Chapitre n°15 : Une lumière dans le noir
Ecrit par Anemona
***Adaya***
Je me tourne et
me retourne dans mon lit depuis tout à l’heure mais je ne parviens pas à m’endormir.
Il fait nuit noire à l’extérieur et Blake est très certainement occupé à une
combine. Il n’est pas revenu de la journée. Je me lève et me dirige vers le berceau
de mini diable. Je me penche au-dessus du berceau pour le regarder. En avançant
juste un peu ma main je pourrais briser son petit cou. Pourtant je reste là à le
dévisager. J’observe chaque trait de son visage et je reconnais certains des
contours du visage de son père. Sa peau n’a pas encore beaucoup halé mais on devine
qu’il n’est pas blanc. Ces petites mains sont de part et d’autre de son minuscule
corps. Sans raison apparente je me mets à pleurer d’abord doucement puis de
plus en plus fort. Je ne cesse de me demander pourquoi moi. Devrais-je vivre
cela toute ma vie ? Être la mère de tout le bataillon Blake sans jamais
que j’ai mon mot à dire ?
Une main se pose
sur ma bouche et la peur monte en moi. Est-ce Blake qui revient à une telle
heure ?
Voix : Je
vais te retourner doucement mais ne crie pas tu m’entends ? Je vais te relâcher
maintenant
Je suis surprise
de reconnaître la voix du numéro 2 de Blake. Il devrait pourtant savoir que
poser son regard sur moi est passible de mort. Blake ne joue pas avec son chat.
Je suis retournée
et l’homme me regarde et me fait signe de me taire. Il m’éloigne du berceau et
me fait asseoir sur le lit. Je me laisse entrainer comme une poupée gonflable.
Lui : Tu as dû
être surprise. Je n’ai pas beaucoup de temps alors écoute moi attentivement. Mon
vrai nom est Carter ABILI. Je suis policier d’Interpol infiltré dans la LA
cross l’organisation que dirige Blake. Toutes les preuves ont pu être réuni et très
bientôt nous pourrons démonter ce cartel et libérer tout le monde
Je le regarde
avec des gros yeux mais tout tourne très vite dans ma tête
Lui : Tu
dois te demander pourquoi je te dis tout cela. Eh bien il y’a encore un élément
qui manque pour nous assurer que Blake reste à jamais derrière les barreaux. Ça
fait 5 ans que je suis dans ce réseau et jamais je ne l’avais vu perdre autant
le contrôle et faire gaffe sur gaffe avant que tu entre dans le paysage. Je
sais que ça va paraitre cruel mais Adaya si tu veux revoir ta famille et mettre
fin à l’horreur que vive toute ses filles tu vas devoir nous aider
Je suis toujours
silencieuse à le regarder bêtement
Lui : Blake
développe une nouvelle drogue dont les effets seront dévastateurs une fois
entre les mains de personnes dehors. Certains des emplacements et de l’organisation
de la LA cross sont détenues par lui seul. Même à son second il ne fait pas
assez confiance. Mais je crois que toi tu pourras nous aider à rassembler toutes
les pièces manquantes du puzzle
Moi : moi
comment ? Comment est-ce possible ?
Lui : Il t’aime
Adaya. Tu es son point faible. Je sais que je semble te demander l’impossible
mais il va falloir que tu prétendes le syndrome de Stockholm.
Moi : Le quoi
Lui : C’est lorsqu’une
victime s’attache à son ravisseur au point de ne plus vouloir être libérer
Moi :
Pardon, il n’y a aucun moyen que je le fasse
Lui : Pourtant
si tu veux sauver ton fils, toi-même et toute les filles victimes de la LA
cross tu n’as pas d’autres choix. Tu viens d’avoir un enfant, ce sera facile
pour lui de croire que votre fils à remuer quelque chose dans ton cœur et t’a
fait te dire que puisque tu seras avec lui toute ta vie autant l’aimer
Je le regarde
abasourdie mais il ne cligne pas des yeux. Tout au fond de moi je sais qu’il a
raison. Nous entendons des pas et il se lève rapidement. Il me dit que l’infirmière
est sa collègue et que lorsque j’aurais une réponse je lui fasse savoir par
elle. Il disparait par je ne sais où. Je reconnais très vite les pas de Blake
et feint le sommeil. Blake se penche sur le berceau, soulève mini diablotin, le
câline et lui fait un bisou. Ensuite, il le repose et s’approche de moi. Il se
couche à côté de moi sur le lit pas très grand de l’infirmerie. Il me tient
dans ses bras et enfuie sa tête dans mon coup. J’ai tellement envie de le
repousser pour vomir mais je me rappelle les paroles de Carter. Pour la première
fois je me maitrise et évite d’opposer tout mouvement de recul. Blake caresse
mes cheveux et commence à se parler à lui-même.
Blake :
Merci pour Miles chat. Je sais que tu ne m’aime pas encore mais je te promets que
nous seront une famille unie et que je te rendrais heureuse. Ça prendra le
temps qu’il faudra mais je te rendrais heureuse
Comme c’est touchant
criminel et violeur de bas étage. Pfff, il a cru quoi celui là que le syndrome
de Stockholm pourrait un jour être ma condition. Je ne dis rien et continue de
faire semblant de dormir. C’est décider, Blake je précipiterais ta chute.
