CHAPITRE 9.
Ecrit par Danif111
***FREDERIC/CHERIF.
Il est 7h et comme tous les matins, pendant que mon épouse
Mélanie est à la cuisine pour faire le goûter des enfants qui sont eux en train
de s’apprêter pour se rendre à l’école, moi je me rends au salon histoire de
suivre le journal. Mélanie aime bien prendre personnellement prendre soin de sa
petite famille bien qu’il y’ait des femmes de ménages. Chose que j’apprécie
vraiment elle est un vrai cordon bleu.
J’allume la télé et me dirige sur la chaine d’info :
-
« Nous sommes en direct du Venus snack bar
ou s’est produit un incendie ayant causé la mort de 13 personnes hommes et
femmes confondus. Les sapeurs-pompiers ont pu empêcher que le feu se répande
sur les populations voisines. Les corps retrouvés n’ont toujours pas encore été
identifiés…»
-
Orlala ce n’est pas vrai !! (dis-je d’un
ton choqué)
-
Que ce passe t’il chéri. Reprend Mélanie.
-
Je ne comprends pas cette addiction que cette
jeunesse a pour la fête. Voilà 13 personnes qui sont mort dans un incendie d’un
snack. 13 c’est énormes.
-
Mince. C’est vraiment tragique comme mort. Je
n’imagine pas leurs parents actuellement.
-
Tu vois pourquoi je suis strict avec les jumeaux
par rapports aux sorties et etc. ?? c’est pour éviter des tels trucs.
Maintenant on va dire que c’était les bières de quoi qu’ils allaient chercher.
-
Hum que Dieu nous gardes oh.
-
Vraiment.
Peu après les jumeaux descendent en tenu scolaire. Ils
viennent me faire la bise puis à leur maman à la cuisine avant de s’installer à
la table à manger, puis je les rejoins. Bref comme chaque matin.
-
Papa tu nous amènes à la plage ce
weekend ?? dit Stéphanie.
-
Oui papa ça fait vraiment longtemps on y est pas
tous allé. Reprend Stéphane.
-
Désolé les minus, (comme je les appelle
affectivement) je voyage ce vendredi et je ne serais de retour que dimanche
soir.
Je vois une mine triste s’afficher sur leurs visages.
-
Ne vous inquiétez pas je laisserais des sous a
votre mère et votre chauffeur vous y accompagnera vous et vos amis.
-
Comme d’habitude. murmure Stéphane la tête dans
son assiette.
-
Tu as dit quoi ? pose-je d’un ton strict.
-
Je m’excuse papa. Répond-il.
-
Tu as intérêt, car tu sais que j’ai horreur de
ce genre de comportement. Je ne voyage pas par plaisir mais par nécessité. Je
me tue à la tâche pour vous offrir une vie décente. J’attends juste un minimum
de gratitude en retour.
Il baisse la tête et essuie une larme qui perle sa joue.
-
Allez chercher vos sacs le chauffeur vous amène.
Coupe Mélanie embarrassée.
Ils prennent leur sac et leurs gouter nous font la bise et
se mettent en route pour l’école. Je me lève après avoir fini mon déjeuner pour
aller m’apprêter pour le travail.
Je fais quelques pas et j’entends Mélanie derrière
moi :
-
Tu devrais aller mollo (doucement) avec les
enfants chéri. Ils ont besoin de leur papa. Tu devrais essayer de trouver plus
de temps pour eux. Je ne dis pas que tu es un mauvais papa. Pas du tout mais je
te demande juste d’être un super papa.
-
D’accord chérie. Le weekend prochain je les
amène à Kribi.
-
Les ??? tu n’oublies pas quelqu’une ?
dit-elle d’un ton taquin.
-
Désolé ma reine. Je vous amène.
-
Par parce que j’ai parlé pour eux hein moi aussi
j’ai besoin de mon Mari.
Je m’approche d’elle et l’embrasse.
…
Je suis assis à l’arrière de ma voiture en direction du
commissariat. J’ouvre mon téléphone du
cartel comme chaque matin pour vérifier mes derniers messages. J’ai reçu un WhatsApp
de Ben. J’ouvre et voit les photos puis « MISSION ACCOMPLIE » et j’arrive
facilement à faire la liaison entre l’incendie annoncé au journal et la mort de
cette bande d’incapables. Ben est trop fort je n’aurais pas pu avoir meilleur
bras droit.
…
Il est 11h et je suis assis devant mon bureau en train d’analyser
le dossier d’un narco dont nous sommes sur la piste. S’il est assez bon je le
prends sur mes ailles sinon je le jette en taule. Soudain, je reçois deux coups
à la porte.
-
Entrez.
C’est Brandon. Il fait le garde-à-vous et je lui donne l’autorisation
de baisser.
-
Nous n’avons pas de très bonnes nouvelles, capitaine.
Dit-il.
-
Quoi encore.
-
Nous avons reçu des infos comme quoi l’un des
victimes de l’incendie est l’homme de chérif dont nous étions sur les traces.
-
Vous êtes en train de blaguer là. Dis-je d’un
ton furieux.
Il reste silencieux il n’ose pas placer un mot.
-
Vous étiez sensé le garder a vu d’œil le temps
que le procureur nous délivre un mandat d’arrêt.
-
Je suis désolé capitaine.
-
Vous ne pouvez pas me sortir un désolé officier.
C’était notre chance de mettre main une bonne fois pour toutes sur chérif. Vous
savez au moins que je dois cela à ma famille ? Vous savez que je leur ai promis
de mettre main sur chérif et sa bande ? non vous ne savez pas. Bien au
contraire vous savez me sortir des foutu désolé. A croire qu’il soit bien possible
que vous travaillez même pour lui.
-
Ça jamais capitaine.
-
Alors démerdez vous à me rattraper ce coups dans
les brefs délais.
-
Compris capitaine.
-
Vous pouvez quitter vous m’avez assez énervé
pour aujourd’hui.
Il quitte les lieux. Evidemment qu’il ne peut pas bosser
pour chérif. Il n’a ni le tact ni le discernement.
A suivre…