Chapitre 8 : Anaëlle MAHOUZO épouse SAKO.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 8 :  Anaëlle MAHOUZO épouse SAKO

Mon cerveau s'arrête de fonctionner  à l’entente du dernier mot du docteur. Je tremble de partout. Les larmes coulent en cascade sur mes joues.  Non ma fille ne peut pas mourir, tout sauf ça. Nul été l'aide de mon mari je me serais déjà retrouvé au sol.

Moi : (à mon mari) je vais dire quoi à sa mère ? Je lui ai promis de prendre soin de sa fille jusqu’à ce qu’elle vienne la chercher.

Mon mari : calme toi stp. Reprend-toi, ce n'est pas le moment de faiblir. Je te sais plus forte. (S'adressant au docteur) Monsieur je viens de vous poser une question.

Docteur : le choc qu'elle a eu à la tête à été trop violent pour un enfant de son âge et elle à perdu beaucoup de sang avant l'arrivée des secours. Son cœur a lâché à trois reprises. nous avons fait tout notre possible mais elle n'a pas survécu à la troisième tentative de réanimation. Je vous pris d'appeler ses vrais parents pour les formalités de la morg…. 

– Docteur venez vite elle revient à elle. Dit une infirmière qui vient de faire irruption dans la salle d'attente.

Docteur : quoi ? Dit-il avant de courir pour suivre l'infirmière qui vient d'annoncer la nouvelle.

Je cours derrière eux et veux rentrer dans le bloc après eux quand mon mari et un aide soignant m’attrape m'empêchant d'entrer. Je ne sais même pas à quel moment je suis sortir de mon état léthargique pour les suivres. J'ai même oublié qu'il n'est permis qu’au personnel de l'hôpital de rentrer dans le bloc.
Je tombe sur mes genoux devant le bloc et essuie mon visage avec un pan de mon pagne.

Mon mari : chérie on ne peut pas rester là. Retournons à la salle d'attente.

Je ne lui répond pas et commence à prier. C'est tout ce que mon cœur et mon cerveau me dictent actuellement. Je reste dans la même position en priant et en pleurant durant je ne sais combien de minutes ou d’heures jusqu’à ce que le docteur ressort plus tard.

Docteur : son cœur a recommencé à battre mais elle est rentré dans le coma. Prions pour qu'elle se réveille le plus tôt possible. Venez me voir dans mon bureau dans une trentaine de minutes pour plus de détails sur sa santé. Veuillez m'excuser. Dit-il avant de nous laisser.

Je m'assois à même le sol en poussant un long soupire de soulagement.

Moi : merci Seigneur pour ton Miracle. Ce n’est pas un hasard qu’elle s'appelle Miracle. Elle est un Miracle de Dieu.

Mon mari : en effet. Chérie relève-toi, nous allons nous assoir. Dit-il en m'aidant à me relever. Ça peut aller ?

Moi : (après m’être assise) oui. Merci chéri.

Mon mari : c'est la première fois que je te vois être affectée par le malheur de quelqu’un qui n'est vraiment pas de la famille.

Moi : j'aime cette fille au même titre que notre propre fille chéri. Je l’ai appréciée et aimée dès la première fois que je l'ai vue en compagnie de notre fille. Tout humain normal qui à un cœur, ne peut rester impassible devant sa souffrance quotidienne et son état actuel. Je l'ai adoptée comme le fruit de mes entrailles avant que le détective privé que j’ai engagé pour fouiller dans le passer de sa mère et elle m’ai….

Mon mari : (m’interrompant) attends, tu as fait quoi ? Non mais c’est une obsession ou quoi ? Qu’est-ce que tu as à fouiller dans le passer de cette fille et de sa mère ? Des milliers de personnes se font maltraitées comme elle tous les jours.

