Chapitre Final
Ecrit par Bernardin10
Assis sur la petite chaise en bois, mes pieds nus touchant le sol humide, je me remémorais ma vie et me demandais où tout a dérapé pour que je me retrouve dans cette endroit.
Une grande culpabilité me rongeait et j'avais honte de regarder la personne devant moi en face.
Je ne trouvais pas de mots pour m'expliquer, ni des bonnes phrases pour me défendre.
Elle n'avait pas placé un mot depuis qu'elle est venu, mais je me sentais déjà nerveux, pire comme si j'étais devant le juge d'un tribunal.
— Dis quelque chose Lea, me parvient de dire, tu ne vas quand meme pas rester muette tout ce temps.
— Pourquoi Malipo finit-elle par articuler, dis-moi d'abord comment t'as fais pour te retrouver dans cet endroit.
Je savais que c'est jour viendra, j'avais tout fait pour retarder l'échéance, mais c'est arriver quand même, alors je me mettais à tout raconté.
---Flashback---
C'était une nuit vers 23H, il faisait un peu froid, vue que la pluie venait de pleuvoir.
Nos cagoules sur la tête, on suivait les dernières directives que nous procuraient Maombi.
— La vigilance mes frères et du courage, nous dit-il, nous entrons et sortons vite fait.
Nos petits couteaux en main, il était le détenteur du seul arme qu'on avait, nous nous engouffrons dans la maison, après avoir posté un homme sur la porte.
Toujours le même scénario avec le gardien, nous avons récupéré la clé qui nous a aidé à ouvrir la porte du salon.
Arriver brusquement dans la maison, nous avons trouver la famille assise au salon entrain de discuter.
— Bonsoir papa et maman commence Maombi sous le regard apeuré de nos hôtes, désolé d'interrompre votre discussion, mais nous devons travaillé.
— Ne nous faites aucun mal intervient le papa, sa voix entrecoupé par la peur, nous vous donnerons tout ce dont vous voulez.
— Votre vie ne nous intéresse pas, ni celle de vos enfants au lit. Nous venons juste pour prendre de l'argent.
J'admirais beaucoup la technique qu'emploie Maombi pendant nos missions. "Pas de violence" nous répétait-il souvent. Pour lui, la vie est précieuse et seulement l'argent compte pour nous.
Après avoir conduit le papa dans sa chambre afin de prendre une partie de son gain et laisser la maman sous surveillance dans le salon, nous étions entrain de suivre notre plan à la lettre, avant qu'un incident vienne tout gâcher.
— Tu n'entends pas ce bruit, je demande à Maombi très concentré à récupérer l'argent, je crois que nous devons nous en aller le plus tôt possible.
— Occupe-toi à récupérer ces sacs, arrête de te plaindre et à avoir peur.
Le son qui me faisait trembler, je le reconnaitrais entre milles, c'était celui que nous avons entendu le jour où les jeunes de ce quartier on mit la mis sur Safari, avant d'être sauvé d'une mort certaine par la police.
Des coups de sifflet et des bidons vides prisent comme tambour, leur son n'arrêtait pas de se faire entendre.
Recevant aussi l'alerte, Maombi descend rapidement les escaliers avec les deux sacs remplis d'argent.
Il jette un dernier coup d'œil au propriétaire de la maison et me fait un signe de main pour me rappeler de partir.
— J'ai peur que la population sachent qu'on est là, nous interpelle-t-il au moment où nous arrivons à l'extérieur de la maison. On va devoir se diviser en deux groupes pour bien les semer.
Nous acceptions l'idée par un hochement de tête et après avoir tiré deux coups de feu en l'air, nous prîmes le deux chemins qui étaient accessibles.
— Bonne chance mes frères conclut-il, rendez-vous dans une heure au marché Alanine.
Nous étions un groupe de cinqs personnes, Maombi avait pris avec lui deux personnes, tandis que moi et un dénommé Ishara avions pris l'opposé de leur chemin.
— Cours vite mon frère, lui dis-je, j'entends des bruits juste derrière nous et il me semble qu'ils ne sont pas loin.
Des bruits de pas s'approchait et malheureusement pour nous, on courait à l'aveugle, avec l'absence des éclairages sur notre chemin.
Et après une centaine de mètres à courir, nous étions à deux doigts d'être libérés de leur emprise, lorsque des phares d'une voiture s'allument devant pour nous bloqué la vue.
— Arrêtez-vous tout de suite ordonne un homme qui sort du jeep, mettez-vous à terre et ne faites aucun mouvement.
---Fin du Flashback---
— Et c'est ainsi que nous avons été sauvé des griffes de la population, pour être acheminé dans cette prison par la police.
Durant tout mon monologue, j'avais les yeux à terre, par honte de regarder Lea en face. Et quel ne fut ma surprise lorsque je lève les yeux et que je la retrouve en pleur.
— Je sais que le moment est mal choisi pour demander pardon. J'ai désiré ardemment la vie de luxe, j'ai vécu une vie qui ne m'appartient pas et pour cela j'ai appliqué tous les moyens pour y arriver.
— Je suis juste venu pour te montré ceci dit-elle en tendant un papier où est scellé un sceau d'hôpital.
Après l'avoir bien examiné, je n'arrivais pas à croire ce que j'avais sous mes yeux. Le papier confirmait, mais mon cerveau n'arrivais pas à bien raisonné pour assimiler l'information.
— Dis moi que ce que je vois ne pas vrai, dis-moi que je suis dans un rêve.
— Bien-sûr que si Malipo dit-elle, toujours en pleur, tu vas être papa, et je me demande quel éducation aura notre enfant en vivant sans ses deux parents.
— Je te demande pardon Lea, à toi et à notre enfant. Cela ne couvrira pas mes tords, mais je vivrais maintenant en paix dans cet enfer.
On passa un long moment à discuter. Où je pleurais mes erreurs et on regrettais ensemble nos vies perdus.
Et après un dernier signe de main, elle s'eloignait en pleur, une main sur son ventre naissant. C'est là que je réalise n'avoir pas gâcher seulement ma vie, mais aussi celle de la femme que j'aimais.
----F.I.N----
L'histoire arrive maintenant à son terme.
Dites-nous ce qui vous a plus touché et quel leçon avez-vous tiré de la vie de nos personnages.
Vos avis seront le bienvenu.