CHAPITRE VINGTIÈME : un admirateur secret

Ecrit par Albert ley kasanda


Héléna : dites-moi, cela ne vous gêne pas de vous retrouvez à la même table avec une autre femme que votre épouse?

ley : kiekiekie!!!

le Docteur ley avait rit à gorge déployée que je m'étais sentie mal à l'aise.

Héléna : qu'est-ce-qui vous fait autant rire Docteur?

ley : mais ce que vous venez de dire enfin, moi marié? mais non, je suis célibataire.

Héléna : dans ce cas, comment vos enfants se sentiront-ils en vous voyant en compagnie d'une autre femme que leur mère?

Ley : hey! calmez-vous, je n'ai pas d'enfants ni même de femme.

Héléna : vraiment???

Ley : oui, vous trouvez cela étrange?

Héléna : mais non, pas du tout. c'est juste un tout petit peu bizzare pour votre âge.

Ley : oui c'est exact, en réalité, c'est bizzare et même étrange mais voilà, j'ai 40 ans, je suis le cadet de ma famille de 7enfants et je peux dire que jusque là ma carrière a toujours occupé une aussi grande place dans ma vie et que je n'ai jamais songé à construire une vie de couple et d'ailleurs, la personne idéale n'est jamais venue.

Héléna : quand même étrange. en 40 ans, vous n'avez pas su trouver la personne idéale.

ley : si, je l'ai trouvée cette personne idéale.

Héléna : dans ce cas, pourquoi vous ne vous êtes pas engagé?

Ley: parce que c'est compliqué. au fait, au moment où je voulais lui faire part de mes sentiments, j'ai appris qu'elle était mariée et du coup, j'ai été freiné.

Héléna : ah! c'est vraiment compliqué.

Ley : quelques temps après, elle a perdu son mari et je ne sais même plus que faire, si elle saura me donner une chance.

à ces mots, l'histoire s'approchait un peu plus de la mienne et j'avais compris que c'est de moi dont il était question.

Héléna : bon je crois que l'heure s'est presqu'écoulée.

ley : non Héléna, tu ne peux pas me fuir indéfiniment. c'est de toi que je parle. oui Héléna, depuis que tu es venue à la clinique pour solliciter un poste, j'ai directement su que tu étais mon âme-soeur mais les circonstances étaient tout autre.

ley posa sa main sur la mienne puis il ignora qu'on était dans un endroit public, il s'avança  et m'embrassa de toutes ses forces.

je m'étais laissé emporter par son baiser mais je devais réagir à tout prix et donc je l'ai repoussé.

Héléna : hey! mais qu'est-ce-que vous faites?

ley : je suis désolé Héléna, je n'ai pas pu me retenir.

Héléna : contrôlez vos pulsions. ignorez-vous que je suis une veuve respectable? je viens de perdre mon époux il n'y a que 7 mois et tout ce qui vous viens en tête c'est de faire de moi, votre amant.

Ley : mais non...

Héléna : svp, vaut mieux que tout s'arrête par ici, c'est mieux.

puis je pris un taxi pour rentrer à la clinique.

à la clinique

kathy : hey! déjà de retour, mais où est le Docteur ley? vous êtes bien partis ensemble, comment tu le trouves? ah! je savais qu'il te plairait.

Héléna : quoi? tu étais aussi au courant et tu ne m'en as rien dit.

Kathy : mais non, ce n'est pas ce que tu crois.

Héléna : crois-moi si je savais quelles étaient ses intentions à mon égard, je n'aurai jamais dû accepter son invitation.

Kathy: pourquoi donc?

Héléna : figures-toi qu'il m'a embrassé dans un réstaurant.

Kathy : et alors?

Héléna : et alors? qu'est-ce-que tous ces gens ont pensé de moi? hein? je suis une veuve respectable et aujourd'hui, j'ai eu l'impression de tromper mon mari.

Kathy : écoutes, ça suffit. trop c'est trop. réalises-tu la chance que tu as? regardes-moi un peu, j'ai 30 ans et jusque là, rien. aucun homme n'est jamais venu me proposer le mariage. puis regardes-toi, tu as 32 ans, tu viens de perdre ton époux il y a 7 longs mois et tu tombes sur un homme merveilleux qui est prêt de t'accepter telle que tu es et tout ce que tu trouves à me dire c'est que tu es une veuve respectable.

Héléna : et alors? qu'est-ce-que j'y peux? c'était mon mari et je l'aimais beaucoup.

Kathy : oui c'est ça, penses-tu que si c'était toi qui étais morte à sa place, il aurait porté ton deuil jusqu'à ce jour? il aurait surement épousé cette vaut rienne de Christina quelques jours après ta mort.

Héléna : ça suffit! je ne te permet pas de parler ainsi de mon défunt mari.

Kathy : tu sais quoi? je ne sais même pas pourquoi je dois toujours être là à te guider comme si je n'avais pas de vie, c'est ta vie, chère Docteur Héléna.

à ces mots, Kathy s'en alla, j'avais réalisé qu'elle avait peut-être raison, j'accordais un peu plus d'importance à l'amour que je portais pour Daniel mais d'autre part, quel homme accepterait d'élever un enfant qui n'est pas le sien? telles sont les questions que je me posais et du coup j'avais très peur.

un peu fustrée, je ne voulais donc pas m'occuper de mes patientes donc je me suis rendu chez Raphaël. si, je comptais peut-être accepter l'option d'accepter un nouvel homme dans ma vie, il fallait que j'en finisse avec ma vengeance. 

en avant vers Raphaël.

à la maison de Raphaël

Héléna : toc! toc! toc!

Raphaël : ah! Docteur, entrez donc.

Héléna : comment vous allez?

Raphaël : coussi coussa. au fait, si vous venez pour plaider la cause de Christina, je suis désolée de vous dire que je ne veux pas en parler.


LA VENGEANCE D'UNE F...