Chapitre16: qui est-elle?

Ecrit par ngakomal

"liker et surtout commenter donne du sourire....."

~~~~ Soh Raoul~~~~

-          Bonjour mon grand. Dis ma mère en s’asseyant sur mon lit. Il s’affaisse sous son poids et crée une pente qui me fait rouler près d’elle.

-          Humm. Fis-je en m’étirant de mes membres. Maman on devrait interdire ce que tu fais là hein. On appelle ça violation de la vie privée. Quelqu’un ne peux même pas dormir en paix chez toi. Ajoutais-je la voix pâteuse

-          Heureuse que tu reconnaisses que cette maison est mienne et que je suis seule maitre à bord. Donc, quand je dis « personne au lit après 6h du matin » c’est aussi à toi que je m’adresse. Lève-toi et que ça saute. Tu n’as plus l’âge que je vais courir après toi.

-          Oooh maman toi aussi !!! j’ai à peine dormi. Je suis rentrée à trois heures du matin. T

-          Je sais. Je t’ai entendus entrée et je ne n’oublie pas aussi que tu ne nous as informé que hier matin pour cette fête. Le choix était tient. Il faut apprendre à faire la part des choses. Ce n’est pas parce que tu t’es fait plaisir que l’ordre de ma maison doit en pâtir.  Que je ne t’attende pas des heures ! Finit-elle en m’administrant deux petites claques sur les joues. 

Sur ces mots, elle sortit de ma chambre. Comme elle l’as si bien précisé, un de mes amis de l’université catholique m’as invité à une fête qu’ils organisaient pour se détendre. Ce que nous appelons communément « la fête pour la fête ». Au cours de cette soirée j’ai rencontrée une superbe fille ou femme. Vous avez ce type de fille aux multiples vices à qui vous n’attendez que la demande pour vous laisser à aller. J’en avais besoin pour oublier et peut-être pardonner. Je ne sais pas pourquoi je lui en veux autant. Tout de même sa virginité ne m’appartenait pas! Mais, il faut croire que je voulais et chérissais l’image que j’avais de ma Reine. Je souris à cette pensée. Oui c’est ainsi qu’il me plait de parler d’elle. Je me lève et passe la main dans les cheveux. Juste recouvert de mon boxer, je me dirige vers la douche pour satisfaire mes besoins primaires et passer sous la douche.  Je me rappelle cette métisse. Enfin je crois qu’elle était métisse ou très brune. Elle est arrivée à un moment de la soirée où l’alcool avait déjà entamé son processus. Je me pose devant le miroir et m’observe. Je suis pas mal. J’attire les regards mais le seul que je désire reste réfractaire. Je passe une culotte grise sue un polo blanc et chausse des samara. Je sorts et traverse la cours pour rejoindre la famille dans la grande maison.  Sur le chemin je me revois dans ses bras à danser et à boire ses mots. Elle était un peu plus âgée que moi et très sûre d’elle. Elle est allé jusqu’à me proposer de passer à l’acte et j’ai eu la bêtise de refuser. En fait, je ne sais pas si c’était de la bêtise ou pas. Une chose était sûr elle était la représentation de ma pente glissante. La personne qui t’emmène au delà de la ligne rouge. La femme de toutes les folies. Il a juste fallu que dans mon esprit s’impose l’image de reine me disant de m’arrêter pour que je me reprenne.

J’entre et ne trouve que maman sur la paillasse en train de nettoyer. Je prends place sur la table de cuisine et me sers un verre d’eau.

-          Prends aussi le jus de tamarin au réfrigérateur que tu mélangeras aux feuilles de kola.

Je m’exécute et reviens m’assoir avec ma boisson en main. Dès les premières gorgées j’ai commencé à sentir le changement s’opérer.

-          Non la mère tu connais !!! vraiment, tu es la meilleure de toutes.

-          Ce n’est pas à base des flatteries que tu vas faire retomber la colère que j’ai contre toi.

-          Je ne flatte pas la miss des mamans du monde. C’est la stricte vérité. Est-ce qu’il y en a beaucoup de mère qui devine combien leur bébé chéri a besoin d’eux.

Elle me lança un regard glacial avant de continuer son travail.

-          Où sont les autres ? je comprends que papa et lyse sont déjà partis. Mais où se trouve maman rosette ?

-          Si tu t’étais levé plutôt Raoul, tu aurais compris qu’elle est allé faire le marcher. Répliqua-t-elle coupante.

C’est grave il est rare que ma mère m’appelle par mon nom et dans ce cas là ce n’est jamais bon pour moi. Je sais que j’ai du faire une chose qui la fâchée, mais quoi ?

-          Excuse-moi pour tout ce que j’ai pu faire. Dis-je en observant ses mouvements. Elle me tournait le dos.

Je l’ai vu serré le chiffon dans son poing avant de relâcher dans un souffle. Elle est restée quelques secondes dans cette position avant de se tourner et de venir devant moi. Nous étions séparer le la table de travail.

-          Ecoute, j’aurais aimé que tu me préviennes des jours à l’avance comme tu le fait à ton habitude avant de sortir de la maison. Cette fête ne fessait pas partie de ton programme à la base et tu t’es laissé entrainer par le courant de la barque de tes amis. C’est ce point particulier qui m’énerve en plus du piteux état dans lequel tu étais hier. Je ne te refuse pas de boire loin de là. je voudrais que tu comprennes que boire est une responsabilité que l’on prend sur sa vie et sur celle des autres. Ta beuverie d’hier à influencé ma journée car tu as manqué à la règle primordiale de ma maison, nous mangeons tous les repas tous ensemble. Le plus triste est que tu semble l’avoir oublier car je fais des concessions pour ton école parce que c’est important. Je ne connaissais pas que tu puisses être facilement détourné de tes principes par des amis et la boisson.

-          Je suis vraiment désolé maman.

-          Je recommence plus poussin  et tout ira bien. Dit-elle en passant une main sur mon crane

Le son des sandales de maman rosette frappant le sol dans un chant mimant la cadence de ses pas nous prévîmes qu’elle était de retour.

-          Ooohh poussin s’est enfin réveillé !!! s’exclama t-elle dès qu’elle poussa la porte de la cuisine. Il pas trop la gueule de bois maman ?

-          Le voilà maman rosette. Faut le lui demandé hein. Répondit ma mère.

-          Je vais bien.

Sur cette réponse, maman rosette se désintéressa totalement de moi et commença à déballer ses trouvailles du marché pour les présenter à ma mère. Elle ponctuait chaque article d’une anecdote sur les circonstances de l’achat et ma mère trouvait ça génial.  Je que je ne comprenais pas dans leur relation était que maman rosette avait l’âge de l’ainée  dans la famille de papa et pouvais être la mère de maman. Mais cette dernière persistait à appeler ma mère maman. Il était évidant qu’elle ne pouvait être sa mère.

Après avoir dis à ma mère qu’après j’irais chercher Michel pour que nous allions voir Reine, je suis retourné dans ma chambre me reposer en laissant loin derrière moi les événements de la soirée.

Dans l’après midi

