CHAPITRE 92: SŒURS UN JOUR, SŒURS TOUJOURS :MANI ET MANO

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 92 : SŒURS UN JOUR SŒURS TOUJOURS : mani et mano.


**LOYD MBAZOGHO** 

J’arrive à la maison à la maison et je ne trouve que maman au salon.


Moi : Bonjour maman.

Maman : bonjour mon fils. 

Moi : Où sont les autres ?

Maman : Ah ! Tes frères sont sortis tout à l’heure avec leurs femmes pour aller je ne sais où. 

Moi : Et papa ?

Maman : Il est avec ton oncle Gildas.


J’ai levé mes yeux pour la regarder.


Maman : Il ne faut pas me regarder, ton père c’est un grand garçon. Je ne vais pas lui interdire de sortir avec qui il veut comme si c’était un enfant. Toi-même qui est mon fils, tu rentres et sors d’ici sans que je ne sache où tu vas encore moins ne dise quelque chose. C’est un vieil homme comme ton père que je vais empêcher de le faire ?

Moi : Maman, ce vieil homme est ton mari qui n’est pas bien portant et est sous traitement. Tu le laisses sortir avec son ami que tu sais est un grand ivrogne et c’est ce que tu me sors comme réponse ?

Maman : (Agacée) Mbazogho ne me fatigue pas l’esprit , tu es rentré et sais où ton père se trouve. C’est toi son fils, va le chercher.

Moi : C’est quand tu seras veuve que tu vas comprendre.

Maman : Nul et sans effet, tu comprends non ? Si tu es rentré dans ta secte et que c’est mon mari que tu as prévu de vendre pour avoir de l’argent tu as menti. Tu m’entends Loyd ? Tu mens. Parce que tu auras beau le chercher dans tes pratiques mais tu ne le trouveras pas.


J’ai continué mon chemin en la laissant bavarder au salon et raconter des conneries. Je suis le nouveau sectaire de la famille comme je travaille mais pourtant, chaque matin on me demande l’argent. Je ne m’attarde pas sur ça et j’ai me changer. Quand son mari sera bien ivre, il va rentrer en rampant ou ses fils vont aller le ramasser. Quand il va rechuter, j’irai simplement à l’hôpital pour suivre le processus habituel. Je ne vais pas mettre mon cœur sur ça aujourd’hui , je n’ai pas l’énergie nécessaire. 

Je rentre dans ma chambre et m’assois sur le lit en posant mes affaires. Je retire mes vêtements un à un après avoir enlevé mes chaussures. Je tire ma serviette que j’attache autour des reins et mon pot de douche ensuite je sors. Je ramasse un seau vide au passage et sors de la maison pour aller puiser ça à la pompe derrière. Une fois mon seau plein, je file me laver et je retourne dans ma chambre. Après quelques minutes, je reviens au salon et me place devant la porte de la cuisine pour voir s’il y a à manger et ce n’est pas le cas.


Moi : (Regardant maman) Maman, vous n’avez pas fait à manger ?

Maman : (Énervée) Tu ne me m’emmerdes pas tu as compris non ? Je vais te faire à manger que je suis ta femme ? Tes frères ont des femmes ici pour ça, la tienne est où ? Maman vous n’avez pas fait à manger ? Qui est à ton service ici ? Si tu veux manger, appelle ta femme, elle viendra le faire. N’importe quoi ?


En partant de la maison ce matin, elle est venue me voir pour me dire de laisser l’argent pour préparer comme elle le fait de temps en temps et je lui ai donné 20 mille. Voici la réponse qu’elle me sort. Si je demande ce qu’elle a fait de l’argent, on va m’emmener le nom. Je retourne tranquillement dans ma chambre et je vais chercher 2000 dans mes affaires avec lesquels j’achète un boîte de maquerelles, le manioc et les petits condiments, je n’ai pas la force de faire grand-chose. Je retourne à la maison et mixe le tout avant de passer à table avec mon plat à la main. Elle est toujours en train de parler de cette affaire. Je ne la gère pas et mange jusqu’à la fin puis je vais rincer mon assiette. En me débarrassant des déchets des condiments et du manioc à la poubelle dehors, je remarque plein de sachets m’indiquant qu’ils ont mangé les plats de la cafète. Je ne dis rien et je retourne me rincer les mains puis je vais m’enfermer dans ma chambre en m’allongeant sur le lit. J'ai dit que je n’avais pas l’énergie nécessaire pour parler les choses des gens de cette maison, c’est Dieu lui-même qui va faire. 

