chapitre12: la vie
Ecrit par ngakomal
"commentez et kiffez!!!"
~~~~~~~ Biboum~~~~~~
On cogne légèrement à la porte qui s’ouvre sur Estelle. Elle s’avance jusque devant mon bureau fait en acajou et reste là à se tordre les doigts. Je pose mon stylo et la dévisage. Je peux y passer des jours. Elle à un menton volontaire sur un visage ovale. Ses cheveux toujours fait de mèches descendent jusqu’à ses épaules. Elle à laissé quelques tresses sur son front en une forme de franche qui adoucie l’expression sévère de secrétaire de direction. Juste là voir éveil mes sens. Je suis si épuisé de me contenir. Elle baisse les yeux gênée par l’insistance de mon regard. Elle sait qu’elle ne me laisse pas indifférent. Je suis un homme et un prédateur de surcroit, je sens ces choses là.
- Oui Mlle. Dis-je en une forme de questionnement muet.
- Hum …… monsieur, je……. Je voudrais prendre mon après midi s’il vous plait. Murmure-t-elle d’une traite.
- Pour une première c’en est une ! Est-ce une information où une question ?
- Une demande monsieur. Dit-elle en tordant ses doigts de plus belle. Je pouvais sentir son malaise d’ici. Elle aurait préférer mille fois être ailleurs. Donc si elle prenait sur elle de venir dans mon bureau, cela devait être important.
- Juste pour en être sûr car ça n’en n’avais pas l’air. Et pourrais-je savoir pourquoi vous voulez votre après midi ?
- Je vous ai donné votre dernier dossier de la journée et il n’y a rien d’impératif attendu ou en cours. Je sais que tout peut survenir en milieu de journée mais je ne peux faire autrement. Tout est en ordre et organisé comme vous pouvez vous retrouver. Etant donner que vous avez reporté tous vos rendez-vous afin de vous occuper du dossier Kaloum, je pensais pouvoir en profiter. Lâche-t-elle d’une traite comme si elle avait préparé son discours bien avant et me le récitait.
- Vous n’avez pas répondu à ma question Mlle. Qu’est ce qui retient tant votre attention.
- C’est d’ordre privé monsieur.
- Vous m’envoyez donc désolé de ne pouvoir vous laisser partir pour des raisons d’ordres privé dont vous ne pouvez parler. Dis-je en fessant des crochets de mes doigts pour insister sur le mot privé.
- Je vous en prie monsieur c’est très important pour moi. Supplia-t-elle en effectuant des genoux flexions.
- Vous ne voulez rien me dire afin que je juge par moi-même. C’est du donnant donné. Je ne peux me permettre de vous donner votre après-midi pour que vous puissiez mieux vous faire sauter par votre petit ami. Pour ces choses privées, vous avez vos soirées ; et ne me dites pas que finir à 18h est trop tard pour gérer ces choses dites privées.
- Non monsieur. Ce n’est pas ce que vous croyez. Je n’ai pas de petit ami. Murmure-t-elle la main sur le cœur. Je semble l’avoir choqué. Vraiment ? j’en suis surpris vue le milieu ou je l’ai connu. Même si c’est vrai qu’elle ne me reconnaît pas.
- Alors expliquez-moi.
- En fait c’est mon petit frère. Il s’est battu à l’école et à gravement blessé un élève. Il risque l‘exclusion. J’ai été contacté tout à l’heure par le proviseur. Je dois me rendre au lycée pour essayer même si je ne suis sûr de rien, d’empêcher qu’il soit renvoyé.
- Etait ce si difficile à dire ?
- Non monsieur.
- S’il vous plait arrêtez avec ces Monsieur. Ça me rend vieux. Vous pouvez m’appeler Joël mais je préfère Biboum.
- Dans ma culture c’est irrespectueux d’appeler les gens par leur nom.
- Ce qui est irrespectueux c’est d’affubler les honnêtes citoyens de noms aux quelles ils ne s’identifient pas ou n’en connaissent pas la signification. Répliquais-je en rangeant les documents sur ma table. Fin prêt, je me lève prend ma veste et me ravise. Je ne la porterais pas il fait trop chaud à l’extérieur.
- Bien. Allons-y. j’étais déjà sur le pas de la porte lorsque porte feuille et portable en poche. Je me suis retourné sur une Estelle à la fois surprise et perplexe.
- Mais … monsieur nous allons où ??
- Biboum je vous le demande appelez moi Biboum. Et pour répondre à votre question voir le proviseur à votre frère. Toujours sous la surprise elle ouvre et referme la bouche à la recherche de ses mots.
