Chapitre 8

Ecrit par Les Chroniques de Natou

- Carine je vais gérer  ça comment? J'ai peur que la mère là découvre ça. 

         - Hum le tour ci je confirme. Ça a vraiment cuit, Rollande. Moi-même je suis dépassée par les évènements. Lorsque tu auras fini là-bas,  arrêtes-toi d'abord chez moi. On doit parler face à face. 

           - Ok d'accord.  Je passerai chez toi avant de rentrer.  À toute!

Rollande retourna au salon où  ses parents entretenaient une conversation sérieuse avec les parents d'Éric:

           - Mon ami Belinga,  j'espère que ton épouse et toi allez  convaincre votre fils.  Il est temp pour nous de partir. 

           - Mon ami Ngantsop,  même si mon fils n'épousera pas ta fille,  ça ne devrait pas affecter notre relation ! Nous continuerons d'entretenir de bonnes relations. 

           - Bien-sûr que cela affectera notre relation. Tu sais très bien le pacte qu'on a signé.  Alors,  ne pas honorer votre parole, notre relation en pâtira.  Nous nous en allons en espérant que vous nous reviendrez avec une bonne nouvelle. Vous avez le temps pour convaincre votre fils. À bientôt. 

Les parents Ngantsop s'en allèrent très fâchés et déçus.  Mais quel était bien le pacte que les parents d'Eric avaient signé avec les Ngantsop? Eric les regarda partir.  Il avait ignoré Rollande durant tout l'après-midi .Une fois les Ngantsop partis, la mère d'Eric parla à son fils,  avec une fureur qui se lisait dans ses yeux:

            -  Tu épouseras cette fille !!!! C'est elle que j'ai choisie pour toi,  disait la mère d'Eric 

           - De toutes les façons,  j'ai déjà une fiancée.  Et je viendrai vous la présenter la semaine prochaine.  J'ai prévu aller voir sa famille le mois prochain pour me présenter aussi et faire <<le toquer à la porte>>.  Je souhaiterais que vous m'y accompagnez, ajouta Eric

Son père prit un moment de silence et dit:

                 - De quelle tribu est celle que tu voudrais nous présenter? 

                 - C'est une fille Bassa'a,  papa.  Et de mère Eton 

  La mère d'Éric  se leva de son siège en disant :

                 - Détrompes-toi! Et ne comptes pas  sur moi pour t'accompager voir ses parents. Elle ne deviendra jamais ma belle fille. Pas tant que je suis vivante. C'est ce qu'on verra! 

               - Annette, Tu commences à exagérer! Tu es sa mère et, tu dois le soutenir dans ses choix même si cela ne t'arrange pas. Dans tous les cas fiston,  moi j'irai avec toi chez les parents de ta fiancée après qu'elle ne soit venue ici.  Tu as mon soutien. 

               -  Merci papa!

               -  Te voilà qui encourages ton fils sachant très bien le pacte qu'on a fait avec les Ngantsop. Cette fille que j'ai choisie, sera ma belle-fille,  un point c'est tout! 

La mère d'Eric s'en alla et laissa Eric et son père au salon. 

                 - Papa mais quel est ce pacte dont vous parlez? De quoi s'agit-il ?

         .       - T'inquiète fiston,  c'est  une longue histoire.  On saura comment gérer ça ta mère et moi. 

                 - Je suis vraiment exaspéré, voire outré de voir autant d'acharnement avec lequel maman s'oppose à mon bonheur.  Il est temps que je m'en aille car il est déja 19h.  

              - Ça va aller fiston. Vas-y et bonne soirée. 

              - Merci papa.  Bonne nuit. 

Eric s'en alla et m'appela pour me dire qu'il était déja sur la route de Limbé:

              - Coucou! Allô Natacha ?

              - Oui Eric,  tu ne rentres plus? Tu me laisses toute seule ici

              - Désolé petit coeur,  je suis déjà en route pour venir.  Au plus tard à 21h,  je serais déja là. 

              - Ok chéri,  je t'attends.  Bonne route et surtout sois prudent au volant,  s'il te plaît.  Bisous et à toute. 

J'avais hâte qu'il rentre vite et qu'on soit ensemble.  Il me manquait déjà. Cependant Rollande appela Carine pour  l'informer qu'elle était  sur le point d'arriver chez elle. 

            - Allô Carine !

            - Oui Rollande je t'attends,  où es-tu ?

