Chapitre 9 : La journée détente, oups, problème !

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Tia***

Sonnerie de téléphone

Moi (agacée) : Cinthya, ton téléphone meuf !

Cinthya (décrochant) : Oui man ! (Haut-parleur) Le matin comme ça, tu ne sais pas que je dors ?

Moi : Mais enlève le haut-parleur (grognant) Tu gaspilles mon sommeil.

Cinthya (à moi) : Bouge ! (À la personne au bout du fil) Oui je t’écoute !

Elle : Bon y’a une sortie de prévue au Cap, un petit pique-nique juste avec l’équipe d’hier !

Cinthya : Je suis toujours chaude pour la fête sista ! La cotisation ?

Elle : Achetez seulement la boisson, vous êtes à 5 là-bas non ?

Cinthya : Oui

Elle : Prenez suffisamment de boisson en tout cas ! Je passe vous prendre avec la double cabine de la vieille à 13h ! Clic

Cinthya (me bousculant) : Petite, réveille-toi, on doit sortir ! Les gos là levez vous oh, y’a la fête encore !

Ses cousines : Toujours partantes la sœur !

L’autre fille : Bien sûr !

Moi : Hum.

Quand on se réveille bien, je vais voir Cinthya afin de décliner l’invitation.

Moi : Tu sais que là j’ai déjà dépensé 15.000 hier, donc je préfère rentrer à la maison.

Cinthya : Rooooh tu me fatigues Tia ! Est-ce que moi je t’ai demandé ta part ? Je sais que tu as déjà trop dépensé. Je vais participer pour toi ! Il faut que tu te détendes un peu, je sais que tu vas bientôt avoir ton boulot des vacances qui va te prendre du temps, donc si je peux t’aider à décompresser un peu, ça ne me dérange pas ! Tu es mon amie Tia, même si je ne sais pas si tu me considères autant en retour, moi je t’apprécie beaucoup surtout parce que tu as beaucoup de valeurs et principes, pas comme moi qui suis seulement une bonne boro (rire).

*Boro (argot gabonais) = Bordelle, fille qui aime trop les hommes.

Ce qu’elle dit me touche car je réalise que malgré son côté fofolle, son affaire d’hommes et ses quelques maladresses, Cinthya a toujours voulu mon bien ! Elle a toujours voulu m’aider, même si c’tait en me proposant des trucs chelou, elle a toujours été là !

Moi : Man, tu sais que tu es ma bonne pote aussi et que je t’aime bien, sauf quand tu veux m’associer à des hommes. Ça je ne veux plus de ça, compris ?

Elle : Oui j’ai compris Mme la lionne, range tes griffes, je ne suis pas un homme ! J’ai une kekette !

On éclate de rire ! Elle est folle cette fille.

Vu que je n’avais pas emmené de tenues pour la plage, je fais un tour rapide chez mon nouveau chez moi.

Moi (entrant) : Bonjour la daronne !

Elle : Bonjour Tia, ça va ?

Moi : Oui oui, bon je fais un tour rapide, je dois ressortir pour aller à la plage.

Elle : Ok oh, doucement là-bas oh, les gens meurent souvent à la plage, hum attention oh !

Moi : Ne t’inquiète pas !

Je mets une bonne heure avant de rejoindre les filles à l’entrée de Cinthya à 13h, sa cousine se gare et on part au Cap.

 

On s’installe sur des nattes, des pagnes et on fait notre pique-nique.

Je suis assise tranquillement quand je vois les deux cousines d’hier s’exciter.

Cousine 1 : Mani Mani, le sucre en vue !

Cousine 2 : C’est l’occasion ou jamais.

Je lève les yeux et je tombe sur son regard insistant sur moi, je le dévisage en retour et je détourne mon regard.

Cousine 2 : Oh merde, sa go est là !

Cousine 1 : Mdr, qu’est-ce-que je m’en fiche ! Aujourd’hui là, son gars va alors la laisser !

Cinthya (à cousine 1) : Tu es toujours comme ça ! Même pas que la fille là te frappe un peu !

Cousine 1 : Ma chérie, à la guerre comme à la guerre ! Le pouvoir s’arrache !

Mes oreilles chauffent à cause d’autant de stupidité mais je ne dis rien !

 

Je me mets en maillot et je mets un paréo au-dessus, je reste allongée proche de Cinthya et elle me parle de ses nombreuses péripéties.

Cinthya (me regardant) : La fille là fait quoi comme ça ? Mameeeh

Moi : Tout ça pour une personne qui ne te calcule pas !

En fait la cousine de Cinthya, (bon je vous donne quand-même son prénom : Elsa) est entrain de sérieusement twerker dans le champ de vision du fameux Pierre-Neal.

