Chapitre 94

Ecrit par Jennie390

Justine avait longuement parlé au téléphone avec Lionel d'Alexis,d'Imelda concernant Farrell,de Didier qui aimerait récupérer les filles et du fait qu'il ait raconté plein d'idoties à Sophie.
Dès qu'elle a raccroché,Justine s'est retournée et a légèrement sursauté en se rendant compte que Joyce était dans l'embrasure de la porte de la cuisine,le regard neutre. 

Justine:C'est comment tu es là, toute silencieuse avec ce regard de sociopathe?Tu m'as fait peur! 

Joyce:Je t'ai entendu parler au téléphone avec Lionel... 

Justine:Oui... 

Joyce:C'est quoi cette histoire d'Imelda à propos de Farrell? 

Justine:Il n'y a rien de... 

Joyce:Maman ne me mens pas s'il te plaît,ce n'est pas nécessaire de chercher à me caresser dans le sens du poil,je n'en ai pas besoin.Je t'ai parfaitement entendu, donc de quoi s'agit-il exactement? 

Justine(soupir):En fait ton frère a pensé que peut-être vu le fait qu'Imelda avait déjà essayé par le passé de faire du mal à Farrell,qu'elle pourrait également être à mêlée à sa disparition. Il y aurait même une enquête non officielle sur elle en ce moment, mais ça n'avance pas vraiment étant donné qu'elle est hors du pays.Si c'est vraiment elle la responsable elle a certainement piloté ça depuis l'Etranger ou alors elle a tout fait pour passer incognito pendant ses visites au pays. 

Joyce:Donc vous êtes arrivés à une telle conclusion et vous n'avez pas jugé bon de me le dire? 

Justice:On a préféré ne pas t'en parler tout simplement parce qu'on n'est sûr de rien Joyce.Et vu le temps qu'il s'est déjà écoulé la... 

Joyce:Vu le temps qu'il s'est déjà écoulé,mon enfant est certainement déjà...(la voix brisée):vous auriez dû me faire part de vos doutes,j'avais le droit de savoir. 

Justine:Oui mais chérie... 

Joyce(en larmes):Maman qu'il s'agissait de véritables kidnappeurs ou d'Imelda,j'avais le droit de savoir tout ce qui a été dit ou entrepris pour ma fille.
Je sais que je ne la reverrai plus mais... 

Joyce est sortie de la cuisine et elle a monté les escaliers rapidement pour aller dans sa chambre.Elle a récupéré son téléphone et son portefeuille,puis elle est ressortie de la chambre. Elle a croisé Sophie qui descendait les escaliers,elle l'a interpellé. 

Joyce:Oh toi là,vient un peu ici!!! 

Sophie(petite voix):Bonjour Joyce... 

Joyce:C'est pas la peine de faire la petite voix avec moi là. Donc il paraît qu'on veut vous manger mystiquement, Hope et toi? Qu'on est des hypocrites? Nous sommes des sorciers et nous faisons semblant de prendre soin de vous?Mon frère a sacrifié ta sœur ?Et je ne sais quoi d'autres... 

Sophie:... 

Joyce(haussant le ton):Je te parle madame, il faut me répondre!!! Tu n'es vraiment qu'une ingrate !!! 

Justine est sortie de la cuisine... 

Justine:Joyce ne parle pas comme ça... 

Joyce:Pourquoi je ne vais pas parler comme ça ? 
Mon frère s'est toujours bien comporté avec vous.Meme Hope et toi, on prend bien soin de vous ici et maintenant toi tu... 

Justine:Ce n'est pas de sa faute, c'est l'ex de Michelle qui lui met des choses pareilles dans la tête. C'est une petite fille,elle est naïve et facilement influençable. 

Joyce:C'est justement en mettant le fait qu'elle soit très jeune et naïve que vous n'avez pas raison. Elle est peut-être jeune mais elle a un cerveau qui doit servir à réfléchir. Comment elle va donner du crédit au premier venu qui va venir lui dire qu'Alexis est coupable et en plus ,elle n'est plus au stade du doute,elle est convaincue que c'est vrai. 

Sophie:Non je ne suis pas convaincue que ce qu'il m'a dit est vrai,je... 

Joyce:Si tu avais des doutes, tu aurais quand même accordé à Alexis le bénéfice du doute.Mais même ça, tu ne lui as pas donné.Ça se voit tout simplement au fait que depuis qu'il est en prison tu n'es jamais allée le voir.Oui c'est vrai il a expressément demandé que si tu souhaites aller en prison pour le voir, on doit refuser mais le truc c'est que depuis le jour où on l'a arrêté jamais tu n'a demandé à le voir ou même à lui parler au téléphone. J'estime que c'est un manque de considération Sophie. 