            - Je suis dans le taxi,  je suis chez toi dans 10min au max. 

            -  Ok,  je t'attends. 

Une fois arrivée chez Carine,  Rollande prit place. 

             - Je te sers quelque chose à boire?

             - Non,  je n'ai même pas la tête à ça !

             - Hum Rollande,  le tour ci hein, hum.  Je ne sais pas comment cela va se gérer mais vraiment,  je ne m'y attendais pas.  Mais dis moi,  comment n'as tu pas su que c'est chez les parents d'Eric  que tu partais ? Eric, lui non plus ne s'est pas douté un seul instant que c'est toi qu'on lui présenterait? C'est bizarre !

         - En faite,  c'était fort probable qu'il ne sût pas que je sois la fille des amis de ses parents. En réalité,  je suis la fille adoptive des Ngantsop.  Quand j'ai perdu mes parents dans un accident à l'âge de 24ans, je suis allée vivre chez une tante.  Et elle,  n'ayant pas de moyens,  ne pouvait pas m'offrir le confort dont j'étais habituée à avoir.  C'est là  où je rencontre le père d'Eric. Et à 26ans,  je perds ma tante aussi,  des suites de maladie.  Les parents Ngantsop qui étaient de très bons amis à mes parents décidèrent de m'adopter. Mais ils avaient  déja une fille, et la même année,  ma soeur et moi allons au Maroc et le père d'Eric a aussi financé mon voyage.  Étant là-bas il m'envoyait de l'argent tout le temps.  Il me faisait même venir au Cameroun tous les trois mois,  sans que mes parents ne soient au courant. J'ai rencontré  Eric au Maroc, Il était dans  dans la même école que moi.  Et je ne portes pas le nom Ngantsop. C'est pourquoi Eric ne pouvait se douter que c'est de moi qu'on lui parlait  Mon appartement et tous mes besoins, étaient financés par le père d'Eric. Tu comprends tout maintenant ?

        - Ah je comprends maintenant! De toutes façons,  espérons que la mère d'Éric et  lui-même ne sachent pas que tu sors avec le père,  sinon tu seras finie pour de vrai!

         - On va toujours chez le marabout là demain?

         - Oui ! C'est même là qu'on devrait y aller. 

         - Ok Carine,  je vais m'en aller. On se prend à qu'elle heure demain ?

         - Viens chez moi demain à 9h,  pour qu'on y aille tôt. 

         - Ok.  Je m'en vais.  Bonne soirée 

Carine accompagna Rollande à la porte et elle s'en alla. 


Il était 20h45min,  et J'entendis cogner à ma chambre d'hôtel:

               - Toc- Toc- toc

               - Qui est-ce? 

               - C'est moi, Natou ouvres!

 Ah c'était Eric. Il était enfin rentré ! Je lui ai donc ouvert la porte et j'ai ensuite refermé après qu'il soit entré.  Je l'ai accueilli avec un gros bisous. 

                 - Hmmmmmmmmm,  ça fait du bien de te retrouver , ma chérie.  Tu sais me redonner le sourire,  disait-il

                 - Contente que tu sois enfin là,  je m'ennuyais déjà.

                 - Tu as fait quoi de ta journée ?    

                 -  Je suis sortie pour aller un peu prendre de l'air. Je suis  allée regarder les gens s'amuser autour de l'eau.  Après j'ai visité le grand aquarium d'en face.  Ça m'a fait du bien. 


Je n'avais pas dit à Eric que,  je m'étais faite courtiser par un jeune homme,  qui voulait que je lui file mon numéro.  Ça allait l'énerver. Je n'ai préféré rien dire.  J'avais dit à ce monsieur que j'étais déjà fiancée et que j'étais venue avec mon fiancé. Mais il ne faisait que persister. En plus il était  logé dans le même hôtel que nous.  Mais bon bref.... 

                -  Habilles-toi,   on va aller en boîte s'amuser.  J'ai un ami qui est là aussi avec sa copine.  Nous irons tous les 4. 

                - Youpiiiiiii,  criais-je. 

Ça faisait longtemps que je n'étais pas allée danser.  Ça allait me faire un bien fou. Je m'apprêtais et Eric aussi. Mais je ne lui avais pas demandé,  comment ça c'était passé chez ses parents. 

           - Eric,  comment s'est passée la réunion chez tes parents?

           - Bien ma chérie 

           - De quoi s'agissait-il au fait ?