Elle twerke et se déhanche comme jamais. Sauf que hum, c’est là où le palabre commence !

Cinthya : Tia, je crois que le gars-là veut de toi ! Depuis que sa go est allée dans l’eau, il te fixe !

Moi : Rien à foutre !

Cinthya : Problème dans 5, 4, 3, 2, 1, 0 !

Elsa (venant vers nous) : Tia, tu peux m’expliquer pourquoi il te fixe autant ? (Frustrée)

Moi (l’air de rien) : Va lui demander !

Elsa (gueulant) : Cinthya franchement tu es censée me soutenir dans ma démarche car je suis ta sœur, mais tu préfères rester avec ta pote, attirer le regard de mon Pierre sur elle ?

Dzidzi, à base de « mon Pierre » ! Jésus mon père !

Cinthya : Le chanvre que tu fumes, il faut bien le faire sécher. Merci bien ! Et tu changes de ton avec moi ! 

Elsa : Je ne sais même pas pourquoi il te regarde, tu n’as même rien comparé à m…

Moi (la coupant) : Elsa, tu me casses les couilles depuis hier ! Tu veux de lui ? Vas-y, vas le draguer, vas le séduire, je n’en ai rien à cirer ! Contrairement à toi, je ne cherche pas les hommes, je m’en contrefiche ! Il me regarde, c’est son problème. Si tu veux courir derrière un homme qui ne te calcule même pas malgré ton gros boule à la Kim Kardashian, c’est ton problème. Mais stp, tu la fermes face à moi et tu me laisses profiter de mon après-midi ! Prochaine phrase que je trouve déplacée, c’est ma main dans ta face.

Elles sont toutes restées bouche bée tellement elles ne s’attendaient pas à ça !

Je déteste qu’on me fasse chier, surtout pour des futilités.

D’abord même, votre Pierre Neal là, je vais lui dire deux mots, on dirait qu’il n’a pas bien compris.

Je me lève et je vais tout droit vers lui, rien à foutre qu’il soit avec sa copine ici, ça tombe bien, je vais lui dire de calmer les ardeurs de son copain.

Moi (face à lui) : Je croyais que le message était bien passé mais apparemment non ! Je veux que tu arrêtes de me fixer ainsi. Tu ne m’intéresses pas, rabats-toi sur les femmes à qui tu plais. Tu vois la fille là-bas ? (Montrant Elsa) C’est le genre qui te court après, sinon moi là, tu me laisses à 37. De plus, n’aurais-tu pas une copine ? Pfff, je vois le genre d’homme que tu es ! (Le fixant) ça m’agace que tu me regardes et tu arrêtes ça tout de suite.

Lui : Bonsoir d’abord Tia !

Moi (piaffant) : Je ne suis pas là pour des bonsoirs, tu arrêtes et point barre ! Conneries !

Je me retourne et je tombe sur Nala.

Elle : Il t’a encore fait quoi ?

Moi : Dis à ton frère de rester concentré sur sa copine. Parce que s’il continue sur moi, c’est plus sa main qui va y passer mais sa couille que je vais cogner.

Elle : Lol, faudra alors me passer sur le corps !

On se jauge du regard !

Moi : J’ai déjà prévenu, et je ne parle pas deux fois ! Bonne journée !

Elle : Je n’ai qu’une parole également ! Mais tu finiras même par etre amoureuse de mon frère, LOL ! Ciao

Je continue ma route, pfff j’ai envie de mettre un coup de poing à son frère, et elle, j’ai envie d’appuyer sa bouche !

Je m’assois et je raconte à Cinthya quand je vois 3 filles apparaitre devant moi.

Celle du milieu : Je peux savoir ce que vous faisiez avec MON mec ?

Wèhèèèè c’est mon jour ou bien ?

Je me suis levée et j’ai attrapé sa main en la tirant jusqu’à chez son mec.

Moi : Voilà ton mec, il faut lui poser la question. Et aussi, première et dernière fois que tu viens te placer devant moi !

Elle : Parce que tu es qui ?

Moi : Demande à TON mec ! Conneries.

Je tourne mes talons.

Me faire chier à cause d’une personne que je ne connais et ne calcule même pas.

Cinthya (riant) : Tu es d’humeur à frapper quelqu’un hein ?

Moi : Je suis toujours prête à frapper ! Elle se pointe encore devant moi et je vais sérieusement la frapper. Si elle croit que mon mince corps signifie manque de force, elle sera alors surprise.

 

Moi je frappe oh, donc faut dire aux fanatiques de Pierre-Neal de calmer leurs ardeurs avec moi !