Sophie:Je... 

Joyce:"Tu" rien du tout! Tu peux déjà ramasser tes affaires et aller retrouver l'ex de ta sœur, mais sache que personne ne va te retenir. Et tu n'as même pas intérêt à changer d'avis hein,parce que si tu décides de rester c'est là où je vais te manger la nuit dans la sorcellerie vu qu'apparemment ici on est des sorciers.Nimporte quoi ! Et sache que Hope ne va nulle part.
Si ce co*nnard n'est pas d'accord et qu'il est trop fâché, si c'est un vrai homme, qu'il vienne alors ici récupérer la petite.On ne va pas lui raconter, il va vivre ça ! 

Justine:Joyce,calme toi bon sang! 

Joyce a descendu les escaliers. 

Joyce:C'est toi qui la caresse dans le sens du poil, moi je ne suis pas dedans. 

Justine:Et tu vas où comme ça ? 

Joyce:J'arrive... 

Justine:Tu arrives que tu vas d'abord où? 

Joyce:... 

Au moment où Joyce est montée dans la voiture,Jules rentrait entrait à peine dans la cours. 

Jules:Bonjour Maman... 

Justine:Ça va Jules? 

Jules:Oui maman et toi ? 

Justine:Ah ça va oh...Mais s'il te plaît la fille là je sens qu'elle va faire une bêtise,suis la. 

Joyce a démarré le véhicule, elle a fait marche arrière.. 

Jules:Elle va où comme ça ? 

Justine:Je ne sais pas mais va avec elle s'il te plaît. 

Au moment où la voiture s'apprêtait à sortir de la concession, Jules a ouvert la portière et il a grimpé à l'intérieur.
Joyce a mis les gaz et elle s'est lancée dans la circulation. 

Jules:Joyce on va où ? 

Joyce:... 

Jules:Tu pourrais me répondre s'il te plaît? 

Joyce a raconté à Jules la conversation téléphonique de sa mère avec Lionel.Jules est resté silencieux malgré le fait qu'il ressentait des piqûres dans le cœur juste en pensant au fait qu'Imelda pourrait être à l'origine de la disparition de leur fille.
Connaissant la mentalité de Miss Mounguengui, Jules imaginait bien que c'etait une possibilité qui pourrait très bien s'avérer vrai. 
Quand Jules est sorti de ses pensées, il s'est rendu compte, qu'il se trouvait devant le portail de la famille Mounguengui. 

Jules:Joyce, Imelda n'est pas dans ce pays. Donc que fait-on ici? 

Joyce a garé en face du portail,elle a arrêté le moteur et elle est descendue du véhicule sans repondre.Jules est sorti à son tour et il a contourné la voiture pour retrouver Joyce qui s'apprêtait à appuyer sur la sonnerie. Il l'a attrapé par le bras et il l'a retourné. 

Jules:Joyce,pourquoi on est là ?
Même dans le cas où cette enflure est vraiment responsable de ce qui est arrivé à l'enfant, on ne va pas la retrouver ici et Imelda n'est certainement pas dans ce pays. 

Joyce(les larmes aux yeux): Jules,je sais qu'Imelda n'est pas dans ce pays mais vu que je ne peux pas l'appeler directement vu qu'on s'est bloquées sur les réseaux sociaux, je viens ici pour lui passer un message à travers ses parents. Et oui ça ne va peut-être pas ramené mon enfant mais j'en ai besoin, j'ai le cœur tellement lourd,j'ai trop mal. 

Jules a soupiré puis il l'a lâche,Joyce s'est retournée et elle a sonné. 

[...]

Le Docteur Faubert était assis dans le bureau de son collègue généraliste, le Docteur David Mouele. Il regardait les résultats de ses examens et il ne comprenait pas ce qui n'avait pas marché. 

Dr Mouele: Nathaniel, comme je te disais, je ne comprends pas pourquoi ça s'est empiré. Il y'a un mois et demi de cela, je t'ai moi même diagnostiqué une pneumopathie bactérienne. Oui, c'est une pathologie qui peut s'avérer grave mais seulement si le patient est fragile ou qu'il a fréquemment des problèmes respiratoires ou alors si on ne découvre pas la maladie à temps. 
Mais dans ton cas , on l'a découvert très tôt et on a commencé le traitement antibiotique et normalement au bout de 18 à 20 jours , voire 1 mois, on aurait dû constater une grande amélioration. Est ce que tu es sûr que tu prends tes médicaments toaus les jours, aux heures indiquées, que ton style de vie est clean? 

