chapitre4: le vieil homme
Ecrit par ngakomal
"liker, commenter et partager encourage l'écrivain"
~~~~~~~ MEHOUM REINE~~~~~~
Je me retourne sur moi même et là je vois le vieux de mon rêve. Je ne sais d’où est venu le crie que j’ai poussé, ni ce qui m’as pris de la fermer lorsque nos yeux se sont croisés. J’ai commencé à marcher à reculons si vite que je me suis retrouvée sur les fesses en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Si ce monsieur était ici et si dans mon rêve il me demandait de le faire mourir, c’est que c’est sans équivoque je suis morte mais à moitié. Je le fixe. La peur se lit en moi et je le montre. Si je n’avais pas compris à un moment de ma vie que les larmes ne me servent qu’à alléger mon cœur et ne me servent réellement à rien, je serais là entrain de pleurer.
- Bonne capacité d’analyse. Dit-il en souriant. Je suis content de savoir aussi que tu ne verse pas dans l’hystérie quand tu as peur. Je pense que cela rendra plus facile mon travail et enfin je pourrais me reposée avec quiétude dans l’univers
Hummm qu’il s’amuse ! S’il pense que moi reine je vais rester ici avec lui alors qu’on ne se connait pas du tout, c’est qu’il ne sait pas combien j’ai la nyack !
- Fait toi plaisir mère nous avons tout notre temps. Annonce t-il très calmement en se laissant glisser à mes pieds. Après une révérence et une baise main, il s’assied en position du lotus.
Depuis tout à l’heure je suis tellement absorbée par son personnage que je ne me suis pas rendu compte qu’il comprend ce que je pense et que même assis, le vide est sous nous, autour de nous. Nous sommes comme suspendus. J’ouvre grand les yeux et la bouche de surprise. La peur est plus grande et je détale. A bout de souffle je m’arrête et me penche en avant en formant un angle de 45% avec mon corps pour reprendre ma respiration. Quelques secondes plus tard, j’entends un raclement de gorge. Je me tourne vers le son en me demandant qui j’allais encore apercevoir. Misère !! Le monsieur est encore là, assit à mes pieds, à sa même place et position. On dirait que je n’ai pas fait un marathon il y a quelques minutes. Rien n’a changé. Mon Dieu !!! Je tourne autour de moi-même et mes yeux finissent sur le vieux.
- Mère tu nous perds un temps précieux. Dit-il avec tout son sérieux. Il sort même d’où à m’appeler sa mère. Moi la mère d’un vieux ? jamais je ne crois pas
Je mets la mais sur mon ventre. A moins que ce vieux monsieur soit la manifestation de mon fils quand il sera grand et vieux. C’est fou non ?
- Non je ne suis pas ton fils encore moins ton père. Répond t-il avant que je n’émette l’hypothèse dans ce sens
- Arrêtez de répondre aux questions que je n’ai pas posées et aussi de dire ce que je pense. je ne sais pas comment vous faites mais je ne veux pas. Hurlais-je non mais !
- Alors assied toi pour que nous parlions calmement.
Je m’assois donc sur ce que je me plais à appeler sol. En vérité je penche plus pour le néant.
- Ce n’est ni l’un ni l’autre. Tu es dans la dimension de ton subconscient le plus proche de la conscience.
- Arrêtez de lire en moi. Je lui dis.
- Alors ferme ton esprit. C’est un peux comme tu te mets à chanter et me demande de ne pas écouter. je suis assez vieux pour faire semblant de te faire plaisir mère.
- Oooookkkk….. dis-je en soulevant un sourcil. Qui êtes-vous alors ?
Nous sommes assis face à face. Une pipe apparait de nulle part dans sa bouche. Il tire deux bouffés et rejette la fumée. Mais je ne vois pas la fumée. Bizarre. Vraiment c’est super chelou.
- J’aime juste me rappeler les plaisirs et les sensations que fumer la chique et le tabac me procuraient. Pour répondre à ta question, je suis un de tes soldats
- Un de mes quoi ??
