Chapitre 89

Ecrit par Jennie390


3 jours déjà qu'Imelda et Stanley étaient à Cotonou, à faire du tourisme ici et là. Ce matin, ils prenaient le petit déjeuner sur la terrasse d'un café, Imelda était au téléphone depuis plus d'une vingtaine de minutes avec Giscard. 

Imelda:Ok... Bon on est d'accord Giscard.. 

Giscard:Oui mademoiselle Mounguengui. 

Imelda:Parce que si tu sais que tu n'en es pas capable, autant tu laisses déjà tomber. Ne me perds pas mon temps. Je... 

Giscard:Mademoiselle Mounguengui, J'ai vraiment besoin de l'argent que vous me proposez et je serai donc prêt à tout et n'importe quoi pour l'obtenir. Et en plus, il s'agit de Joyce, une femme que je déteste désormais, je n'aurai aucun scrupule à faire ce que vous me demandez. Je le ferai sans hésiter et sans remords évidemment. 
Je tenais beaucoup mon boulot à la boîte, elle me l'a arraché sans se soucier du fait que j'ai tout une famille qui compte sur moi. 
Je suis vraiment déterminé, donnez moi ma chance mademoiselle. 

Imelda:C'est d'accord... Tu as le job. Envoie moi ton numéro de compte bancaire, je vais t'envoyer la moitié de l'argent et lorsque le job sera fait, tu auras le reste. 

Giscard:D'accord mesdemoiselle... Merci. 

Imelda:Et n'essaye même pas de me la faire à l'envers, parce que si tu essayes, ça va très mal se passer. J'aurais pu confier le boulot à quelqu'un d'autre, mais si je te le donne à toi, c'est tout simplement parce que tu as besoin d'argent et que tu as des comptes à régler avec Joyce. 

Giscard:Je peux vous assurer que vous n'avez pas à vous inquiéter. Est ce que vous avez besoin que ce soit fait d'une façon particulière ? 

Imelda:Non rien à foutre. Même si tu decides de jeter le corps dans un puit c'est ton problème. Je te laisse toute la latitude de procéder comme tu veux, je veux juste qu'elle meurt. Comment tu vas t'y prendre, c'est ton problème. Je veux juste entendre que cette idiote pleure son rejeton et il ne faut évidemment pas que mon nom soit cité dans tout ça. Est ce clair ? 

Giscard:Très clair. 

Imelda:Ok. Je vais donc te mettre en contact avec la personne qui va te remettre l'enfant, tu te chargeras du reste. 

Giscard:D'accord. 

Imelda:Bon je te recontacte d'ici peu... 

Giscard:Ok. 

Imelda:Bonne journée. 

Giscard:Merci... Pareillement... 

Clic! 

Stanley:Imelda, jusqu'à présent je ne comprends pas ton plan exactement.

Imelda(sourire):Pourtant c'est très simple. Comme tu le le sais, j'ai d'abord voulu confier ce boulot aux gars qui nous ont aidé pour l'infirmière,Michelle et la tête chez Alexis. Mais comme tu le sais, Anatole a quitté le Gabon, il ne restait donc que Vivien.
Lui il va donc voler la fille de Joyce, et il la remettra à Giscard qui se chargera du reste. Comme tu vois c'est un plan très brillant et malin.

Stanley la regardait comme s'il avait en face de lui, la personne la plus débile qui soit.

Imelda:Pourquoi tu me regardes comme ça ?

Stanley:C'est vraiment ça ton plan ou alors c'est une blague ?

Imelda:Comment ça une blague ? Je suis plus que sérieuse.

Stanley l'a regardé puis il a bousculé la tête en reportant son attention sur son assiette.
Ils ont terminé de manger puis ils sont rentrés à l'hôtel.Arrivés dans leur suite, Imelda s'est assise sur le lit pendant que Stanley se servait un verre de whisky. 

Imelda:Je ne comprends pas ce qui te dérange dans mon plan. 

Stanley:Imelda c'est l'un des plans les plus stupides que j'ai jamais vus. En fait ce n'est même pas un plan, c'est du désordre. 

Imelda:Explique toi... 

Stanley:Que j'explique quoi ? Toi même quand tu t'asseois et que tu y penses, tu ne trouves pas qu'il est truffé de failles ? Tu as décidé de faire tuer l'enfant de Joyce, pourquoi tu ne donnes pas tout simplement ce boulot à Vivien ou Anatole?Ce sont les deux gars qui nous ont aidé avec l'infirmière, l'assistante, et même pour la tête chez le petit frère de Lionel, c'est toujours eux. Donc pourquoi tu ne leur confies pas le travail ? 
Pourquoi tu veux impliqué quelqu'un d'autres dans tout ça ? Le... 

Imelda:Comme tu le sais si bien, Anatole à quitté le Gabon après l'histoire de la tête et du gardien, il a pris son argent et il est allé au Congo. 

Stanley:Mais il reste Vivien, pourquoi il va voler l'enfant et le remettre à ce Giscard ? C'est trop de complications pour rien Imelda... Que Vivien vole l'enfant et lui même aussi, il la fait disparaître et on en parle plus. De cette façon, tu seras sûre que le travail sera bien fait mais en plus il n'y aura aucune fuite. 
Ce Giscard, est ce que tu es sûre qu'il fera un bon boulot, propre et sans bavures ? Un ex manager de boîte de nuit, tu es sûre qu'il pourra le..  

