*Les chronique de Saint Daniel*

Titre : *SECRET du CŒUR*

Auteur : *Saint Daniel*

Chapitre 9

Après quelques semaines de convalescence à l'hôpital, Sandra et Amélie emménagent définitivement chez Lucas. Ils réorganisent l'appartement pour accueillir les nouveaux membres de leur famille. La chambre des bébés devient le cœur de la maison, remplie de couleurs douces, de peluches et de berceuses apaisantes.

Lucas : On a réussi à tout installer avant leur arrivée. Ça ressemble vraiment à une chambre de bébé maintenant.

Amélie : Oui, c'est parfait. Ils vont adorer cet endroit."

Sandra : Merci à vous deux pour tout. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans votre soutien.

Les premiers mois sont un tourbillon de couches, de biberons et de nuits blanches. Pourtant, chaque moment difficile est compensé par les joies simples de voir leurs bébés grandir et évoluer. Lucas est un père attentif et dévoué, prenant soin de chaque détail pour que Sandra et Amélie puissent se reposer.

Amélie et Sandra développent une routine qui les aide à gérer les tâches quotidiennes. Elles se relaient pour les nuits, s'assurant que chacune d'elles ait suffisamment de repos. Les promenades matinales avec les poussettes deviennent un rituel précieux.

Amélie : Ces promenades me font tellement de bien. Ça nous permet de respirer un peu et de profiter de l'air frais.

Sandra : Oui, et les bébés adorent ça. Ils dorment si bien après.

Il y a des moments où les défis semblent insurmontables, mais ils trouvent toujours la force de surmonter les obstacles ensemble. Lorsque l'un d'eux est épuisé ou découragé, les autres sont là pour offrir leur soutien et leurs encouragements.

Lucas : Nous faisons un excellent travail. Chaque jour est une victoire.

Sandra : Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile, mais je suis tellement reconnaissante de ne pas être seule.

Amélie : Nous sommes une équipe. Et avec tout ce que nous avons traversé, nous pouvons tout affronter.

Voir leurs bébés atteindre leurs premières étapes est une source de joie immense. Le premier sourire, les premiers gazouillis, les premiers tours sur le ventre - chaque nouvelle réalisation est célébrée avec enthousiasme et amour.

Lucas : Regardez, il sourit ! C'est incroyable.

Amélie : Ils grandissent si vite. C'est comme si chaque jour apportait quelque chose de nouveau.

Sandra : Je suis tellement fière d'eux. Et de nous. 

Un soir, alors que les bébés dorment paisiblement, Amélie, Sandra et Lucas s'installent sur le canapé pour une soirée tranquille. Ils partagent des souvenirs, des rires et des espoirs pour l'avenir.

Lucas : Nous avons parcouru un long chemin depuis le début. Je suis tellement fier de nous.

Amélie : Oui, et je suis tellement reconnaissante d'avoir trouvé une famille comme la nôtre.

Sandra : Nous avons traversé tellement de choses ensemble. Et je suis sûre que nous sommes prêts pour tout ce qui nous attend.

Lucas : Prête ? C’est le destin. Ses huit mois nous ont été paisible, et nous remercions l’éternel notre créateur. Mais n’oublions pas dans cette vie le bonheur n’est pas éternel.

Alors que les étoiles brillent dans le ciel nocturne, Amélie, Sandra et Lucas se serrent les uns contre les autres, remplis de gratitude et de bonheur.

Un après-midi, alors que Lucas, Amélie, et Sandra profitent d'un moment de calme avec les bébés, une sonnerie retentit à la porte. Lucas, surpris, se lève pour aller ouvrir. Lorsqu'il ouvre la porte, il découvre ses parents, Michel et Hélène, debout sur le seuil avec des valises.

Lucas : Papa, maman ! Quelle surprise ! Entrez, entrez.

Michel : Bonjour, mon garçon ! Nous avons décidé de te rendre visite. Quelle chance que tu sois à la maison.

Hélène : Lucas, pourquoi ce regard ? Tu n’es pas heureux de nous voir ?