***Lucie***
J’entre dans l’infirmerie
et la jeune femme m’attends de pied ferme. Je crois au départ que c’est pour l’aider
avec le bébé mais elle me dit :
Elle : Dites
à Carter que je lui livrerai sa tête sur un plateau.
Je la regarde
avec effroi. Comment connait-elle se prénom ?
Elle :
Rassurer vous, je sais que vous êtes ensemble pour nous aider. Je suis décider
à en finir le plus vite possible et c’est votre ami qui m’a tout dit
Je suis très étonnée
Carter est en général très prudent. Cette fille soit être plus importante que
je le pensais
Elle : Apprenez-moi
à m’occuper de la chose dans le berceau. Ah aussi dites moi si dans mes gestes
il semble que je ne l’aime pas beaucoup. Il faut que je simule l’amour fou pour
le diable et son fils
Moi : Ton
fils est vraiment beau mais il est aussi innocent jeune fille. Je sais que ce n’est
pas évident mais je suis convaincue qu’en t’occupant de lui tu te surprendras à
l’aimer
Elle me dévisage
pendant un long moment avant de se diriger vers son fils.
Elle : Apprenez-moi
Hum, j’espère que
Carter sait ce qu’il fait
*** 6 mois plus
tard, Carter***
Ça fait 6 mois qu’Adaya
nous aide et je dois avouer je ne m’attendais pas à une telle efficacité. Si je
n’avais pas eu cette conversation avec elle j’aurais jurer qu’elle est
amoureuse de Blake.
Les preuves qui
nous manquaient me seront finalement livrer ce soir ainsi qu’un échantillon de
la nouvelle drogue expérimental. Grâce à cet échantillon nous pourrons tracer tous
les partenaires de la LA cross et détruire tous les bastions. Qui aurait cru
que la solution à 5 ans de travail se trouvais dans une gamine de même pas
17ans.
J’entre dans ma
chambre et me dirige vers ma douche. Très vite, une main se pose sur mon sexe
et je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir qui c’est. Liliana, pfff bientôt
j’aurais le plaisir de la voir croupir à jamais dans une cellule. Comment une
femme peut-être le plus grand partenaire et distributeur d’autres femme à ce scélérat
de Blake. Je laisse mon esprit divaguer vers Marion, ma Marion. Bien vite je me
retourne et empoigne les cheveux de Liliana. Je continue à imaginer que c’est
Marion en face de moi mais je n’y arrive pas bien longtemps. Je vais de mon
mieux pour me libérer rapidement mais elle ne l’entend pas de cette oreille.
Nous passons plus de 45 min sous la douche avant qu’elle se satisfasse.
Je retourne à ma
chambre en continuant de m’essuyer. Elle me rejoint et essaye de se coller à
moi ce que j’esquive
Moi : Tu
connais les règles. Nous nous donnons mutuellement du plaisir. Tes désirs d’affection
pas avec moi
Elle : Pffff,
connard. Tu as toujours le chic pour gâcher les bonnes séances de pieds en l’air.
Je ne comprends pas ton problème. Même Jake nous à donner la permission de nous
mettre ensemble, je suis belle et je crois que je suis ton meilleur coup. Alors
pourquoi tu ne veux pas qu’on soit en couple
Je la considère
froidement, en couple pfff elle m’a bien regardé
Moi : Tu
crois que je suis bête au point de croire que je suis le seul avec qui tu couches.
Tu crois peut-être que je ne sais pas que tu ne vas pas juste « rendre des
comptes » à Blake dans son bureau
Elle : Comment
tu ? Ah, tu es jaloux, alors tu m’aime en fait. Si tu le désire j’arrête
tout ça. En plus depuis que sa negresse est là Blake ne me touche plus
Moi : Pfff
et moi je suis quoi ton nègre qui te b**se. Sors de ma chambre et la prochaine
fois que tu fais un truc du genre, même en tant que sex-friend notre contrat s’arrête
Elle :
Donald
Moi : SORS,
Maintenant
Elle s’en va en m’insultant
mais je n’en ai cure. Je reprends une douche et m’habille. Je sors fumer une
cigarette. Ce travail, pfff toute ces choses que j’ai faites est-ce que cela en
a valu la peine. Combien d’autres organisation comme la LA cross sont tapis là
dans les ténèbres. Je tire sur ma cigarette et mon esprit ne peut s’empêcher de
dérivé sur la raison pour laquelle je suis devenue policier : Marion, ma Marion.
J’entends des pas
qui vienne vers moi et je distingue facilement la silhouette de Lucie. Elle m’effleure
à peine mais assez pour mettre dans ma main un papier. Une personne qui nous
verrait de loin penserais qu’elle fleurte avec moi.
Je m’éloigne et
lis le mot
C’EST L’HEURE.
METTEZ TOUT LE MONDE A L’ABRIS.
C’est le signal
demain à pareille heure simultanément dans 5 endroits du globe la LA cross sera
détruite.
PS : Ah mes
loulous vous l’avez attendu cette suite. Elle est là. Mon stage est fini youpi
et je serais en vacances pendant une assez longue période. Mais j’écrirais plus
souvent.
Bon les choses vont
s’accélerer à partir de maintenant. Le prochain chapitre hum âme sensible s’abstenir.
Moi-même je ne vais pas là-bas