~~~~~ Béthanie Blairon~~~~~

Nous roulons depuis peu en silence. Je fais la moue pour l’embêter et ne pas être obligée de lui répondre tout sourire en échangeant sur ses muscles son teint et que sais-je encore. A part son porte feuille ce garçon n’a rien d’intéressant. J’ai accepté être avec lui à cause de son argent (il sait offrir et prend bien soin de moi), et l’insistance de mes amis. Bien qu’il soit bon de marcher avec lui en s’accrochant à son bras, il est imbuvable se garçon. Dieu là bien bâtit et c’est tout ce qu’il a fait pour lui en plus de son porte feuille. Nous arrivons à mon portail et il serre devant.

-          Je t’en prie chouchou, ne nous séparons pas fâché. Dit-il en me caressant maladroitement le bras.

Vous voyez, chouchou !! Le genre de petit non qu’utilisait nos grands parents. Il ne manquerait plus qu’hibou à la liste de ses surnoms ridicules.

-          T’ais-je dis que j’étais fâché ?

-          Non. Mais depuis le restaurant où tu n’as même pas mangé, nous avons papoté un tout petit peu avant que tu ne refuse de me répondre quand j’ai demandé à me présenter à tes parents.

-          Tu as tout compris. Répondis-je excédée. Je ne veux pas que tu vois mes parents car tu ne m’as pas encore présenté aux tient. Et pardon ne cours pas organiser une rencontre avec tes parents hein………… on se connait.

-          Pourquoi ?

-          Parce que je ne suis pas prête à les voir. Dis-donc !! Tu m’énerve trop. Tu vas me rendre vieille avant l’âge. Je suis obligée maintenant de me rendre dans un centre de beauté pour un soin complet du visage.

-          Tient pour tes besoins doudoune. Dit-il sortant de la poche intérieure de sa veste une enveloppe blanche qu’il me tend.

Je la saisis et un rapide coup d’œil m’informe du contenu. Pas moins de 200 000. Je le fourre rapidement dans mon sac et pose un bisou sur ses lèvres qu’il prolonge en un baisé baveux burck…. Qu’est ce qu’on ne ferrait pas pour de l’argent. Je descends de sa voiture et il se dépêche de s’en aller. J’étais sensée rentrée avec le chauffeur et comme ne sais si ma mère est à la maison, je prends mes précautions. J’appelle le chauffeur via mon portable. Il sonne deux fois et à la troisième, il décroche

-          Allo ?