- Mais… Mons…. Bi…. Il est hors que question que vous m’accompagnez
- Bien sûr que je vous accompagne et en prime nous prenons ma voiture dis-je en lui tenant la porte. Ne me forcez pas à venir vous trainer. Ajoutais-je avec tout le sérieux dont je pouvais me permettre.
- Si vous venez vous n’entrerez pas avec moi.
- Estelle je ne jouerais pas au valet pour vous faire plaisir. Je reste votre patron.
- Alors restez ici et je règlerais mes problèmes toute seule. Comment expliquerais-je aux collègues que vous m’accompagnez ou alors qui serez-vous pour moi devant proviseur.
- Présenter moi comme vous voulez. Votre patron, votre ami ou comme ce petit ami que vous n’avez pas. En ce qui concerne les collègues, je m’en fou c’est moi le boss. Dis-je avec le sourire. Je suis éreinté et je bloque sur ce dossier (en désignant la table). Je veux juste profiter un tout petit peux de votre sortie pour m’aérer l’esprit. Ajoutais-je pour effacer le doute que je devine dans ses yeux.
- Vous pouvez le faire seul. Réplique-t- elle pas du tout convaincu
- C’est justement ça le problème seul je n’y arriverais pas. Ses lèvres forment une moue dubitative super sexy, je me retiens de tout mon être pour ne pas l’embrasser ici et maintenant. Pour me perdre à nouveau dans l’humidité chaude de ses lèvres brulantes. Je me racle la gorge et m’écarte pour qu’elle puisse passer.
Elle prend son sac à main et sans un mot, nous nous entrons dans la cage d’ascenseur. La durée du voyage jusqu’au rez-de-chaussée est électrique. Nous sortons sur le parking et montons dans la voiture. Je sais qu’elle sait que je sais. Je veux dire, je pense qu’elle aussi sent l’alchimie entre nous. La fin est inéluctable. Elle sera à moi. Le voyage jusqu’à lycée se fait dans un silence pesant. De temps à autre je lui jette des coups d’œil, ou profite des embouteillages pour admirer son profil. Elle n’est pas de cette beauté sulfureuse que je rencontre tous les jours lors de mes multiples voyages. Elle est juste elle. Je n’ai même pas de mots pour la décrire. Elle dégage une aura tellement positive que je me demande d’où lui vient cette force. Estelle n’ouvre la bouche que pour me montrer le chemin. Arrivée, il nous est interdit d’entrée dans l’enceinte de l’établissement avec le véhicule. Donc, nous avons garé à l’extérieur. Avant que je n’aie eu le temps de contourner la voiture pour lui ouvrir la portière, gente dame était déjà devant le portail.
Le bureau du proviseur était sur la gauche après la réception. Tandis que celui du principal, des surveillants, du comptable et des professeurs permanant étaient sur le couloir à la gauche. Tout se passait sans qu’elle ne m’adresse la parole. Elle devisait avec charme et complaisance avec tous les professeurs et surveillants que nous rencontrions et prenait soin d’être expéditive pour ne pas avoir à me présenter. Son petit manège me fessait rire. Croyais-t-elle vraiment qu’elle pouvait m’empêcher de m’imposer à elle ? Les mains dans la poche de mon pantalon sur mesure, je marchais derrière elle comme son labrador. Il était évidant que ce n’était pas la première fois qu’elle venait dans cet établissement. Arrivée devant le bureau du proviseur, elle à toqué légèrement comme lorsqu’elle frappe à mon bureau et nous sommes entrées sans attendre de réponse car nous avions été annoncé.
- Mlle Fokam Estelle, c’est toujours un plaisir de vous voir. S’exclama le proviseur sur un ton joyeux et en tendant la main à Estelle en signe de salutation. Même si ce n’est pas pour des raisons très positives. Ajoute t-il en gardant dans sa paume la poigne d’Estelle un peu plus longtemps que nécessaire.
- Mr Biboum. Dis-je en lui serrant la main à mon tour.
- Prenez place je vous en prie. Lorsque nous fumes assis il ajouta. Je vous ai appelé pour que nous parlions de l’avenir de votre petit frère au sein de ce lycée. En réalité je ne sais pas si nous pouvons le garder avec nous. La loi nous oblige à suspendre les élèves uniquement à la fin de l’année. Mais lorsque le cas devient inquiétant comme celui de votre frère, nous convoquons un conseil de discipline fait d’enseignants et d’élèves afin de statuer.
- Je suis vraiment confuse du comportement de mon frère. La perte de nos parents et les événements qui ont suivi la vraiment affecté. Je vous supplie de ne pas prendre de décision hâtive. Je vais lui parler.
- Vous ne faites que ça. Lui parler et cela ne change pas. Il est têtue, taciturne, ne fait qu’à sa tête. Je ne sais même pas d’où lui viennent ses bonnes notes.
