Chapitre 98

Ecrit par Jennie390


Imelda:Il faut vraiment le voir pour le croire... 

Angèle et Irène ont regardé dans la direction d'où venait la voix... 

Simone:Irène,quel genre de femme es tu même? 

Imelda(haussant le ton):Qu'est ce que j'ai bien pu te faire pour que tu me détestes de la sorte maman?Parce qu'aujourd'hui j'ai vraiment la confirmation que tu me hais... 

Irène:Il faut baisser d'un ton quand tu t'adresses à moi Imelda,je ne suis pas ta camarade. 

Simone(grondant): Pourquoi elle va baisser d'un ton?Qu'est ce qu'elle a bien pu te faire?
Il faut lui répondre Irène,parce que comment tu justifies que tu sois assise à siroter un café avec l'ennemie de ta fille?
Irène, cette fille c'est la chienne qui a tué mon fils et tu es là assise à pactiser avec elle?Tu n'es qu'une sale traîtresse!! 

Angèle:Il faut contrôler ton langage Simone,je ne te permets pas de m'insulter.La période où j'étais chez ton fils est passée... 

Imelda(grondant):Toi tu peux te permettre d'interdire des choses aux gens? Si on t'insulte,tu vas faire quoi? Tu peux faire quoi à qui Angèle? Espèce d'imbécile!! 

En parlant Imelda avait pris le verre d'eau qui était sur la table et l'avait versé au visage d'Angèle.La colère d'Angèle était montée d'un cran,dès qu'elle s'est levée Imelda a senti qu'il fallait vite déguerpir.Elle savait parfaitement ne pas avoir de force donc si elle ne foutait pas le camp,elle allait encore se faire taper comme toujours.

Elle a donc fait l'erreur de s'enfuir vers la plage qui n'était pas très loin du restaurant,en se disant que les personnes présentes allaient la défendre.
Imelda a directement senti quelqu'un lui faire un balayage(sorte de croche-pied),dès qu'elle est tombée,Angèle l'a retournée et s'est assise sur elle à califourchon pour lui asséner de cinglantes gi&fles. 

Angèle:Toi...tu ne peux savoir combien tu m'énerves !!

Imelda(criant):Aieee! LÂCHE-MOI ESPECE DE FO*LLE!!

Angèle: J'ai tellement rêvé de t'appuyer ta bouche là,id*iote! 

Imelda(criant):Tata! Tata! fais quelque chose!!! Au secours! 

Simone a regardé impassible sa nièce se faire bastonner puis,elle s'est retournée pour regarder sa sœur.
Pendant qu'Imelda criait Angèle en profitait pour lui mettre de grosses quantités sable dans la bouche.. 

Angèle(grondant):Mange ça! Ça va te remettre les idées en place! 

Imelda:Aaargh! Beurk! Ange...Arrête pu*tain! 

Angèle(la g*iflant):Je t'ai dit d'avaler ça ! 

C'était un jour de semaine donc il n'y avait que deux ou trois personnes présentes sur la plage,ces dernières étaient toutes en train de rigoler. 
Imelda a mordu Angèle à la main tellement fort que cette dernière a dû la lâcher à un moment.
Imelda a pu se dégager,dès qu'elle a voulu fuir pour repartir vers le restaurant,Angèle l'a rattrapé par les cheveux.Elle l'a traînée au sol jusqu'à lui mettre la tête dans l'eau. 

Angèle(grondant):Bois un peu ça,ça va te faire du bien! 

Elle lui a sorti la tête.. 

Imelda(crachant l'eau tout en criant):Mais arrête...C'est quoi ton problème? 

Angèle a encore replongé sa tête pour qu'elle boive de l'eau.
~~~~~~~ 

Pendant tout ce temps,Simone fixait sa sœur qui buvait son café comme s'il n'y avait personne devant elle.Puis elle a appelé le serveur. 

Le serveur:Oui madame?

Irène:S'il vous plaît vous pouvez aller séparer cette lutte?Ce n'est même pas une lutte c'est une bastonnade.(gentillement):Vous pouvez le faire pour moi s'il vous plaît ? 

Le serveur: Ça ne me dérange pas... 

La plage était toute proche donc il est vite arrivé,il a séparé Angèle d'Imelda qui crachait l'eau. 

Le serveur:Madame ça suffit, vous voulez la tuer ou quoi?

Angèle:Évidemment que non...Si je voulais la tuer vous pensez que j'allais encore sortir sa tête de l'eau? Je voulais qu'elle étanche sa soif...(regardant Imelda): C'est bon,l'estomac est plein? 

Imelda pressait sa robe qui était trempée d'eau... 

Imelda(essoufflée):Angèle fais attention...Surveille tes arrières...Tu vas me payer ça... 

Angèle:Ah tu as encore la bouche pour me menacer ? 

Le serveur:Non elle ne vous menace pas..S'il vous plaît,il faut vous calmer.C'est la femme avec qui vous étiez assise qui m'a dit de venir vous arrêter. 

Angèle a regardé du côté du restaurant,elle a regardé Irène... 

Angèle:C'est bon je vais récupérer mes chaussures... 

Imelda(doucement):Angèle je vais te tuer,sois en sûre!Pour qui tu te prends pour lever la main sur moi? Tu... 

Angèle:Ferme ça ! Je ne vais pas lever la main sur toi que tu es qui Imelda? Tu dois continuer à ouvrir ta bouche pour débiter des in*epties et je dois te regarder ?
Tu crois que le fait d'être la fille de Mounguengui dans ce pays est encore synonyme gloire et de prestige?Au cas où tu ne le saurais pas,le vent a tourné par ici,la récréation est terminée.
Tu vas découvrir ce qu'est la vie 
Remercie ce Monsieur et surtout ta mère,c'est pour elle que je ne t'administre pas une autre gifle idi*ote!!

Angèle s'est retournée et a ramassé ses babouches à talon qui avaient sauté quand elle avait commencé à poursuivre Imelda.Puis elle s'est mise à marcher en direction du restaurant en époussetant son jean qui avait du sable. 

Imelda l'a regardé partir puis elle a aussi ramassé ses chaussures,les gens la regardaient en riant à cause de la façon dont elle venait de se faire humilier. 
~~~~~~~