           - C'est trop long à raconter. Mais faudrait que je t'en parle dans tous les cas.  Mais ce soir , allons d'abord nous amuser et passer une belle soirée.  On ira d'abord manger et ensuite on ira en boîte. 

             - Ok ça marche. 

Nous sommes finalement sortis avec son ami et sa copine.  Nous étions quatre,  chacun et sa chacune. Le temps de manger, discuter,  minuit sonna.  Nous avons donc démarré la voiture pour le Calypso.  Quand nous sommes arrivés,  il y avait du monde. On prit une table, et on nous apporta trois bouteilles de Baileys.  J'observais les gens danser. Les jeux de lumière,  le service,  l'accueil, l'ambiance, étaient impeccables.  Je me trémoussais un tout petit peu sur mon siège.  Eric lui n'était pas si grand danseur, mais quand il s'agissait du zouk,  il était toujours partant. À un moment,  la copine de l'ami d'Eric et moi sommes allées danser sur la piste.   On dansait de telle en sorte que nos hommes puissent bien nous voir entrain de bouger. Les deux nous rejoignirent au final.  On dansait tous ensemble. Quand le DJ lança le bikutsi,  c'est là où je ne m'étais vraiment pas gênée de danser.  Eric savait que j'aimais le bikutsi. Alors il me dit juste à l'oreille :

                - Madame est dans son domaine! 

Je me sentais bien.  Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas dansé ainsi.  Déjà que les boîtes de nuit,  ce n'est pas trop ma tasse de thé. J' y allais rarement.  Quand on lança la séquence zouk,  Eric me prit dans ses bras,  me serra contre lui. Ses mains sur mes hanches.  Parfois il redescendait jusqu'à mes fesses.  Et pendant qu'on dansait,  il me chuchotait des phrases à l'oreille:

              - Tu es super belle,  Natou

Je ne disais rien,  même pas un mot.  Je voulais savourer la musique et l'écouter me parler à l'oreille.  Il me caressait tout doucement,  en me disant des paroles mielleuses:

                - Je t'aime,  Natou.  

Mes bras à son cou l'enlaçaient et,  je posai ma tête sur sa poitrine.  Je me sentais tellement bien et en sécurité avec mon homme.  Je me sentais heureuse,  épanouie avec Eric.  À un moment il me caressait de façon très érotiques. Il créait un désir en moi.  Malgré les années qui passaient,  on continuait d'avoir cette forte attirance l'un pour l'autre. Les années n'avaient pas changé notre appétit sexuel.  On n'avait pas laissé la routine s'installer dans notre couple, encore moins dans notre vie sexuelle.  Voilà pourquoi on avait toujours gardé cette flamme depuis notre rencontre. On a zouké pendant un long moment après nous sommes retournés nous asseoir. Je ressentis un besoin d'aller faire pipi.  Je suis donc allée aux toilettes.  En y allant, un homme me coinça à l'entrée du couloir qui menait vers les toilettes.  C'était le monsieur qui me courtisait depuis cet après-midi et qui logeait dans le même hôtel que nous.

                 - Mademoiselle,  c'est encore moi votre admirateur, vous êtes encore plus belle ce soir,  disait-il

                 - Merci

                 - Svp passez moi votre contact.

                 - Non!

                 - Svp! Comment on vous appelle?

                 - C'est sans importance.  Et laissez moi passer svp.  Je suis fiancée,  je pense vous l'avoir dit!

                 - Oui mais qu'est ce que ça peut faire? Vous n'êtes pas mariée! Même les femmes mariées, on les drague; à plus forte raison vous?

J'avais même pas le temps pour écouter son bla-bla-bla.  Je suis allée aux toilettes.  En revenant,  je trouve le bon monsieur toujours au couloir qui m'attend hein.  

              - Mademoiselle,  je vous prie de bien vouloir me passer  votre contact. On pourra être au moins de bons amis ou même travailler ensemble. 

                - S'il vous plaît, si mon fiancé vient vous trouver là, il sera pas content du tout 


Ayiiiiiiii en parlant du loup on voit sa queue! Voilà Eric qui me trouva au couloir:

               - Natacha! Pourquoi tu mets aussi long? Et tu fais quoi là? Allons-y 

Il me prit la main.  Et on retourna s'asseoir.  Sa mine avait changé.  Ekié! Celui-ci se fâche même de quoi? Il était  déjà 3h30min.  J'étais  fatiguée:

                  - Bb on rentre à l'hôtel,  je suis fatiguée 

Est ce qu'il m'a répondue même ? Il s'est levé,  puis on s'est dirigé vers sa voiture.  Il a déposé son ami et sa copine avec qui nous étions et on a continué vers notre hôtel.  Il était silencieux.  