Moi : le jours que je vais te raconter avec preuve à l'appui ce que cette petite a déjà subit et vécu avec sa mère à un si jeune âge, tu iras voir ton avocat pour l'adopter légalement. Tout ce que je te demande c'est de me soutenir par tous les moyens pour aider notre fille et sa mère. À partir d'aujourd'hui considére là comme notre propre fille. Cette fille à besoin d'amour et de protection. Tant que je serais envi elle ne mettra plus les pieds dans cette maison. Dès qu'elle sort de l'hôpital, on l'héberge chez nous jusqu'à ce que sa mère vienne la chercher.

– Le docteur demande à vous voir. Dit une infirmière à notre encontre puis nous conduit dans le bureau du docteur.

Apres Les civilités, il nous donne les détails sur l’état de santé de Miracle.

Docteur : votre fille est une vraie battante et elle à beaucoup de la chance. Son cœur s'est arrêter pendant au moins 15 minutes. C'est un miracle de Dieu. Dieu à écouter vos prières.

Moi : (fièrement) elle est l'un de ses enfants privilégiez. Dieu est amour et miséricordieux. Je lui rend grâce tout simplement.

Docteur : votre fille à eu une commotion cérébrale suite au choc violent qu'elle a eu à la tête. Les symptômes les plus souvent notés après un impact à la tête sont : les maux de tête, les étourdissements, les troubles de concentration et de la vision ainsi qu'une certaine confusion. Il y à aussi La sensibilité à la lumière et au bruit ainsi que la fatigue et des nausées. Dans certains cas plus graves, une perte de conscience de quelque minutes et une amnésie peuvent aussi être observées. Ces symptômes se présentent généralement dans les 24 heurs suivant l'impact.
Dans le cas de votre fille, on ne peut rien confirmé de ces symptômes. Elle est rentrée dans le coma et le fait que son cœur ait lâché plusieurs fois ne présage rien de bon à son réveil. Il peut y avoir de grave complication ou pas. Pour qu’on donne un pronostic définitif des dégâts causés par l’impact, on doit attendre son réveil afin de faire des analyses complémentaires. Espérons qu’elle se réveil le plus vite possible. Je vais vous prescrire des produits que vous irez acheter à la pharmacie qu’on va lui administrer pour prévenir d’éventuels complication dans son état.

Moi : selon vous dans combien d’heures ou de jour va t’elle se réveiller ?

Docteur : je ne saurai le dire pour le moment. Toute fois attendons jusqu’au soir afin de voir comment elle va réagir au traitement qu’on va lui administrer.

Mon mari : Y-a-t-il un neurologue ici pour la suivre avant et après son réveil ?

Docteur : oui. Nous l'avons déjà informé du cas de votre fille. Il sera là au petit matin.

Mon mari : à entendre votre explication, son état est critique et toute complication peu subvenir à son réveil. C'est bien ça  ?

Docteur : oui

Mon mari : est-ce que vous pouvez vous occuper de son cas ou bien on va procéder à son transfert dans un autre hôpital ou dans un autre pays s'il le faut ? Comme vous pouvez le constater nous tenons à cette fille comme à notre propre fille et nous sommes prêts à débourser les sous pour sa bonne prise en charge.

Docteur : je ne serai pas contre l'idée de son transfert dans un autre hôpital mais toute fois, attendons l'avis du neurologue et après on décidera de son transfert ou pas.

Moi : d’accord merci beaucoup Docteur. Merci d'avoir sauvé ma fille.

Docteur : je vous en prie Madame. C’est mon devoir envers tous les patients.

Moi :  je peux aller la voir ?

Docteur : oui mais allez prendre les produits d’abord. Les infirmières sont toujours avec elle.

Il me remet l’ordonnance et je le remercie encore une fois avant de me rendre à la pharmacie de garde le plus proche avec mon mari. À mon retour une infirmière m'interpelle.

Infirmière : la fille qui était avec vous et qui a perdu connaissance s’est réveillée. Elle est dans la salle 36.

J'ai même oublié le cas de Prisca. Quand le médecin était venu nous annoncé le décès de Miracle, elle n’a pas supporter la nouvelle et est tombé dans les pommes. À son réveil elle était incontrôlable donc on lui a donné un calmant pour qu'elle s'endorme.

Moi : (à mon mari) chéri j'irai voir Prisca tu peux aller remettre les produits au docteur ?