Imelda(haussant le ton):Si j'ai décidé de procéder de la sorte, c'est tout simplement parce que je n'ai pas eu une autre alternative. J'ai proposé à Vivien de s'occuper de l'enfant de Joyce, de la voler et de la faire disparaître, il a refusé. Il m'a dit qu'il peut kidnapper l'enfant mais qu'il était hors de question qu'il la tue. Il m'a dit que sa femme et lui, ça fait 7 ans qu'ils sont mariés et ils n'ont toujours pas d'enfants, et il donc il n'aurait pas le courage d'ôter la vie à un enfant. 
Je lui ai même proposé le double de la somme, il a refusé. Je ne pouvais quand même l'y obliger. 
Il va voler l'enfant et la remettre à Giscard, Giscard va s'occuper du reste. Quelqu'un qui a énormément besoin d'argent est capable de tout et en plus il déteste Joyce, c'est parfait. 
Donc arrête de me regarder et de me parler comme si j'étais débile Stan.

Stanley:Hummm...La raison pour laquelle tous les plans qu'on a exécutés jusqu'à maintenant ont bien marché c'est tout simplement parce que ce n'est pas toi qui a trouvé les idées. Soit ça venait de moi ou de ta tante,mais dès que tu conçois un plan dans ta tête, il est toujours foireux. Et je te dis que ce plan là est foireux Imelda, ça risque de très mal tourner. Dire à Vivien de voler l'enfant et après le remettre à ce Giscard n'est pas du tout malin. 

Imelda :Continue à me traiter d'idiot Stan, continue. Mais pour l'instant le plan reste tel que je l'ai décidé. 

Stanley:Quand tu vas te réveiller un matin et te rendre compte que la Police gabonaise a délivré un mandat d'arrêt contre toi, et que Interpol a diffusé ta photo dans tous les pays du monde, j'espère que tu te souviendras que je t'avais prévenu. 

Imelda:Tchipp... Même si par le plus grand des hasards ça arrivait, je ne passerai même pas une heure en cellule, mon père me sortira de là. 

Stanley:Imelda, toi tu vis sur quelle planète ? Tu crois que l'argent de ton père te sortira toujours d'affaire ? Tu crois que la corruption marche avec tout le monde ? 

Imelda:Tout le monde a un prix et mon père paiera toujours ce qu'il faut pour moi. 

Stanley:À t'entendre, on a l'impression que ton père c'est le dieu du monde mais laisse moi te dire que tu seras surprise un jour ma chérie. Quand tu apprendras que ni ton père ni toi n'êtes au dessus de tout le monde à cause des miettes que vous avez. 

Stanley est sorti de la chambre en la laissant rouge de colère. 
Imelda commençait déjà à en avoir plus que marre de Stanley, il lui parlait comme il voulait, sans se soucier du fait que c'était elle qui commendait. Il passait son temps à lui répéter qu'elle était stupide. Tout le monde l'a sous estimait et la traitait d'idiote:sa mère, son père, sa tante,meme Joyce et ça depuis toujours. Elle n'arrivait plus à compter toutes les fois où sa très chère ex copine lui rappelait qu'elle était bête, qu'elle était meilleure qu'elle. 

Elle avait tellement de choses qu'elle reprochait à Joyce et là elle lui ferait payer, Giscard allait l'aider pour ça... 

[...] 

Justine terminait à peine le repas, pendant que Joyce faisait des aller retour entre la cuisine et la salle à manger, étant donné qu'elle dressait la table. 

Justine avait les larmes aux yeux en pensant à Alexis qui croupissait derrière les barreaux, elle lui apportait à manger tous les jours, lui rendait visite tout le temps mais ça lui faisait mal de devoir rencontrer son 
garçon en ce lieu. 

Justine:Lionel t'a donné des nouvelles ? Comment ça se passe pour le cas d'Alexis ? 

Joyce:Ah maman c'est toujours pareil, l'enquête est en cours. 

Justine:Oui je veux bien que l'enquête soit toujours en cours mais mon fils n'a pas besoin d'être en prison entouré de vulgaires criminels en tout genre. Lionel connaît des gens, pourquoi il ne trouve pas un moyen de voir comment une de ses connaissances bien placée puisse mettre Al dehors le temps de l'enquête. Il peut attendre la fin de l'enquête, chez lui auprès de sa famille. S'il faille même payer, bah qu'il paye pour que mon fils soit hors de cette cellule.

Joyce:Maman, Lionel et ses relations sont pieds et poings liés, ils ne peuvent rien faire. Il cherche constamment une solution mais ce n'est pas simple. Vu la gravité du crime dont on l'accuse, le mettre dehors peut créer des problèmes. Les gens ont deja commencé à réclamer justice pour Michelle. Sur les réseaux sociaux, il n'y a que des titres comme "Je suis Michelle" ou "Justice pour Michelle", "Non aux crimes rituels dans notre pays"...
Maman s'il le mette dehors maintenant sans que son innocence ne soit prouvée, les gens sont capables d'aller marcher dans les rues, faire du tapage. Ils vont même nous chercher nous sa famille... Parce que pour l'instant c'est qu'il y a une jeune femme qui se battait dans la vie, elle avait deux filles et elle a été sauvagement assassinée par son riche petit ami pour de l'argent.
Voilà ce qui se raconte une peu partout dans Libreville, Al est maintenant catalogué comme un sale sectaire maman.

