Chapitre : 9 Douloureux souvenirs
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre :
9 Douloureux souvenirs
Quelques jours après
on avait fini de s'installer, la routine a repris à la maison maman à sa
boutique et moi à m’occuper de mes frères. Ma sœur était finalement revenu
vivre avec nous et maman avait enfin décide de ne plus nous confie ni à sa
sœur, ni à ses multiples neveux qui devaient habites avec nous le temps de son
voyage mais aux final qui restaient beaucoup plus longtemps.
A 13 ans elle
jugeait enfin que j’étais assez grande pour m’occuper de mes frères en son
absence, j’avais dû avant de enfin réussir à la convaincre apprendre à subir
avec le sourire tout ce qui se passait au tour de moi et ce sans jamais m’énerve,
me plaindre et encore moins pleurer. Pleurer c’était pour les bébés et moi j’étais
une grande et les grandes bah elles ne pleurent pas sauf quand personne ne peut
les voir et même là : ce n’est juste pas concevable.
Pour moi à l’époque
pleurer c’était être faible et de plus quand on l’aine d’une famille, que du
jour au lendemain on as plus de père et que sa mère malgré toute sa bonne
volonté ne peut pas toujours être là pour toi car trop occupée a ce que mes frères
et moi ayant un toit, de quoi mange, une éducation de qualité le moins que je
puisse faire c’était être FORTE, encaisser les humiliations, les brimades de
mes oncles, qui vivaient à la maison au crochet de maman avec l’excuse de lui
rendre service en veillant sur nous pendant son absence et ça, sans me plaindre.
A force de
subir et de patience j’avais finir par en quelque sorte gagné que ma mère me
confie mes frères et la maison.
Rire quand j’ai
envie de pleurer, me taire quand j’ai envie de crie, ne pas m’attache au gens
sinon comme mon père il allait me laisse sans explications, ça c’était devenu
mon mantra de survie. Je ne devais compte que sur moi et moi seule pour prendre
soin de ma mère, mon frère et ma sœur et ne pas gérer le reste.
De plus j’étais
devenu une pro quand il s’agissait de cacher ce que je ressentais mais j’étais
incapable de faire semblant d’apprécié les gens que je supportais à peine, et en
qui je n’avais pas confiance. J’étais jeune certes mais j’avais appris à me fie
à mon instinct concernant les gens qui nous approchait et à chaque fois que
j’avais essayé de prévenir ma mère sur ceux que je les trouvais louche elle n’écoutais
pas et à chaque fois je ne me suis pas trompé : ils ont finis par laissés
tombés ma mère, ils nous ont laissés tombes d’une manière ou d’une autre, alors
j’étais juste incapable de faire semblant c’était au-dessus de mes forces alors
je les tenais à distance, je tenais tout le monde à distance.
Mais devant
Kevin mon masque n’avait pas tenu, il avait vu au-delà, il m’avait vu.
Ce qui m’as ramené
dans ma chambre c’est sa bouche sur la mienne et pendant une seconde j’ai retrouvé
MON KEVIN, celui a qui je ne pouvais pas me cache même si je le voulais, celui
qui m’avait réconcilie avec le monde, avec moi-même alors j’ai passé mes mains
sur son cou je me suis soulevé sous la pointe des pieds et je lui ai rendu son
baisé avec toute la frustration, la passion et le manque de lui que j’avais et
mon dieu c’était bon. J’avais toujours aimé l’embrasse, pendant toutes nos
années d’amitié il avait été mon ancre, mon roc, il avait réussir à me faire
me sentir en sécurité, avec lui je pouvais baisse ma garde, je pouvais juste être
moi et à chaque fois qu’il m’embrassais c’est comme si il me déchargeait d’un
poids, et d’un coup je n’étais plus seule, je n’avais plus à tout faire SEULE
et cette sensation de bien-être était juste magique il me voyait et c’était
BON. Alors oui je l’ai embrassé, et je me suis laisse embrasse par lui c'est en
nous sentant rebondi sur le lit que j’ai réalisé que j’étais à moitié nue. Comment
est-ce que mon chemisier avait fait pour atterrir au sol et lui, sa chemise
était ouverte on était peau contre peau et de sa main il remontais déjà ma
jupe.
-
Stop (j’ai d’abord murmure, mais les baisers
et les caresses n’ont pas arête alors j’ai paniqué et je l’ai violemment repousse
et j’ai crié) ARETE !!!
-
Mefire, Mefire, Mefire… (il s’est
reculé) ok calme toi
-
… (je me suis levé et j’ai pris un t-shirt
dans la penderie que j’ai enfile et pendant que je le faisais lui aussi a remis
sa chemise. Mon maquillage devait être ruiné, mes lèvres gonflés et mon souffle
était court et d’ailleurs je n’étais pas la seule)
Une fois qu’on
s’est tous les deux calmés il a été le premier à reprendre la parole
-
Mefire je….
