CHAPITRE SEIZIÈME : une enemie de plus

Ecrit par Albert ley kasanda

athy : Héléna, qu'est-ce-que tu deviens?

Héléna : c'est elles qui m'ont changé, oui Christina et Brenda.

Kathy : comment ça Christina et Brenda?

Héléna : hier, j'ai découvert que Christina et Brenda étaient les meilleures amies du monde.

Kathy : vraiment?

Héléna : exact.

Kathy : ce qui veut dire que brenda a trahi sa meilleure amie?

Héléna : imagines, juste pour de l'argent. la sale garce ne se doûte de rien. j'ai acheté son silence mais elle n'est pas à exclure de la vengeance car elle est bien plus coupable que Christina.

Kathy : comment ça?

Héléna : si je comprends bien, Brenda est celle qui a présenté Christina à mon défunt époux donc c'est elle qui est fautive bien que Christina aurait pu rejeter son offre.

Kathy : quel châtiment lui réserves-tu?

Héléna : la peine capitale.

Kathy : que veux-tu dire par peine capitale?

Héléna : tout d'abord, je vais commencer par les séparer et crois-moi, je ne le regrette pas vu que leur amitié ne vaut rien du tout. et par peine capitale, je veux dire que je me garde Brenda comme cérise sur le gâteau.

Kathy : hum! sois un peu plus claire.

Héléna : elle est trop cupide pour se doûter de quoi que ce soit et quand elle baissera sa garde, je la prendrai par surprise.

Kathy : Héléna, la vengeresse qui l'aurait cru. 

puis on a rit à gorge déployée.

le soir quand je suis rentrée à la maison, ma mère ne m'avait dit mot et s'en était trop, je ne pouvais plus garder le silence.

Héléna : mère, je sais que j'ai mal agi envers toi, je n'aurai jamais dû te répondre insolemment comme je l'ai fait. je le regrette vraiment mère. peu importe l'âge que j'aurai, tu seras toujours ma mère. pardonnes-moi mère.

à ces mots, nous avons toutes les deux fondu en larmes.

Sylvie : je suis désolée ma fille, c'est moi qui suis fautive.

Héléna : mais non.

Sylvie : bien sûr que si, être ta mère ne me donne pas le droit de fouiller dans tes affaires ou même de guider ta vie. tu as tes raisons d'agir et je dois les respecter.

Héléna : mais non, tes conseils me serviront toujours de guide.

Sylvie : jamais, je ne sais pas ce que tu penses en ce moment ni même ce que tu projetes de faire.

Héléna : mère, j'ai découvert la maîtresse de Daniel et j'ai décidé de me venger.

Sylvie : ma fille Héléna, il faut que tu lui pardonnes.

Héléna : je suis désolée mère mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi.

Sylvie : Héléna, je suis ta mère et je te connais mieux que toi-même. si je te demande de lui pardonner, ce n'est pas pour rien. c'est parce que je sais que tu n'es pas celle que tu veux être, tu n'es pas une méchante personne et donc après tout ça, tu finiras par le regretter.

Héléna : mère, tu le dis parce que tu n'as pas vu la souffrance que j'ai endurée au près de daniel à cause de cette fille. Daniel m'en voulait parce que je ne pouvais pas lui donner d'enfants.

Sylvie : et alors? maintenant que tu es enceinte, c'est en ce moment que tu dois veiller sur ce bébé, profites pleinement de ta vie car te venger ne te fera que perdre ton temps et à la fin, tu n'auras même pas le résultat voulu car on ne tire rien de bon dans la méchanceté.

Héléna : je suis désolée mère, je ne peux pas, passes une très bonne nuit.

quelques mois plus tard, ma grossesse évoluait normalement et celle de Christina aussi. Christina en était à 8 mois de grossesse et moi, j'en étais à 7 mois.

je mettais toujours des compresses pour dissimuler ma grossesse et seule Kathy, savait pour ma grossesse à la clinique.

je ne savais pas que Docteur ley avait des vues sur moi. bref, il m'observait depuis toujours à travers les fenêtres de son bureau jusqu'à ce que Kathy le surprenne un bon jour.

Kathy : Docteur, je vous ai apporté les rapports médicaux de tous les patients se trouvant dans la salle 9.

Docteur ley était tellement concentrée à me regarder qu'il n'entendait pas la voix de Kathy.

puis Kathy se dirigea vers lui pour le toucher.

ley : oui, qu'est-ce-qui se passe?

Kathy : Docteur, est-ce-que tout va bien?

Ley: mais bien sûr, vous m'avez fait peur. qu'est-ce-qui se passe?

Kathy : je vous ai apporté les rapports médicaux de tous les patients de la salle 9.

ley : tu peux les déposer sur la table.

Kathy : d'accord, est-ce-que vous passez toujours votre temps à l'observer à travers cette fenêtre?

Ley : je ne sais pas de quoi vous parlez.

Kathy : bien sûr que si Docteur, pourquoi ne pas lui dire que ce que vous ressentez pour elle?

Ley : pensez-vous que c'est toujours facile? depuis le jour où elle a mis son pied dans cette clinique, je l'ai remarqué puis je n'ai jamais eu le courage de le lui dire jusqu'à ce que je découvre qu'elle était mariée.

Kathy : mais elle ne l'est plus. c'est une veuve et je crois que vous devriez tenter votre chance.

Ley : vraiment?

Kathy : oui, j'en suis sûre. écoutez, Héléna est une jeune femme, elle n'a que 32ans et elle vient de perdre son époux. pensez-vous qu'elle portera le deuil de son époux jusqu'à quand?

Ley : je ne sais pas, j'hésite un peu.

Kathy : dans ce cas, laissez-moi lui parler pour vous.

Ley : non, ne le faites pas, de quoi aurai-je l'air?

Kathy : mais de rien...

LA VENGEANCE D'UNE F...