Mon père aime les belles choses, les belles femmes. Même quand tu vois ses maîtresses, les jeunes filles là, elles sont belles. Ma tante est bien gentille et tout mais elle n'est pas assez belle... Mon père n'aurait jamais épousé ma mère si elle n'était pas aussi mignonne. 

Stanley: Ah bon ? 

Imelda: Elle est belle mais bon... Elle est aussi faible malheureusement.Ca n'est clairement pas celle que j'aurais rêvé d'avoir pour mère.

[...]

2 jours plus tard...

Le chauffeur avait emmené Angèle à la plage,cette dernière avait envie de marcher sur le sable, de tremper ses pieds dans l'eau,sentir la caresse du vent sur son visage.Elle sirotait de l'eau de coco avec une paille en faisant des photos lorsqu'elle a ressenti une forte douleur au niveau du bas ventre.
Elle a poussé un cri aigu en lâchant par la même occasion la noix de coco qu'elle tenait en main.Il y avait un jeune couple qui se baignait pas loin de là. Ils se sont approchés,inquiets... 

La femme:Madame,vous allez bien ?

Angèle(haletant):J'ai mal !!! 

L'homme:Vous allez accoucher ?
Peut-être ce sont les contractions. 

Angèle(soufflant):Je n'en sais rien... mais là ça fait affreusement mal !! 

La femme:Vous êtes ici toute seule ?

Angèle(déjà en larmes):Le chauffeur est assis dans la voiture pas loin d'ici. 

l'homme:C'est laquelle des voitures ?

Angèle:Le Prado blanc.

L'homme a couru jusqu'à la voiture et il est revenu, une minute plus tard avec le chauffeur.

Le chauffeur:Madame,il y a un problème ?

Angèle(haletant):J'ai mal Frank!

 Le chauffeur:Vous voulez que j'appelle Monsieur ?

La femme:Euh vous devriez d'abord l'emmener à l'hôpital,si elle a autant mal.(à Angèle):Est ce que la douleur s'apparente à des tiraillements ? Genre ça s'arrête un peu et ça reprend, encore et encore.?

Angèle a hoché la tête....

La femme:Ça ce sont des contractions.Venez on va la mettre dans la voiture et vous l'emmenerez à l'hôpital,en chemin vous appelerez son mari. Si vous attendez d'abord, ce n'est pas sûr qu'il viendra à temps. On est en pleine heure de pointe, les embouteillages...

Angèle(criant):Oooh mon Dieu ! Jesus, j'ai mal!!!

Tous les trois l'ont aidé à marcher jusqu'à la voiture puis ils l'ont installé à l'intérieur. Le chauffeur a rapidement démarré et il a appelé Lionel.

Lionel:Allô Frank...

Franck:Euh monsieur, je suis en train d'emmener Madame Angèle à l'hôpital.

Lionel(inquiet):Pourquoi ? Qu'est ce qu'elle a ? 

Franck:Elle marchait sur la plage et subitement elle a commencé à se plaindre de douleurs. 

Lionel:Met le haut parleur.. 

Angèle(criant) :Lionel! J'ai mal!!! 

Lionel:Calme toi s'il te plaît ma chérie ! Qu'est ce que tu as exactement ? 

Angèle:J'ai l'impression...que je vais accoucher. 

Lionel(surpris):Accoucher ? Maintenant ? Mais on est le 29 Avril, le bébé est censé arrivé aux alentours du 14 mai ou plus tard non ? 

Angèle(haletant) :Oui mais... Aie ! Le... Le médecin avait dit que pour une première grossesse je pouvais aussi accoucher plus tôt que prévu... Oh seigneur ! 

Lionel:Ok d'accord....bon respire, calme toi, tout va bien se passer. Franck t'emmène directement à l'hôpital. Je vais appeler la dame de ménage pour qu'elle apporte tes affaires et celles du bébé qu'on a déjà mises dans des trolley. J'espère être arrivé à l'hôpital avant que tu n'accouches,j'aimerais tellement être présent dans la salle quand notre fille va naître. 

Angèle(pleurant):Toi tu es dans une zone toujours pleine d'embouteillages. Oh mon Dieu libère moi ! Viens m'aider Seigneur ! 

Lionel:Oui c'est vrai l'embouteillage est dingue ici, ça ne circule pas du tout. Mais va d'abord à l'hôpital, qu'on te prenne en charge, je vais arriver. C'est vraiment dommage qu'il n'y ait ni maman ni Joyce, ta maman ou ta sœur pour t'assister.. Elles sont sensées arrivées dans la semaine prochaine. 

Angèle(haletant):Dieu va m'aider bébé...

Lionel:Sois forte ma puce, je vais arriver, je t'aime.. 

Angèle(en larmes):Je t'aime... 