J’enlève mes idées sur ces gens et automatiquement, elles vont se perdre sur le problème auquel je suis confronté depuis le début de cette année, je me mets à penser à Lucrèce. Je revois dans ma tête son image du jour. Elle avait un jean destroy bleu, un t-shirt noir et des sandales noires aux pieds. Ce n’était rien d’extra mais même comme ça, elle a attiré les regards des hommes lorsque nous étions à la clinique. Comment en serait-il autrement tant cette petite est belle ? Un accoutrement aussi simple que ça, la met en valeur et toutes ces formes avec elle. Je revois son regard, son sourire, le son de sa voix.


Moi : (Me passant la main sur le visage) Bordelle de merde Loyd ce n’est qu’une gamine, une gamine d’à peine 16 ans et c’est la fille de ta sœur putain. C’est ta nièce, ta putain de nièce merde, ressaisis toi.


Je me lève du lit et je me mets à faire les 100 pas dans la pièce, à tourner en rond comme un fou parce que je sens comment l’excitation est en train de me prendre et des images d’elle pas très saines essayent de me remplir la tête. Plus je résiste, plus elles sont fortes. Je tourne dans la pièce comme un lion en cage et malgré la fatigue que je ressens, je décide de faire quelques pompes peut être que cela réussira à me faire passer ça. Pourtant j’ai pris une douche et je viens de manger mais je n’ai pas le choix. Je retire mon débardeur et me mets en position pour pomper. Facilement comme ça, je fais jusqu’à 100 pompes. C’est quand je suis épuisé et complètement en sueur que j’arrête. Je suis claqué à un point que je n’arrive même pas à comprendre. Je m’assois quelques minutes par terre histoire de sécher un peu mon corps puis je reprends la serviette pour aller prendre un autre bain. C’est tout nu que je jette mon corps à bout de force pour un sommeil bousculé par cette petite qui a apparemment décidé de me torturer l’esprit. J’ouvre les yeux 3h plus tard autour de 21h avec mon sexe tendu et mes bourses pleines dû aux rêves que j’ai fait. Las de lutter, j’attrape mon téléphone qui était sur le lit et je retourne sur les statuts d’Alvine qu’il a mis la veille à 22h, ils n’ont pas encore disparu. Je vais dans l’application phoenix et je télécharge la photo où elle est en maillot de bain avec sa petite tante. Je vais dans ma galerie et je la rogne afin de l’avoir toute seule de dessus. Je fixe la photo et je sens mon sexe frémir, tendu de tout son long. Je pose ma main dessus et je commence à me branler tout en fixant Lucrèce au travers de l’image . Plus je regarde son corps et plus le mouvement de ma main sur ma verge est rapide. Quand je sens que mon plaisir va atteindre son pic, je me redresse pour m’asseoir au bord du lit. En moins de temps qu’il n'en faut, mon corps se fige et sort le sperme qui tombe par terre pendant que je serre les dents pour m’empêcher de gémir et me faire entendre par les gens au salon. Je reste quelques minutes ainsi histoire de laisser mon corps se calmer avant de me lever, prendre un kleenex et me nettoyer le bout de mon sexe ainsi que le sperme qui est tombé sur le sol. Je mets les papiers dans un sachet que je vais jeter demain matin et je prends la bouteille d’eau que je laisse toujours dans ma chambre pour me laver les mains dans un coin de la chambre. Une fois propre, j’enfile un caleçon et je remonte sur le lit après avoir mis mon téléphone en charge. Je me couche sur le dos en regardant la toiture et en repensant à ce que je viens de faire, me masturber à la jouissance devant la photo de ma nièce de 16 ans. À ce niveau, je crois que j’ai besoin d’une délivrance, si je ne veux pas finir par monter sur l’enfant d’autrui pour de vrai et faire la prison, je dois en parler au pasteur pour qu’il me programme pour ça, c’est impératif….