Justine:Je prie pour lui tous les jours,je fais des jeunes sur jeunes, je ne sais plus quoi faire Joyce. Mon cœur de mère saigne en imaginant mon garçon dans cet endroit. Al est un cas, oui, un peu foufou, avec la langue hors de sa poche, mais c'est un très bon garçon. Il a bon cœur, il est généreux, il est adorable,il a des principes... Jamais il n'aurait fait de mal à Michelle ou à qui que ce soit... 

Joyce :Maman ça tu n'as pas besoin de me le dire, je connais qui est Al. De nous trois, c'est lui le plus gentil,le plus généreux, c'est une âme en or sous ses airs de play boy qui s'en fou de tout. Je sais que jamais il n'aurait fait une chose pareille. Et ne baisse pas les bras, de nous tous tu es la plus croyante. Celle qui pose les génoux au sol dès qu'il y a un problème si tu abandonnes, nous on va faire comment ? Il faut garder la foi, tout va finir par s'arranger. 

Justine(soupir):Ok... Bon va chercher les filles, on va manger. 

Joyce:Ok... 

Justine:Mais dis moi... Tu sais ce qu'il arrive à Sophie ? 

Joyce:Comment ça ? 

Justine:Je ne sais pas depuis deux jours là, elle est bizarre. Son bonjour est presque froid, elle reste enfermée dans sa chambre, parfois elle refuse de descendre manger... Ou alors c'est la situation d'Alexis qui la dérange ? Peut être qu'elle pense beaucoup à sa sœur et qu'elle se sent seule... Essaye de te rapprocher d'elle, de l'écouter, de la conseiller, de la réconforter... 

Joyce:Humm... Je ne pense pas que ce soit ça... Elle a une allure d'un genre là mais bon bref... 

Justine :Essaye de te rapprocher d'elle... 

Joyce:Maman... Je ne peux pas faire de miracles. J'ai essayé et elle est toujours dans son coin.Il y a deux jours, elle m'a sorti une réponse façon façon, j'ai pas aimé mais j'ai passé l'éponge.

Justine:Ah essaye d'être compréhensive, c'est pas facile de se retrouver toute seule sans ses repères... Un de ces 4,emmène les un peu prendre l'air ou alors si tu es occupée, Marina va toutes les emmener faire une petite balade et tout. À la plage, ou sucer une glace, ou alors il y'a une salle de jeu pour enfant où elle peut les emmener.Hope et Farrell vont faire du manège, du trampoline. 

Joyce:Et Sophie aussi va faire le trampoline aussi ? 

Justine:Non mais il y a des jeux pour adolescents là bas non ? Je vois souvent les filles de Ma Jacqueline aller là bas, apparemment c'est intéressant pour leurs âges. 

Joyce:D'accord maman... Elles iront avec Marina ce week-end, j'ai beaucoup de boulot. On m'a confiée deux portaits à réaliser et je n'ai même pas encore commencé quoi que ce soit. 

Justine:D'accord. Bon on va manger. 

Joyce:Ok.. Je vais les chercher. 

Joyce est entrée dans la chambre des filles,elle a trouvé Sophie allongée sur le lit, manipulant sa tablette. Hope était assise par terre avec Farrell, toutes les deux jouaient aux legos. 

Joyce:Sophie, c'est l'heure du dîner,il faut descendre. 

Sophie:... 

Joyce a pris Farrell dans ses bras. 

Farrell:Mama ! 

Joyce(sourire):Oui mon bébé commence à parler oh que le goût ! Oui c'est maman. 

Farrell:nanananana !!! 

Joyce:Tu es trop mignonne.(regardant Hope):Hope tu viens manger ma chérie ? 

Hope:On va manger quoiiiii ? 

Joyce:Toi tu vas manger la purée, et des saucisses comme Farrell,d'accord ? 

Hope:Tu vas me donner le juuuus ? 

Joyce:Si tu vides toute ton assiette, je vais te donner le jus. 

Hope:Le coca ? 

Joyce:Non le coca c'est pas bon pour toi. 

Hope:Le jus d'orange ?

Joyce :Non pas de jus d'orange.

Hope(voulant pleurer): Mais pourquoi ? 

Joyce :Parcequ'il fait nuit Hope et si je te donne le jus d'orange tu ne vas pas dormir,parce qu'il y a de la vitamine C. 

Hope:Bidamine C c'est quoi ? 

Joyce:C'est Vitamine C, allons manger je vais te donner le jus de pomme. C'est bien sucré aussi. D'accord ? 

Hope:D'accord. 

Joyce:Donc tu ne pleures pas. Ok ? 

Hope:Ok... 

Joyce:Sophie, je disais que le repas est prêt, on passe à...

Sophie:Je n'ai pas faim... 

Joyce:Tu devrais essayer de.... 

Sophie:J'ai dit que je n'ai pas faim... Je veux juste rester seule. 

Joyce a ouvert la porte et au moment où elle s'apprêtait à sortir. 