Lucas (un peu nerveux) : Euh, je ne m'y attendais pas de vous voir. Venez, je vais vous présenter à mes amis. 

Michel et Hélène suivent Lucas dans le salon. Amélie et Sandra se lèvent, tenant chacune un bébé dans leurs bras. L'atmosphère devient immédiatement chargée d'émotion.

Lucas : Papa, maman, voici Amélie et Sandra, mes amies. Et voici leurs bébés.

Michel (yeux pétillants de joie) : Oh, regarde ces adorables petits ! Enchanté de vous rencontrer, Amélie je pense, et toi Sandra.

Hélène (le visage se durcissant) : Lucas, tu vas m'expliquer ce qui se passe ici ?

Lucas : Maman, Amélie et Sandra sont mes amies proches. Elles traversent une période difficile, et je leur ai offert de rester ici avec leurs bébés.

Michel s'approche d'Amélie et de Sandra, admirant les bébés, tandis qu'Hélène reste en retrait, les bras croisés, visiblement contrariée.

Michel : Ils sont magnifiques, vraiment. Vous avez des prénoms pour ces petits bouts de chou ?

Amélie : Oui, voici Clémence et Andrian. 

Michel : Des prénoms magnifiques pour des bébés magnifiques. Lucas, tu as fait une bonne chose en les aidant.

Hélène (sèchement) : C'est une chose d'aider, Michel. C'en est une autre de se retrouver dans une situation aussi... compliquée. Lucas, tu ne penses pas que c'est un peu irresponsable ? Et tes études tu en fais quoi ? Ta carrière.

Lucas : Maman, elles avaient besoin de mon aide. Ce sont mes amies, et elles n'avaient nulle part où aller. Je ne pouvais pas les laisser seules.

Michel continue de discuter joyeusement avec Amélie et Sandra, posant des questions sur les bébés et leurs projets futurs. Hélène, cependant, ne peut cacher son mécontentement.

Hélène : Et comment comptes-tu gérer tout ça, Lucas ? Tu ne peux pas simplement accueillir des gens chez toi sans réfléchir aux conséquences.

Lucas : Je suis conscient des défis, maman. Mais je crois que c'est la bonne chose à faire. Amélie et Sandra sont comme des sœurs pour moi, et nous allons nous en sortir ensemble.

Amélie (essayant de détendre l'atmosphère) : Nous comprenons vos inquiétudes, madame. Lucas a été un soutien incroyable pour nous. Nous ne voulons pas causer de problèmes.

Sandra : Oui, nous faisons de notre mieux pour nous en sortir. Nous sommes vraiment reconnaissantes envers Lucas.

Après un moment de silence, Michel pose une main réconfortante sur l'épaule de Lucas.

Michel : Hélène, je pense que notre fils fait preuve d'une grande maturité et de compassion. Il aide ses amis dans le besoin. C'est quelque chose dont nous devrions être fiers.

Hélène : Je comprends, Michel. Mais ici ce n’est pas la maternité.

Michel : C’est ton fils ! Il sera toujours et toujours un enfant à tes yeux. Mais souvient toi qu’il grandi et laisse faire ce qu’il veut tout en lui sera une conseillère et la première appuie. 

Hélène : Humm… Lucas, si c'est ce que tu veux vraiment, je te soutiendrai. Mais sache que cela ne sera pas facile.

Lucas : Merci, maman. Ça signifie beaucoup pour moi.

Hélène finit par se radoucir et s'approche des bébés, un léger sourire aux lèvres.

Hélène : Ils sont vraiment adorables. J'espère que vous trouverez tous un équilibre ici.

Amélie et Sandra, soulagées, sourient en retour. La famille de Lucas et ses nouvelles amies s'installent pour discuter et partager un moment de paix et de bonheur. 

La soirée qui avait semblé s'adoucir prend un tournant brusque lorsque Hélène, la mère de Lucas, ne parvient plus à contenir ses émotions et ses pensées entant que mère. Après une discussion en aparté avec Michel, elle revient dans le salon avec une expression résolue et en colère.

