Chapitre 8
Ecrit par Jojo D
Suzy
Je me soustrais difficilement a sa prise et
je file vers les toilettes me faire une petite toilettes intime, je n’ai
presque pas fermé l’œil de la nuit à cause des assauts répétés de Mr Wandji, voilà
peut être l’une des raisons pour lesquelles il a une maitresse parce que je
vois mal sa femme supporté ce genre de truc, ils partent chercher les jeune
filles tout ça pour finir notre jus ; vraiment !!! Je fini vite ma
toilette, me débarbouille un peu et je sors, j’avise l’heure et vois qu’il est
déjà 6h, j’entreprends de faire le petit déjeuner en faisant attention de ne
pas le réveillé parce qu’il a vraiment l’air fatigué ; normal quand on
voit la façon dont il s’est déroulé sur moi dans la nuit.
Je suis
concentré dans ma tâche quand je sens 2 bras puissant m’entouré la taille, il
me fait un bisou a la nuque
Moi : (continuant ma tâche) bonjour Paul…
Désolé de t’avoir réveillé…
Paul : bonjour ma belle, pas besoin de t’excusé,
te voir t’affairer en cuisine c’est une belle vision…
Moi : dis-moi, qu’es ce que tu veux pour le
petit déjeuner ?
Paul : (réfléchissant) croissant chaud, du jus
d’orange et une petite salade de fruit… tu as tout ça chez toi j’espère ??
Moi : (riant) oui oui, heureusement pour moi…
tu peux alors me libérer maintenant ??
Paul : pour faire quoi ??
Moi : (sérieuse) aller te brosser les dents et
un petit nettoyage, ta bouche ne sens pas très bon le matin (riant)
Paul : (me donnant une tape sur la fesse) un
peu de respect jeune fille…
Et il
s’en va. Une fois fini je dresse la petite table de deux personne, a peine je
fini que je le vois sortir de la douche vêtu d’une petite culotte a carreau et
un démembré blanc pour homme, je lui sourit et il vient s’installer, la
dégustation se fait en silence…
Paul : (se calant contre son siège) il faudrait
que je te donne de quoi faire un bilan de santé et prendre des pilules contraceptives,
je n’aime pas trop le fait de devoir me protéger a chaque fois…
Je le
regarde perdu ; c’est moi que l’homme si veut rendre malade avec les
prises de pilules ou bien un risque de grossesse ? Il a menti…
Moi : et moi je n’aime pas les pilules, je préfère
les préservatifs (dis-je sur le même ton)
Paul : (intrigué) pourquoi ??
Moi : renseigne toi et on te dira que la prise
des pilules a la longue diminue le taux
d’hormones ce qui réduira mes chances d’avoir un enfant dans le future…
Paul : (souriant) tu es vraiment unique en ton
genre Suzy, d’accord pour le préservatif mais le bilan est nécessaire et c’est
moi qui recevras les résultats avant de te les transmettre…
Moi : ça me va… Paul… (Dis-je sensuellement)
Paul : (souriant) je t’écoute ma belle, quand
tu m’appelle comme ça tu peux me demander tout ce que tu veux…
Je
saisi cette occasion en souriant, si j’ai bien compris une chose ces quelques
temps avec lui c’est qu’il est direct, pas besoin de tourner autour du pot avec
lui et sous les conseils d’Isa je me lance…
Moi : (choisissant mes mots) tu as fait la
remarque comme quoi ma maison est petite…
Paul : oui, très petite et il faut y remédier.
Je vais appeler pour qu’on te cherche un appartement moderne d’ici la semaine…
Moi : (jouant avec mes doigts) oui mais le problème
c’est que je ne travaille pas et avoir un appartement aussi luxueux susciterais
beaucoup de questions notamment de la part de mes parents…
Paul : (croissant les bras) je t’écoute
Moi : (faisant mine d’être gêner) enfaite
j’aimerais me mettre à mon propre compte Paul…
Paul : et tu penses a quoi ??
Moi : une boutique ou je pourrais vendre des
habits, greffes, bijoux et tout…
Paul : (réfléchissant) ok, mais ça devras
attendre le mois prochain. Ce mois-ci je dois gérer trop de choses entre autre
ton enveloppe mensuel et les frais d’hôpitaux mais entre-temps je vais chercher
un locaux pour ça….
Je me lève
et vais lui faire des bisous partout, il est certes exigeant mais généreux...,
et c’est repartit pour un autre tour, a l’allure ci le week-end s’annonce
épuisant….