Clic! 
 
Le chauffeur a raccroché et il a conduit aussi vite qu'il pouvait avec les embouteillages. Angèle, pleurait, criait, elle suppliait Dieu de l'aider. Près d'une plus tard quand ils sont arrivés à l'hôpital, Angèle avait deja perdu les eaux depuis plus de 30 minutes. 
Franck a aidé Angèle à descendre du véhicule, puis ils sont entrés dans l'hôpital où elle a rapidement été prise en charge.
La sage femme a vérifié l'état du col, qui était déjà dans un état de dilatation très avancé. 

Angèle:Oh j'ai mal ! 

La sage femme:Ça va aller Angèle, respirez.(à L'infirmière):Va appeler le médecin, dis lui que Mademoiselle Akan vient d'arriver et elle est sur le point d'accoucher,je l'emmène déjà en salle de travail. 

Angèle(pleurant):Ni ma mère, ni ma belle-mère ne seront présentes, mais j'aimerais que le papa assiste à l'accouchement, c'est un moment important pour notre couple. 

La sage femme:Angèle,on ne pourra pas retarder l'accouchement,le papa viendra prendre le train en marche. Respirez, tout va bien se passer. 

Angèle(larmes):Vous le promettez ? 

La sage-femme:Oui bien entendu...Tout s'est bien passé jusqu'ici, il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal maintenant. Tout est parfait du côté du bébé, le rythme cardiaque et tout. Pendant l'accouchement on va continuer à vérifier que tout est toujours stable. 
Qui est sensé arriver avec les affaires du bébé et les vôtres? Le papa ? 

Angèle(haletant):Non... La dame de ménage... 

La sage femme:Ok... 

40minutes plus tard, en salle de travail... 

Le médecin:Angèle écoutez-moi, respirez !

Angèle(criant):Oh Seigneur ! J'ai mal ! Mon Dieu aide-moi!

L'infirmière(essuyant le front d'Angèle):Tout ira bien, soufflez ! Vois y êtes presque...

Le médecin:Allez y,continuez à pousser Angèle. La tête est sortie, encore un effort.

Angèle avait les larmes qui coulaient,elle serrait très fort la main de l'infirmière qui lui disait des mots d'encouragement et de réconfort tout en lui essuyant les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Angèle poussait encore et encore en pleurant, les dents serrés. Elle demandait à Dieu de lui donner la force d'aller jusqu'au bout. 
Quelques minutes plus tard... 
 
Le médecin(sourire):Angèle elle est enfin là...

Angèle(en pleurs):Elle va bien ? Elle est entière ? Je veux la toucher.. 

L'infirmière(sourire):Vous entendez ses pleurs, n'est ce pas ? Elle est entière. 

La sage-femme qui assistait le médecin a coupé le cordon pendant que ce dernier tenait le bébé qui pleurait. 

Le médecin(à L'infirmière):Allez déjà voir si la personne qui doit apporter les affaires du bébé est là.Le père était en route, s'il est arrivé, il peut entrer s'il veut. 

La sage-femme a pris l'enfant qu'elle a déposé sur la poitrine d'Angèle qui avait les yeux pleins de larmes, elle parsemait de bisous, la tête du bébé. 

Le médecin(sourire):Je sais combien vous avez rêvé de ce moment, profitez d'abord de vos premiers moments mère-fille avant qu'on ne la récupère pour la nettoyer et s'occuper des premiers soins. 

Angèle(en pleur):Merci mon Dieu... Bienvenue mon bébé, bienvenue parmis nous Aida-Aubrielle... 

Lionel est entré dans la salle accompagné de l'infirmière qui avait les affaires du bébé. Dès qu'Angèle a levé les yeux, ses larmes ont recommencé à couler de plus belle. À la vue de leur fille posée sur la poitrine de la femme qu'il aime, Lionel a eu une sensation indescriptible. Il avait une forte envie de pleurer, il s'est approché du lit. 

Angèle:Bébé, regarde Aida... 

La petite pleurait de toute ses forces.... 

Lionel(ému):Mon bébé... Ma fille... Notre fille... 

Le médecin s'est approché...

Le médecin:Bonjour au nouveau papa... 

Lionel:Merci beaucoup Docteur... Je peux la porter ? 

Le médecin:Normalement on devrait d'abord, nous occuper d'elle, voir l'état de ses organes, la nettoyer... 

La sage femme:J'ai vérifié les battements de son cœur et la saturation d'oxygène tout est normal. 

Le medecin:Bon dans ce cas,on peut vous la laisser un peu.Moi même je suis papa donc j'imagine votre émotion. Juste une minute, après vous nous remettez la princesse. 

Avant d'entrer dans la salle,Lionel s'était déjà lavé les mains puis il a avait enfilé une blouse bleue et un masque. Donc le médecin a récupéré le bébé qui pleurait sur Angèle et il l'a remis à Lionel. 