Sophie:La prochaine fois, ce serait bien de frapper avant d'entrer, merci. 

Joyce l'a observé un moment avant de sortir de la chambre avec Hope et Farrell. Arrivées dans la salle à manger, elles se sont assises. 

Justine:Sophie est où ? 

Joyce:Elle dit ne pas avoir faim. Et elle veut rester seule. 

Justine:Oh ! Il faut insister Joyce, il faut qu'elle mange. Retourne la chercher. 

Joyce:Maman, je me suis déjà assise, je n'ai l'intention d'aller nulle part, je vais manger et m'assurer que les petites mangent. Je ne vais pas obliger une grande fille à se nourrir. Elle a des allures, je l'observe seulement... Quand je vais lui montrer mes couleurs, on dira que c'est moi la fille d'Olivier Mebale, qui suis devenue folle. 

Justine:Ça c'est encore quelle histoire? 

Joyce:Maman, je vais manger avec les petites. Si tu veux aller chercher Sophie, libre à toi. 

Justine a soupiré avant de s'asseoir, elle ne comprenait ce qui clochait avec Sophie elle ne voulait parler à personne, elle était distante... 

[...] 

Depuis qu'Irene avait reçu le logiciel espion, elle cherchait le bon moment et surtout la façon adéquate pour l'installer dans l'ordinateur de Jean-François. Ce qui n'était pas chose aisée, il gardait son pc de la maison dans un sac, avec cadenas et la clé se trouvait dans son portefeuille. 
Le temps ne faisait que passer et elle n'avait toujours pas installé son logiciel, Yvette l'avait fait plus facilement, étant l'assistant personnelle, elle a la capacité d'être proche de son ordinateur. Ce soir Irène était décidée à tout faire pour l'installer. 

Quand JFM est rentré du boulot il était de très très mauvaise humeur, il n'a pas répondu quand elle l'a 
salué et il est directement monté dans la chambre. Irène s'est levée et est allée le rejoindre, il était assis sur le lit, au téléphone. 

Jean-François:Oui?

Irène:Euh... Je voulais savoir comment tu as passé ta journée. 

Jean-François:Irène, c'est pour ça que tu es là ? 

Irène: Oui je te.... 

Jean-François:Dégage d'ici ! Comme tu peux le remarquer je suis au téléphone, va faire tes simagrées ailleurs. 

Irène:Même quand j'essaye d'être douce, de bien te recevoir comme une épouse reçoit son mari, tu me traites toujours mal. Je suis sûre que quand tu vas voir tes petites salopes dehors, tu ne...

Jean-François s'est levé pour venir vers Irène ,dès qu'elle a vu qu'il s'approchait, elle savait que c'était pour lui donner une gifle vu comment il avait l'air énervé. Elle est donc sortie de la chambre en vitesse. Elle a couru jusqu'au bout du couloir puis elle s'est retournée, Jean-François s'était arrêté devant la porte de la chambre à la regarder.

Jean-François:Reviens encore raconter tes conneries dans mes oreilles, c'est ton cou que je vais briser ce soir, Imbécile!

Il reparti dans la chambre en claquant la porte..

Irène:Humm...Irène te voilà qui voulait faire l'épouse modèle, c'est la gifle qui t'a seulement loupée.

Elle est restée debout dans le couloir, à réfléchir. 15 minutes plus tard elle s'est rapprochée de la porte de la chambre mais elle ne l'entendait plus parler. Elle a ouvert la porte mais il n'était plus assis sur le lit, dès qu'elle a entendu la musique dans la salle de bain, elle a compris qu'il se douchait(il ne se douche jamais sans musique), c'était maintenant ou jamais.
Irène s'est mise à fouiller dans le pantalon qu'il avait en rentrant et qui était posé sur lit, mais le portefeuille n'était dans aucune des poches. Elle a fouillé les poches intérieures et extérieures de sa veste suspendue à un cintre, mais rien.

Elle a fouillé dans le tiroir à côté de sa table de chevet, rien. La commode, le placard, mais aucune trace du portefeuille. Puis elle s'est souvenue que parfois il le laissait dans son véhicule, elle a donc pris ses clés de voiture posées sur la tablette mais en voulant sortir, elle s'est subitement arrêtée. 
C'était risqué de sortir chercher le portefeuille dans sa voiture et revenir ici avec la clé , il pourrait sortir de la douche entre temps... 
En quelques minutes, elle a trouvé sa solution. Irène est entrée dans la salle de bain, elle a trouvé qu'il était de dos, elle a retiré la clé de la serrure et elle est ressortie. Elle a fermé la porte de la salle de bain à clé puis elle est sortie de la chambre en vitesse. 

Irène a dévalé les escaliers à toute allure puis elle est arrivée dans la cours elle a déverrouillé la voiture et elle s'est mise à chercher le portefeuille, en une minute elle l'a trouvé. Elle est sortie du véhicule, l'a verrouillé et au moment de rentrer dans la maison, Irène s'est rendue compte que Ludovic était devant la porte à l'observer. 

Irène:Est ce que tu peux me libérer le passage ? 

Ludovic:Jean-François Mounguengui sait que tu fouilles dans sa voiture ? 

Irène:En quoi ça te concerne ? 