***Neal***

Melvina (énervée) : C’est qui cette pétasse Neal ? C’est qui cette pétasse ?

Moi : Personne !

Elle : Personne ? Personne ? Et elle me dit de te poser la question ? Tu te fous de qui ? Tu te fous de qui Neal ?

Moi (serein) : J’ai dit qu’elle n’est personne ! Sauf une inconnue que j’ai fixé et …

Elle (pétant un câble) : TU TE FOUS DE MOI Neal ? Donc je tourne le dos et tu regardes ailleurs, tu n’es qu’un GROS CHIEN ! Un gros chien, connard.

Moi : Tu changes de ton avec moi Melvina !

Elle : Je ne change rien, tu es un chien, je te pensais différent des autres hommes mais non, je tourne le dos 30 secondes et tu regardes une autre.

Nala (derrière moi) : Parce que toi tu es quoi ? Si ce n’est une grosse chienne ! Regardez-moi une folle comme ça !

Melvina : Toi, tu la fermes Nala, ne me pousse pas à bout !

Nala : Wèhèèèè, Melvina, tu m’ignores ou c’est comment ?

Je les écoute se disputer, je n’interviens pas parce qu’actuellement mon cœur chauffe et ma tête cogne avec ce que Nala vient de me dire !

En fait, quand Melvina est allée voir Tia avec sa copine et sa cousine, Nala est venue me montrer quelques éléments qui prouvent que Melvina a ENCORE fauté et ça fait 1 an et poussière que cette fille me prend pour un imbécile.

Je les laisse se chamailler et je remonte tranquillement à la villa où je trouve Tata Néïla, Alia, Ya Liyanah et son mari.

Alia : C’est comment tu as une mine bizarre ?

Moi : Je t’explique après Alia !

Tata Néïla : Les filles sont où ?

Moi : En train de se chamailler sur la plage.

Elle : Qui a encore provoqué qui ? On avait dit détente !

Moi : J’ai mal à la tête tata, je monte me poser un peu !

Elle : Ok oh, mais ta copine, il faut lui dire de calmer ses ardeurs.

On voit seulement Nala débarquer en furie

Elle (parlant vite) : Neal, tu sors cette fille de ta vie ! Je jure que si tu ne le fais pas, je ne t’adresse plus un mot.

Moi : Respire !

Elle m’a seulement taloché et elle est montée à l’étage.

Les autres ont seulement éclaté de rire, elle n’aime pas qu’on lui dise ça, surtout quand elle est en colère.

Melvina débarque à son tour avec son paréo déchiré, ses partenaires ne sont pas mieux qu’elle.

Tata Néïla : Donc la grande gueule et c’est Nala qui vous frappe vous trois ?

Melvina : Je me casse d’ici !

Alia (ravie) : Bon vent ! Mais ce n’est pas dans la voiture de papa que tu vas monter ! Tu veux etre insolente, tu vas utiliser tes pieds pour rentrer chez toi.

Moi : Je te préviens seulement Melvina, tu casses une chose dans la maison de ma mère, ce sont tes parents que je vais aller voir pour rembourser.

Tata Néïla : Qu’elle ose seulement !

Melvina est le genre qui, quand elle est en colère, elle doit casser quelque chose.

Elle a calmé ses ardeurs parce que même dans la plus grande des folies, tu sais toi-même que tu ne peux pas casser la décoration de Madame MAYE qui ne contient que des pièces uniques.

 

Moi (toquant) : Je peux entrer ?

Nala : Non, fous moi le camp Neal !

Moi : Ouvre d’abord !

Elle a duré pour ouvrir, elle aime trop bouder cette fille.

Moi (me couchant) : Tu veux rentrer à la maison ou dormir ici ?

Nala : Rentrer et parler à ma mère !

Moi : Quel gros bébé, tu n’as même pas honte.

Nala (fâchée) : Parler de tes histoires, de ta copine qui te trompe et te manque de respect, je vais tout lui dire vu que tu ne veux pas la virer de ta vie.

Moi : Nala, tu crois vraiment que je vais pardonner ça ?

Nala : Je m’en bats les couilles. Je vais tout dire à maman !

Moi : Elle et moi, ça s’est terminé à l’instant où tu as parlé. Je suis en colère Nala, mais je me contiens d’exploser, j’ai besoin de rentrer, me poser.

Elle vient se coucher près de moi.

Nala (soufflant) : Je vais te trouver une fille qui mérite ta bonté, ton grand cœur, ta fidélité, ta loyauté, ne t’inquiète pas, Nala a toujours la solution.

Moi : Mais moins envahissante que toi !

Nala : Ah bouge ! Tu es mon jumeau, donc je dois te coller.

 

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