-          Oui Mlle.

-          tu es encore loin ? je suis déjà devant le portail.

-          Non mlle. Je tourne au coin de la rue. Juste deux minute et je serais là

-          Fait vite ! intimais-je avant de raccrocher.

Je me pose sur le mur prêt du portail principal pour attendre que le chauffeur soit là avant d’entrée. Il faut bien que je fasse concorder mon histoire. Ma famille ne sait pas à quel point je suis déjà évoluée. Le comportement de Léo le chauffeur est très professionnel. Il sait tout mais comme ce ne sont pas ses affaires il reste discret. C’est la raison pour laquelle j’ai fait tant de problème pour que Michel rentre seul et que je puisse avoir la voiture pour moi. Ainsi, le chauffeur et sa voiture me servent de couverture.

-          Je ne me serais jamais imaginé qu’une fille prétendument aussi prude que toi puisse me faire assister à un tel spectacle.

Je sursaute de surprise et me tourne vers la voie en posant une main sur mon cœur de peur. Je n’en crois pas mes yeux quand je vois Mike devant moi le visage peux avenant. Les mains dans la poche de son pantalon sur mesure porté sur une chemise bleu marine, on dirait une parure de mode Américaine descendu sur la ville de Douala juste pour moi.

-          Qu’est ce que tu fais là ?? demandais-je surprise. Tu m’as fais une de ses peurs.

-          Je n’en doute pas une seconde. Vue le spectacle au quel je viens assister, il serait déroutant de croire que tu serais indifférente si ton père et surtout ta mère venait à y prendre part.

-          Cela ne répond toujours pas à ma question. Dis-je hautaine et soulevant le menton pour souligner ma posture. Je domine les hommes et mes relations mais pas le contraire.

-          Je suis ici pour remettre un peu d’ordre dans la pagaille que tu as crée en y impliquant ta mère à nos différents. Puisque j’avais saisit que tu ne voulais pas de moi et moi non plus, je m’étais arrangé d’avoir de mon père ce que je voulais et de faire à ce que leur Ambition s’écroule d’elle-même comme un château de carte. Mais comme vous les femmes n’êtes jamais satisfaites que si vous y mettez votre grain de sel, il a fallu que tu ailles pleurnicher chez ta mère.

-          Et après ? je suis bien ravie que ma mère t’es remis à ta place ainsi que ton père.

-          Ainsi donc, tu n’étais même pas au courant des plans de ta mère ? Pauvre fille naïve. Dit-il en saisissant mon menton entre son pouce et son index.

Car pendant notre échange je m’étais rapprochée de lui dans une attitude belliqueuse. Qu’il m’énerve cet homme ! Il m’énerve pour rien. Comme ça la. Cadeau ! Il murmure « chhhuuutt » quand j’Ouvre la bouche pour répliquer et me pose un baisé sur le front puis sur la commissure des lèvres avant d’en dessiner les contours avec sa langue. J’ouvre les lèvres dans la quête et la demande d’un baisé. Cet homme me trouble, je suis déjà collé à lui et pèse sur lui de tout mon poids. Je voudrais qu’il continue et aille au bout. Je suis déjà toute mouillée et toute rouge. Les émotions me traversent. Finalement il décide de déposer un doux baisé sur l’arrête de mon nez.

-          Félicitation Béthanie. Dans deux mois tout au plus tu seras mon épouse. Il faut dire que ta mère est très forte au poker. Elle sait berner et mon père ne le voit pas.

J’ouvre la bouche pour répondre et il me refait son fameux chhuutt qui brouille mon cerveau. Le son qu’il émet  est si doux et sexy que je m’oublis à contempler les lèvres des quels il sort.

-          Dorénavant ma chère fiancée tu devras mettre fin à tous tes petites escroqueries de bas étages. Tu sens ? demanda-t-il en déplaçant sa main dans mon cou de façon à le maintenir et de l’autre main, il me plaqua sur son entre jambe afin que je sente bien son érection. J’essais de bouger mais il me presse les fesses et me maintient en place. Il approche son visage plus près et je sens son envie de moi.

-          Tu sens ? me redemande t-il

-          Oui  je sens. Alors prend moi. Répliquais-je. Il se met à sourire puis à rire tout doucement.