Quelques
mois plus tard…
Celle
que dit que la vie de « Tchiza » n’est pas douce c’est parce qu’elle
n’a pas encore goutté oohhh. Paul m’a tellement mis en haut ces derniers mois
que j’ai même pris peur à un moment. Le mois suivant ma demande Paul m’a
effectivement trouver un local pour ma boutique a Bonapriso et après ca
tout est aller super vite ; voyage a Dubaï pour les achats et pour ça j’ai
due usé de ce que Dieu m’a donné (si vous voyez ce que je veux dire…) afin
qu’il accepte, je n’ai pas voulu me spécialiser dans un seul truc donc je vent
un peu de tout ; greffe, bijoux, sandales a talon, vêtements, bref tout ce
qui a trait à la beauté féminine. L’inauguration et l’ouverture de la boutique
ont eu lieu la semaine dernière et sachant combien les Camerounais(es) aiment
le « ndjoh » j’ai offert des paquets a tout ceux qui était présent et
pour ceux qui voulais faire des achats les prix étaient vraiment cassé mais
c’est juste pour un temps, d’ici la
semaine prochaine je tombe dans mes prix normale, celui qui ne veux pas laisse…
J’ai finalement eu mon nouvelle appart comme je le voulais et Dieu merci dans
le même immeuble ou j’habitais.
Devenir
une « Tchiza » ne demande aucun effort les filles, appart être
toujours soigner et prendre un grand soin de sa foufoune parce que c’est ça qui
travaille il y’a rien d’autre à faire. Isabelle et moi vivons la belle vie
juste en prenant soin de leurs bas ventres et c’est tout. Vous allez nous juger
mais je ne trouve pas que nous sommes différentes ; vous aller avoir un
gars et dire que vous l’aimer mais a un moment vous allez dire à ce même gars
que vous n’allez pas vous nourrir d’amour et d’eau fraiche, que vous voulez
quelqu’un qui prendra soin de vous et c’est justement ce que nous faisons,
chercher quelqu’un qui prendra soin de nous avant de chercher l’amour…
La vie
de « Tchiza » est très risqué, tout ce que tu as construit peux s’écroulé
comme un château de sable alors pour éviter de tomber dans ça, j’ai non
seulement demander qu’il ait mon nom sur le contrat de bail de l’appart et
celui de la boutique mais aussi qu’il paye le loyer d’un an pour la boutique et
l’appart ; on ne sait jamais, je peux me retrouver demain sans rien alors
que j’avais des opportunités pareil…
Si
mais parents sont au courant de ça ? NON !!! Pour eux je travaille
dans une société de la place avec un salaire très conséquent raison pour laquelle
j’ai quitté ma petite chambre pour quelques choses de plus spacieux, idem pour
la boutique car ça susciterais trop de question venant des parents…
Samedi
16h, je suis toujours à la boutique mais je m’apprête a fermé, la semaine a été
tellement épuisante et les recettes ont été très bonne donc je n’ai pas à me
plaindre. Paul n’étant pas en ville j’ai hâte de fermer afin d’aller me
reposer ; vraiment pas d’humeur à recevoir des coups de reins violent ce
soir. Je suis en train de ranger mon sac pour partir quand j’entends mon téléphone
sonné ; Fabrice…
Moi : (agacé) « allo »
Fabrice : « allo ma belle, comment tu
vas ? »
Moi : « ça va, juste un peu fatigué et
toi ? »
Fabrice : « ça va… » (Se raclant la
gorge) « j’aimerais vraiment te voir maintenant Suzy »
Moi : (fatigué) « désolé mais je suis
vraiment fatigué Fabrice, demain stp »
Fabrice : « non, demain je ne suis pas
dans la ville… »
Moi : (agacé) « bah a ton retour
alors ! »
Fabrice : (la voix suppliante) « stp Suzy
juste pour 1h, dit moi ou tu es et je passe te chercher »
Je suis
vraiment off mais mieux j’accepte comme ça il me foutra la paix une bonne fois
pour toutes…
Moi : (soufflant) « d’accord »
Je lui
donne l’adresse et je raccroche, je prends place sur l’un des pouf de la
boutique en soufflant. Je ne sais pas en quelle langue je vais dire au gars ci
qu’il ne m’intéresse pas. Pendant ces quelques mois j’ai tout fait pour l’évité
non seulement pour éviter les problèmes avec Paul mais aussi parce que je ne
trouve pas grand choses chez lui appart son physique qui me pousserais a tenté
quelques choses avec lui, j’ai déjà tout fait, tout dit mais le gars a signé
« ngan-ngan » derrière moi. Heureusement pour lui que Paul n’est pas
en ville, il pourra me dire ce qu’il veut mais ça sera notre dernière
rendez-vous parce que je compte bien lui faire comprendre qu’il y’aura jamais
rien entre nous…
Il
m’appelle pour me faire signe qu’il est déjà là, je sors tout en prenant le
soin de bien fermé derrière moi et j’entre direct dans sa voiture
Fabrice : (souriant) tu as vraiment l’air
fatigué mais je te promets, juste 1h et je te ramène chez toi… (dit-il en démarrant)
Moi : je l’espère bien…
Le
trajet se fait en silence ; je ne suis vraiment pas d’humeur à faire la causette.