Dès que le serveur avait quitté le restaurant quelques minutes plus tôt pour aller séparer Angèle et Imelda,Simone s'était finalement adressée à sa sœur après ce long moment à la fixer.

Simone:Tu sais que c'est l'ex femme de Daniel.. 

Irène:Et? 

Simone:Et? Pourquoi je te trouve toi ma sœur de sang en train de boire à la même table que mon ennemie.La femme qui a conduit ton neveu à la mort...
Un enfant que tu as vu naître,que tu as lavé,que tu as bercé,à qui tu as changé des couches...
C'est quel genre de trahison comme ça?

Irène: Quand on atteint un certain âge dans la vie, il faut arrêter de vivre dans le déni. Ton fils n'était pas un saint, ce n'était pas quelqu'un de bien; oui ça fait mal mais c'est la réalité… 
C'était même un vrai salo*pard… 
Ton fils, ton fils...Tu as passé ton temps à raconter partout une version édulcorée de la vérité concernant la mort de Daniel, Comment cette fille l'aurait soit disant conduit à se tuer… 
Mais apparemment ce n'était que pur mensonge pour cacher ce que Daniel et toi faisiez subir à la pauvre fille.
J'ai toujours su que Daniel n'était pas un enfant parfait comme tu as toujours voulu le faire croire mais je ne pensais pas qu'il avait été aussi ignoble avec cette fille et toi tu as cautionné ça. Il est mort, Angèle a pu refaire sa vie et aller de l'avant laisse son nom tranquille. Ce n'est pas en la tenant responsable à tort de ce qui est arrivé que ton fils va ressusciter.
Il faut te remettre en question as-tu été une bonne mère ?
Regarde moi, mes deux derniers enfants sont de véritables calamités...Ludo c'est un inutile, drogué...l'autre là-bas c'est pas la peine... 
J'ai poussé ces enfants-là donc ça me fait mal de voir ce qu'ils sont devenus aujourd'hui. Mais je ne me voilerai pas la face en mettant la faute sur les autres. Jean-François les a gaspillés mais j'ai aussi ma part de responsabilité, si j'avais eu le courage de me lever, de lui tenir tête pour mes enfants, qui sait peut-être que j'aurais pu limiter les dégâts.
Donc arrête de fatiguer les oreilles des gens comme si ton fils était un saint...oh il servait le Seigneur, ce sont des conneries et tu le sais...
Cette fille m'a raconté comment Daniel l'a traitait, comment tu l'a traitais, Simone tu devrais même avoir honte de te tenir devant cette enfant et dire qu'elle a tué ton fils...

Simone n'avait jamais été aussi en colère...Elle regardait sa sœur et la seule chose dont elle avait envie à l'heure actuelle etait de prendre le couteau de table qui était juste à côté et de le planter dans le cou de sa sœur.Son sang boullissait littéralement... 

Simone:C'est ce que tu me dis Irène?À moi?

Irène n'a pas répondu,elle a appelé le serveur,elle a réglé sa facture et elle a soulevé son sac à main et celui d'Angèle puis elle s'est levée. 

Dès qu'elle est sortie du restaurant,elle a croisé Angèle. 

Angèle:Madame Irène je suis désolé... 

Irène:Tu n'as vraiment pas à t'excuser,je comprends...J'ai payé la facture,tu devrais rentrer te changer vu comment tu es mouillée,tu peux attraper froid.(sourire):Ton homme va dire que je t'ai emmenée boire un café et tu es revenue avec une pneumonie... 

Angèle(sourire):Vraiment...Merci beaucoup Madame Irène.Vous êtes une femme bien...Faites un bon voyage... 

Irène:Merci beaucoup...prend soin de toi. 

Elles se sont fait la bise et Angèle a récupéré son sac à main, elle a marché jusqu'à sa voiture, elle est montée puis a démarré.

Irène s'est retournée et elle a vu Imelda qui était debout pas loin et l'observait.
Irène s'est approchée d'elle...

Irène:Tu ne peux pas savoir comment j'ai mal en voyant ce que tu es devenue Imelda.Je... 

Irène n'a pas fini sa phrase qu'Imelda lui a craché au visage.Irène s'est figée... 

Imelda(avec la haine):Je te déteste Irène...Je te hais...Comment tu peux avoir le culot de te tenir devant moi et me parler après le comportement que tu as eu envers moi? 

Irène a sorti un mouchoir de son sac et s'est essuyé le visage...

Taf!