QUELQUES JOURS PLUS TÔT


**LESLIE OYAME**

Les médecins sont sortis et nous ont laissé mon homme et moi dans la salle. Il a décidé de passer ses nuits avec moi pour me veiller. 


Arsène : (Essuyant mes larmes) Ne t’inquiètes pas ma Douce, je te promets que tout va bien se passer.

Moi : (Le regardant) Je te crois. Je suis désolée d’avoir perdu deux de nos bébés.

Arsène : (Essuyant toujours mes larmes) Ne sois pas désolée, ce n’est pas de ta faute. Et puis, il nous reste encore deux autres sur lesquels on va se concentrer après avoir fait le deuil de ceux qui sont partis. Le plus important c’est toi, tant que tu es en vie, nous pourrons faire autant de bébés que nous le voudrons, d’accord ?

Moi : D’accord .

Arsène : (Me caressant le visage) Je t’aime .

Moi : Moi aussi.

Arsène : Repose-toi, tu as besoin de force pour toi et pour les enfants.

Moi : Et toi ?

Arsène : Je serai là. Je vais rester à tes côtés pour prendre soin de vous.

Moi : Merci.

Arsène : De rien. 


Il m’a fait un bisou sur les lèvres puis un autre sur le front et je me suis endormie par le trop plein de fatigue. Lorsque j’ai ouvert les yeux plus tard, Arsène était endormi sur un fauteuil, pas du tout confortable pour sa corpulence mais bon il s’y est collé. Je l’ai regardé dormir et je n’ai pas pu m’empêcher de penser que je ne méritais vraiment pas un homme comme lui. Il est trop bien pour moi, beaucoup trop. 

Je repense au moment où Loyd et Lauria sont venus me voir, j’ai essayé de lui dire qu’ils étaient mes petits frères mais il m’a dit qu’il savait qui ils étaient. Comment a-t-il su ? S’il sait qui ils sont, cela veut donc dire qu’il sait que je lui ai menti sur eux. Il n’est pas fâché ? Il m’a dit ce soir qu’il m’aimait , n’a-t-il pas pris en compte le fait que je lui ai menti ? M’aimera-t-il encore quand il découvrira tout mon passé ? Restera -t-il avec moi ? Je pense à cela une bonne partie du reste de la nuit et je finis par me mettre à prier. Je demande à Dieu de me donner la force et le courage pour faire ce qu’il faut, dire la vérité en dépit des conséquences. Advienne que pourra, je laisserai entre ses mains l’issue de cette histoire, non seulement avec Arsène, mais aussi avec tous les autres. Dès que je finis ma prière, je me rendors pour me réveiller au petit matin en même temps que lui.


Moi : Bonjour bébé.

Arsène : (S’étirant dans tous les sens) Bonjour ma Douce, tu as bien dormi ?

Moi : Oui. Mais toi pas du tout à ce que je peux voir.

Arsène : Non, ce fauteuil est trop petit pour moi et j’ai mal partout.

Moi : Dans ce cas, il faudra rentrer dormir à la maison ce soir.

Arsène : Et te laisser dormir toute seule ici ? Il est hors de question. Je dormirai ici le temps qu’il faut jusqu’à ce que tu sortes d’ici . Je finirai bien par m’adapter ou au pire des cas, je demanderai s’il est possible que l’on me prête un lit disponible bien sûr je paierai ou si je peux emmener un matelas gonflable.

Moi : D’accord. Tu dois te rendre au boulot ce matin n’est-ce pas ?

Arsène : Oui. Je fais un tour rapide à la maison pour me doucher et m’apprêter puis je fonce. Je vais repasser ce soir.

Moi : D’accord .

Arsène : Papa viendra cet après midi avec les enfants.