Hélène : Lucas, ça suffit. Tu dois les mettre dehors. Ta maison n'est pas un refuge pour enfants et jeunes mères en difficulté. 

Lucas : Mais Maman, comment peux-tu dire ça ? Elles ont besoin de notre aide.

Hélène (haussant la voix) : Je suis désolée, mais cela dépasse les bornes. Tu as une vie à gérer, un avenir à construire. Tu ne peux pas tout sacrifier pour elles. Tu trouves que tu gère ? Dit moi c’est quand tu vas rembourser ton père ?

Lucas : (Emue)

Hélène : Oh ne soit pas émue. Il vient de me le dire. Donc tu prête de l’argent chez ton père pour les… Tu sais comment c’est difficile de travailler ? Elle n’ont qu’à aller travailler eux aussi. Donc elles ont un toit, de la nourriture, sans dépenser un franc ?

Lucas : Maman…

Sandra (bouleversée, éclate en sanglots) : Madame, s'il vous plaît, comprenez. Nous n'avons nulle part où aller. Lucas nous a sauvé la vie. J’étais enceinte et malade. Nous ne voulons pas causer de problèmes, juste un peu de temps pour nous remettre sur pied.

Hélène : Ce n'est pas notre responsabilité. Vous avez fait vos choix, maintenant vous devez en assumer les conséquences.

Lucas : Mais maman pourquoi…

Amélie, les larmes aux yeux mais déterminée et forte sans signe de faiblesse, se tourne vers Lucas

Amelie : Lucas, ne t'en fais pas. Tu as déjà fait tellement pour nous. Si ta mère veut que nous partions, nous trouverons une autre solution. Nous ne voulons pas te causer de soucis. Merci pour tout ! Tu as fait pour nous, et nous te serions éternellement reconnaissante.

Lucas (la voix ferme) : Non, Amélie. Vous restez ici. C'est ma décision.

Hélène : Lucas, c'est ton avenir dont il s'agit ! Tu ne peux pas tout mettre en jeu pour ces filles.

Lucas, se tenant droit, regarde sa mère dans les yeux

Lucas : Maman, je comprends tes inquiétudes. Mais Amélie et Sandra sont devenues comme une famille pour moi. Elles ont besoin de mon et j’ai besoin de leur aide, et je ne peux pas les abandonner. J'ai fait cette promesse, et je vais la tenir.

Michel : Hélène, écoute-le. Il agit par compassion et amour. Nous devrions être fiers de lui, même si cela nous inquiète.

Hélène : Et comment comptes-tu gérer tout ça, Lucas ?

Lucas : Nous trouverons une solution ensemble. J'ai un travail, et je peux gérer. C'est difficile, mais pas impossible.

Amelie : Un travail ?

Lucas : Ça va.

Amélie, prenant une profonde inspiration, se tourne vers Hélène

Hélène  : Madame, je comprends votre colère et votre inquiétude. Mais Lucas a été notre seul soutien dans un moment de grande détresse. Nous ne voulons pas être un fardeau. Nous trouverons un moyen de nous débrouiller.

Sandra (toujours en pleurs) : Nous ferons tout pour alléger la charge sur Lucas. S'il vous plaît, laissez-nous juste un peu de temps.

Hélène, touchée par les mots des deux jeunes femmes, et fragilisé par la réalité qu’elle aussi est une femme et mère, mais toujours réticente, soupire profondément. Michel pose une main réconfortante sur son épaule.

Michel : Hélène, faisons confiance à Lucas. Il a prouvé qu'il est capable de prendre des décisions responsables.

Après un long moment de silence, Hélène finit par acquiescer, bien que sa colère ne soit pas totalement apaisée.

Hélène : Très bien. Mais sachez que je vais garder un œil sur cette situation. Lucas, fais attention.

Lucas : Merci, maman. Merci, papa. Je ne vous décevrai pas.

Amélie et Sandra, les yeux encore brillants de larmes, sourient avec gratitude. 

Amélie : Merci de nous donner une chance. Nous ne vous décevrons pas non plus.

À suivre…

Chapitre 10

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Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel. 

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