Imelda n'a pas vu la gifle venir…

Irène: Je vois que le fait de traîner avec Simone te monte au cerveau mais c'est bien comme tu rentrée au pays...La vraie vie va commencer ma fille...
(À Simone):Salue ton chéri de ma part quand tu iras le voir en prison, parce que je suppose que tu es ici pour lui...

Elle a toisé Simone et elle est montée dans son véhicule...Elle a démarré sous les yeux d'Imelda et Simone... 

{...}

Faubert était à genoux dans la salle de bain de son bureau à l'hôpital, il avait la tête au dessus du toilette pendant qu'il vomissait un mélange visqueux et malodorant composé principalement de pus et de quelques filets de sang. 
Il transpirait à grosses gouttes, ressentait une forte douleur au niveau de la poitrine à chaque fois qu'il poussait pour sortir le liquide de son corps. 

Depuis 4 jours, il vivait un enfer à cause de sa pathologie.Il suivait bien évidemment son traitement à la lettre mais son état ne montrait pas le moindre signe d'amélioration. Au contraire, il avait l'impression que ça allait de mal en pis.Il était extrêmement fatigué,il dormait très peu,il n'avait pas faim bien qu'il se forçait à avaler quelque chose à cause des médicaments. Son état se ressentait même déjà sur son travail,il était de moins en moins concentré. 

{La veille,il avait fait accouché une femme,puis il avait décidé de lui faire les points de suture.Il le faisait en ayant la tête ailleurs jusqu'à ce qu'une infirmière lui fasse remarquer qu'il avait déjà cousu toute la partie déchirée et qu'il s'apprêtait à coudre tout le reste de l'orifice génital.Quand il s'était rendu compte de l'erreur qu'il avait été sur le point de commette,il a été submergé d'une grande honte. 

L'infirmière et la sage femme présentes,le regardaient bizarrement,le Docteur Faubert,Gynéco de plus de 20 ans d'expérience qui avait failli recoudre une femme totalement jusqu'à complètement fermer son va*gin.
Lui même il était choqué.
Il avait prétexté la fatigue et il avait laissé la sage femme continuer les soins. Il avait retiré ses gants, s'était lavé les mains puis il était allé s'enfermer dans son bureau où il avait pleuré à chaudes larmes.} 

Quand il a terminé de vomir,il s'est brossé les dents,puis il a récupéré ses affaires et il s'est sorti du bureau. Il était fatigué,il avait besoin de sommeil.

En arrivant dans le parking,il a croisé Amelie(la sage femme de l'histoire du bébé d'Angèle),cette dernière avait les yeux rougis,le visage las.. 

Dr Faubert: Bonjour Amelie...

Amelie: Bonjour Docteur...

Dr Faubert:Depuis quelques jours vous ne venez pas au boulot.Vous avez un problème? 

Amelie: Ah Docteur...Je suis justement venue signaler à l'hopital que je serai absente pendant un moment.
(En larmes):Je dois me rendre au village.. 

Dr Faubert:Au village? Quoi vous avez un décès ?

Amelie:Oui j'ai perdu mon fils aîné...

Dr Faubert(choqué):Pardon? Votre fils?

Amelie:Oui Docteur,mon fils de 16 ans.. 

Dr Faubert(peiné):Oh mes condoléances Amelie...Mais comment est ce arrivé? 

Amelie:Il s'est noyé à la plage, le week-end dernier.
(Pleurs):J'ai mal Franchement...c'est dur à supporter... 

Dr Faubert:Je n'ose même pas imaginer ce que vous traversez actuellement.
Vraiment soyez forte. 

Il a ouvert son véhicule,il a puisé 200.000 FCFA dans une enveloppe qui était dans la boîte à gants et l'a remis à Amelie. 

Dr Faubert:Ça peut vous aider pour le voyage,pour acheter des petits trucs pour les obsèques. Vraiment soyez forte. 

Amelie:Merci beaucoup Docteur.. 

Amelie est entrée dans l'hopital et Faubert a démarré son véhicule. 

[...]

Imelda et Simone sont descendues dans le parking de l'hôtel et elles ont tiré leurs valises jusque dans le hall. Puis elles ont récupéré les clés magnétiques de leurs suites après s'être fait enregistrées.
Pendant qu'elle marchaient pour rejoindre leurs chambres,Simone était toute silencieuse mais à l'intérieur d'elle il y avait un véritable tsunami. Elle était tellement en colère qu'elle avait envie de tout détruire sur son passage.
Imelda quant à elle,avait la mine amarrée,elle faisait la moue en jetant des regards à la dérobée à sa tante. 

Imelda: Tata est-ce que tu trouves que ce que tu as fait aujourd'hui était bien? on est toutes les 2 unies contre nos ennemis et toi tu m'abandonnes lorsque j'ai besoin de toi?

Simone:... 

Imelda: Cet imbécile d'Angèle m'a sauté dessus mais tu n'as pas bougé,elle m'as administré je ne sais combien de gifles, m'a fait manger du sable, elle m'a trempé la tête à plusieurs reprises dans l'eau salée et tu n'as même pas bronché.
J'ai l'impression que je suis ta nièce chérie seulement quand ça t'arrange, quand je peux sortir de l'argent pour nos plans, faire de grosses dépenses pour te faire des cadeaux coûteux. Mais lorsque j'ai réellement besoin de toi tu ne... 