Lui : oui mon cœur. (Je m’apprête à m'en aller quand il attrape mon poignet). Vient là. Dit-il en me prenant dans ses bras. Je me blottir contre sa poitrine.

Moi : je t'aime mon amour.

Lui : moi plus encore mon ange au cœur d’or. Je suis fière d’être ton mari chérie.

Moi : je suis fière d’être la femme de l'homme le plus compréhensif du monde. Merci pour ton soutien inconditionnel. Il capture mes lèvres et nous partons dans un baisers doux et langoureux.
Après m’être lover avec mon mari je part voir Prisca et lui le docteur.
Quand j'arrive dans la salle où elle est, je la voie recroquevillée sur elle-même.

Moi : (m’asseyant à côté d'elle sur le lit) Prisca.

Elle se retourne vers moi et je vois qu'elle continue de pleurer.

Prisca : je suis désolé Maman Ivana. Dit-elle en éclatant en sanglots. Si je pouvais changer le cours des choses, je le ferai. Je ne savais pas que les choses allaient dégénérer jusqu’à ce qu'elle perde la vie si non j'allais venir vous appelez personnellement plus tôt.

Moi : ta sœur n'est pas morte mais son état est critique. Elle est dans le coma.

Prisca : (se relevant comme un ressort) mais le docteur avait..

Moi : (interrompant) oui je sais mais Dieu a fait son œuvre.

Elle se jette dans mes bras et pleure de joie. Enfin une personne avec un cœur humain dans la famille BOLADJI. Je jure que cette famille va me payer chaque larme que j'ai versé ce soir et chaque douleur qu'ils ont causé à Mira. Je vais les enfermés tous. Ils vont payer devant la loi pour avoir mis un enfant dans un tel état.  
Elle se calme et on sort rejoindre mon mari. Je retrouve ma petite famille dans le hall. Ivana vient me rencontrer et se jette dans mes bras.

Ivana : bonjour maman, comment vas-tu ?

Moi : comme quelqu’un qui à passé la nuit à l’hôpital.

Je vais me blottir dans les bras de mon mari après avoir fait un gros câlin à mon fils Teddy. Il me serre dans ses bras.

Moi : les enfants il fallait attendre qu'il fasse jour avant de venir.

Teddy : je l'ai dit à Ivana mais elle ne m’a pas écoutée. Si ça ne tenait qu’à elle seule elle allait vous suivre immédiatement après que l'ambulance soit parti.

Ivana : (se défendant) il est 5h moins maman donc il fait déjà jours.

Moi : tu n'as plus à t'inquiéter. Ton amie va bien.

Ivana : Papa nous a tout raconté.  Merci d'avoir sauvé mon amie. Vous êtes les meilleurs personnes que je connaisse. Dit-elle en venant nous faire un câlin à tour de rôle. Je vous aime.

Mon mari et moi : on t’aime aussi notre bb.

Teddy : moi je ne compte que pour du beurre c’est ça?

Moi : toi tu es déjà vieux tu n'as plus besoin de câlin

Mon mari : (faisant de petit bisous dans mes cheveux) ça peut aller chérie ?

Moi : oui et toi ?  Ça va ? Tu iras dormi un peu non ? Tu n’as pas fermé l’œil de la nuit.

Mon mari : sans toi à mes côtés le sommeil n’est pas pareil.

Je sors toutes mes dents en lui souriant. J’adore quand il me flatte comme ça. Je capture ses lèvres pour un baisser langoureux.

Teddy : burk il y à des enfants à côté et nous sommes dans un hôpital. je suis encore au biberon moi.

Ivana : (riant) oui c’est ça et moi je suis encore dans le ventre de ma mère.

Moi : toi tu es encore au biberon ? Dit donc, Nelly la fille du maire est sûrement ta nounou puisqu’elle est régulière à la maison depuis peu

Mon mari : (s’adressant à Teddy) tu sors avec la fille du maire ?

Il se lève et se dirige vers la sortie

Teddy : je ne sais même pas de quoi elle parle Papa

Moi : et tu vas où comme ça ?

