Chapitre10: Béthanie
Ecrit par ngakomal
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~~~~~~~ Béthanie Blairon ~~~~~~
- Alors bébé… tu as aimé notre week-end ? demande Mike adossé sur la chaise en cuir de la limousine avec dans la main un verre de vin qu’il sirote depuis notre départ de l’hôtel de la côte.
- T’inquiete babe tu as été super. Tu m’as traité comme une reine durant tout le séjour. Je me suis bien reposée et relaxée. Répliquais-je en en prenant soin de lui lancer des coups d’œil aguicheurs et les yeux plissés.
- Je mérite donc un baisé ? demande t-il avec la mimique des hommes plein de frics et sur du pouvoir de leur argent.
- Non. Tu m’as proposé de me détendre j’ai saisis l’occasion. S’il faille que je te remercie ce n’est pas à toi de me dire comment.
Il est habitué à ce que l’on lui cède tout de part la posture de son père et de son compte en banque. Je suppose que les femmes lui tombent comme des mouches dans les bras dès qu’il en émet l’envie. Je comprends parfaitement. Si je n’avais pas un objectif à atteindre, j’aurais joué avec lui d’une tout autre manière et de mille façons. A cette pensée je me morts les lèvres dans une pose sexy qui je sais ne loupe jamais son homme. Vue comment il traite la gente féminine, j’espère qu’il fait de même dans un lit. C’est un beau brin d’homme, il est du genre mince pas très en muscle, soigné et propre sur lui. Toujours tiré sur quatre épingles, il ne s’habille que par de grandes marques. Il sait ce qu’il veut et je peux lire clairement dans son regard, que je suis sa proie. A moins qu’il ne soit le mien.
- Si tu le dis…. Que fais tu samedi après midi ? demande-t-il jouant avec son verre à présent vide.
- Cela dépend de ce que tu me propose.
- Un diner.
- Je ne serais pas disponible. Je suis une élève Mike. J’ai des interros la semaine suivante. Alors je dois réviser n’oublie pas que je prépare le baccalauréat.
- Encore ? questionne t-il sincèrement surprit. Tu as quel âge ? il dépose son verre et croise des bras sur sa poitrine.
Les trois premiers boutons de sa chemise sont ouverts et laissent entrevoir un fin duvet de poils courts. Mon pécher mignon. Je fais des efforts depuis tout à l’heure pour ne pas me laissé distraire et commettre des erreurs dans ma stratégie.
- Il est mal élevé de posé ce genre de question à une dame.
- Répond-moi. Et la vérité s’il te plait. Reprend-t-il en changeant complètement de ton. Il était plus sérieux
- Te dire mon âge changerait quelque chose ??
- Beaucoup. D’un je ne risque pas d’être poursuivit pour détournement de mineur et de deux cela détermine si nous continuons à jouer à arrête moi si tu peux.
Alors ton âge….
- J’ai 22 ans. Dis-je en accrochant son regard et le mettant au défit de faire des commentaires désobligeants.
- Ce n’est pas grave du moment où tu décroche ton exam cette année. Dit-il d’un air suffisant. Il me rabaisse là ?
- Que je passe mon exam ou pas ne te concerne en rien. Tu n’es que le fils d’un ami à mes parents et je ne sais ce qui te donne le droit de croire que ton avis compte. Alors merci de t’occuper de ce qui te concerne.
Il se carre dans la chaise de la voiture et me fixe du regard. Nous nous fessons face et je ne veux pas être la première à baisser les yeux. J’en meurs d’envie mais je ne ferrais pas. Il m’impressionne un peux trop que prévue. Il renverse la tête en arrière et par dans un éclat de rire après quelque minutes.
- Je t’aime bien bébé. Dit-il en reprenant son sérieux. Il n’y a plus aucune trace de rire sur son visage. Ta combativité est belle à voir mais sache y mettre un frein.
- Je ne pense pas.