- C’est le seul mot qui s’apparente à ce que je suis dans ta compréhension actuelle. Nous sommes toi et moi des sortes de guerriers de la nature. chaque guerrier a un certain nombre de pouvoirs ou de capacités en fonction de ses missions pour le maintient de l’équilibre des forces de la nature ainsi que du monde physique et psychique ou spirituel. Dans le monde spirituel, chacun s’occupe indépendamment de sa tache en rapportant à toi mère tout ce qu’il trouve d’inquiétant. La prêtresse lit en nous comme dans un livre. Aucun esprit ne peux se fermer à elle sauf si elle le ferme elle-même.
Je l’écoute religieusement me débiter cette histoire à la quelle je ne comprends rien. Mon frère tes histoires de guerriers et prêtresse là, je suis où la dedans ? Jusqu’à ce que tu inonde mon conscient. Heureusement que j’ai au moins fait la classe de terminal si non je serais complètement à l’ouest.
- Arrête mère de laisser ton esprit aller au loin mais écoute moi.
- Je ne comprends rien à ce que vous dites je voudrais retourner à ma vie. Et de grâce arrêter de lire dans mon cerveau. Dis-je avec lassitude. Je suis si fatiguée de lutter.
Sur cette pensée je m’allonge sur le dos et ferme les yeux.
- A ce que je vois, tu ne t’attendais pas à ce que cette vie soit la tienne mais tu dois faire avec. Le monde a besoin de toi.
- J’ai d’abord besoin de moi pour moi. Ma vie est un cauchemar et en parlant de vie je fais comment pour sortir de ce conscient ou inconscient ?
- Beaucoup. Il faudrait en premier lieu que ton enveloppe corporelle se remette de la perte de la semence de la terre.
- La semence de la terre ??je questionne
- Oui. N’attendais-tu pas un enfant ?
- Si. Comment avez-vous fait pour le connaitre ? je n’ai rien dit.
- Je suis un peux comme ton ange gardien. Comme le dit si bien la conception occidentale. Dans la conception africaine Je sais vibrer à ta fréquence et ai été mandaté spirituellement par l’univers de te montrer le chemin.
- J’ai perdu mon bébé. Fis-je pleine de stupeur.
Les larmes se mettent à couler de mes yeux en silence. Je ne renifle pas. Non du tout. Elles coulent d’elle-même. Je pensais ne pas en vouloir de ce bébé. Mais l’annonce de sa perte me brise le cœur. C’était une partit de moi. Un mini moi. Une personne à qui j’aurais donné mon amour sans peur. J’aurais tout fais pour lui. Pourquoi le seigneur me ait tant vivre épreuve sur épreuve. J’ai mal. Vraiment. Cela me fait comme si j’avais perdu mon chemin, mon destin. Comme si mon rôle sur terre n’était que souffrance. Comme si j’avais perdu ma tendre grand-mère pour une deuxième fois. Voilà je reviens à elle. Pourquoi à t-il fallu que tout ceux en ce monde qui pouvait s’occuper de moi meurent. D’abord ma mère ensuite ma grand-mère et maintenant je vie avec une femme qui se dit être ma tante et me déteste comme si nous avions eu une vie antérieure de coépouse où de meilleure ennemie. Même si je ne sentais pas mon bébé, j’avais déjà une sorte de connexion avec lui. Je l’aimais déjà. Il y est des choses qui nous arrive et on ne comprend pas pourquoi. Je suis là allongée dans une dimension dont la seule chose que j’ai comprise est que je suis dans le coma. J’ai perdu mon bébé. S’il est vrai que je n’avais encore prise de décision sur son devenir.
Je l’aimais tout simplement. Je sens une main me cesser la tête. Ce mouvement m’apaise et me calme. J’ouvre les yeux. J’ai la tête sur les jambes repliées du vieux monsieur. Son visage était juste au dessus du mien. Ne me demandez pas comment j’ai fais pour me retrouver là. je pense que je commence à prendre conscience que tout ne sera plus comme avant.