Nataniel(le regardant de travers): Pourquoi tu me poses des questions aussi bêtes comme si j'étais un vulgaire patient lamda qui ne sait rien en matière de médecine, de santé, etc... Évidemment que depuis qu'on a commencé le traitement je prends mes médicaments tous les jours , aux heures indiquées, pas une minute avant, pas une minute après. Concernant mon style de vie évidemment qu'il est clean. Je ne bois pas d'alcool, je ne consomme ni tabac ni substances psychotropes. Je fais du jogging 3 fois par semaine, je bois au moins 1L et demi d'eau minérale par jour. Je fais un effort malgré mon métier de gynéco d'avoir au moins 5heures de sommeil par jour. Je mange 5 fruits et légumes par jours, je ne mange ni trop sucré ni trop salé, ni trop gras. Donc je pense que oui, mon style de vie est plus que clean, il est même reluisant si je peux m'exprimer ainsi. Donc David que se passe t-il ? Pourquoi je quitte d'une simple pneumopathie bactérienne à un putain d'abcès des poumons? 

Le Docteur Mouele a soupiré en haussant les épaules. 

Dr Mouele: Nathaniel, je n'en sais rien. 

Nathaniel : Et il n'y a aucun doute qu'il s'agisse réellement d'un abcès des poumons ? 

Dr Mouele: Non il N'y a aucun doute, tu présentes tous les symptômes et les radiographies sont claires et nettes. 

Nathaniel: Et donc c'est quoi la suite ? 

Dr Mouele: Franchement je.. 

Nathaniel: Ne me dis pas que tu n'en sais rien, on est dans la médecine générale, ça c'est ton domaine. Donc à toi de me guider. 

Dr Mouele: Nathaniel qu'il s'agisse d'une pneumopathie ou d'un abcès le traitement est essentiellement le même c'est à dire à base d'antibiotiques. Si au bout de deux semaines, il n'y a pas la moindre amélioration j'aimerais qu'on fasse une biopsie des poumons. 

Nathaniel: Pourquoi tu veux faire une biopsie des poumons ? Tu ... tu ne penses pas qu'il s'agisse d'un cancer David ? 

Dr Mouele: Non, on en est pas là du tout, c'est juste pour écarter cette possibilité. Et on va d'abord voir comment évolue le traitement. 

Nataniel( soupir ): Ok... 

Dr Mouele: Suis religieusement ton traitement, continue à entretenir ton niveau de vie hyper sain. Par contre je te préviens, que tu vas régulièrement avoir une sensation de poitrine encombrée, tu vas vomir parfois du pus, ce qui est tout à fait normal vu qu'il y'en a dans tes poumons. Les fièvres vont continuer, la perte d'appétit, le manque de sommeil, tu vas perdre du poids. 

Nathaniel: Mais s'il s'agit d'un abcès, on ne pourrait pas le percer lors d'une opération chirurgicale par exemple ? 

Dr Mouele: Ça c'est en dernier recours, généralement dans le cas où le traitement antibiotique s'avère inefficace, donc on va d'abord commencer le traitement et observe ce que ça donne. Tout va bien se passer Nathaniel, ne t'inquiète pas. Et n'oublie pas de beaucoup te reposer. 

Nataniel: On est médecin, "beaucoup de repos" n'est pas dans notre vocabulaire. Dans 1h30 par exemple, j'ai une césarienne à pratiquer, ce sont des quadruplés qui arrivent. Demain j'ai une IVG à pratiquer sur une fille qui a été violée.Je suis trop occupé pour me reposer. 

Dr Mouele: Je sais mais fait un effort. 

Le Docteur Mouele lui a signé une ordonnance après lui avoir prodigué des conseils. Nathaniel est sorti du bureau et il marchait dans les couloirs de l'hôpital, perdu dans ses pensées. Ça ne lui plaisait pas que malgré le traitement suivi à la lettre, wue son état se soit aggravé et comme si ce n'était pas suffisant le Docteur Mouele avait l'intention de faire une biopsie pour détecter s'il y'a une tumeur dans les poumons, ce qui serait insensé. Il n'avait jamais touché au tabac pourquoi souffrirait-il d'une telle pathologie? Il est entré dans son bureau et il s'est assis un moment, quand Olivia est entrée dans son bureau. 

Olivia: Bonjour papa... 

Nathaniel: Oli bonjour... 

Olivia: Tu vas bien ? 

Nathaniel: Oui ça va. 

Olivia: Hum...Tu m'as l'air fatigué, il te faut prendre de bonnes vacances... 

Nataniel: Dans 3 mois, j'irai en congé.. 

Olivia: Oui tu en as besoin... 3 ou 4 bonnes semaines sur une île paradisiaque à siroter des cocktails exotiques. 

