Chapitre8
Ecrit par Hübsch
Quelques instants plus tard, nous voilà de retour. J'avais hâte de rentrer chez moi. La voiture nous conduisit directement à mon appartement. Je descendit, lui rendit son manteau et répondit :
_Merci pour l'invitation. La soirée était sympa.
_je ne voulais pas que ça se termine comme ça. Je suis une fois encore désolé. J'ai adoré ta compagnie ce soir.
Il s'avança, me pris dans ses bras et déposa un baiser sur ma joue.ses lèvres étaient fraîches. Un frisson me parcouru. Ce baiser suffisait à effacer toute la colère que j'avais.Tout à coup je n'avais plus de raison de lui en vouloir. J'avais envie de plus. Je voulais qu'il m'embrasse. J'aurais pu faire le premier pas mais est-ce que c'était réciproque ce que je ressentais ? Fallait pas non plus me ridiculiser. Alors je souris tout simplement et répondit :
_j'ai aussi passé un bon moment.
_j'espère te revoir bientôt ma belle.
_Au revoir ! Ari.
Une fois dans ma chambre je m'allongeai sur le lit comme je le fais à chaque fois que je pense à Ari. J'imaginais Tout ce que je voulais qu'il me fasse,la façon dont je voulais qu'il m'embrasse, la façon dont je voulais qu'il me prenne je souriais, je fantasmais et là c'est arrivé :Le blocage. C'était effrayant. Je n'avais jamais ressenti un truc comme ça. J'avais comme un noeud dans le ventre et j'arrivais plus à respirer. Mon coeur battait si fort comme si j'allais mourir. Je pensais que j'allais mourir. Je ne sais plus ce qui c'est passé par la suite mais je me réveillai quelques minutes plus tard à l'hôpital et Charlotte était là à côté de moi.
_Quest ce qui c'est passé ! Je fais quoi à l'hosto.
_Hey La meuf t'es de retour. Tu m'as fait flipper grave. Je suis rentrée et je voulais voir si t'étais là. Alors je suis rentrée dans ta chambre. Tu faisais une crise et tu t'es évanouie. Je savais pas quoi faire, alors j'ai appelé l'ambulance. J'ai tellement eu peur. J'ai cru que j'allais te perdre.
_je la regarde avec un regard en pleurs et l'invite à me donner un câlin. Je t'aime aussi ma belle et je vais nulle part.
_Me refais plus jamais ça.
_Une crise ? Ça m'était jamais arrivé. D'où ça peut vient venir ? Décrit moi un peu ce que t'as vu.
_T'étais allongé sur le lit et tout ton corps tremblait comme si t'avais une convulsion et puis tu n'arrivais pas à respirer. La go c'était effrayant.
_je vois ! Merci d'avoir pris soin de moi.
_Toujours ma belle. T'es comme ma sis. Je pourrais pas vivre sans toi. T'es tout ce qui me reste.
C'est là que le docteur fît son entrée. On se redresse et l'écoute parler.
_Mlle Harisson, vous avez eu ce qu'on appelle une crise de panique. La partie de votre cerveau qui gère les souvenirs là sur l'écran à une anomalie qui interfère avec votre présent. C'est sans doute dû à un traumatisme que vous avez eu entant qu'enfant qui vous hante .je vous conseille de vous reposer,de prendre un congé et de changer d'environnement et de voir un psychologue pour vous aider.Les crises peuvent devenir encore plus violentes et vous n'aurez peut être pas la chance qu'on vous découvre à tant. Voici l'adresse d'un bon psychologue. Quand vous serez prête allez le voir. Et un conseil quelque soit ce qui vous trouble vous devez être prêtes à l'affronter si vous voulez allez de l'avant.
Je suis restée bouche bée par les propos du docteur. Ce que j'ai réussi à cacher pendant des années est entrain de revenir à la surface. Que vais-je faire. Je veux pas mourir non plus hein !
_Merci Docteur pour tout. Je voudrais que ceci reste entre nous.
_Comme vous voudrez Mlle.
