CHAPITRE 9: Savoir profiter de la vie

Ecrit par kaynaliah

Dans la tête d’Alexis

Cette nuit-là fut épouvantable. J’étais complètement désemparé. Je n’arrivais pas à calmer Nolan qui ne cessait pas de pleurer. Ne sachant que faire, je le mis dans ma voiture et on se dirigea vers la villa de mes parents: ma mère trouverait peut-être une solution. Personne ne réussit à le calmer jusqu'à 3heures du matin où il s'endormit. Maman me dit que Nolan veut juste sa mère et qu'il ressent son absence. Le lendemain, alors que j’étais au chevet de Liliah, je reçus un coup de fil sur mon portable.

-"Allô! Bonjour! Pourrais-je parler à Mr BELLO s'il vous plaît?"
-"C'est lui-même! A qui ai-je l'honneur s'il vous plaît?"
-"Je suis le capitaine de police Andrei HAARTZ. Je vous appelle de Belgique."
-"En quoi puis-je vous aider?"
-"Nous avons arrêté lors d'un contrôle une dame du nom de Krista HAMBERG"
-"Ce nom ne me dit rien du tout"
-"J'y venais. Il se trouve après vérification que c'est un faux nom et des faux papiers qu'elle détient. La dame dont je parle est brune mais après vérification de nos fichiers, elle a des traits de ressemblance avec Monique WESTERMANN. J'ai appelé le commissaire qui s'occupe de ce dossier à Berlin."
-"Quel est le problème alors?"
-"Il se trouve que faute de preuve, aucun mandat d'arrêt international n'a été émis à son encontre. Il faut que quelqu'un qui la connait puisse l'identifier si c'est vraiment elle afin qu'on puisse l'arrêter et l'extrader vers l'Allemagne sinon on sera obligé de la libérer"
-"Il nous reste combien de temps"
-"8 heures de temps"
-"Je me débrouillerai pour être là. Je vous tiens au courant et merci"
-"De rien Mr BELLO. Je vous attends avec impatience"

Je n'en croyais pas mes oreilles et je priais le Ciel pour que ça soit vraiment Monique. J’appelai mes parents pour leur expliquer la situation et mon père décida d'appeler un de ses amis hommes d'affaires qui avait un jet privé pour lui demander si on pouvait s'en servir pour se rendre d'urgence à Liège. Mon père me rappela pour e donner le feu vert pour partir pour la Belgique. Je lui demandai de ne rien dire encore aux parents de Liliah tant que je n’aurai pas la confirmation qu'il s'agisse bien de Monique et d'embrasser mon fils pour moi.

3 heures plus tard, j’arrivais à Liège et était attendu à l'aéroport par une équipe d'inspecteurs. On roula assez rapidement jusqu'au commissariat où je rencontrai le capitaine de police qui me montra derrière une vitre Krista qui ne pouvait pas me voir. Quand je la vis, la rage monta tellement en moi que je voulus rentrer dans la pièce où elle était pour la tuer de mes propres mains. Le capitaine me calma.

-"C'est bien elle. C'est MOnique WESTERMANN, la femme qui a séquestré ma fiancée quand elle était enceinte et qui a voulu prendre notre bébé; c'est encore elle qui l'a renversé de plein fouet... »

Je n'arrivais plus à parler tellement je bouillonnais de rage.
-"Calmez-vous Monsieur BELLO! Nous allons procéder à son arrestation et procéder à son extradition selon les dispositions de la police allemande."
-"J'espère que cette fois elle restera en prison"
-"Nous allons tout faire pour. Veuillez suivre l'inspecteur MINEAHR qui va prendre votre disposition"
-"Juste une question"
-"Oui"
-"Saviez-vous ce qu'elle faisait en Belgique ?"
-"Il me paraît évident qu'elle essayait de quitter le continent. Elle avait un billet d'avion pour Johannesburg qui ne lui servira pas heureusement"
-"Merci pour ce que vous avez fait"
-"J'ai juste fait mon travail Monsieur BELLO. Vous n'avez pas à me remercier pour ça"
-"Merci quand même"

Je le saluai et partit faire ma déposition. En sortant du commissariat, j’appelai mes parents pour les prévenir et aussi ceux de Liliah. Je me rendis ensuite à l'aéroport où je repris le jet privé qui me ramena à Berlin. Je me rendis directement à l'hôpital où j’ai appris d'une part le réveil de Mariella sans séquelle et d'autre part que la vie de Liliah n'était plus en danger mais qu'elle était toujours inconsciente. C'était déjà pour moi un gros progrès qui me fit garder espoir. Il fallait que Liliah se réveille. J’étais content pour Mariella mais seule Liliah occupait mes pensées.