Nataniel: Pff... On verra... alors que fais tu ici ? Tu n'es pas sensée être au boulot ? 

Olivia: C'est l'heure de la pause, je suis entrain d'aller déjeuner avec des collègues, j'ai donc décidé de m'arrêter pour te faire un coucou et savoir comment tu vas. 

Nataniel: Ah ok... je me porte bien comme tu peux le remarquer. 

Olivia: Et ta maladie ? 

Nathaniel: Ça va très bien, le médecin qui s'occupe de moi m'a dit que mon organisme a vraiment bien répondu au traitement. 

Olivia(sourire): Ah Dieu merci...Je suis vraiment rassurée, depuis que tu m'avais dis que tu étais souffrant, je dormais à peine papa... 

Nathaniel: Tout va bien ne t'inquiète pas du tout... Tu es en pause déjeuner, tes collègues doivent t'attendre et moi j'ai une césarienne que je dois pratiquer. 

Olivia: Oui j'y vais... Mais justement en parlant de naissance de bébé, je ne savais pas que c'est toi qui avait fait accoucher Angèle. 

Nataniel a levé les yeux sur Olivia, Il est resté près d'une minute à la regarder sans parler. 

Olivia: Le Gabon là est vraiment petit oh ! 

Nathaniel: Tu parles de quelle Angèle ? 

Olivia: Angèle Akan... la compagne de Lionel, le meilleur ami de Brian et le grand frère de... 

Nathaniel: Je vois que tu ne rates pas une occasion pour me parler de ces gens Olivia. Qu'est ce qu'il t'arrive à la fin ? Oh Brian, oh Lionel, Alexis et maintenant Angèle, pourquoi ces personnes sont toujours dans ton vocabulaire ? À ce que je vois, tu n'as pas écouter mes conseils et avertissements quand je t'ai dis de stopper tout lien avec eux. 

Olivia: Pourquoi tu mélanges les choses ? J'ai appris il y'a quelques jours par Angèle que c'est toi qui l'a fait accouché, on était toutes les deux surprises par cette coïncidence. D'ailleurs, elle ne savait pas que tu étais mon père...
Mais c'est encore quelque chose de difficile pour elle, elle a perdu sa fille juste quelques minutes après qu'elle soit venue au monde. C'est un véritable traumatisme et... 

Nathaniel: Olivia, je vais te répéter ceci pour la dernière fois. Je veux te voir loin de toutes ces personnes, écoute mes conseils, je suis ton père et c'est pour ton bien que je te le dis. Oui tu es amoureuse de ce gars mais tu rencontreras d'autres hommes Oli, tu es jeune. Laisses Brian et toutes les personnes de son entourage, surtout les Mebale. Ça ne va t'apporter que des problèmes si tu t'obstines à ne pas écouter mes conseils. Il te suffit de penser de manière objective en mettant toutes les émotions et les sentiments que tu ressens de côté et tu verras que j'ai parfaitement raison, je sais que tu le sais. Bon on m'attend au bloc, bon appétit... 

Olivia: Merci... Bon je te laisse... 

Elle a fait un petit câlin à son père avant de sortir du bureau puis de l'hôpital. Elle a démarré son véhicule pour aller rejoindre ses collègues.
Au fond d'elle elle savait que son père avait raison de lui demander de couper tous ses rapports avec Brian et les Mebale mais comment le ferait-elle? 

[...] 

Dès que le gardien a ouvert le portail, Joyce est entrée dans la concession suivie de Jules. 

Le Gardien: Bonjour Mademoiselle Joyce, ça fait longtemps qu'on ne vous a pas vu par... 

Joyce: Eh pardon, je ne suis pas ici pour écouter vos conneries. 

Le gardien n'en croyait pas ses oreilles, Joyce avait toujours été très gentille avec lui quand elle venait parfois rendre visite à Imelda. Parfois elle lui donnait de l'argent, il se souvenait qu'un jour elle lui avait donné 200.000F quand il avait annoncé à Joyce que sa femme venait d'accoucher.

Joyce: Oú sont tes patrons ?

Le gardien: Ils sont...

Joyce( hurlant): Ne perds pas mon temps ! J'ai dis oú sont-ils ?

À ce moment Irène est sortie de la maison...

Irène: Joyce ?

Joyce: Ah vous êtes là, très bien !

Irène: Il y'a un problème Joyce? Tu ne peux pas rentrer t'asseoir ?

Joyce: Je ne suis pas venue pour m'asseoir, ce n'est absolument pas une visite de courtoisie. Je suis venue vous passer un message pour votre fille.