Moi : Ok. Mais il faut aussi que vous vous reposiez. Tes enfants et toi avez perdu énormément de poids et ce n’est pas bien.

Arsène : On n’a perdu du poids parce qu’il nous manquait notre essentiel, mais ne t’inquiètes pas, tu es là, les choses vont rentrer dans l’ordre. Nous allons tout faire pour reprendre la forme même si nous savons qu’il n’y a qu’entre tes mains que nous sommes bien nourris.

Moi : (Souriant) C’est ça.

Arsène : (Souriant) Tu sais que j’ai raison. Bon il faut que je parte maintenant si je ne veux pas être pris dans les embouteillages et arrivé en retard au boulot.

Moi : C’est vrai. 


Il s’est approché de moi et m’a fait un bisou sur les lèvres et un autre sur le front avant de me caresser le ventre.


Arsène : Prends soin de vous et à ce soir. 

Moi : D’accord .

Arsène : Je t’aime .

Moi : Moi aussi. 


Il s’est éloigné et est parti. Quelques minutes plus tard, une infirmière est venue me nettoyer en me faisant une demie toilette et m’aider à me brosser pour rester fraîche. J’en avais grand besoin et je l’ai remercié pour ça. Une autre est passée après elle pour prendre mes paramètres et autres avant de se faire remplacer par le repas. Le médecin est arrivé autour de 8h pour un contrôle et tout allait bien. Il est retourné en me laissant toute seule dans la salle. J’ai regardé la télévision pendant quelques heures pour passer le temps étant donné que je n’ai pas mon portable avec moi. Lucrèce m’a dit hier que c’est au 11, certainement elle m’apportera ça ce soir en venant. Je regardais l’écran jusqu’à ce que quelqu’un se présente devant ma porte et c’était Kelly. Nous sommes restées en train de nous regarder dans les yeux avec des larmes silencieuses coulant le long de nos joues. Sans que je ne m’y attende, elle s’est rapidement approchée de moi et m’a prise dans ses bras. Cette fois-ci nos pleurs sont devenus sonores. J’ai également passé mes bras autour d’elle pour approfondir cette étreinte.


Kelly : (Pleurant dans la même position) Je te demande pardon Leslie, je ne voulais pas te faire du mal. Je ne savais pas que tu allais avoir un accident qui allait te coûter la vie. Si tu savais comme je m’en voulais, je m’en voulais de t’avoir dit toutes ces choses horribles, je m’en voulais d’avoir laissé la colère m’emporter et de n’y avoir pas réfléchi, je m’en voulais de t’avoir humilié ainsi que ta famille devant les gens. Je te demande pardon.

Moi : (La serrant très fort dans mes bras, pleurant) Tu n’as rien à te faire pardonner Kelly, c’est plutôt à moi de te demander pardon pour tout le mal que je t’ai fait. Toutes ces années je n’ai pas été une bonne amie et je t’ai causé beaucoup de tort. Si tu savais comme je m’en veux, je m’en veux pour tout ce que je t’ai fait de mal ainsi qu’à ta famille. Je te demande pardon Kelly.

Kelly : Je te pardonne Leslie, je te pardonne. 


Nous sommes restées là à pleurer l’une dans les bras de l’autre pendant plusieurs minutes avant de nous calmer et essuyer nos larmes. Nous avons fini par nous séparer et nos yeux et nos visages étaient tous rouge sans compter le rhume qui n’arrêtait pas de couler de nos nez. On s’est regardé et elle m’a souris, j’en ai fait de même.


Kelly : Attends je nous prends des kleenex sinon on ne va pas s’en sortir.

Moi : (Reniflant) D’accord.


Elle a fouillé son sac et a sorti un paquet de kleenex. Elle m’en a passé deux et en a pris le même nombre pour se moucher et essuyer nos visages. Elle m’a débarrassé et jeté ça dans la poubelle à côté. Elle est ensuite revenue s’asseoir à côté de moi sur le lit.