Le docteur s'en alla et nous laissa seules. Je vais maintenant devoir affronter Charlotte. Alors tout ceci est arrivé parceque je pensais à comment j'allais faire l'amour avec Ari ? parceque j'ai tellement eu peur que quelqu'un me touche à nouveau et que je me suis érigé une barrière dans mon cerveau ?c'était même pas réel. Je fantasmais. J'ai peur maintenant encore plus de ce qui arrivera le jour où je voudrais aller loin.Le jour où je voudrais vraiment passer à l'acte. Pourrais je un jour avoir une vie normale ? Me marier et avoir des enfants ? Je crois que cette crise vient de me prouver que j'en étais impossible.J'étais perdue dans mes pensées.
_hé ho ! Miranda ça va ?
_Euh ! Quoi ? Oui ça va t'inquiètes.
_ Ça a un lien avec tes cauchemars n'est ce pas ?
_Oui
_Tu veux en parler ?
_Pas maintenant.
_Tu sais que je suis là pour toi quoi qu'il arrive non ?
_Oui je sais. Merci beaucoup ma femme. Elle sourit
_C'est qui Ari ? Mon rival ?
Un peu surprise de comment elle a su pour Ari. Je croyais avoir réfléchi à voix haute.
_Il ne remplit pas encore les conditions pour être ton rival. T'a mis la barre trop haute mon coeur.
Elle éclata de rire. On aime bien jouer à ce jeu là. À l'école les gens pensaient qu'on étaient des lesbiennes alors que c'était pas vrai. C'est pour ça qu'on a du arrêter de jouer au amoureuses de peur que ça devienne une étiquette.
_Il a intérêt à rester à sa place sinon je vais lui briser les couilles s'il s'approche trop près de toi.
_je sais que t'es un mari hyper protecteur. Il n'osera pas.
_Bref il n'arrêtait pas d'appeler encore et encore. Alors j'ai eu pitié de lui et j'ai décroché. Je lui ai dit que t'étais à l'hosto. Il était presque triste lol.
_Oh ! Ari sait que je suis ici ?
Quand on parle du loup..........
Quelqu'un toqua à la porte. Charlotte alla ouvrir. C'était lui. La seule chose qui me traversa l'esprit c'était que je ressemblais sans doute à une épave.
_Salut vous devez être Charlotte . Moi c'est Ari. Je suis ravie de vous connaître.
_Moi aussi. Repondit Charlotte . Venez entrez svp. Ne restez pas là.
_Comment vas t'elle
_Je vais bien. Ce n'était rien de grave. Salut Ari. Tu n'aurais pas dû te déplacer.
_Salut belle dame j'ai vraiment cru qu'il vous était arrivé quelque chose. J'étais inquiet. Je devais venir m'assurer que vous allez bien.
_Le docteur a dit qu'elle avait besoin de changer d'atmosphère et de se reposer. Je vous laisse. À plus mon amour. Elle m'envoya un bisou que j'attrapais de bon coeur puis elle partit.
Seule avec Ari .on parlait de quoi même. Ah oui !
_Alors tu étais inquiet pour moi hein. Je pensais qu'on étais juste amis.
_Tu es plus que ça pour moi Miranda. Tu comptes beaucoup pour moi.
Il attrapa mes mains et leur couvrit de baisers. Oh seigneur je crois que je suis guérie. Si tu savais tout ce que je ressens pour toi..
_Ce n'était rien de grave. Le docteur a dit que c'était sans doute dû au stress. Pas de quoi s'inquiéter.
_j'ai apporté ceci pour toi. Il me tendit un bouquet de fleurs de toutes les couleurs. Je ne connaissais pas tes préférés alors j'ai improvisé. J'espère qu'elles te plaisent.
_Elles sont magnifiques Ari.Merci beaucoup. Le docteur a dit que je vais déjà beaucoup mieux. Je peux même rentrer demain.
_j'en suis ravi. Je te laisse te reposer. J'appellerai plus tard pour prendre de tes nouvelles. Il s'abaissa et me donna un baiser. Encore sur la joue. Wesh ça devient une habitude. Je ne suis pas une enfant. J'espère qu'il le sait. Mais je me contente de sourire .Sur la joue ou pas, un baiser est un baiser et j'adorais l'effet que ça me faisait.
À suivre.................