Joyce parlait tellement fort que Ludovic est sorti à son tour de la maison pour voir de quoi il s'agissait. Jean François était dans son bureau en pleine vidéo conférenceavec ses partenaires du trafic, mais à cause des éclats de voix il est sorti sur le balcon.

Jean François: Je peux savoir à quoi rime tout ce vacarne? Je peux également savoir ce qu'une Mebale fait chez moi?

Joyce: Ce n'est pas la peine de monter sur vos grands chevaux avec moi. Je pense que comme tout le monde dans le pays , vous savez que mon enfant a disparu depuis un moment déjà et...

Ludovic: Et qu'est ce qu'on en a à foutre nous si ton bâtard a disparu ? Quand on vous dis de ne pas écarter les jambes n'importe,après vous ne savez pas prendre soin de vos enfa...

Il n'a même pas eu le temps de terminer sa phrase débile que le poing de Jules s'est violemment abattu sur son visage. Ludovic ne s'y attendait tellement pas qu'il a perdu l'équilibre et est tombé par terre.

Ludovic: Tu es malade?... Comment oses tu venir me mettre un coup de poing chez moi?

Jean François: Je ne suis vraiment plus respecté dans ce pays, parcequ'il fut un temps où personne ne pouvait rentrer chez moi pour s'attaquer aux miens. Et toi Ludovic tu n'es rien d'autre qu'une put*ain de sardine. Comment un homme comme toi, qui est apparemment de ta génération peut te mettre un coup de poing dans la maison de ton père et tu tombes à la renverse comme un sac de riz?
Tu te plain comme une fillette. Tu n'es pas un homme? Tu n'as donc aucune co*uille ? Tu...

Jules était tellement en colère à cause des paroles de Ludovic que sur le coup il a voulu répondre à Jean François, mais Joyce a posé la main sur son épaule, ils se sont regardés un bref instant , puis il s'est ravisé.

Joyce: Vos enfants sont tous aussi vaurien que vous, si c'est pas l'une qui est bordelle l'autre c'est une c*ouille molle.

Ludovic: Je ne te permet pas de...

Joyce: Tu ne m'interdis rien du tout Ludovic , vous ne valez rien.

Irène: Joyce , que se passe t-il ma fille ?

Jean François: Ta fille ? Irène, ta fille ? Mais tu es quelle genre de mère à la fin? Une petite con*nasse vient ici insulter Imelda et au lieu de la remettre à sa place non, toi tu l'appelles gentillement ma fille pour...

Joyce: Je ne suis pas venue ici pour vous écouter déblatérer. Je suis juste venue pour que vous passiez un message à Imelda, j'espère pour elle qu'elle n'a rien à voir avec la disparition de mon bébé. Que l'on me dise que ce sont des kidnappeurs mais pas elle, parce que je regretterai amèrement de ne pas l'avoir tuée de mes mains quand j'en ai eu l'occasion. De ne pas lui avoir ouvert la gorge avec une bouteille cassée quand elle était à ma merci ce jour là. 
(Les larmes aux yeux):Et j'espère que si c'est elle qui est à l'origine de la disparition de ma fille , que jamais elle et moi on ne se croise dans ce monde parce que je serai sans pitié. Elle a déjà essayé d'ôter la vie à mon 
enfant, mais je sais qu'il y'a un Dieu là haut qui voit tout. Si Imelda est responsable de ce qui est arrivé à ma fille , tôt ou tard elle va récolter ce qu'elle a semé.

Jules( l'interrompant): viens on y va , ça m'agace d'être ici.

Depuis que Joyce parlait, elle avait les larmes aux yeux et même Irène, qui avait beaucoup de peine en la voyant souffrir de la sorte.

Joyce: Oui on va s'en aller, il faut que vous lui passiez le message. Et surtout que ce sont les montagnes qui ne se croisent jamais comme on dit, un jour elle et moi nous nous reverrons.

Jean François(au gardien): Toi ! Dépêche toi de m'ouvrir ce portail et tu me les fou dehors! A quoi sert ta présence dans cette maison si tu laisses n'importe qui rentrer comme dans un moulin.

Ludovic s'est levé.

Ludovic: Sortez d'ici ou moi même je vous fou dehors à coups de pied.

Jules: Viens essayer de poser tes mains sur nous pour nous mettre dehors. Tu ne vas pas croire.

Joyce a jeté un coup d'œil à Irène et a Jean François.

Joyce: Dites moi un peu, quand vous vous asseyez et que vous regardez le résultat de ce que vous avez mis au monde , ne ressentez vous pas l'échec et la honte? Vos enfants sont de vrais ratés, si vous êtes honnêtes avec vous mêmes vous savez que c'est la vérité, le moins bizarre c'est Régis, mais les 2 autres ?