Kelly : Je n’arrêtais pas de pleurer depuis samedi quand nous avons vu ton corps plein de sang étalé sur la route et que plus tard on nous dise que tu étais morte. Je n’arrivais pas à croire que ce soit vrai, que c’était la dernière fois que je te voyais et que c’était les derniers propos que j’avais sorti de ma bouche. J’avais du mal à croire que la personne avec qui j’avais été aussi proche, avec qui j’avais partagé la plus grande partie de ma vie, tous mes secrets, ma meilleure amie et ma sœur s’en était allée de cette façon et sous une note de colère. (Essuyant une larme qui s’était mise à couler le long de ses joues) je me suis demandée pourquoi ? Pourquoi c’était fini de la sorte ? Est-ce que j’avais été heureuse d’être en colère contre toi toutes ces années ? Est-ce que le fait d’avoir pensé et avoir dit toutes ces choses horribles sur toi m’avait apporté quelque chose de bien ? J’avais été blessée par ce que j’avais appris chez Benji il y a 7 ans c’est vrai et je t’en avais beaucoup voulu de m’avoir trompé et trahi de la sorte. J’avais voulu te faire du mal moi aussi et secrètement j’ai espéré que les choses ne devait pas bien se passer pour toi. Pourtant quand je t’ai vu ce jour sur cette route étalée, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir mal au cœur, te voir dans cet état ne m’a apporté aucune satisfaction, aucun bien fait et m’a fait réaliser que tu étais une personne très importante pour moi et que tu avais toujours une très grande place dans mon cœur. C’est pourquoi ta mort m’a fait énormément de mal. Quand Paul m’a appelé ce matin pour me dire que tu étais revenue à la vie, j’ai couru à l’église pour aller m’agenouiller devant l’autel et faire une offrande au Seigneur parce qu’Il nous redonnait une chance de repartir sur de nouvelles bases et retiré les mauvaises paroles qui ont été dites puis j’ai couru ici pour venir te voir, te serrer dans mes bras et te demander pardon. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, je ne sais pas si on pourra redevenir amies comme on l’était autrefois, parce que oui, malgré tout ce que j’ai appris sur toi, je considère toujours que nous avions été amies toutes les deux. Mais je remets tout entre les mains de Dieu. La vie est trop courte et la mort imprévisible pour garder des rancunes dans le cœur. C’est ce que je suis venue te dire et te dire que j’étais contente de savoir que tu t’étais réveillée de la mort.

Moi : (Essuyant mes larmes) Merci Kelly, merci du fond du cœur. Je suis rentrée dans ta vie avec des mauvaises intentions, parce que je voulais me faire remarquer de Benjamin, pourtant c’est toi qui a été une bénédiction pour moi. Je n’avais pas réalisé la grâce que j’avais eu que d’être avec toi. Sans le savoir, me rapprocher de toi m’a éloigné de beaucoup de mauvaises choses qui m’auraient conduit à la mort. Si je ne t’avais pas rencontré, je serai morte depuis des années Kelly, je n’aurais jamais atteint l’âge que j’ai aujourd’hui parce que tu as été pour moi un ange, un ange que Dieu avait mis sur mon chemin pour me regarder en vie et me montrer la voie. Il m’a fallu que j’ai cet accident pour le savoir, pour savoir que toi et ta famille aviez été un don dans ma vie, un don que je ne méritais pas et que je ne mérite toujours pas. C’est pourquoi une fois de plus je te demande à nouveau pardon et je retire toutes les paroles horribles que j’avais pu te dire, et ta famille avec toi chez Benjamin, il y a 7 ans.

Kelly : (Passant ses mains sur mon visage pour essuyer mes larmes) Je te pardonne à nouveau. J’ai vécu les plus beaux moments de ma vie à tes côtés.

Moi : (Reniflant) Moi aussi Kelly, moi aussi. Tu es une bonne personne, Dieu te le rendra au centuple.

Kelly : Amen. Toi aussi tu es une bonne personne sinon je ne t’aurais pas aimé comme je l’ai fait. (Souriante) Tu m’as manqué durant toutes ces années Mani.

Moi : (Souriant à travers mes larmes) Tu m’as manqué aussi mano


SECONDE CHANCE