Ce dimanche matin, j’étais assis auprès du lit de Liliah. Je n'en pouvais plus de la voir dans cet état. Son état n'avait toujours pas évolué et je commençais même à désespérer de la voir un jour se réveiller. Je m'apprêtais à lâcher sa main pour sortir de la chambre lorsque je sentis une pression. Je levai mes yeux vers Liliah et la vit bouger ses paupières jusqu'à ce qu'elle réussisse à les ouvrir. Dieu soit loué ! Fou de joie, je sortis immédiatement de la chambre pour aller chercher un médecin. A mon retour dans la chambre, elle n'avait pas bougé d'un millimètre. Dès qu'elle me vit, elle me rappela combien elle m'aimait et elle m'embrassa. Ses parents furent prévenus de son réveil. Une semaine plus tard, elle put sortir de l'hôpital mais ne put reprendre le travail immédiatement: le médecin avait recommandé du repos car elle avait subi un gros choc avec son accident.

Pour être sûre que Monique ne soit pas libérée, l'avocat de Liliah lui avait demandé de venir témoigner à la barre: ce fut une période très éprouvante car elle dut parler de son enlèvement et de tout ce qui s'en est suivi jusqu'à son accident. Monique fut condamnée à 25 ans de prison sans possibilité de remise de peine. Liliah en était tellement heureuse car elle pourrait reprendre enfin le cours normal de sa vie là où elle s'était arrêtée sans crainte
.
Je nous avais acheté une grande maison un peu à l’écart de la ville. Vus les évènements qui se sont passés, j’ai très vite compris que la vie était trop précieuse et trop courte pour ne pas profiter au maximum de son bonheur. A bas les disputes, les coups bas. Je veux que mon couple fonctionne sans qu’il n’y ait de folles dans l’ombre pour causer du tort à ma famille.

Huit mois jour pour jour après la fin du long et périlleux procès de Monique, j’ai emmené Liliah en voyage rien que tous les deux au Brésil. Nolan était avec ses grands-parents maternels. J’avais montré à Liliah un faire-part de mariage d'un de mes vieux amis du lycée qui avait lieu à Rio de Janeiro et je lui ai demandé de m'y accompagner. Le mariage avait lieu dans une grande propriété brésilienne et se déroulait le soir comme tout mariage brésilien. En arrivant devant le lieu de la célébration, Liliah était admirative devant tant de beauté: le décor était incroyable malgré que la cérémonie devait se passer en plein air c'était magnifique.

-"J'ai quelque chose à t'avouer ma chérie"
-"Je t'écoute"
-"Je sais que tu ne m’as jamais vu comme le compagnon de vie idéal car j’ai toujours été un coureur de jupons et tu me le rappelles tout le temps en plus »
-« ….. »
-« Ne t’inquiète pas car je sais que tout est de ma faute. TU voyais comment j’agissais avec les autres et t’es certainement dites pourquoi serait-ce différent avec toi ? »
-« Je suis désolée »
-« Moi aussi je suis désolé de t’avoir fait pleurer, de t’avoir rendu triste à certains moments, de t’avoir causé du mal….JE te demande pardon pour tout. Je veux qu’on soit une vraie famille. Une famille unie. Je veux que tu sois à mes côtés, que tu m’épaules. J’ai juste besoin de toi à mes côtés et de personne d’autre »
-« Moi aussi j’ai besoin de toi. Il est vrai que ça peut être dur pour moi des fois mais je sais que si on reste unis on peut y arriver »
-« Je ne veux plus de crises à deux balles, je ne veux plus que tu doutes de moi. Je sais que tu as souvent du mal à écouter les gens et je veux que tu améliores cela. »
-« Promis. Je sais que je peux être chiante, impulsive mais je suis prête à changer tout cela pour toi et la réussite de notre couple »
-« Tu as drôlement mûri mon amour. Dernière chose »
-« Oui »
-« J’aimerai que tu me fasses les boflotos (beignets) en rentrant stp »
-« Lol….La première fois ça été un calvaire mais je me suis améliorée et ce grâce à ta mère. Tu les auras promis juré si je ne suis pas trop fatiguée en rentrant sinon je te les fais demain matin »
-« Et si on allait à ce mariage ? »

Fin

Liliah: Un amour à r...