- Mon frère est vraiment intelligent, il lui faut juste un peu de temps.
- C’est là où vous vous trompez Estelle ce qui lui faut c’est une poigne masculine. Et je vous le redis sans cesse.
A ces derniers mots, j’ai vue ma belle se crispé sur sa chaise et j’ai mis ma main sur la sienne pour lui communiquer de la force. Je savais qu’elle serait furieuse si j’intervenais. J’ai pris sur moi et j’ai gardé mon calme devant la scène.
- Pardon ? demande-t-elle
- Oui je vous le redis acceptez d’être ma… mon… hésite-t-il en m’observant du coin de l’œil comme s’il venait de se rendre compte de ma présence. Vous comprenez de quoi je parle.
- Moi pas dis-je de ma voix grave et profonde que j’utilise lors des négociations difficiles.
- Ben….. hein…. D’abord vous êtes qui pour elle pour chercher à comprendre. Me demande t-il sur la défensive en soulevant le buste à la manière de tarzan.
- Son petit ami.
Ma déclaration tombe comme une bombe et les deux se tournent vers moi dans le but de comprendre. Je garde le regard sur le proviseur. Je ne veux pas affronté celui d’Estelle. Je lui presse doucement les doigts pour lui rappeler où nous sommes.
- Mais … mais… reprend le proviseur essoufflé par la nouvelle. Vous m’aviez assuré n’avoir aucun homme dans votre vie lorsque vous êtes venu ici me supplier de faire intégrer vos frères dans mon établissement. Siffle-t-il est regardant la jeune fille de ses yeux rougis par la colère.
- Nous venons juste de nous rencontrer monsieur. Et j’ai …. En fait j’ai cru que c’était une bonne idée de le faire m’accompagner comme vous le dissiez, pour parler à mon Frère.
- Vous croyiez ?..... bref vous pouvez aller voir votre frère Mlle. Il est à l’infirmerie. Nous nous levons et sommes déjà sur le pas de la porte quand il interpelle Estelle et ajoute. J’allais oublier Mlle le reste de la scolarité de vos frère et de notre entente dois être remis à la caisse au plus tard lundi prochain. Si non, vos frères seront purement et simplement expulsés.
- Et ce montant s’élève à ?
- Demandez à votre petite amie. Allez-y je vous prie ; j’ai du travail.
La cours est très vaste et l’infirmerie se trouve à l’opposé des bureaux administratifs. Je la sens tendue comme un arc et prête à explosée
- Mais qu’est ce qui vous à pris de lui dire que je suis votre petite ami. Bon dieu qu’est ce qui vous a prie. Gronde-t-elle avec retenue car je pense qu’elle se rappelle que je suis son patron.
- Une blague n’a jamais fait de mal à personne et il n’a semblé que vous cherchiez une échappatoire. Dis-je en marchant tranquillement près d’elle à travers la cours.
- Une blague ? avez-vous vue qu’il avait l’air de blaguer ? je me suis bien dis qu’il fallait que je vienne seule mais comme je suis très douée dans les prises de décisions chaotiques, il a fallu que j’accepte votre proposition de détente !!! et voici qu’elle me coute 400 000 Frs mais où vais-je trouvé une pareille somme avant lundi ? hein ? dites- moi. Siffle-t-elle au bord de l’hystérie
- vous vous énervez pour trois fois rien dis-je. Je réparerais. Et n’oubliez pas que vous avez joué le jeu. Vous en aviez besoin pour vous sortir et là. merci de ne pas jouer aux vierges effarouchées
Mon attitude l’agace et elle lance un Pff avant de m’intimer l’ordre de me taire à notre entrée à l’infirmerie. Le garçon est celui vers lequel elle court et prend dans ses bras. Avec une tronche à faire peur parce qu’il a été vraiment salement amoché, il est vraiment mignon en son genre.
- Excuse-moi Est. Je ne voulais pas te causé du soucie. Dit-il en enfouissant son visage en pleur entre les globes généreux de ses seins.
C’est vrai que ce n’est pas bien de ne pensée qu’à ça mais je voudrais vous voir dans mes chaussures. J’avale la salive et les regarde se retrouver. Elle réussit à le calmé et s’accroupie face à lui.
- Peti’pa, pourquoi as-tu bagarré avec ce garçon ? tu sais qu’ils vont te renvoyer si tu continue. Non ?
Il secoue la tête en signe d’acquiescement.
- Tu ne veux pas ajouter mes problèmes non ? alors dis-moi. Il lève la tête et commence à laisser voyager son regard jusqu’à ce qu’il se pose sur moi.
- Este ? c’est qui là bas ? dit-il me désignant d’un signe de la tête.
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