Le médecin:Une minute... 

Lionel(souriant):Saluuuut ma cheeriiiie...C'est papa...bienvenue parmi nous..Merci Angèle, tu viens de faire de moi l'homme le plus heureux qui existe... 

Le médecin s'apprêtait à prendre les instruments pour faire les points de suture à Angèle. 

Angèle:Docteur elle pleure beaucoup, elle ne se calme pas ? 

Le médecin:Elle vient de naître, elle se retrouve dans un environnement différent de celui dans lequel elle était dans le ventre.(à la sage femme):On va déjà la récupérer pour nous occuper de....

Lionel:Elle a l'air de respirer difficilement mais... 

Angèle(inquiète):Pourquoi elle respire comme ça ? 

Le médecin s'est approché,au moment où il a voulu prendre la petite dans les bras de Lionel,cette dernière a commencé à convulser. 

Lionel(paniqué):Docteur qu'est ce qu'il se passe ? 

Le medecin a rapidement pris la petite qu'il a posé sur une table pas loin, il l'a mise sur le côté en position latérale de sécurité. 

Angèle(pleurant):C'est une crise d'épilepsie ? d'asthme ? 

Docteur:Non,elle est en état de détresse respiratoire... 

Lionel(paniqué):À quoi c'est dû, Docteur ? 

La sage femme(inquiète):Mais Docteur ça n'a aucun sens, une détresse respiratoire aussi subite. Pendant l'accouchement, la fréquence cardiaque était comprise entre 130 et 140 battements par minute. 
La saturation en oxygène dans le sang était de 96%,donc tous les paramètres étaient très bons et stables.Ce n'est pas normal que tout ait chuté aussi rapidement sans raison.

Docteur:Moi même je ne comprends pas...(à l'infirmière):Allez chercher du Valium, si les convulsions ne s'arrêtent pas d'elles mêmes, on va devoir le lui administrer.Faites vite, son pouls est beaucoup trop faible. Je n'ai jamais vu un état chuté autant juste après la naissance... 

L'infirmière est sortie en courant... Angèle pleurait,paniquait. Lionel était à côté d'elle, il essayait de la réconforter mais il avait comme un mauvais pressentiment. Il avait la poitrine compressée par l'inquiétude. Angèle a voulu se lever pour descendre de la table. 

La sage femme(inquiète):Mademoiselle Akan vous ne devez pas bougez de l'endroit où vous vous trouvez.(à Lionel):Monsieur s'il vous plaît empêchez la de descendre de la table. Elle... 

L'infirmière est revenue avec le Valium... 

Angèle(pleurant):Je veux venir aider ma fille... 

Lionel:Angèle calme toi s'il te plaît...Ce sont eux, les professionnels ici... 

Angèle:Non je ne peux pas me... 

La sage femme:Mademoiselle Akan, vous avez eu une déchirure pendant l'accouchement. Si vous commencez à marcher sans qu'on ne vous ait placé les points de suture, vous pouvez vous déchirer davantage et il y a aussi des risques que ça s'infecte... 

Angèle:Je m'en fous d'une infection... 

Lionel(les larmes aux yeux):Angèle calme toi s'il te plaît.... Docteur faites tout ce qui est en votre pouvoir pour sauver notre enfant. Je paierai ce que vous voudrez même en millions de Fcfa s'il le faut.

Au moment où le médecin a voulu faire l'injection, le bébé a été pris de spasmes encore plus violents,son corps est devenu raide d'un coup, puis le bébé s'est immobilisé. 

Le médecin(inquiet):Laissez le Valium...Elle fait un arrêt cardiaque...

Lionel/Angèle:Quoi ? 

Le médecin a commencé la réanimation, le massage cardiaque,assisté de l'infirmière et de la sage-femme. 
Les larmes coulaient sur les joues de Lionel,il savait, il sentait que sa fille n'était plus là.
Angèle criait,elle pleurait, elle s'agitait. 
Lionel ressentait des palpitations, il n'allait pas bien du tout. Il faisait un effort de réconforter Angèle,en demandant au fond de lui un miracle qui ramènerait son bébé. 

Angèle(cris déchirants):Lionel notre bébéeee ! Lionel, bébé Aida ! Mon Dieu ce n'est pas juste ! Fais quelque chose pour notre fille Seigneur!

Le médecin continuait d'essayer encore et encore de réanimer l'enfant, mais la sage femme a baissé les bras. 

La sage-femme(soupir):Docteur son cœur s'est complètement arrêté de battre...c'est terminé...Nous l'avons perdu. 

Angèle a encore poussé un de ses cris, Lionel avait le cœur complètement brisé. 


Notre amour face aux...