- Que les choses soient claires Béthanie. Ta mère et mon père nous pousse dans les bras l’un l’autre. Je ne sais pas pourquoi ? mais je ne suis ni aveugle ni idiot. Humm ? j’ai de l’argent mais ce n’est en aucun cas celui de mon père. Si je n’avais pas besoin de mon père pour un dossier, je ne serais pas dans cette voiture ce soir avec toi. Alors soit tu joue le jeu et on continue de se fréquenter, soit tu fais ta belle et je dis à mon père que tu n’es pas intéressé. Tout le monde est content.
- …..
- Tu es très belle et tu le sais, le fais que tu sois métisse attire les hommes et tu les transformes en toutou prêts à te servir. Je ne suis pas dure genre. Je suis attiré par ta beauté c’est un fait mais si ça n’avais été que ça je t’aurais dis bon vent. Tu as quelque chose de plus. Ta tête n’est pas complètement vide. Fini t-il dans un sourire en coin.
C’est vrai qu’il vient de me complimenté et de m’insulter ? Les mots me manquent et je fulmine. En ces moments je deviens vraiment rouge. Les défauts de mon origine. Il est complètement dans vrai et même l’insulter me semble difficile or cela ne me pose pas d’habitudes de problèmes. Je suis la à chercher quoi lui répondre lorsque la voiture s’arrête et la voix du chauffeur résonner dans l’habitacle annonçant notre arrivée.
- Ouvre la portière Albert.
Dès que la portière s’est ouverte. Je me suis précipité à l’extérieur afin de trouver la paix de ma maison. Il m’a tiré par la main m’obligeant à me rassoir. Il me tend sa carte de visite et dit :
- Je voudrais que lorsque tu auras pris ta décision dans deux semaines tout au plus,
tu m’appelle. Si non je considèrerais que cela ne t’intéresse pas de savoir ce que cela aurais pu donner. S’il te plait n’appelle pas ainsi, tu m’ôte une grosse épine de la colonne vertébrale.
Je lui arrache la carte et cours presque vers la maison tandis que son rire franc et clair m’accompagnait. Quel grossier personnage ! Il est somme tout mignon et vrai. J’ai passé un très bon week-end et il a attendu les dernières minutes pour me laisser un goût amer de mon séjour. Le portail s’ouvre et je pousse le gardien dans un mouvement de colère. Il va se cogné la tête au mur. C’est bien fait pour lui cela lui apprendra de se mettre en travers de ma route dans mes moments de paniques.
Je traverse le salon. Ma mère y est assise avec une de ses copines. Je passe en lançant juste un bonsoir et file dans ma chambre. Après avoir changé de vêtement, je m’installe à ma table d’étude et commence à résoudre mes exos de maths. Au bout de quelques minutes je dépose mon crayon. Je n’arrive pas à me concentrer. Ce mec se voix déjà arrivé hein… il s’est vu me parler ? Il croit que c’est son argent qui fait tourner le monde en rond où son sexe attitude? Je le trouve très beau et mignon. Genre mignon bébé boudeur enfantin. Il est de ce type de personnes qui gardent un visage d’enfants candides même à sa vieillesse. Il m’a manqué de respect vraiment. Étant une métisse aux longs cheveux bien lisses et soyeux, j’ai pour habitude d’être adulé surtout de ce coté du globe. J’ai une taille fine, de belles paires de seins et un postérieur bien arrondie. Il me manque juste un peu de chair pour être comparée à KIM. Il est vrai qu’être métis en Afrique donne des avantages non négligeables. Je me fais toujours servir et invité dans les restaurants. En boite de nuit, je débarque à l’improviste et accède toujours à un coin VIP, que le coin soit occupé où non. J’ai tout ce que je veux dans cette vie. Alors, pourquoi m’encombrer d’un homme grognon ? Je ramasse mon crayon et remet au travail. C’est décidé quelque soient les plans de maman, je ne veux pas de ce Mike pour mari. Même s’il est vraiment attachant.
Je suis entrain d’essayer de me démêler les pinceaux dans ce chinois d’exo quand ma mère entre sans cogner avec ses airs de conspiratrice. Elle s’avance vivement et s’assied sur mon lit près de moi.