Ludovic:C'est son portefeuille ça... Tu vas où avec ? 

Irène:Tu devrais chercher à faire quelque chose de ta vie Ludo, prend exemple sur Redji,la vie peut basculer, on ne sait jamais. Cherche à te trouver une activité... Avant qu'il ne soit trop tard, au lieu de parler de ce qui ne te concerne pas. 

Ludovic:Il faut toujours que tu emmènes Régis dans toutes les discussions, c'est barbant à la fin. Bon moi je sors, mais j'espère que tu sais que s'il me pose la question, je lui dirai que Oui, je t'ai vu avec son portefeuille... Tu sais que je suis un fils loyal. 

Irène:Tu es plutôt un petit con. 

Ludovic:Non, c'est juste que je ne crache pas dans la main de celui qui me nourrit. 

Irène l'a toisé et elle est vite remontée dans la chambre, Ludovic a démarré sa voiture. 
 Quand Irène est arrivée dans la chambre, il y avait encore de la musique et elle entendait toujours l'eau couler à travers les pauses musicales. 
Elle a ouvert le placard et a sorti le sac contenant le pc, elle l'a posé sur le lit, après avoir sorti le clé du portefeuille, Irène a pu ouvrir le cadenas. 
Elle a rapidement récupéré la clé Usb dans son sac à main ensuite elle a allumé l'ordinateur, et elle est tombée sur une demande de mot de passe. 

Merde ! 

Elle a commencé a essayé les informations personnelles de Jean-François à tour de rôle :Date de naissance, nom, prénoms, lieu de naissance, nom de l'entreprise,mais rien. 
Puis elle est passée aux informations personnelles des enfants, Imelda, Régis et Ludovic, mais toujours rien. 
Et la musique dans la douche s'est arrêtée, le cœur d'Irène a commencé à battre très vite, il allait vouloir sortir d'un moment à l'autre et jusqu'à présent, elle n'avait toujours pas trouvé de mot de passe. Elle pensait qu'il mettrait un mot de passe personnel vu que des années en arrière, elle se souvenait que le mot de passe de son téléphone c'était "Mauryn", le deuxième prénom d'Imelda. 

Jean-François a bougé la poignée de la porte mais sans succès. 

Jean-François:Irène ! Irène ! Ouvre cette p*utain de porte ! 

Irène était désespérée, elle ne savait plus quoi mettre, elle a essayé son propre nom, sa date de naissance, rien. La date de création de l'entreprise, la date de la mort de ses parents, la date à laquelle il a fêté son premier milliard, toujours rien. Irène avait les yeux qui piquaient, les mains moites, le cœur qui battait la chamade pendant que Jean François, grondait en tambourinant derrière la porte. 

Jean-François:Irène je te jure que si je sors d'ici, je ne vais pas te rater, depuis que je suis rentré tu me cherches. Mais tu vas me trouver, tu as intérêt à m'ouvrir cette porte,Merde ! 

Après avoir essayé toutes les dates importantes, elle a tenté la date de leur mariage, bingo ! 
Elle n'en croyait pas ses yeux, elle a branché la clé USB et elle a procédé à l'installation en suivant les consignes de Félix. L'ordinateur a marqué 5 minutes pour que le logiciel soit totalement installé, pendant ce temps Jean-François continuait à frapper à la porte puis il s'est arrêté. Il a téléphoné au gardien, Irène s'est rapprochée de la porte. 

Jean-François:Tu ne comprends pas quoi ? Je te dis de monter dans ma chambre pour m'ouvrir la porte de la douche, fais vite. 

Irène s'est précipitée hors de la chambre et elle est tombée sur le gardien. 

Irène:Oui tu cherches quelque chose ? 

Le gardien:Oui Madame, Monsieur m'a demandé de venir lui ouvrir la porte de la salle de bain. 

Irène:Ça c'est quelle histoire ? 

Le gardien:Il m'a dit de... 

Irène:Je vais m'en charger, ne t'inquiète pas. 

Le gardien:Mais madame... 

Irène:Je te dis que je vais m'en charger, tu vois que j'ai la clé de la salle de bain en main. 

Le gardien:Pourquoi vous n'ouvrez pas... 

Irène:Tu me fatigues avec tes questions, on est juste en train de jouer lui et moi, comme un mari et sa femme, donc tu peux y aller... 

Elle a refermé la porte de la chambre et dès qu'elle est revenue, elle s'est rendue compte que l'installation était achevée. Elle a retiré la clé USB, éteint l'ordinateur, rangé dans le sac, replacé le cadenas puis elle a remis l'ordinateur dans le sac avant de le remettre dans le placard. 

Le gardien avait apparemment dit à Jean-François ce que Irène lui avait dit. 

Jean-François:Irène,si je mets la main sur toi, tu ne vas pas me reconnaître.

Elle est redescendue dans la cours pour remettre le portefeuille dans la voiture, puis elle est répartie dans la chambre,après avoir rendu les clés de la voiture où elle les avait prises, elle a pris une bonne inspiration et elle a ouvert la porte. 
Au moment où il a entendu la clé dans la serrure, il a automatiquement ouvert la porte, Irène s'apprêtait à sortir de la chambre en courant mais il a rattrapé en quelques secondes, il l'a tenu par les cheveux et l'a jeté sur le lit. 