                , - Bb pourquoi tu ne parles pas depuis?

                 - Je n'ai juste rien à dire,  c'est tout. 

Nous étions arrivés à notre hôtel. Nous sommes rentrés dans notre chambre. Pendant que je me déshabillais, le gar a commencé le bavardage:

             - Madame,  avec qui tu parlais dans les couloirs de la boîte ?

             - Ékié j'allais faire pipi.  Et puis cet homme m'a barré la voie,  me demandant mon numéro. Je lui ai dit de me laisser  tranquille, que j'étais déjà prise.  Mais il a insisté et je ne voulais pas creer de  scandale pour si peu. 

           - C'est ce qui t'a fait venir ici? Tu es venue à  Limbé pour te faire tripoter?

          - Akieuuu tripoteeeeerrr??? Est-ce qu'il me touchait ? Toi même tu as vu l'écart  qu'il y avait entre lui et moi!, 

         - Si je n'étais pas venu à temps,  tu allais te laisser faire

         - Pardon? Tu me prends même pour qui au juste ?! Je t'ai dit que je me laisse tripoter? Ne me manques plus jamais de respect de la sorte.  Je ne me reproche de rien du tout!

       - Hum Natacha

       - Ne Commence pas à chercher des problèmes où il n'y en a pas.  Je veux dormir pardon. Laisses moi dormir en paix,  je suis fatiguée.

J'ai sauté sur le lit tellement j'avais sommeil,  j'étais exténuée.  En tout cas moi, ma soirée s'était bien passée. Celui-là,  s'il veut,  qu'il reste là à bavarder, me disais-je. J'ai tiré le drap pour me couvrir. Après il est venu se coucher aussi.  Comme il boudait,  chacun était de son côté.  À 6h j'étais toujours profondément endormie.  Je sentais quelqu'un me faire des caresses.  Eric! Il m'a même réveillée.  Je faisais comme si je ne sentais rien.  Moi aussi c'était à mon tour de bouder. Comme j'étais couchée à plat ventre,  toute nue,  juste un string que je portais Il me faisait des bisous sur le dos.  Il enlevait le drap qui me couvrait, il a commencé à me faire des bisous sur les fesses,  en me les caressant. 

Weeerrr le gar ci,  donc on ne peut plus dormir quand on  est en couple? Je ne gérais pas ses attouchements.  Je continuais mon sommeil.  Après il vint me faire un bisou à la joue:

           - Petit coeur,  je suis désolé 

           - Hum hum pardon laisses moi Eric.  Continues de te fâcher, comme tu m'as vue entrain de me faire tripoter. Tsssssuipp

            - Je suis désolé. Ça me rendait furieux de te voir avec cet homme

            - Laisses moi dormir,  s'il te plaît,  j'ai sommeil 

Il continuait ses caresses.  Il me faisait de doux baisers sur mon dos.   Ça faisait  du bien de se réveiller avec de doux câlins de celui qu'on aime. Je me faisais violence pourtant j'aimais ça. Je fis exprès de me retourner pour qu'il me caresse les seins, ce qu'il fit, je prenais goût mais tout en faisant croire que je dormais. Pourtant non. Il me suçait les seins tout doucement, descendait vers mon ventre.... me faisait de doux baisers...  il descendait encore plus bas en suivant la courbe de mon bassin. C'est là où l'actrice meurt dans son film.  il a écarté mes jambes.  Il contemplait ma pussy, Je sentis sa langue sur mon clito. J'avais des frissons sur le coup:

              - Hmmmmmmmmm hmmmmmmmmm

Je gémissais,  je ne pouvais m'empêcher.  C'était plus fort que moi.  Je mis ma main sur sa tête, genre "continue bb ne t'arrête pas '. Sa langue donnait une sensation de fraicheur.  J'ai posé mes deux pieds sur son cou. L'extase..... Mes jambes étaient très bien écartées,  ill insérait de temps en temps ses doigts dedans. 

              - Aïeee Bb,   continue.... j'aime !