-          Nous sommes devant le portail de tes parents jeune fille et même comme tu le dis je manque de tout, j’ai au moins le savoir vivre.  Il prend une pose avant d’ajouter tout bas. Même si je voulais assouvir mes pulsions je ne le ferrais pas car tu t’es fait baver dans la bouche pour des miettes. Lorsque tu voudras des sous de moi tu n’auras pas besoin de simuler ton plaisir et ton envie. Tu le vivras. Et rassure toi l’un n’inclus pas forcément l’autre.

Il me relâche et je tangue un peu pour retrouver mon équilibre. C’est à cet instant que j’entends le crissement des pneus sur les pavés de notre cours extérieur. Je tourne et vois le chauffeur qui nous avait amené sur les cotes un week-end sortir et ouvrir la portière passager pour Mike. Il passe près de moi et me frôle les mains.

-          A nous revoir dans deux mois pour les préparatifs du mariage d’ici là je te laisse tranquille. Je te préviens range toi car je ne suis pas du genre que l’on manipule aisément. Envoie moi par whatsapp la liste de la dote que ta mère te remettra.

Il entra dans sa voiture et s’en alla. C’est ce moment que choisit notre chauffeur pour faire son apparition. Deux minutes hein… vraiment les hommes tous des bons à rien !

Dans la soirée.

Je suis dans ma chambre à résoudre les exercices que je peux. Je veux absolument avoir mon baccalauréat cette année. Je ne supporte plus mon environnement tous des enfants et en plus ça présente mal lorsqu’on est en terminale et marié. On pense généralement que tu es précoce, naïve et ratée. Ce n’est pas cette image que je veux donner de moi. Je voulais bien m’amuser en allant à l’université et faire la fête à n’en plus vouloir. Mais, il n’est pas donné à tous le monde d’avoir un si bon parti comme futur époux. Même si je fais la fine bouche, je ne cracherais pas sur une perle servit sur un plateau de diamant. Je dois avouer que j’aurais souhaité avoir le diamant en prime. Mais c’est comme ça ! Tous les hommes ne sont pas du genre de mon père. Je sais que Mike n’est pas amoureux. Je sais aussi qu’il n’est pas indifférent à mon charme comme moi au sien. Bon laissons faire les choses. Je me lève de ma table d’étude et prend les escaliers pur la cuisine. Depuis que cette pute de Rêve est à l’hôpital, on ne mange plus bien dans cette maison. Il est  vrai que même si c’est maman qui lui a tout, elle réussit mille fois mieux ses plats. Heureusement que maman s’en occupe seule. Elle m’avait demandé il y a trois jours de faire cuire le riz, comme je ne savais par où commencé, je lui ai fais comprendre à mon retours que j’avais mes exam à passés dans moins de quatre mois et il me fallait de la concentration. Depuis lors, elle me colle une paix de moine. Dans la cuisine, je me sers un verre de jus de fruit artificiel. J’aime bien celui qui est pressé au jour avec deux tranches de Mintoumba. Le diner sera servit dans deux heures tout au plus.

Je me restaure et pose le verre utilisé dans le levier à vaisselle et reprend mon chemin de retour. Il me faut parler avec ma mère de cette histoire de mariage dans deux mois. Elle aussi ! Au lieu de parler de la fin d’année ou après mes résultats. J’entends des voix provenant du séjour. Je m’approche et j’aperçois ma mère et une de ses amis en pleine conversation. Je pense qu’elle cherche à détourner cette amie aussi de sa meilleure ennemi.

~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~

Je suis dans mon bureau à ressasser les informations que j’ai eues de mon génie il y  a trois jours. Depuis notre baisé avec MEH, je ne suis plus passé dans sa chambre. Je souris à l’idée qu’elle avait raison lorsqu’elle avait dit que je fuirais. Il est rare que la pensée d’une personne me rende de bonne humeur et encore moins d’une femme. Sa présence me canalise et lorsque je suis avec elle, je me sens libre. J’ai l’impression que je peux laisser libre cours à mon moi intérieur sans craindre de lui faire de mal. Je peux laisser grandir la passion et faire agir ma force et celle de mon géni sans inquiétude. Le génie m’as fait comprendre ce qui s’était passé ce soir là. il avait été repoussé par une force plus grande que la sienne. En fait il avait voulu entrer dans l’esprit de MEH pour tenter de comprendre qui elle était et pourquoi son hôte éprouvait autant d’attrait pour la femelle. Sa tentative a été vain car il a été repoussé et capturé dans une sorte de léthargie. L’esprit de la jeune fille voulait des informations sur lui et sur moi. Le seul moyen qu’il a trouvé était de me propulsé en arrière afin de rompre le contact. Elle était forte très forte… mais qui diable était-elle ? Elle avait tous les traits d’une humaine et les comportements avec. On toque doucement à ma porte et je demande d’entrer.

Par les Eléments