Jean-François(grondant):Je vois que tu n'aimes pas la paix Irène!Même quand je suis dans mon coin, tu viens me provoquer. 

Irène:Je suis désolé, c'était juste pour rigoler Jean-François je... 

TAF ! Taf ! Taf ! Taf ! Taf ! Taf ! 

Il lui a asséné un bon lot de gifles pendant qu'elle se débattait tout en criant. 

Irène:Jean-François tu me fais mal, arrête s'il te plaît ! 

Jean-François:Ferme ta gueule merde ! Quand je te parles , tu n'écoutes pas ! 

TAF ! Taf ! Taf ! Taf ! Taf ! Taf ! Taf ! 

Irène:Jean-François, arrête ! 

Il s'est arrêté quand son téléphone s'est mis à sonner. 

Jean-François:Fiche le camp d'ici avant que je ne te plie en deux, connasse ! 

Irène est sortie de la chambre pendant qu'il décrochait son appel. 
Elle est sortie de la maison pour prendre l'air, elle était assise aux escaliers, les yeux pleins de larmes, vu la couleur de sa peau d'origine, elle était toute rouge à cause de toutes les gifles encaissées. Elle se reconfortait en se disant qu'au moins elle avait pu installer le cheval de troie dans le pc,c'était ça le plus important.
La prochaine étape c'était le bureau, et elle savait déjà que ça n'allait pas être simple vu que la clé du bureau de Jean-François était en or et il la portait au cou avec sa chaîne, comme un pendentif.

5 minutes plus tard, il est venu la retrouver hors de la maison.

Jean-François:Il faut venir me servir à manger.

Elle s'est levée et dès qu'il s'est assis,elle a rempli son assiette de nourriture, puis elle a voulu prendre les escaliers. 

Jean-François:Et tu vas où comme ça ? 

Irène:Je vais prendre une douche et me coucher, j'ai mal à la tête. 

Jean-François:Viens t'asseoir ici... Je dois manger seul ? Tu as peut-être mis quelque chose dans ma nourriture. 

Irène:S'il fallait t'empoisonner, tu ne penses pas qu'il y a longtemps que je l'aurais fait. 

Jean-François:Ça c'est ton problème, viens t'asseoir et tu manges.Je n'ai pas envie de m'énerver à nouveau. 

Elle savait qu'il serait capable de la rouer de coups, si elle ne s'asseyait pas. Elle a soupiré et elle a pris place autour de la table. 

[...] 

Depuis qu'elle avait vu Didier à la plage et qu'il avait mis son contact dans son téléphone, ce dernier lui écrivait tous les jours. Il lui envoyait des messages de manière récurrente, il continuait avec toute la théorie qu'il avait développé, comme quoi Alexis était l'assassin de sa sœur et que lui et sa famille allait nuire à leurs vies, Hope et elle. 
Elle ne mangeait à peine, elle était froide avec tout le monde dans la maison. Ça l'agaçait de voir Hope tout le temps collée à Joyce, souvent cette dernière passait la nuit dans la même chambre que Farrell et Joyce. 

Ce samedi, Joyce a déposé Sophie, Farrell et Hope à la salle de jeux, Marina allait rester pour les surveiller. Elle a laissé de l'argent pour manger, boire, et pour les différentes activités, elle a dit qu'elle passerait les chercher plus tard vers 18-19h.
Vu que c'était un samedi, la salle était pleine à craquer, il y avait énormément d'enfants, tout comme les parents qui les accompagnaient. 

Marina:Sophie tu veux faire une activité en particulier ? Il y a des jeux vidéos pour filles et garçons, il y'a des jeux de rôles, des... 

Sophie:J'ai faim.. 

Marina:Tu as faim ? Pourtant à la maison tu disais que tu n'avais pas f.... 

Sophie:Ça ce n'est pas ton problème, je ne suis pas obligée de manger la nourriture de votre maison. Là j'ai envie d'un burger, des frites et une boisson. 

Marina:Tu n'as pas besoin de me répondre comme ça Sophie, un peu de respect je n'ai pas ton âge. 

Sophie:Je veux manger... 

Marina a bousculé la tête,elle en parlerai à maman Justine en rentrant. L'attitude de Sophie était de plus en plus désagréable. Elle lui a tendu un billet de 10000FCFA.Sophie s'est dirigée vers le stand de nourriture où elle a commandé ce qu'elle voulait manger. Elle mangeait tout en discutant par messagerie avec Danny (le garçon qu'elle avait embrassé à la plage)... 
Pendant ce temps, Marina emmenait les enfants dans plusieurs activités :tobogan, auto tamponeuse, manège,elles étaient toutes les deux infatigables.
Trois heures plus tard, les petites étaient sur le trampoline et Marina a voulu aller se nettoyer, vu qu'un monsieur avait accidentellement taché son chemisier avec du ketchup . Étant donné que Sophie était juste à côté, elle l'a appelé. 

Marina:Je vais aller me nettoyer , après je vais m'acheter quelque chose à manger, tu peux surveiller les petites s'il te plaît ? 

Sophie(regardant son téléphone):..

Marina:Sophie je te parle.. 

Sophie:J'ai compris.  