Simone: Fous-moi le camp Imelda!!! Quand tu me regardes là,j'ai l'air d'avoir le temps pour tes simagrées?Tu me parles même de quoi exactement?
Que je devais venir te soutenir?
Angèle une fille qui est plus âgée que toi de seulement 2 ans,elle t'a correctement corrigé comme une enfant..
Tu n'as fait que crier comme une vache et tu était agitée comme un serpent...
Tu ne peux pas te défendre comme une femme?
Tu as seulement la large bouche pour parler fort et tu n'as pas de force?
Toi on te tape toujours, tu n'as pas honte?
La dernière fois c'est Joyce qui a fait de toi ce qu'elle voulait.Elle t'a tellement frappée que tu as même perdu une dent et elle t'a presque enfoncé une bouteille brisée à la gorge, tu n'as pas honte? 
Sache que pour éviter l'humiliation on ne provoque pas, on insulte pas quand on sait qu'on ne peut pas se défendre...
Tu as ouvert ta bouche sur Angèle,c'était dans l'optique que moi je vienne me donner en spectacle?
Tu m'as bien regardé? à 53 ans tu penses que je pourrais me rouler dans le sable avec des petites filles n'ont même pas 35 ans?
Tu m'as bien regardé Imelda? 
Ne m'énerve pas davantage,sinon c'est sur toi que va s'abattre toute la colère que je ressens actuellement...

Simone a toisé Imelda, puis elle a repris sa valise,elle a marché jusqu'à sa chambre et s'est glissé à l'intérieur après l'avoir ouverte.
Imelda est restée plantée là,elle s'est souvenue des paroles de Stanley qui lui avait dit une fois que sa tante ne l'aimait pas,qu'elle était à ses côtés par intérêt.
Elle commençait à se rendre compte qu'il n'avait peut-être pas tort à ce sujet. 
Et d'ailleurs en y repensant bien,toutes les deux n'avaient jamais été très proches.

Imelda se souvenait que le rapprochement soudain avait eu lieu à cause d'Angèle mais avant ça c'était pas non plus une relation tante-nièce chérie. 
Elle se rendait compte que sa tante se servait d'elle pour atteindre Angèle...
Imelda avait la tête pleine de pensées lorsqu'elle s'est également introduite dans sa propre chambre.
Elle mettrait cette histoire de tante au clair plus tard, la priorité en ce moment c'était d'aller rendre visite à son père pour comprendre exactement de quoi il s'agissait. 

{...}

Quand Angèle est arrivé à la maison,elle a trouvé Lionel assis au salon,le regard dans le vide avec un verre de whisky à la main. 

Angèle:Salut bébé... 

Lionel:Salut... 

Angèle:C'est comment,il y a un problème. 

Il a tourné la tête vers elle,il avait l'air vraiment préoccupé. 

Angèle:Qu'est ce que tu as ? 

Lionel(la regardant de haut en bas):Pourquoi tes vêtements sont ils mouillés. Il n'a pas plu à ce que je sache. 

Angèle:Euh oui...C'est en trempant la tête de cette idiote dans l'eau que je me suis mouillée. 

Lionel:Tu as trempé la tête de qui dans l'eau Angèle ?

Angèle:Imelda... 

Lionel:Elle est déjà rentrée? 

Angèle:Oh que oui...Elle était avec sa tante maléfique. Elles nous ont trouvé,Madame Irène et moi en train de boire un café. Imelda m'a versé au visage l'eau qui était dans mon verre. C'était le feu vert que j'attendais. Je lui ai donné du sable à manger puis j'ai trempé sa tête dans l'eau,vu qu'on était à proximité de la plage. 

Lionel:Sa mère ne l'a pas mal pris parce que quoi qu'on dise c'est quand même son enfant. 

Angèle:Elle a envoyé quelqu'un nous séparer mais elle n'avait pas l'air fâché.

Lionel:Ok...je dirai à Félix qu'elle est là...

Angèle:Ok...Mais toi tu as quel problème? Tu m'as l'air préoccupé.

Lionel:L'enquête sur la mort de Michelle est officiellement close. Ils n'ont trouvé aucune preuve pour innocenter Alexis. Son procès se tiendra dans deux jours et il est bien parti pour prendre au moins 20ans,vu la cru*auté du c*rime.

Angèle:Oh Seigneur...Mais il doit bien y avoir quelque chose qu'on peut faire non?Al ne peut pas rester 20 ans en prison...

Lionel:Je ne sais plus quoi faire,il nous faudrait un miracle pour lui épargner la condamnation. 

Leurs yeux se sont remplis de larmes... 

Lionel:Franchement c'est trop injuste...Tu ne peux pas imaginer combien j'ai mal Angèle. 

Angèle:Si j'imagine ce que tu peux ressentir... 

Elle s'est assise près de lui et l'a prise dans ses bras. 

{...}

JFM avait passé l'une des pires nuits de sa vie et apparemment ce n'était que le début. Il faisait chaud dans cet endroit, il y avait des moustiques mais en plus de ça un des prisonniers avait versé le contenu d'un seau d'eau plein sur son matelas. 
Comment pouvait-il dormir sur un matelas qui est était non seulement très fin mais aussi tout trempé? Ça n'avait clairement rien à voir avec le lit "king-size" en bois d'ébène lustré et son matelas luxueux hyper confortable qu'il avait chez lui. 