Il ne disait rien, seuls mes gémissements se faisaient entendre.  Je me tortillais de plaisir.J'avais les yeux fermés pour savourer,  mes deux mains tenaient les draps tellement fort , 'on aurait dit qu'ils allaient se déchirer.  Un 6h du matin comme celui-là, il me faisait frémir. À un moment il s'arrêta. 

               - Bonjour chérie,  ça va?

Donc,  c'était sa façon â lui de me dire bonjour ce matin? Il cherchait à s'excuser de cette façon.  J'en étais sûre. il avait donc réussi.  À mon tou,  je voulais aussi lui faire  plaisir. Il se coucha sur le dos.  Je suçais ses tétons,  je redescendais tout doucement.  De manière sensuelle,  j'arrêtais sa bite,  je le suçais érotiquement.  Mes dents ne se faisaient aucunement ressentir.  En le suçant,  je le regardais prendre goût.  Je voyageais toujours avec mes cristaux de menthe dans mon sac quand nous étions ensemble.  Alors je pris quelques cristaux de menthe que je mis dans ma bouche.  Ça donnait une forte sensation mentholée.  Après je sortis les cristaux de ma bouche.  Et je remis sa bite dans ma bouche.  Cette sensation de mentholée et de fraicheur à la fois était  super excitante. Il n'arrêtait pas de gémir:

                  - Owwwwwn putain issssshhhhhh.... Owwwwww bb,  oui vas-y.  Hmmmmmmmmm,  ooowwwwwww shit. Tu me rends fou bb !!!

Je le sentais tendu. Alors je suis montée sur lui.  Je me suis assise sur sa bite bien dressée. Je me suis mise à l'embrasser. Ses lèvres sur les miennes nous faisaient languir, je pris sa bite que je frottais sur mon clito pour être plus excitée.  Ensuite je me l'enfoncais bien profond.  J'aimais cette position car je le sentais totalement en moi.  Je faisais des mouvement de vas- et-viens.  Je tournais mon bassin. Je m'accentuais en usant de mes reins.  Parfois je faisais comme une danse de reins érotiques. Et plus je le faisais,  plus il ne cessait de dire 

              - Owww bb t'es trop bonne

Ses mains étaient posées sur mes hanches.  Je le regardais dans les yeux tout en savourant l'instant présent. 

             - Eric, je t'aime

             - Je t'aime aussi,  mon coeur

Il se leva ensuite,  me prit en levrette.  C'était sa position préférée pour vite se vider.  Alors il me baisa plus fort.  Il ne s'agissait plus de douceur.  Il allait plus vite et plus fort et je ne faisais que gémir :

              - Oui chéri,  encore plus vite

Il accélérait... 

              - Oui bb ! baises moi !

              - Tu me sens,  chérie ?

              - Ou, i mon coeur,  je te sens ! C''est trop bon !

Il allait encore plus vite.  Puis me serra encore plus fort et je sentis qu'il avait joui en moi.  Comme d'habitude après le premier round,  on se couchait et lui aimait poser sa tête sur mon ventre pour se reposer. On alla prendre notre douche. On s'habilla et on descendit prendre notre petit déjeuner,  au restaurant de l'hôtel.  Il était 9h. 


Entre ce temps Rollande et Carine se fixèrent un rendez- vous pour aller voir le charlantant en question.  

             - Allô Carine, je suis en bas de chez toi.  Descends,  on y va,  il est déjà 9h.  

             - Ok je descends tout de suite. 

Carine retrouva Rollande au rez- de- chaussé et elles prirent un taxi et s'en allèrent. Arrivées,  elles prirent la piste qui menait chez le marabout,  cette piste était tellement longue.  Une brousse où rien que les chants des oiseaux ne se faisaient entendre. 

             - Mamaaaaaaaa......  Carine c'est loin hein....  c'est toujours Douala? 

             - Ma chérie,  rien ne s'acquiert facilement dans cette vie.  Faut marcher sans poser de questions. Ici c'est le calme absolu. 

            - Hum ça fait peur hein,  eiiisssh on dirait qu'on est en enfer 

            - Toi tu croyais que tu allais où ? Au ciel? Tsuip pardon,  quand on a déjà le coeur disposé à faire du mal,  saches qu'on n'est plus loin du diable.  La vie est un choix, alors tais-toi et suis moi sans broncher. Ici,  il n'y a pas de sentiments. 