Jules a tenu Joyce par la main pour sortir puis il s'est retourné un instant.

Jules: J'ai dis un jour à votre fille que je n'ai pas peur de la prison, que s'en prendre à mon enfant serait une grave erreur. Si elle a vraiment quelque chose à y voir dans cette disparition, j'espère pour elle qu'elle ne mettra pas les pieds dans ce pays.

Il s'est retourné et il est sorti en tenant Joyce par la main, il lui a pris les clés des mains et a déverrouillé le véhicule. Joyce est montée côté passager et Jules s'est mis derrière le volant.
Il a conduit jusqu'à la plage et ils sont tous les deux descendus du véhicule pour marcher sur le sable. 

Joyce(triste):Je sais que ce n'était peut-être pas une bonne idée d'y aller tout simplement parce que ça ne va rien changé à la disparition de l'enfant même s'il s'avère plus tard que c'est Imelda qui était derrière tout ça.
Mais je suis tellement désespérée, du moment où on m'a enlevé mon enfant j'ai eu la sensation qu'on m'a retiré une partie de moi,je me sens vide Jules.
Comment je vais faire pour vivre sans elle?parce que vu tout le temps qui s'est déjà écoulé, je n'ai plus l'espoir de revoir un jour Farrell.
Elle a fondu en larmes,Jules l'a prise dans ses bras pour la consoler,ça lui faisait tellement mal de la voir dans cet état. Et même s'il ne le disait pas tout haut,Jules non plus n'avait plus l'espoir de revoir l'enfant un jour. 

[...] 

Jean-François regardait de puis le balcon,Irène et Ludovic qui étaient toujours dans la cours.Irene était toujours aussi perturbée par ce qu'avait dit Joyce,elle avait le cœur tellement serré qu'elle espérait qu'Imelda n'ait rien à voir dans la disparition de la petite. 

Jean-François:Honnêtement je ne sais pas à quoi vous servez dans cette famille.Toi Ludovic,incapable de défendre ton honneur en tant qu'homme,il est venu te mettre un coup de poing chez toi et tu l'as regardé. 

Ludovic:Il m'a pris au dépourvu je... 

Jean-François:La ferme! Et toi Irène,je suis toujours impressionné par le genre de mère que tu es.On insulte ta fille devant toi mais tu ne dis rien,au contraire tu as plutôt l'air de soutenir cette personne.
Toi Aliou,continue à ouvrir mon portail à n'importe qui et tu ne vas comprendre comment tu te retrouveras sans emploi du jour au lendemain. 

Aliou:Monsieur je les ai laissé passer, parce que la fille là venait souvent ici avec mademoiselle Imelda,c'était sa copine. 

Jean François:Comme tu peux le remarquer ce n'est plus le cas.Je n'ai vraiment pas le temps de me pencher sur leurs cas,je suis en appel vidéo avec des partenaires. Mais cette petite Mebale humm... 

Irène a levé les yeux pleins de larmes vers Jean François puis elle est rentrée en flèche dans la maison. Arrivée au salon, elle a récupéré son téléphone sur la table et elle a appelé Imelda sur haut parleur,cette dernière a décroché au bout de la 2e sonnerie. 

Imelda:Bonjour Maman...que me vaut l'honneur de recevoir un appel de sa majesté Irène Stéphanie Mounguengui? 

Irène:Je ne t'appelle pas pour papoter Imelda... 

Imelda:Ah non? Tu me veux quoi alors?Même à distance tu veux me... 

Irène:Joyce était ici aujourd'hui par rapport à la disparition de sa fille. 

Imelda:Quoi on lui a dit qu'elle trouverait son enfant là bas? 

Irène:Tu sais, ça m'a brisé le cœur de voir cette fille aussi désemparée de la sorte.Je suis une mère, je sais c'est quoi la douleur d'enfanter,donc je comprends abattue par la disparition de sa fille. 

Imelda:Maman pourquoi tu me racontes ça? Qu'est-ce que j'en ai à foutre de Joyce et de ce qu'il est arrivé à son mioche? Je ne... 

Irène:Joyce était ici parce qu'elle a apparemment des soupçons que tu aurais quelque chose à voir dans cette histoire,vu que tu as déjà essayé de faire du mal à son enfant par le passé. Elle nous charge de te dire que si tu as ta main dedans, tu le paieras tôt ou tard.Si ce n'est pas elle même qui te le feras payer, Dieu le fera pour elle. 

Imelda est restée un moment silencieuse avant de prendre la parole. 