Jean-François sentait que son séjour n'allait pas être de tout repos, ils se demandait comment il ferait pour survivre dans un tel endroit s'il était finalement condamné. 
Et vu l'infraction, il ne prendrait pas moins de 20 ans derrière les barreaux... 
Comment pourrait-il supporter 20 longues années dans ce lieu immonde tout en côtoyant de sales petits voyous de quartier? 
Et comme si ce n'était déjà pas difficile de subir de mauvais traitements, de dormir dans la saleté, Jean-François était affreusement affamé. 

  
Il était né d'une famille riche dont il était fils unique, il n'avait jamais connu le manque et la faim. Il avait toujours eu tout ce qu'il voulait, c'était trop dur à supporter. 
La veille, il avait eu droit à un plat de riz blanc dans lequel un petit énergumène crasseux avait renversé l'intégralité d'une bouteille d'eau douteuse, Jean-François n'avait eu d'autres choix que d'arrêter de manger. 
Ce matin au petit déjeuner, on lui avait donné du pain sec pendant que ses codétenus dégustaient des omelettes, une salade avec du pain craquant, venant apparemment de la part de la mère d'Alexis, le petit frère de cet imbécile de Lionel Mebale.

À midi, tous les autres avaient reçu des barquettes qui contenaient du poisson salé au chou et aux carottes accompagné de banane plantain. 
Jean-François quant à lui, avait reçu le même plat de riz blanc misérable que la veille, il avait à peine avalé cinq bouchées, lorsque l'un des prisonniers avait jeté du sable dans son assiette, qu'il s'était vu obligé d'abandonner, encore... 
Un acte qui avait évidemment provoqué l'hilarité générale... 
Jean-François était très en colère de servir de joujou à tous ces petits criminels, celui qui l'énervait encore plus c'était Alexis. Depuis ce matin, ce dernier ne lui avait pas adressé la parole, mais il avait toujours ce petit sourire moqueur qu'il affichait à chaque fois que leurs yeux se croisaient.

Jean-François sentait qu'Alexis se délectait de chaque petit moment de misère qu'il vivait.
Jean-François était assis au sol, dos contre le mur, les yeux rivés au plafond lorsqu'un gardien est venu lui dire qu'il avait de la visite. 
Il est arrivé dans le parloir et a aperçu Imelda et Simone. Quand Imelda a vu son père, elle s'est levée et au moment où elle a voulu lui sauter dans les bras, le gardien les a interrompu. 

  

Le gardien: Pas de contact physique... 

  

Imelda: C'est mon père, pour quelle raison je ne dois pas le toucher? 

  

Le gardien: J'ai dit pas de contact physique, rien à foutre du lien que vous avez!! 

  

Simone: Est-ce que vous savez qui est cet homme? 
Si vous saviez qui il est et le genre de fortune qu'il contrôle, vous ne lui auriez rien interdit..

Le gardien: Continuez à argumenter et je vous fous à la porte, j'ai dit pas de contact physique!! vous avec 15 minutes!! 
Pas plus!!! 

  

Sur ce, le gardien s'est éloigné de la table et est allé se poster devant la porte. Jean-François a soupiré et il s'est assis, tout comme Imelda et Simone. 

  

Imelda: Papa que se passe-t-il? Pourquoi tu te retrouves ici? 
C'est quoi cette histoire de trafic? 

  

Jean-François: C'est une trop longue histoire... 

  

Simone: Jean-François...Ça me fait vraiment mal de te voir dans un tel endroit. De voir un homme de ta carrure enfermé ici...Dans un lieu aussi disgracieux... 
Comment tu vis tout ça?

Jean-François: Tu imagines bien que ça ne va pas, je suis dans un trou, où je ne pensais jamais mettre les pieds de toute ma vie.
Je ne suis pas habitué à vivre dans de telles conditions précaires, dans la chaleur, les moustiques et les mauvaises odeurs d'urine, de pets, d'aisselles sales, d'excréments, de bouches pourries, etc. 
Tout dans cet endroit est infect!!! 
Sans oublier la nourriture, Eh Nyambi!!!(Dieu en langue punu)... 

  

Imelda: J'imagine! Ça se voit que c'est dégueulasse ici… 
Comment on peut te sortir d'ici?Il faut qu'on fasse quoi? 
Engager le meilleur avocat du pays? Ou alors on embauche un qui vient tout droit d'Europe? Ce ne sont pas les moyens qui vont nous faire défaut. 

  

Jean-François: Honnêtement, ce serait un véritable miracle que je sorte d'ici. Ils ont toutes les preuves complètement irréfutables de ma culpabilité. 

  

Imelda: Donc c'est sérieux cette histoire de trafic ? Mais papa toi aussi, comment tu peux tremper dans de telles affaires? 

  

Jean-François: Tu es en train de me faire la morale? Ça ne va pas dans ta tête?
(Chuchotant pour ne pas que le gardien entende):Oui je faisais du trafic et c'est avec cet argent que tu mènes la vie de princesse à travers le monde.. Sans ce trafic tu n'aurais jamais eu accès à ce luxe plus qu'insolent Imelda. Donc contrôle ton langage!!! 

  

Simone(à Imelda): Toi franchement...Tu te prends pour qui pour lui faire la morale? Quand tu n'as rien à dire, tais-toi... 

  

Imelda a légèrement plissé les yeux en regardant sa tante lui parler...Apparemment la "Tata chérie" avait disparue, ça c'était la vraie Simone Ebang... 
Imelda a reporté son regard sur son père... 

  

Imelda: Papa je suis désolé...Je ne voulais pas te faire la morale. C'est juste que te voir ici me fait mal...