- Tu as tout faux mère. Il faudrait que tout reste pareil du moins pour le monde extérieur ou physique. Ceci au moins pour ta phase d’apprentissage.
- Pourquoi ?
- Tu es encore trop vulnérable.
- Comment ne pas l’être face à tout ce qui me tombe dessus depuis des années ? dis-je d’une voie éteinte.
- Tu es trop négative mère et cela ne te réussit pas. Tu connais en quoi consiste la positive attitude ? (je secoue la tête en signe de négation) c’est l’attitude à avoir lorsque l’on veut attirer vers soit les ondes positives de la nature. C’est la loi de l’attraction. Toi mère toutes les ondes que tu émets sont négatives alors tu attire à toi tout ce qui ne te sied pas. Je n’ai pu t’attirer ici que lorsque le fils t’as fait rire et ton envie de fuir ce qui se déroulait devant toi.
- Pourquoi moi ?
- Je suppose que la nature à ses raisons. Et le chemin qui est le tient est la seule chose qui assure l’univers que tu atteindras ton destin, ta mission sur terre.
- Quelle est ma mission. Destin ?
- Assurer l’équilibre des mondes.
- Comment ? je ne sais rien.
- Le temps mère. Le temps.
Il ne dit plus rien pendant des minutes mais continu à me caresser la tête. je ne sais plus quand j’ai arrêter de pleurer. Je me sens si légère.
- Vas y mère dort. Repose-toi. Tu en as eu assez pour aujourd’hui.
- Pourquoi m’appeler vous mère ? demandais-je dans un murmure.
Je me sentis partir dans un sommeil profond et réparateur.
~~~~~~~ N’zeu Tchoko~~~~~~
J’ai commencé à suivre cette petite 6 mois après ma mort. J’étais en colère car la mère supérieure avait attaché mon esprit à cette enfant. Elle savait que j’allais mourir. Elle connaissait sa prochaine réincarnation. Je constate encore à quelle point cette dame était stratège. Elle me surprendra toujours. J’ai compris que je n’accèderais à la sphère supérieure de l’univers (paradis) que si je n’aide cette petite. Ce serait une tache ardue. J’ai pu voir en 6 mois bien malgré moi la pression psychologique qu’elle subissait dans cette maison. Mon premier obstacle. Cet environnement n’est pas favorable elle pourrait blesser quelqu’un où commettre une erreur irrattrapable. La nature remplace toujours ce qu’on lui enlève. Aujourd’hui, demain, dans un an où dans un siècle, elle le fait.
Je continue à lui caresser la tête en lui insufflant de l’aura positive. Je tente d’influer sur son chakra en même temps. Trop d’énergie négative. Il faudrait qu’elle s’accepte. Deuxième problème. Dans tous les cas j’aviserais. J’espère juste quelle me laissera lui montrer comment ouvrir son œil spirituel et comment le contrôler. Je constate qu’il tente de se former de lui-même. Je ne savais pas que les dons des prêtresses avaient une volonté propre. Le fait que ces yeux cherchent à s’activer d’elles même montre un danger. Mais le quel ?
Je suis pommé. De toute ma vie humaine je n’ai jamais eu d’apprentis. J’avais trop peur pour ma vie et celle de ma famille pour prendre de tels risques. Lorsque jeunes j’eus conscience de mes dons et pouvoirs, j’appris peu à peu à vibrer aux fréquences des esprits ainsi en fonction de la fréquence j’atteignais des esprits forts sur le plan des potions, des sors, des combats etc… lorsque j’ai viré du coté obscur. J’apprenais encore mais évitais de remplir les rites impurs. Que l’univers me demande de former cette petite me dépasse. Comme on le dit dans mon village, je prendrais comme ça vient.
ps: sorry pour le retard j'ai fait de mon mieux