Imelda:Donc une c*onne vient m'accuser de quelque chose que je connais pas et comme à tes yeux je ne vaux rien,tu crois toujours sans jamais me donner le bénéfice du doute.Pour toi je suis apparemment le diable incarné, vu que tout ce qui est négatif, c'est toujours moi.
Tu es sûre que tu es ma mère Irène Mounguengui ? Tu me m'as pas par hasard adoptée ? Parce qu'une mère protège d'abord son enfant contre vents et marée mais moi tu m'as toujours jetée à la vindicte populaire. S'il y a une femme dont le comportement envers moi s'apparente un temps soit peu à celui d'une maman, c'est Tata Simone. Je suis convaincue aujourd'hui que tu ne m'as jamais aimé et c'est vraiment désolant. De la même manière que tu ne te considères pas comme ma mère, moi non plus je ne te considère pas comme ta fille. 

Irène:J'espère que tu as fini Imelda...Je sais que tu es n'es pas une bonne personne et ça me fait mal parce que je suis ta mère. Oui,ta mère c'est moi,pas Simone. 
Je t'ai porté 9 mois,j'ai enduré les nausées et tout ce qui va avec,j'ai fait 2 jours en salle de travail pour te mettre au monde dans la douleur. C'est mon lait que tu as bu,c'est moi qui restais à ton chevet quand tu étais malade, etc...Imelda c'est moi qui suis ta mère!!!
Et parce que je suis ta mère j'espère pour toi que tu n'as rien à voir avec la disparition de cette petite fille.
Parce si et seulement si,tu as vraiment fait quelque chose à cet enfant, Imelda je te promets que tu n'auras jamais la paix dans ta vie.Il y a des douleurs qu'on ne peut pas infliger à un être humain et espérer avoir la paix,Dieu ne pourra pas laisser passer ça. Tu vas forcément payer tout ça un jour. 

Imelda:C'est moi ou tu es en train d'essayer de me maudire. 

Irène:Je t'ai dit ce que j'avais sur le cœur... 

Clic!
Quand Irène a raccroché et qu'elle s'est retournée, elle a vu Jean-François devant la porte de son bureau, en train de la regarder. 

Jean-François:Je vois que tu es devenue plus que folle, Irène. Qui crois tu être pour vouloir prononcer de telles paroles sur mon enfant? Et d'ailleurs tu penses que ça va lui faire quoi tes malédictions à deux balles? 

Irène:Si c'est moi qui ait mis cette fille au monde,on verra ça.. 

Elle a toisé Jean-François et elle est montée dans sa chambre.Il l'a regardé partir puis il est retourné dans son bureau.Il était occupé avec le bateau qui devait arriver dans 2 mois,il n'avait pas le temps de s'attarder sur les c*onneries autour de lui. 

[...] 

Le téléphone d'Imelda était en mode haut parleur pendant l'appel avec sa mère. Quand l'appel s'est coupé,elle a pris son téléphone,ses cigarettes et elle est sortie de la chambre pour aller faire prendre l'air.
Les paroles de sa mère ne lui avaient pas plus mais elle n'avait pas le temps de s'attarder dessus.Elle avait beaucoup trop de soucis en ce moment. 
Elle dormait vraiment très mal,elle faisait exactement le même rêve au sujet de Michelle et la fille de Lionel.Il ne passait pas un jour sans qu'elle ne pense aux dernières paroles que Michelle lui avaient dites le jour de sa mort.
Imelda n'était pas une fille superstitieuse, mais ne pas passer une seule journée sans voir Michelle commençait à l'inquiéter. 
Vu que sa mère se comportait comme son ennemie,elle contacterait l'unique personne qui l'a soutenait quand elle était embêtée. Sa Tata chérie... 

[...] 

2 mois plus tard...

Jean-François a déchiré la robe et les sous vêtements qu'elle portait,il lui a asséné une série d'au moins 30 gifles à la chaîne,et l'a pénétré avec violence.
Il a passé sa ceinture autour de son cou et la resserrait tout en faisant des va et vient violents en elle. 

Elle se débattait, criait, pleurait, suppliait mais malgré ça il n'arrêtait pas. Il serrait davantage la ceinture autour du cou de sa victime, lorsqu'il sentait qu'elle manquait un peu trop d'air, que sa respiration devenait de plus en plus laborieuse, que ses yeux étaient sur le point de révulser, il relâchait la ceinture. Il a passé un long moments à alterner entre gifles,étranglements avec la ceinture et des coups de reins hyper brutes au grand désarroi de sa victime. 

Jean François(furieux): Je t'avais dis de faire attention aux allures que tu as , que tôt ou tard tu allais me connaître. Mais tu ne m'as malheureusement pas écouté. 

