Chapitre onze

Ecrit par Pegglinsay

Léa 

- Léa ma chérie pas de conclusion hâtive d’accord. Tu te calmes et plus tard tu en parles à Dave. En plus elle est surement une amie.

- (Je détaille la photo) : Pour une amie, elle semble bien proche…

- Cocotte, reprend Larissa, arrête de te faire du mal. Il y a une explication à tout. Ehh, regarde ! Ils ne sont pas dans une position compromettante. 

- Et cette photo ? Qui l’a publiée ? Pas David en tout cas.

- Tu te souviens de Richard Kanté ?Il était au lycée avec nous. Il a été identifié dans la photo. Regarde il y a d’autre photos et en plus cette publication date de l’année dernière. Regarde Léa !

Je prends le téléphone de ses mains et regarde la date de la publication. C’est une publication souvenir. Il y a d’autres photos ou Dave est accompagné d’autres personnes mais ce qui me retient le plus d’attention c’est celle avec la blanche.

- Cette photo ne va pas gâcher notre après-midi shopping cocotte !!!!! Lève-toi pour que je puisse admirer la robe sur toi.

Je me lève malgré moi et retourne sur moi-même.

- C’est la robe qu’il te faut, il te manque que les escarpins.


Je n’ai plus la tête aux achats, j’ai envie d’appeler Dave tout de suite. Je prends le téléphone de Larissa et lui demande de m’envoyer la photo par WhatsApp. Elle ne dit rien et me l’envoie. 

Je retire mon téléphone de ma valise et télécharge la photo. Tout de suite, j’envoie la photo et un message à David lui disant : Je vois que monsieur se la coule douce. J’attends que le message soit livré et éteins le portable. 

- Tu penses que David couche….

- David t’aime et sera incapable de te faire du mal, interrompe Larissa.

- Je sais qu’il m’aime mais n’oublie pas, souvent les hommes pensent avec leur queue et David en a une et a quatre ans d’abstinence forcée. 

- Ma chérie, arrivée chez toi, Appelle David ok ?

- Même s’ils ont eu quelque chose ensemble, tu penses qu’il me le dira.  Tchuiiiipppsssssss……

- Je te comprends ma belle. J’aurai réagis de la même façon que toi…

- Essayons de passer à autre chose. L’adresse de ton esthéticienne avant que tu l’oublies chère madame, dis-je pour m’éviter de m’éterniser sur cette affaire de photo. 

- La voila et je vais lui passer un coup de fil ainsi elle te fera une réduction.  Tu comptes passer quand ?

- Vendredi après le boulot.

- Alors on  se verra là-bas.  


David

Enfin je prends une pause, depuis ce matin je ne fais qu’emballer mes affaires. Il me reste qu’à appeler l’entreprise chargée de me louer un camion pour transporter meubles et autres. 

Je sors mon portable de ma poche et tombe sur le message de Léa. Oh nonnnnnn ! je regarde la photo et le message de Léa. Elle va me bouder je le sais déjà. 

J’avais complètement oublié cette histoire. Elle s’appelle Withney c’était une collègue et on s’entendait bien. Je me souviens parfaitement de ce jour.

 Je travaillais à l’époque dans un parc d’attraction. On était cinq à assurer la sécurité pendant la journée. Mes collègues étaient fans de baseball tandis que moi je ne comprenais rien à ce sport. Withney était également une passionnée et avait pris comme obsession de me faire comprendre ce jeu jusqu’à l’aimer. Ainsi, un jour, ils ont décidé de m’emmener à un match. C’est de là qu’on a fait les photos.

Je dois absolument appeler Léa pour lui en parler. Si elle m’a envoyé cette photo c’est qu’elle attends des explications. J’essaie de l’appeler mais n’arrive pas à la joindre. Deux, trois, quatre appels et elle ne répond toujours pas. Je sais déjà qu’elle est en colère, moi-même j’aurai réagi pareille. Léa répond-moi ma belle !

 Une heure plus tard, après mes dix appels sans réponses, elle décroche enfin.

- David, dit-elle d’une voix neutre.

- Bb, j’ai essayé de t’appeler une bonne dizaine de fois…

- Je viens de le remarquer. Ca va ? 

- Oui, toi et les enfants…

- On se porte bien. 

- J’ai reçu ton sms…

- C’est qui sur la photo ?, dit-elle tout de go.

- Une collègue et amie. On travaillait ensemble il  y a un an dans le parc. Et non, il  n’y a rien eu entre nous ma chérie, j’enchaine sans lui laisser le temps de me poser la question.

- Vous êtes proche à ce que j’ai pu remarquer…

- Je sais ce que tu penses mon amour. C’est une fille est très sociale, elle est comme ça avec tout le monde. On était sorti, on s’est amusé puis on est rentré chez soi. 

- Tu ne m’as jamais parlé de cette amie David…

- Oui je sais, elle était plus qu’un collègue qu’une amie. Elle a quitté le state et on ne s’est plus vu.

