Chapitre9

Ecrit par Larissa92

   Masy gara sa voiture dans la cours mais ne parvint pas a descendre des sanglots la secouaient. Elle avait pris un taxi dépôt pour le bureau et de là elle avait pris sa voiture et conduit jusqu’à la maison. Elle avait conduit comme une automate. Elle avait tout fait foirer et elle en était consciente mais elle avait tellement mal. Elle avait passe deux heures a pleurer a son bureau et croyait en avoir finis avec les larmes mais fallait croire que non. Elle sécha ses larmes et inspira une grosse bouffe d’air avant de sortir de la voiture et passa des lunettes de soleil bien qu’il fasse déjà nuit. Les enfants dormaient déjà et elle ne voulait pas que sa maman la voie dans cet état.  Elle passa la porte et se dirigea résolument vers les marches menant a sa chambre mais sa mère l’interpella :

-      Pourquoi tu as des lunettes de soleil en pleine nuit et en plus dans la maison ? tu ne m’as pas vu assise ici ? et tu passes sans me saluer.

-      Maman s’il te plait.

-      C’est quoi cette voix Nzili ? vient ici.

-      Maman…

-      J’ai dit de venir ici. Et enlève-moi ces lunettes.

Elle se resigna à venir s’asseoir en face d’elle et ôta ses lunettes. Elle savait qu’elle offrait un piètre spectacle.

-      Qu’est-ce que tu as fait à James ? Demanda sa mère

-      Rien maman et je te signale que c’est moi qui ne ressemble a rien.

-      C’est la conséquence de ton irresponsabilité. Parce que je devine que ce visage défait c’est parce qu’il sait désormais la vérité.

-      Maman je vais aller dormir. Dit-elle en se levant.

-      Colle tes fesses sur ce fauteuil très vite. Je vais parler tu vas écouter. Dit sa mère comme elle faisait mine de se lever. Tu as grandi avec une mère célibataire donc tu connais le manque que l’absence d’un crée mais tu as été égoïste en séparant les petits enfants de leur père. Certes il avait ses démons mais ta responsabilité était de l’informer de ton état. Tu l’as quitté à cause des démons de son passé mais dès qu’il est revenu tu es retombée dans ses bras faisant fi d’eux.

-      Il m’a dit qu’il suit une thérapie depuis qu’on s’est séparé.

-      Depuis que tu l’as largué appel le chat par son nom. Oui il suit une thérapie ça t’a suffi pour coucher avec lui mais pas pour lui dire qu’il a des enfants ? sa fille baissa la tête honteuse. Tu as blessé cet homme au plus profond de son être. Ce qu’il ressent aujourd’hui est pire que s’il t’avait vu coucher avec un autre homme. Je sais que tu l’aimes et lui aussi je pense donc sois prête parce que le combat pour regagner sa confiance. Tu connais ton homme donc tu sais à quoi t’attendre ne te comporte plus comme une écervelée J’espère que mes paroles n’entrent pas dans les oreilles d’une sourde.

-      J’attends toujours le moment ou tu vas me réconforter maman.

-      Pardon va dormir je ne veux pas que les enfants te voient dans cet état. Te réconforter que quand on te parle tu comprends ?

Assise au sol de sa cabine de douche, ses larmes se mélangeaient à l’eau qui coulait sur son corps. Elle se demandait dans quel état Sheridan se trouvait. Elle avait quitté sa maison a sa demande parce qu’elle savait que lui parler était peine perdu. Il fallait qu’il s’imprègne d’abord de la nouvelle. On ne pouvait pas se lever un matin sans enfants et a la fin de la journée être père de jumeaux de plus de deux ans. Maman lui avait donne sa dose manquait plus que Celia et Léa pou compléter le tableau. La dernière avait essayé de la joindre plusieurs fois mais elle n’avait pas eu le cœur à répondre. C’était sa faute aussi si Sheridan avait appris la nouvelle de cette manière. C’est parce qu’elle recevait un appel WhatsApp d’elle que son homme avait vu la photo de Nate s’afficher. Et Nate le traitre était-il obligé de ressembler autant à son père ? il n’aurait pas pu faire comme sa sœur ? il avait passe plus de 8 mois dans son ventre pour aller ressembler à son père.