Jean-François: Moi aussi ça me fait mal de me savoir ici... 

Simone: Mais tu ne vas tout de même pas baisser les bras Jean-François...Il y a de grands criminels qui ont pu éviter de finir leurs jours en prison. Toi aussi ce serait possible, si on trouve un excellent avocat. 

  

Jean-François: L'une des raisons pour lesquelles, je me suis évertué à tout faire pour que cette activité reste la plus discrète possible, c'est parce que je savais que si un jour on m'arrêtait pour ça, j'aurais dû mal à m'en sortir. 
Les autorités ont absolument toutes les preuves tangibles... 
Pour le procès, ce n'est plus qu'une question de temps. Bientôt il aura lieu et je serai très certainement condamné pour minimum 20 ans.

Imelda(s'exclamant):20 ans?!! Non papa tu ne peux pas passer autant de temps ici,c'est une éternité... 

Simone: Ils ont déjà toutes les preuves?
Quoi ça fait un bon moment déjà que les autorités enquêtent sur toi? 

Jean-François: Ce ne sont pas les autorités qui ont enquêté sur moi, mais plutôt une bande composée de mes ennemis.Ils ont eu un coup de main de mes proches pour me faure tomber. 

Imelda: Je ne comprends pas... 

Simone: Comment ça tes proches? 
Que veux-tu dire par-là?Imelda(s'exclamant):20?!! Non papa tu ne peux pas passer autant de temps ici,c'est une éternité... 

Simone: Ils ont déjà toutes les preuves?
Quoi ça fait un bon moment déjà que les autorités enquêtent sur toi? 

Jean-François: Ce ne sont pas les autorités qui ont enquêté sur moi, mais plutôt une bande composée de mes ennemis.Ils ont eu un coup de main de mes proches pour me faure tomber. 

Imelda: Je ne comprends pas... 

Simone: Comment ça tes proches? 
Que veux-tu dire par-là? 

Jean-François: Yvette et Irène... 

  

Simone et Imelda se sont regardées... 

  

Imelda: Papa tu parles de quelle Yvette s'il te plaît? 
Et surtout la "Irène" que tu mentionnes là, c'est qui ?

Jean-François: Je parle des seules Irène et Yvette que tu connais... 

  

Imelda: Non! non! non! 
Elle n'a pas osé! Irène Mounguengui n'a pas pu faire une chose aussi horrible... 

  

Imelda avait été totalement choquée et déçue de voir sa mère avec Angèle mais au fond elle n'avait pas été très étonnée, sa mère lui avait toujours montré qu'elle ne l'aimait pas. 
Par contre aller jusqu'à aider les ennemis de son mari à le faire tomber... 
C'était la pire des trahisons.

Simone elle, n'avait pas pipé mot. En réalité, dès que Jean-François avec dit avoir été trahi par des proches, la première personne à qui elle avait pensé c'était Irène. 
Simone était déjà très furieuse après sa sœur, lorsqu'elle l'avait vu faire amie-amie avec Angèle. Ajouté à ça, Irène l'avait prise de haut aujourd'hui au resto; et maintenant ça? 
Madame avait envoyé l'homme de sa vie derrière les barreaux?
Ça c'était la goutte de trop. 

  

Imelda: Irène Mounguengui c'est quel genre de femme? quel genre de mère? Honnêtement, à partir d'aujourd'hui, je considère que je suis orpheline. Cette femme n'est plus rien pour moi. 
Comment comprendre qu'une personne choisit toujours des inconnus et des étrangers par rapport à sa propre famille? 
La dernière fois, elle m'a appelé pour me maudire à cause de Joyce. 
Aujourd'hui figure-toi papa, que Tata Simone et moi l'avons vu assise en train de prendre un verre avec Angèle, la conna*sse qui vit avec Lionel Mebale.

Jean-François: Ça ne me surprend pas... La personne qui a monté cette opération pour me faire tomber c'est ce petit rat du Lionel, de concert avec l'autre rigolo d'Alevina. Ils ont réussi à convaincre Yvette et Irène de me trahir. 

  

Imelda: Lionel...encore Lionel Mebale... 
Mais apparemment ce gars n'arrête pas, malgré tout? 

  

Jean-François: Malgré tout quoi ? 

  

Imelda: Euh rien de bien sérieux..
Et cette Yvette...Mais quelle ingr*ate!!!

Jean-François:Ing*rate n'est même pas le mot adéquat...

  

  Simone: Mais malgré tout tu devrais laisser qu'on te prenne un avocat, on ne sait jamais. 

  

Imelda: Oui papa...tu ne vas pas quand même rester ici, résigné et sans défense. Pendant qu'on a les moyens de te prendre un excellent avocat. 

 

François: Nos revenus financiers sont désormais limités, vu que la source a été arrêtée. Il faut maintenant bien gérer ce qu'il reste pour ne pas qu'on se retrouve totalement sur la paille,comme des crève la faim. 

  
Imelda: Mais est-ce que c'est parce que tu es en prison que ton argent cesse d'exister? 

  
Jean-François: Quand une personne est accusée de blanchiment, tous ses biens sont saisis, les comptes gelés. Tout comme ceux de sa famille proche, jusqu’à ce qu'on prouve qu'il n'y a aucun lien entre le crime et l'argent. 

  

Simone: Quoi donc on a saisi tous tes biens et comptes, pareil pour ceux d'Imelda, Irène et Ludo? 

  

Jean-François: Oui...