- Elle est jolie en plus…

- Arrêtes chérie. Je n’ai de yeux que pour toi. Pas besoin d’être jalouse Léa, murmurai-je. 

- Tu aurais fait quoi si c’était moi ?, lance-t-elle.

- Toi quoi ma chérie ?

- Une photo de moi avec un homme que tu ne connais pas entrain de m’élancer David ! En plus je ne me souviens pas que tu m’aies dit, une fois, que t’étais parti  t’amuser, surtout dans un endroit que tu es allé pour la première fois. Je sais que ce n’est pas une obligation de nous dire tout nos faits et gestes, mais quand on aussi loin l’un de l’autre ça devient très important, me fit comprendre Léa. 

- Je sais ma chérie et j’en suis désolé. 

- J’ai quelque chose d’important à te dire à propos du travail.

- Ne me dis pas que…

- Je ne suis pas renvoyée si c’est ce que tu attends...

- Léa cherieeee, dis-je d’un ton suppliant. Vas y je t’écoute. 

- J’aurai des déplacements à faire pour mon travail. J’ai des séminaires que je vais faire un peu partout dans le pays avec une équipe de professeurs également.

Je reste un moment silencieux. Ma femme qui va parcourir le pays pour son djob, je ne l’aurais jamais pensé !!!! Pourquoi elle me le dit maintenant ? Si elle a signé un contrat, elle savait qu’elle allait faire des séminaires. Pourquoi elle ne m’a rien dit ?? Peut être parce que tu n’étais pas d’accord qu’elle travaille, me souffle ma conscience.  J’ai pas envie qu’on se dispute en ce moment et je remarque qu’elle est entrain de faire beaucoup d’effort pour ne pas se mettre en colère. Je prends une profonde respiration et dit :

- Les séminaires commenceront quand ?

- La troisième semaine du mois de décembre. Je vais passer quatre jours à Cayes-Jacmel.

- Ah je vois, dis-je simplement.

- A ce moment, les enfants seront presqu’en vacances. Ils passeront ces quatre jours chez tes parents puis passeront les vacances de noël  chez les miens. 

- C’est tout planifié alors.

- David…

- Léa…

- Je t’aime et tu le sais, me dit-elle avec une voix pleine d’amertume.

- Je le sais chérie et je t’aime aussi. Dear pour la photo, c’était juste une collègue et oui c’était amusant parce qu’ils n’avaient pas réussi à me faire comprendre le jeu. Détends-toi ma chérie. Je suis incapable de te faire du mal amour.

- Je te crois Dave et les garçons te saluent.

- Ils sont où ? passe les moi

- Ils sont allés jouer au Playstation avec un garçon qui habite dans l’appartement du dessus. Ce soir ils pourront te parler.

- Ah d’accord. On se capte plus tard bb.

- A plus.


Je ne lui ai pas encore demander en quoi consistaient ces séminaires et combien de séminaires elle va devoir faire par année. Cela ne m’enchante guère mais que faire. 

Et en ce moment, je me sens un peu mal puisque je lui ai donné que la moitie de la vérité. Je me souviens qu’après le match on est allé boire de la bière dans un petit bar pas trop loin du stade. Leur équipe avait gagné et ça méritait le détour. On a pris quelques verres, je n’avais pas encore ma moto alors moi et un autre collègue, sommes montés dans la voiture de Withney. Cette fille était une personne ouverte d’esprit, joviale et très sociable et elle avait flaché sur moi,  même si elle savait que j’étais marié.

Elle avait déposé Luis, un cubain, et comptait me déposer à mon tour. Arrivée, près de mon appart du moment, elle se gare et éteins le moteur.  J’avais bu quatre short de tequila, pas habituée à boire d’alcool aussi fort j’étais un peu pompette. 

J’étais devant ma maison mais je trainais un peu dans la voiture de Withney, je la remercie pour la soirée. Et c’est là, qu’elle a détaché sa ceinture et s’est approchée de mon siège et m’a embrassé. Dans les cinq premières secondes j’ai été surpris mais après j’ai répondu à son baiser.

Ça devenait chaud dans la voiture, je commençais réellement à trouver cela excitant, j’étais même en érection. Tout se passait comme elle voulait jusqu’à ce qu’elle mit une main sur la bosse de mon pantalon, là je l’ai arrêtée net.

- I can’t (je ne peux pas), lui dis-je en la regardant dans les yeux.

- Darling…

- I love my wife and i can’t do it. (j’aime ma femme et je ne peux pas faire cela)

Elle me regarde et me dit :

- You’re a good guy Dave. (tu es quelqu’un de bien Dave).

Puis je descendis de l’auto et rentra chez moi éteindre le feu qui brulait mon entre-jambe sans regarder derrière moi.

Apres ce jour, il n’y a rien eu entre nous jusqu’à ce qu’elle ait laissé Boston. Je n’allais tout de même pas expliquer cela à Léa !!! Elle n’allait pas comprendre je le savais. hmmmmmmm


  
Ma vie; une scene de...