Il se gare devant le Chicken Factory et on entre, nous ne perdons pas de temps
pour passer commande et quelques minutes après nos plats arrivent. La collation
se fait dans un silence pesant qu’il prend la peine de caser de temps en temps
mais je ne lui donne pas l’opportunité d’aller plus loin car mes réponses sont
sec, je suis là pour qu’il comprenne que je ne veux rien avec lui donc pas
besoin de lui sourire comme une maboule…
Le
repas fini il paye l’addition et nous sortons, je suis sur le point d’ouvrir la
portière quand il me retourne brutalement, me colle à la voiture et sans que je
puisse réagir colle ces lèvres aux miennes, je le regarde surprise par son
geste, il se met à sucer mes lèvres et au moment où il cherche à forcer le
passage de mes lèvres je le repousse violement…
Moi : (furieuse) mais qu’es ce qui ne vas pas
avec toi ? Tu es malade ?
Fabrice : oui je suis malade… malade d’amour
pour toi. Je fais tout ce que je peux pour obtenir grâce à tes yeux mais ce
n’est jamais assez… moi je t’aime bon sang…
Moi : (criant) et moi je ne t’aime pas bon
sang !!! L’amour c’est devenu la force Molo ? Je ne t’aime pas donc
fou moi la paix. (Il y’a déjà attroupement autour de nous). Regarde comment tu
fais je me donne en spectacle en plein Akwa à cause des conneries comme ça. (Je
me retourne pour partir mais je reviens sur mes pas) ne t’avise plus jamais de
m’appeler, efface mon numéro de ton répertoire et oublie que tu as un jour
connu une Suzy Obah dans ta vie, n’importe quoi…
Voilà
comment les gens font pour gâter ta fin de journée, je suis d’abord déjà
fatigué mais un énergumène comme ça vient encore rajouter sa part de sauce à ma
fatigue. C’est tout énerver que je prends mon taxi course pour la maison…
Une
fois la porte de ma maison fermée derrière moi, je souffle un bon coup tout en
retirant mes talons aux pieds, je tâte le mur et j’allume la lumière, je me
retourne pour aller dans la chambre et je lance un cri de frayeur
AARRRRHHHHHHGGGGGGGG….
Moi : (la main sur le cœur) tu m’as fait peur…
tu fais quoi dans le noir ? (dis-je
en m’avançant vers lui) d’ailleurs tu n’étais pas sensé être hors de la ville ?
PAFFFF…
Moi : (la main sur la jou) mais qu’es ce qui ne
vas pas Paul ? Il y’a un problème chéri ?
PAFFFFF (deuxième gifle)…
La
douleur est tellement vive que je vacille et tombe. Je ne comprends rien, qu’es
ce que j’ai fait pour qu’il me frappe ?
Paul : (au-dessus de moi rouge de colère) donc
je prends soin de toi pour que tu ailles te faire baiser par un autre ?
Moi : (effrayé et perdu) mais… mais tu parles
de quoi ?
BOOUUMM (coup
de pieds au ventre)
Je me tort
de douleur tellement le coup est violent…
Paul : et en plus tu joues a l’innocente !
Donc comme tu savais que je n’étais pas en ville tu ne t’es pas gêner pour
embrasser ton amant en plein Akwa n’es-ce pas ??
Je réalise enfin qu’il parle de Fabrice, j’essaie
de me justifier mais on dirait que ça l’énerve d’avantage, les coups commencent
à pleuvoir sur mon corps et je cris tellement j’ai mal, je prends juste la
peine de protéger mon visage. Je vois les étoiles danser devant mes yeux face à
l’intensité des coups, ma mort est vraiment proche je le sens, tout ça à cause
de Fabrice….