- Alors ma chérie comment était ton week-end. Dis moi tout n’omet aucun détail.
Que je lui raconte tout. Alors que je veux justement tout oublier ? Pardon qu’elle me laisse tranquille. Je ne veux pas faire partie de ses magouilles. Je dépose mon crayon et ferme mon cahier. De toute façon je ne pourrais finir cet exercice je copierais demain en classe. Je tourne ma chaise et me met en face d’elle.
- Maman je fais mes devoirs et demain il y a classe. En plus, je n’ai pas envie d’en parler. Si tu veux bien je voudrais terminer ce que j’ai à faire et dormir.
- A 18h Béthanie ? dit-elle pas trop convaincu. Elle avait raison de ne pas me croire. Je voulais appeler mon amie Corine pour en parler avec elle.
- Oui Maman, car ton fils de ministre là était vraiment lourd, chiant et insupportable.
- Dis plutôt qu’il ne te mange pas dans la main. C’est pourquoi il serait bon pour toi comme mari. Car il saura y faire avec toi.
- Maman je ne veux pas de lui. Il est à la limite insultant. Répliquais-je en fessant la moue.
- Laisse, c’est une chose que nous pouvons arranger. J’espère que tu as suivit toutes mes instructions et que tu ne l’as pas laissé te toucher.
- Oui maman. Il ne m’a pas touché. Il s’est montré très prévenant et respectueux. Le seul problème est qu’il est trop arrogant.
- C’est très bien alors. Vous vous revoyez quand ?
- Je ne pense pas le revoir. Dis-je d’une toute petite voix
- Blairon ne me cherche pas ! même pas un peu. Avec la tête comme « je ne pense pas le revoir » s’énerve-t-elle en me mimant. Tu fais ce que je te dis jeune fille et ne tente pas de me contredire où de faire à ce que mes plans échouent.
- Qu’elles plans maman ? je ne sais pas ce que tu auras comme avantage si je l’épouse et deviens malheureuse toute ma vie.
- Tu ne seras pas malheureuse. C’est un homme fait pour toi. J’aurais aimé faire ce choix jeune que de courir vers un oui oui.
- Un oui oui c’est quoi maman ?
- Un homme qui dit toujours oui et ne sait s’imposer.
- Tu veux dire que papa est un oui oui ? demandais-je surprise
- Non. Ton père n’est pas ainsi. se reprend-t-elle. Je veux dire que comme je te voix évoluer, tu iras choisir un homme qui ne te correspond pas parce que tu veux qu’il fasse ce que tu veux. Et ce n’est pas bon.
Je la regarde se foutre de ma Gueule. Elle pense que nous ne voyons pas comment c’est elle qui dirige tout ici. Sa propre famille l’appelle générale tellement elle aime imposer sa volonté. Je la connais parfaitement mon seul moyen de m’en sortir est de menti.
- Ecoute maman c’est que c’est lui qui ne veux plus me voir. Il sait que son père et toi voulez que nous soyons ensemble. Mais il trouve que je ne puisse tenir la distance avec mes airs de bébé. Il dit n’avoir pas de temps pour les enfants. dis-je en écrasant une larme imaginaire de mon index. Le tout en reniflant.
- Vraiment, c’est ce qu’il ma chérie. Ça va mon cœur. Ca va aller. Dit-elle en me prenant dans ses bras. Il va voir ce qu’il va voir ce chenapan !
Je renifle et sourie. Je pourrais m’agripper sur ce point pour m’assurer que ma mère et ce Mike me fichent la paix. Je veux mon Bac et aller à la fac en tant que célibataire adulte et vacciné afin de faire le maximum de folie avant de me casé. Lorsque ma mère quitte ma chambre de sa démarche outrée et vengeresse je suis très contente. Le fils ou le père va passé un sale quart d’heure. Je me lève et vais fermer la porte. Je prends mon téléphone laissé dans mon sac à main et appelle Corine. Je veux juste la rendre jalouse de mon voyage et lui montrer comment je suis bien meilleure qu’elle en tout point.