Imelda: Papa tu es sûr? J'ai quitté le Nigéria en jet privé, je suis allée à Abidjan avant d'arriver à Libreville. J'ai réglé cette dépense avec ma carte de la "Société Générale". 

  

Jean-François: Ce compte bancaire de la Société Générale est en France, les autorités gabonaises ne peuvent pas le bloquer. Ce sont plutôt les deux comptes bancaires que tu avais ici à Orabank et BGFI Bank qui ont été gelés.

Imelda: Ah d'accord...J'avais beaucoup d'argent dans ces comptes-là, c'est dommage. Mais bon, il y a toujours le compte de la Société Générale en France et celui de UBS en Suisse. 

  

Jean-François: Il faut retirer l'argent de ces banques. Oui les autorités gabonaises ne peuvent pas les bloquer mais étant donné qu'il est question ici d'un crime international, Interpol sera impliqué. Ce qui signifie que les autorités françaises ou Suisses peuvent bloquer les comptes qui sont dans leurs pays pour enquêter. 
Retire ton argent le plus tôt possible. Je suis sûr que mes comptes à l'étranger sont déjà bloqués, donc ne traîne pas...

Imelda: D'accord...Mais dis-moi, tu as besoin de quoi pour rendre ton séjour ici moins catastrophique? Des vêtements, des produits de toilette, de la nourriture, du vin...? 

  

Jean-François: Je ne pense pas qu'on va me laisser siroter du vin ici surtout pas avec les chacals qui gravitent autour de moi. Mais je veux au moins un savon, un déodorant, deux ou trois tee-shirts, des caleçons et surtout à manger. Je meurs de faim... 

  

Imelda: Ne t'inquiète pas, dès que je sors d'ici je t'apporte tout ça. 

  

Jean-François: Merci ma chérie... 

  

Simone: Jean-François je... 

  

Le gardien: Les 15 minutes se sont écoulées... 

  

Simone: Quoi? 

  
Le gardien: Vous êtes sourde? Ou alors j'ai parlé avec de l'eau dans la bouche? 
Le temps est écoulé, donc la visite est terminée.

Imelda: Déjà? 

 

Le gardien a saisi JFM par le bras pour le faire se lever. 

  

Simone: Mais vous n'avez…Je voulais qu'on se parle en privé Jean Francois… 

  

Jean-François: Imelda va chercher ce que je t'ai demandé…
Simone on n'a rien à se dire en privé, je ne suis pas en condition pour écouter tes con*neries. 

  

Imelda(sourire en coin): D'accord papa...J'y vais tout de suite…

Le gardien a emmené Jean-François et Simone était debout, toute triste. 

  

Simone: Jean-François... 

  

Imelda la regardait bizarrement...Tata c'est quoi cette tête que tu fais là? On dirait celui d'une femme qui voit son homme partir à la guerre pour ne plus revenir. 

  

Simone: Et alors? 

  

Imelda: Et alors? Donc j'ai raison? 
Mais bon bref c'est pas grave, parce que si je ne connaissais pas les goûts de mon père en matière de femme, j'aurais pensé que vous avez peut-être eu une histoire ensemble. 
(Petit sourire):Mais ça c'est impossible... 

  

Elles se sont fixées dans les yeux puis Imelda s'est levée et elle a commencé à marcher vers la sortie. Simone l'a regardé partir avant de se lever à son tour… 
L'amour fou nièce et tante chérie était vraisemblablement terminé, chacun sortirait maintenant ce qu'il pense de l'autre. 

Une petite guerre froide s'était installée...

{...} 

Dans la soirée à l'hôtel...

Simone était à la fois en colère à cause des événements de la journée(Irène,Angèle,Imelda) et elle était aussi tellement triste en sachant l'homme de sa vie enfermé.
C'est elle qui aurait dû être là femme de Jean-François,jamais elle me l'aurait trahi de la sorte. 

Elle faisait les 100 pas dans le parking lorsqu'elle a aperçu Irène au loin qui mettait ses valises dans un taxi aidée par le portier. Elle ne savait pas que sa traitresse de soeur logeait aussi dans cet hôtel et là apparemment elle s'en allait. 
Irene est montée dans le taxi et fe dernier a demarré.
Simone a pris son telephone et elle a appelé Irène qui a décroché...

Irène: Oui...

Simone:J'ai comme l'impression que tu voyages... 

Irène:Tu me veux quoi encore? Tu n'as rien à faire de ta soirée? Comme apporter un bouillon de sardines au prisonnier par exemple?
Que je voyage ou pas, ton problème est où là-dedans?

Simone:Donc après avoir gâché la vie de Jean-François tu t'en vas aussi facilement? Après avoir tout foutu en l'air ?
Irène pourquoi m'avoir volé l'homme de ma vie si c'est pour le traiter de cette manière? Si c'est moi qui avait sa femme je l'aurais honoré et protégé comme une épouse doit le faire.

Irène:Tu es sûre que tu ne consommes pas une herbe en cachette?
Simone il y a forcement quelque chose qui ne va pas chez toi,parce que je ne comprends pas comment tu fais pour ne pas avoir honte de prendre ton téléphone et me raconter de telles âneries, koh "Jean Francois,l’homme de ta vie".