Ivana : remplir son biberon

Nous éclatons tous de rire

Teddy : (de loin) Nana (diminutif de Ivana) ta grosse tête. Je parts prendre des unités.

Moi : des unités à 5h du matin ?

Il ne me répond même pas et continue son chemin.

Ivana : toi tu fais quoi ici ?

On se retourne et vois Prisca s’arrêter dans un coin de la salle d'attente.

Ivana : tu es venue terminé ce que tes frères et toi aviez commencé hier ?

Prisca : Ivana je ne suis pas là pour lui faire du mal ou me disputer. Je me dois d'être là parce que c’est ma sœur.

Ivana : ta sœur ?  Laisse-moi rire

Moi : Ivana laisse là. Elle est resté ici avec nous toute la nuit. Je crois qu’on peut lui faire confiance.

Ivana : tu es sérieuse là Maman ? Après tout ce que tu sais à propos de cette maudite famille ?

Mon mari : eh jeune fille, tu baisses d’un ton quand tu parles à ta mère. C’est quoi ces manières ?

Ivana : désolé Papa c’est juste que...

Mon mari : tu la ferme. Hé toi (il s’adresse à Prisca) où sont les autres membres de la famille ? Ils ne savent pas que ta sœur est hospitalisée depuis hier nuit ?

Prisca : (la voie enroué) oui ils savent. Mais ils ne viendront pas à moins de venir terminé ce qu’ils ont commencé hier.

Mon mari : je peux savoir ce qui se passe entre vous au Juste dans cette famille ?

Prisca : (pleurant en silence) Je ne saurais le dire Papa, tout ce que je sais c’est qu’on ne lui veut pas du bien dans la maison, personne ne l’aime.

Mon mari : et toi tu es dans quel camp ?

Pour nous prouver qu’elle est de notre côté, elle nous fait part de la conversation qu’elle a surprise entre sa sœur aînée et sa mère et comment elle a essayée de prévenir Mira en venant me mettre au courant du complot d'empoisonnement. Nous restons bouche b sous le choc de cette révélation par rapport au décès de leur père.

Mon mari : (la tête baissée toujours secoué par les révélations de Prisca) votre Oncle et vos tantes sont au courant de tout ça ?

Prisca : je n’ai rien dit à personne par ce que mes tantes aussi sont dans le même camp qu’eux.

Mon mari : donne moi leurs numéros (sortant son téléphone de la poche de son pantalon) Je crois qu’il est temps que je me mêle de cette histoire.

Après avoir enregistré les numéros, nous nous rendons dans la chambre où Mira a été admise. La voir inconsciente, fragile et toute pâle dans ce lit avec l’énorme bandage qu’elle a à la tête, je n’ai pas pu retenir mes larmes. À la vue de l’État de sa sœur Prisca fond en larme et Ivana la suit. Mon mari les entraînes au dehors et me laisse seule avec elle. Je m’assois prêt d’elle, lui prends la main et me penche pour lui faire de petits bisous sur les joues et au frond. Comment on peut faire du mal à un enfant aussi sage, intelligente et travailleuse. Toute mère rêverai d'avoir Mira comme sa fille avec toutes ses qualités. Je me pose tellement de questions sur ce qui se passe dans cette famille, la cause de cette méchanceté envers cet enfant innocent et sa mère. Même si je connais le passé de ce enfant et de sa mère, quelque chose me dit qu'il a plus que ce que le détective m’a donné comme information. Je suis aussi une mère et je me demande ce qui peut pousser une femme qui a aussi accouché une fois à traiter un enfant de la sorte ?  Ne trouvant aucune raison valable pouvant justifier leurs bassesses, je descends du lit et me met à genoux pour prier une fois encore le père céleste pour qu’il vienne en aide à ce pauvre enfant pour qu'il n'y ait pas de complication à son réveil. Après la prière Je sors rejoindre les miens au dehors. J’ai besoin de repos après cette longue nuit. En attendant, attendons le réveil de ma protégé.

#nikê #chro

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Ma famille, ma perte...