Yvette(pleurant et haletant): Jean François arrête...je t'en supplie tu me fais m ... pitié 

Jean François: Ferme ta gueule ! 

Jean François s'est retiré d'elle et il s'est levé, il est allé chercher un foulard dans sa chambre et est revenu dans la salle se bain. Yvette avait du mal à se lever, elle voulait ramper et sortir de la pièce mais il l'a cloué au sol. Jean François l'a mise sur le ventre, il lui a attaché les mains dans le dos. Il a ouvert le tiroir de la chambre et en a sorti une lame, une bougie et un briquet.
Jean François a commencé à lui faire de petites entailles un peu partout sur le corps, elle se débattait et criait en même temps. Il s'est ensuite placé derrière elle et il l'a pénétré. Pendant qu'il allait et venait à l'intérieur d'elle, il a allumé la bougie et passait la flamme sur les blessures. 

Yvette(criant): Pitié...pitieee...t'en prie, je n'en peux plus Pitié.je.. 

Jean François: Yvette je te promet que tu vas me supplier de te t*uer, mais ça ne va pas être aussi simple. Tu as osé me trahir après tout ce que j'ai fais pour toi. J'ai sauvé la vie de ta sa*lope de mère, j'aurai dû la laisser crever du cancer.
Grâce à moi tu vis dans le luxe, tu portes des vêtements de marque, tu conduis des voitures dont tu n'aurais jamais pu rêver dans ta misérable vie. Grâce à moi tu vas dans les plus beaux pays du monde et dors dans des hôtels 5 étoiles. Yvette je t'ai offert une pu*tain de vie de princesse et c'est comme ça que tu me payes en retour?
Tu vas t'allier avec mes ennemis? Tu as ouvert la porte pour que mes détracteurs aient accès à moi. Sois maudite sale pu*te ! 

Yvette ne faisait que pleurer, les douleurs qu'elle ressentait à chaque fois qu'il fonçait en elle étaient indescriptibles. Le tout mélangé aux blessures sur lesquels Jean François passait de temps en temps la flamme de la bougie. A un moment donné, il a balancé la bougie et il a enroulé son chignon avec sa main droite et avec la main gauche, il a repassé la ceinture sur le cou d'Yvette. Il tirait de ses deux mains, tout en la pillonant sans pitié. 

Yvette: Jean François... je t'en... 

Jean François: J'aimerais bien savoir ce qu'il ont bien pu te promettre pour que tu me poignardes dans le dos. Quel est cet argent qu'il ont pu te promettre et que moi je ne peux pas te donner ? Ou alors vu que tu es une pu*te , il te payait avec du se*xe?
Ça doit être ça. Je te vois bien entrain de participer à une part*ouze avec Lionel, Felix et tous leur acolytes. C'est ça n'est-ce pas? Réponds moi ! 

Yvette( pleurant ): Je te jure que non ! 

Jean François: Tu avais besoin de chair fraîche, et comme ils sont jeunes, bien saillants, tu t'es dis que... 

Yvette: Je n'ai rien fait avec eux! Je te le jure ! 

Jean François : Menteuse ! Tu n'es rien d'autre qu'une chaudasse et qu'une traîtresse ! 

Après plusieurs assauts, il a fini par se libérer en elle et il s'est relevé. La douleur et la détresse transpercaient Yvette de par et d'autre. Elle était clouée au sol, elle n'arrivait pas à faire le moindre mouvement. Elle avait des difficultés et respirer, il s'est rapproché d'Yvette et lui a donné plusieurs coups de pieds au visage,au ventre etc.. 
 Jusqu'à ce que son téléphone sonne et qu'il décroche. Yvette avait les yeux fermés , elle perdait progressivement connaissance. 

Jean François: Allo... 

... 

Jean François: Tout est prêt ? 

... 

Jean François: Très bien...
Tu es débile ou quoi? Quel aéroport ? Je ne suis pas encore officiellement recherché mais ça ne saurait tarder. Et lorsqu'il ne me verront pas au port, ils comprendront que j'essaie de m'échapper. Ils vont certainement envoyé la police dans les aéroports et aérodromes privés en pensant que je vais vouloir partir de cette façon. Voilà pourquoi je vais quitter le pays par voie terrestre. Dès que je serai arrivé à Bitam(région), je traverserai la frontière pour me retrouver au Cameroun. 

... 

Jean François: Évidemment je ne vais pas voyager assis dans la voiture comme si de rien n'était. 

... 

Jean François: Tu dois être stupide toi ! À ton avis pourquoi je t'ai demandé de trouver une sorte de camion avec des marchandises ? Bah oui c'est pour ne pas me faire remarquer,pour sortir du pays ni vu ni connu. 


Notre amour face aux...