Des échecs, j'en connais, tout comme les déceptions, j'en ai récolté à foison.

Avec le temps, on s'accommode à cette pensée au point d'être véritablement ancrée en nous.

Au cours de notre vie, chaque personne croit à l'existence d'un chiffre porte-bonheur, le mien a longtemps été le chiffre six car ce dernier symbolise mon mois de naissance.

Au fil du temps, j'adulais ce nombre comme la prunelle de mes yeux.

Au fur à mesure que je prenais en âge, en intelligence et en maturité, ma conception de ce chiffre est devenu tout autre.

De porte-bonheur, il passa à chiffre non grata dans la mesure où il est associé dans le monde ésotérique comme étant le symbole de la bête.

Ainsi, j'ai décidé contre mon gré d'en prendre un autre bien meilleur à mon goût, le chiffre trois, si seulement je savais où il me conduit à l'avenir.

Issue d'une infidélité, je me suis toujours considérée comme étant un être spéciale, hors du commun.

Pour moi,il fallait à tout prix pouvoir me différencier dans le bon sens du terme ,car, voyez-vous, des différentes relations eues par ma maternelle, j'étais la seule dont on y faisait référence avec beaucoup de mépris car je suis l'oeuvre d'une relation adulterine considérée comme condamnation sociétaire.
Pour ceux qui sont de mes deux aînés, ils étaient issus d'une relation avec un autre homme tout comme les deux me succédant avec qui elle devint la femme légitime de leur père.

Au fond de moi, cela me troublait énormément au point de me considérer un être à part entière dans la vie maritale de cette dernière.
J'étais apparu au milieu de son existence en tant qu'être numéro trois.

Durant mon enfance, je n'avais personne avec qui jouer, car la majorité de mon entourage était composée de personnes plus âgé que moi d'environ dix ans minimum entraînant une forte solitude  pour partager mon innocence, mes gaffes, mes émotions, mes peines.

J'ai toujours suivi les règles édictées par ma génitrice au bout des doigts voulant faire mieux qu'elle dans tous les domaines surtout estudiantin.

Je me voyais exceller en classe, jusqu'à ma dernière année collège appelé la troisième, coïncidence ou pas, aucune idée, dès cette année, mes notes commencèrent à se dégrader inlassablement à ma grande surprise en dépit de mes efforts.
Les cours devinrent un casse-tête chinois dont je ne comprenais plus, impossible de sortir de l'auberge.
Malgré tout, j'eus mon brevet par exploit surtout que les matières scientifiques n'étaient pas mon point fort entre les coefficients abusifs dans ces matières, je les considérais comme ma bête noire.

Suite à un suivi psychologique et avec l'approbation d'un conseil de classe, j'ai bénéficié de circonstances atténuantes me permettant d'aller en classe supérieure à savoir en une première année lycée et ma vie prit une autre torture.

À cet instant, mes rapports avec les bonnes notes reprirent de plus belle où cela se suivit.
Jusqu'en dernière année licence encore appelée troisième année licence.

L'année s'entama sans encombre, mais la descente aux enfers débuta avec mon envie de changer d'école pour effectuer mon second cycle universitaire.

Les propositions allaient dans tous les sens, entre les clashs entre les deux géniteurs au sujet de ma scolarité, les fausses promesses, j'en ai eu dans tous les sens.

J'ai subi des dépressions dans tous les sens compte tenu des acceptions qui ont eu lieu, mais n'ayant pas abouti.
Du temps, j'en ai perdu precisement trois belles années de ma vie à chercher des solutions dans tous les sens sans rien obtenir de concret.
C'est ainsi qu'à la quatrième année après l'obtention de mon dernier diplôme universitaire, je repris le chemin estudiantin avec pour option le suivi des cours en ligne où j'obtenu mon master avec brio.

Et aujourd'hui, je suis employée dans l'une des plus grandes sociétés existantes dans mon domaine de compétences en tant que senior manager dans mon pays et surtiut mère de trois petits filous faisant ma joie inconditionnellement.

Parfois, vous vous dites être en retard par rapport à certains de vos proches avec qui vous avez évolué. Ne nous méprenons pas, nous ne Sommes en compétition avec personne en dehors de nous-mêmes.

De plus, ne laissons point notre entourage en pâtir sur notre existence.
Dieu sait faire les choses en son temps.

Maintenant,le chiffre trois est devenu mythique dans ma vie et beaucoup plus spirituel.
Je ne m'en lasse plus.


*Publiée et écrite Par Hurice Angie*
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