Marina s'est donc éloignée pendant que Sophie souriait en lisant les messages sur son téléphone, au bout de 3 minutes son téléphone a sonné,elle a décroché. 

Sophie:Allô.. 

....

Sophie:Allô... Je ne t'entend pas bien avec tous ces cris d'enfants autour de moi et la musique... Allô.. 

.... 

Vu qu'elle n'entendait rien, elle s'est éloignée du trampoline et elle est allée se poster devant l'entrée. 

Sophie:Allô... Tu disais quoi à propos de mon cadeau ? 

Danny:Je disais que je l'ai acheté. 

Sophie:C'est vrai ? Je le récupère quand ? 

Danny:Même tout de suite si tu veux.

Sophie:Ah je suis encore à la salle de jeux avec les enfants. 

Danny:Tu n'as pas besoin de venir jusqu'à ma maison pour récupérer ça, viens au carrefour dans mon quartier je te le remet, et tu retournes. Ou alors, une prochaine fois. 

Sophie:Non je vais venir... D'ailleurs c'est la ménagère qui s'occupe des petites. 

Danny:Ok.. 

Sophie s'est retournée et elle a aperçu Hope et Farrell toujours sur le trampoline, et Marina était de loin au stand de burger. 

Sophie:Bon elles sont en plein dans leurs jeux,je peux y aller, d'ailleurs Marina va récupérer sa commande et elle va venir les rejoindre. C'est pas comme si quelque chose pouvait leur arriver là. 

Elle est sortie de la salle de jeux et elle a pris un taxi.. 

Au bout de 10 minutes, Marina est revenue avec son burger et sa canette de jus en main. Quand elle n'a pas retrouvé Sophie devant le trampoline, elle a pensé que cette dernière était à l'intérieur avec les enfants. Mais après vérification, elle n'a vu que Hope sauter avec d'autres enfants. Ça l'a intrigué, elle a commencé à chercher un peu partout mais toujours aucune trace de Sophie et Farrell. 
Elle a soulevé Hope.. 

Marina:Hope où est Farrell? 

Hope:Elle est partie... 

Marina :Elle est partie où ? Et Sophie ? 

Hope:Fifi n'est pas là.. 

Marina a commencé à s'inquiéter, et à cet instant elle a reçu un appel de Joyce. 

Marina:Allô... Joyce je... 

Joyce:Il y'a du bruit, je ne t'entends pas bien. Sortez je suis là. 

Joyce était au volant en train de manipuler son téléphone quand elle a regardé à sa droite, elle a aperçu Marina qui sortait de la salle de jeux accompagnée de Hope.Ensuite elles sont montées dans le véhicule. 

Joyce:Sophie arrive avec Farrell ? 

Marina:Euh je ne sais pas où elles sont. 

Joyce a levé la tête et son regard à croisé celui de Marina dans le rétroviseur. 

Joyce:Comment ça tu ne sais pas où elles sont ? 

Marina a tout expliqué à Joyce dans les moindres détails. 

Joyce est descendue du véhicule avec Marina, elles ont fouillé toute la salle de jeux, elles ont interrogé les personnes présentes. Mais personne n'a dit avoir vu quoi que ce soit.Elles sont sorties du bâtiment et Joyce était déjà toute affolée. 

Joyce(grondant) :Marina je t'ai demandé de surveiller les petites, maintenant ma fille a disparu. 

Marina:Joyce je suis restée constamment avec elles mais à un moment j'ai voulu aller aux toilettes pour me nettoyer, et j'avais un petit creu, j'ai donc.. j'ai laissé Sophie avec les enfants, ce n'est pas une petite fille donc je suis partie sans crainte. 

Joyce(grondant):Maintenant je commence comment ? Je vais où ? 

Marina:Peut être qu'elle a décidé de rentrer avec Farrell, j'en sais rien. 

Joyce:Marina ça n'a aucun sens ! Pour quelle raison elle va décider de rentrer à la maison sans toi et surtout en laissant Hope? 

Marina:Joyce je ne sais pas, ces temps ci elle fait tout comme elle veut. Allons d'abord à la maison, peut-être qu'elle est en chemin. Calme toi s'il te plaît. Je... 

Joyce(grondant les larmes aux yeux) : Que je me calme Marina ? OK... Je vais me calmer. Mais sachez que Sophie et toi vous allez produire mon enfant. J'espère pour vous qu'elle est vraiment avec cette petite écervelée ! Monte dans le véhicule. 

Vu comment Joyce grondait, Hope a commencé à pleurer. Marina était en train de la consoler, elle même elle avait les larmes aux yeux. 
Joyce a posé un moment le front sur le volant, elle avait les mains qui tremblaient, le cœur qui battait fort. Elle avait un très mauvais pressentiment, mais elle ne devait surtout pas céder 
à la panique. Elle a démarré le véhicule, elle avait envie de conduire très vite mais elle se retenait parce que Hope était dans la voiture.

Dès qu'elle a garé 30 minutes plus tard, dans la cours, elles ont toutes desembarqué du véhicule et elles sont entrées dans la maison. Lionel était assis dans le salon avec Angèle et Justine.

Joyce(grondant) :Oú est-elle ?

Justine:Où est qui Joyce ?

Joyce:Sophie...