Rollande se tût et elles continuèrent le chemin. Arrivées chez le marabout,  elles entendirent des chants d'incantations.  Le marabout était  assis à même le sol.  Son temple était décoré de rouge et noir.  On voyait des masques affreux. Des écorces, des calebasses, des cauris,  des cuvettes de partout et beaucoup d'autres choses. Quand il les vit,  il s'écria d'une voix haute:

               - Approchez! Approchez mes filles!

Il tapa son tambour en prononçant des incantations. Elles se dirigèrent vers le temple où il était aussi. 

              - Grand Maître Wôklofo,  nous sommes venues pour te rencontrer,  dit Carine 

              - Oui ma fille,  enlevez vos chaussures,  asseyez- vous.  Le problème est lequel ?

              - Rollande,   parles alors au grand maitre!

              - Grand Wololo.... 

Carine tapa Rollande du coude en lui disant à l'oreille:

             - Hey! On dit grand maître wôklofo!

             - Ah ok,  grand maître Wôklofo,  c'est ma copine Carine qui m'a conduite ici.  J'ai un homme avec qui j'ai eu une relation. Mais il m'a quittée et est avec une autre. Et il aime tellement  cette fille.  Je voudrais les séparer.  

                - Grand maître Wôklofo, si  possible rendre la fille là folle, ou lui envoyer une maladie mystique qui va la détruire à petit feu. 

                - Eeehhh Carine,  tu n'exagères pas un peu ?

               - Exagérer comment? Grand maître, il faut gâter la vie de cette fille au point où  ce ne se soit que les vauriens qui aillent vers elle.  Que sa vie ne soit qu'un échec. Son étoile brille trop,  il faut qu'on l'éteigne ça.  Elle a trop de succès dans sa vie. Qu'elle soit réduite à néant. 

                -  Grand maître,  moi je veux seulement qu'on les sépare,  ajouta Rollande

Le marabout après les avoir écoutées, dit:

         - Mes filles,  j'ai compris vos doléances. Pour commencer,  écrivez les noms de l'homme et sa femme sur un papier et donnez les moi. 

   Elles ont  écrit les noms comme on leur avait dit et elles ont remis à leur marabout. 

            - Ok mes filles.  Mais sachez que ce que vous demandez impose aussi beaucoup de sacrifices.  Êtes vous prêtes à en assumer les conséquences  ?

Rollande et Carine répliquent toutes deux au même moment:

             - Oui Grand maître Wôklofo,  nous sommes prêtes pour les sacrifices. Peu importe!

             - Ok,  déjà sachez que leurs noms ne suffiront pas, il faudra une photo très récente de la fille qui date de 2jours et de l'homme aussi. .  Apportez moi ça au plus tard dans 4jours.  Écoutez très bien mes instructions.  Je vous donnerai à chacune,  des paroles d'incantations à réciter tous les soirs,  à  minuit.  Vous ne devez manquer un seul jour,  sinon tout va échouer et se retourner contre vous.  Deuxièmement,  je vais vous donner une cuvette, et deux bidons d'eau,  c'est à dire un bidon pour chacune de vous. Cette eau est de couleur rouge.  À deux du mati,  versez ce liquide dans votre cuvette,  et faites des incantations en déclarerant des paroles de malédictions sur cette fille.  Tout ce que vous voudrez qu'elle devienne,  dites-le à haute voix. Quant à toi( Rollande),  comme c'est toi qui veux cet homme, je te donnerai une incantation très forte et spéciale que tu feras en prononçant son nom,  en étant toute nue,  la cuvette en main.  À chaque fois où vous allez faire ces incantations,  tenez bien ces cuvettes d'eau rouge,  car le jour où ces cuvettes tombent de vos mains pendant vos incantations,  chaque parole que vous aurez prononcée, se retournera contre vous.  C'est bien entendu??

           - Oui grand maître Wôklofo,  tout est assimilé,  ajouta Carine. 

           - Ok voici donc tout le nécessaire.... J'attends leurs photos car c'est avec ça qu'on pourra rendre la fille soit folle,  soit très malade. Je vous donnerai un tissu rouge après ça et une poudre blanche, quand vous m'aurez apporté leurs  photos . Allez- y et prenez vos cuvettes, vos livres d'incantations et vos bidons. 

Rollande et Carine quittèrent le temple du grand maître et regagnèrent le chemin du retour. 


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Écrit par ? #Natacha_Victoria_Mbili

Contre vents et maré...