Simone:Tu penses que je peux avoir honte de te dire que je l'aime? Que je l'ai toujours aimé? Si ça ne tenait qu'a moi il y a lomgtemps que j'aurais crié au monde entier mon amour pour Jean Francois. 
C'est parce qu'il savait que si tu apprenais notre amour,tu allais avoir le coeur brisé,il avait pitie de toi. On a vécu notre relation sans se priver…Quand je venais passer des séjours chez vous,il me faisait l'amour dans votre lit…

Irène(amusée):Tu es sûre que s'il n'a pas voulu que tu parles de votre relation, c'est parce qu'il avait pitié de moi? Tu es drôle Simone..
Apparemment tu l'as connu avant moi,pourquoi il ne t'a donc pas épousé?

Simone:...

Irène:Réponds-moi Simone… S'il t'aimait autant,pourquoi ne t'as t-il épousé?Tout simplement parce que ce n'est pas tout le monde et n'importe quoi qu'on épouse,Jean-François qui a toujours tenu à son image, n'aurait jamais pu s'unir à toi.
Tu as toujours été légère Simone,une vraie p*ute! Depuis que nous sommes adolescentes,tu as toujours été une véritable passoire.Ça tout le monde l'a toujours su.
Je me suis toujours fâchée avec ceux qui te méprisaient ou qui parlaient mal de toi,parce que tu étais ma soeur.
Mais au fond de moi,jai toujours su quel genre femme tu es.Une bord*elle,cupide,envieuse,aig*rie…
Et honnêtement tu ne vaux vraiment pas la peine que je me rabaisse à ton niveau. 
Tu ne t'es pas demandé pourquoi même quand j'ai recemment appris votre trahison, je ne t'ai pas appelé pour te demander des comptes?
Ce n'est pas parce que j'avais peur de te dire ce que je pense réellement de toi.
Mais plutôt parce que j'estime ne pas être à ton niveau,je suis bien trop classe pour ça. Et je sais qu'au fond tu as toujours eu mal de savoir que la meilleure en tout,c'était moi.

Comment on aurait pu te choisir par rapport à moi?
Tu n'as aucune valeur Simone,tu n'es qu'une vieille or*dure qui va mourir seule parce que c'est ce que tu mérites,tu as très mauvais fond.
Je pars aujourd'hui loin de ton aig*reur.
Ton chéri le prisonnier,je te le laisse.Maintenant que je ne suis plus là,vous pourrez vivre votre amour en paix.
(Rire):Tu pourras aller lui rendre des visites conjugales en prison.On vous donnera une piece oú il pourra se vider les co*uilles et toi tu pourras calmer ce qui te gratte entre les cuisses là bas.
Ne cherche plus à me joindre… 

Clic! 

Simone a regardé son écran longtemps après qu'Irène ait raccroché. Là c'était vraiment la goutte de trop,elle ne laisserait pas cet affront passer.... 

{...}

Au même moment chez Brian...

Olivia(suppliant en larmes):Bébé je t'en prie...laisse moi t'expliquer... 

Brian(furieux):Olivia...N'ose même pas me toucher...Tu me dé*goûtes!!! 

Olivia(à genoux):Bri stp,ne me dis pas des choses pareilles,je t'aime et... 

Brian(grondant):N'essaye plus jamais de me parler d'amour parce que tu ignores ce que ça signifie...quand je te regarde,j'ai l'impression que depuis ces 5 dernières années j'avais un bandage sur les yeux,qui m'empêchait de voir le dé*mon que tu es vraiment. 

Olivia(pleurs):Chéri ce n'est pas à cause d'un simple acte que j'ai commis,un seul acte!
Que j'ai posé que tu vas remettre 5 années d'amour,de dévotion,de fidélité en doute...Surtout que ce que j'ai fait c'est au nom de l'amour pour les miens! 

Taf! 

Brian lui a asséné une violente g*ifle,Olivia a porté la main à sa joue,les yeux écarquillés,elle avait l'impression de rêver. En 5 ans ensemble,il ne l'avait jamais violenté,même s'il s'agissait d'une grosse dispute,il n'avait jamais levé la main sur elle... 

Olivia(larmes):Bébé tu m'as giflée? Bri... moi?

Brian:À l'instant même,tu n'imagines même pas à quel point j'ai envie de te donner plus qu'une gifle...j'ai envie de te rouer de coups,briser ton cou...Olivia tu viens de m'infliger la pire trahison de toute ma vie...
ÇA C'EST UN PU*TAIN DE POIGNARD QUE TU VIENS DE ME PLANTER DANS LE DOS!!!! 
Olivia comment tu as pu?
Tu m'as vu triste,j'ai pleuré pendant des mois dans tes bras à cause de cette histoire...
Tu as même eu le culot de me consoler...
(Sourire amer): Tu dois forcément être une sorcière parce qu'une personne normale,ne pourrait pas faire preuve de sang froid comme tu l'as fait!!!

Olivia était en larmes,elle avait les mains jointes elle était à genoux pour demander pardon.Elle avait déjà vu Brian fâché avant,mais là il était presqu'enragé.Elle ne supportait pas le genre de regard que l'homme qu'elle aimait posait sur elle:plein de fureur,dégoût,déception,désillusion...
Elle sentait qu'elle venait de le perdre...

Brian:Mais ça ne va pas en rester là,vous aller payer ça très cher! 
Très cher!

Olivia(pleurs):Chéri attend je t'en prie...pourquoi tu n'essayes pas de comprendre mes motivations? 

Brian a commencé à monter les escaliers en vitesse,elle s'est levée pour le suivre... 


Notre amour face aux...