Lionel:Bonsoir Joyce, que se passe t-il?

Justine:Mais tu demandes Sophie comment, vu que tu étais censée rentrer avec elle et les autres.

Joyce:Marina elle n'est pas ici... Marina ma fille n'est pas là! Oh Seigneur !

Angèle:Joyce calme toi et explique nous qu'est ce qu'il se passe.

Joyce n'a pas répondu elle a continué à téléphoner à Sophie mais ça sonnait dans le vide. Elle avait les larmes aux yeux... Ma

Angèle:Marina, que se passe t-il?

Marina a raconté en larmes comment les choses se sont passées. 

Lionel:Mais pour quelle raison Sophie serait t-elle partie avec Farrell, en laissant Hope et surtout pour aller où ? 

Justine(inquiète) :C'est elle que tu appelles comme ça ? J'espère que rien ne leur est arrivé. 

Joyce:Elle ne répond pas, oh elle ne répond pas... Il faut qu'on aille au commissariat... 

À ce moment Sophie a fait son entrée dans le salon. 

Sophie:Bonsoir... 

Joyce:Où est Farrell ? 

Sophie:Aka... Comment veux tu que je le sache ? , je viens de l'extérieur comme tu peux le remarquer. 

TAF ! Taf ! 

Sophie(criant) :Aiee! Qu'est ce que j'ai fait ? Pourquoi tu me... 

Joyce(grondant):J'espère pour toi que c'est une blague Sophie, si tu ne produis pas mon enfant à l'instant même, tu auras le privilège de connaître qui je suis. 

Angèle s'est placée entre Sophie et Joyce. 

Angèle:Sophie... Tu sors d'où ? Où est Farrell ? 

Sophie:J'étais... 

Joyce(grondant, en larmes):On s'en fou de l'endroit où elle était, même si elle était en train de se faire sauter derrière un bus pendant qu'on la cherchait c'est pas important. Je veux savoir où est ma fille ! 

Lionel:Sophie comment tu peux dire que tu ne sais pas où est Farrell vu que c'est toi qu'on a laissé pour les surveiller Hope et elle ? 

Sophie(pleurant): Mais ce n'est pas moi qu'on a laissé pour les surveiller, c'était le boulot de Marina non ? 

Marina:Sophie je t'ai dit que j'allais aux toilettes que tu devais surveiller les enfants. Maintenant qu'est ce que tu racontes comme ça ? 

Sophie:Mais je... Je... 

Joyce(grondant) :Sophie je vais te tuer ! 

Joyce a contourné le canapé et elle a sauté sur Sophie, elle lui a administré une bonne série de gifles avant que Lionel ne vienne la retirer. 

Lionel:Joyce calme toi, à l'heure actuelle ça ne va rien régler. Farrell a disparu, il faut la chercher. 

Sophie était recroquevillée au coin du mur, en larmes avec des griffures au visage. 

Angèle:Lionel, il faut qu'on aille au commissariat déclarer sa disparition, maintenant. 

Justine(en larmes) :Joyce vous avez bien vérifié la salle de jeux, elle... 

Joyce(pleurant) :Maman elle n'y est pas, on l'a cherché partout. 

Hope était assise sur un canapé à côté de Marina, Joyce est venue se mettre à genoux devant elle. 

Joyce:Ma chérie, Hope... Tu... Tu as vu où Farrell est partie ? 

Hope a bousculé la tête par la négative. 

Joyce:Hope tu as vu Farrell partir avec qui ? 

Hope est restée un moment dans le silence, avant de finalement parler. 

Hope:Elle est partie avec tonton.. 

Joyce:Quel tonton ? 

Hope:Tonton... 

Joyce(pleurant):Oh je suis finie... Mon enfant... 

Lionel:Joyce allons au comissariat... 

Angèle:Et si on allait à la télé aussi pour déposer une photo pour qu'il la passe à l'antenne. 

Justine(en larmes) :Oui c'est une bonne idée... Et même dans les Facebook là, il faut faire passer sa photo. 

Lionel:Marina, vous avez fait des photos à la salle de jeux ? 

Marina:Oui... 

Lionel:Envoie nous à tous une photo de Farrell prise aujourd'hui, de cette façon quelqu'un pourra la reconnaître facilement avec les mêmes vêtements. 

Marina leur a envoyé la photo à tous par WhatsApp. 

Lionel:Bon Moi je vais au commissariat avec Joyce. Angèle, tu t'occupes des chaînes de télévision. Il faut qu'il passe la photo. Emmène de l'argent avec toi au cas où c'est nécessaire. Marina, publie la photo sur Facebook, Insta et tous les réseaux sociaux auxquels tu as accès. 

Joyce:Et il n'y a même pas de caméras de suiveillance dans la salle de jeux... 

Lionel est monté en voiture avec Joyce direction le comissariat et Angèle à pris la direction des chaînes de télé. 

Justine est restée assise en pleurs,elle a regardé Sophie puis elle s'est levée. 

Justine:Marina, il faut doucher Hope et lui faire un truc à manger. 

Marina:Oui maman... 

Justine est montée dans sa chambre, elle a mis un foulard sur sa tête et elle a pris sa bible. Elle a entamé une louange avec les larmes qui coulaient sur ses joues. 


Notre amour face aux...