-      Mayz sors de là. Entendit-elle dire.

Elle se leva péniblement et sorti de la cabine. Elle trouva Léa assise dans la baignoire une bouteille de Rose en main avec leurs verres préférés en main. Elle passa son peignoir avant de la rejoindre.

-      Tu as une sale tête ma chérie. Commenta sa copine en lui tendant un verre de vin.

-      Maman et toi n’avez pas votre pareil pour réconforter les gens. Dit-elle en prenant une gorgée de son verre.

-      Faut avouer que tu l’as bien cherché ma belle.

-      Je sais soupira la jeune femme.

-      Raconte-moi donc ce qui s’est passé. Quand maman m’a appelé elle m’a juste dit que tu étais mal elle ne m’a pas donné de détails.

Elle soupira et lui raconta tout ce qui s’était passé ces deux derniers jours dans les moindres détails.

-      Vous deux la vraiment de vrais lapins. Vous ne pouvez pas rester dans une pièce 1h sans vous sauter dessus ? c’était comment ? Demanda sa copine.

-      C’est la seule partie que tu as retenu ?

-      Ah pardon laisse moi ton parent est en France depuis 3 mois ma foufoune se sent seule.

Elle rit pendant quelque minutes avant de reprendre son sérieux.

-      Bon plus sérieusement. Tu connais James mieux que personne. Il va être en colère longtemps et tu devras subir sans te plaindre parce que tu es dans le tort. Et tu dois lui expliquer tes raisons pour qu’il comprenne l’acte que tu as pose. Conseilla son ami.

-      Je ne peux pas lui dire…

-      Que tu avais peur de lui ? Finis Léa comme elle s’était tue.

-      Tu avais peur de lui et avec raison. Dis-lui ce qui s’est passe et peut être qu’il comprendra.

-      Je ne peux pas Léa je préfère encore qu’il me déteste. Si je lui dis il se haïra et haïra encore plus son père et ca le détruira.

-      Mayz…

-      Non ! Coupa la jeune femme catégorique. Je sais que j’aurais dû lui dire pour les enfants mais ça non. Je ne lui dirais jamais. Et si tu lui dis je ne te pardonnerais jamais.

Léa vida son verre et se resservi.

-      Comme tu veux. Dit-elle tu comptes toujours venir a ce diner Samedi ?

-      Oui. J’avais promis et de toute façon je n’ai plus rien a perdre. Sheridan avait donne son autorisation mais avec ce qui s’est passe aujourd’hui je pense qu’il s’en foutra.

-      Donc c’était arrivé au niveau ou il donnait son autorisation ? s’étonna Léa.

-      Ah tu connais Sheridan plus possessif que lui n’existe pas.

-      Et tu penses que c’est prudent de sortir avec un autre alors qu’il a déjà envie de te tuer ?

-      Il sait que c’est un simple diner.

-      Humm ok. Bon allons nous coucher demain je dois aller travailler et tu sais que l’autre pétasse m’a a l’œil.

Elle serra ses enfants dans ses bras avec un peu trop de force le lendemain matin en gardant ses lunettes de soleil sur ses yeux. Parce que si mademoiselle Natasha Annie Sheridan voyait ses yeux elle n’allait pas la lâcher. Elle ne savait même pas à qui elle ressemblait avec tout son bavardage. Elle passa le journée à appeler Sheridan sans succès il ne décrochait pas. Il ne passa pas au bureau. Elle était au bord de la crise de nerfs. Et Victor aussi qui n’arrêtait pas de l’appeler. En rentrant ce soir-là, elle remarqua que la maison juste a cote de la sienne était en train d’être aménagée. Elle remarqua la voiture de Sheridan devant mais se dit qu’elle se trompait surement. Le spectacle qui s’offrit a elle quand elle entra dans le séjour était beau a couper le souffle : Sheridan en ensemble Jogging noir était assis sur le tapis ses enfants dans chacun de ses bras entrain de leur lire une histoire. 

un couple sous la to...