-
Arête (hummfffff) je vais te poser une seule
question et je veux une réponse honnête et claire
-
….
-
Tu …e.. humm tu est…. Ma… marié? (comprenez
bien que j’aurais dû commence par là et c’est une de mes règles en ce qui
concerne les mecs en générale. je sais que ça à l’air vieux jeux et peux être
ringard mais de tous ceux que j’ai il y’en deux qui sont primordial :
1)
On ne sort pas avec un homme qui a une
copine/fiancée ou qui est marié
2)
On ne sort pas avec les ex de ses amies
Alors j’avais besoin
de savoir quel était le statut de l’homme avec qui je venais de me retrouve à moitié
nue
-
… (il me regarde perdu, confus, embarrassé
sans rien dire)
-
Réponds m**de tu es marié? en couple,
fiancé ??
-
…. Oui (souffle-t-il presque mais je
l’ai entendu)
-
(cette fois ci, c’est le mur derrière moi que
rencontre mon point accompagne d’un fait chie bien senti. J’étais en colère
contre moi de m’être mis dans cette situation, je le soupçonnais et pourtant je
l’ai quand même embrassé) triple m****de
-
Mefire je…
-
Ne me Mefire pas (je le coupe avec colère)
fiche le champ et ferme après toi
-
On doit discute
-
Discute de quoi ?? Tu es marié Kevin si
je n’avais pas stoppé les choses j’aurais b**se un homme marié alors fou le
camp (j’ai crié)
-
Je suis séparé et c’est plus compliqué que ça
-
Sépare ??? Tu te fous de moi ?
SEPARE ???
-
Oui, on a une chance ici Mefire de reprendre
les choses ou on les a laisses
-
Reprendre quoi Djakwa ??? Il n’y a plus
de nous, Nous c’est fini il y’a 15 ans alors fiche le camp
-
….
-
Tu m’as laisse tombe, (et j’ai envie de pleure
de colère, de m’être laissé embrassé et l’avoir embrassé, de tous les
quiproquos, non-dit entre nous) tu as donne raison aux autres, tu m’as eu en beauté,
tu m’a fait devenir accro à toi, dépendante de toi et ensuite tu es juste
partir comme ça sans aucune explication tu m’as laisse tombe Kevin, tu m’as
laisse tombe et quand il as fallu me libère de toi tu as été lâche et égoïste
ALORS SORTTTTTTTTTTTTTTT !!!!!
-
Je suis désole Mefire mais c’est plus
complique ça. STP (il a joint ses mains d’un air de supplique sur son visage se
lit la culpabilité mais je n’en ai rien à faire)
-
(je vais jusqu’à la porte que j’ouvre grand)
Tu as fait tes choix il y’a longtemps Kevin et j’ai dû les subir alors assume
les et fiche moi la paix SORTTTTT STP ou j’appelé la sécurité
-
… ok mais toi et moi on doit discuter, je suis
désole. Je n’ai jamais voulu te faire du mal et….
-
Sors Kevin si je dois encore le répète tu ne
vas pas aime ma réaction ( je n’ai plus crie cette fois, je me sens fatiguée
j’ai juste besoin d’être seule, alors je le regarde juste avec indifférence et
on dirait qu’il finit par comprendre et il s’en va)
Je referme la
porte derrière lui et je me jette sur le lit et je suis secoué de gros sanglots
que j’étouffe avec un oreiller et je pleure, pleure, pleure de regrets, de colère,
parce que perdre l’amitié de Kevin a été l’une des choses le plus dur que j’ai
vécu, avec la perte de cette amitié j’ai perdu tout ce qu’il m’avait apporté en
confiance, assurance et perspective, je me suis perdue et pendant ces 15 ans je
suis passé par toute les étapes pour me reconstruire, réapprendre à vivre avec
moi-même, m’accepter et accepter le monde. J’ai pleuré jusqu’à ce qu’il n’y ai
plus aucune goutte de larme.
Ya Allah j’ai besoin
de toi, je ne peux pas retourne dans le noir, le froid, le doute, je ne
laisserais plus jamais Djakwa Bernard Kevin ou quiconque m’y ramené. Ya Allah
aide moi. Je me suis levé, j’ai fait mes ablutions et fait mes prières plus mes
deux raka (prosternations) de consultations pour demande pardon et assistance à
la seule personne qui depuis que je m’étais tourne vers lui ne m’avait apporté
que paix et sérénité. Je me suis endormie le cœur lourd mais plus léger…