Chap 24

Quand il m’a injecté, il a parlé  à voix basse 

-          Faites semblant de dormir pendant 20 min au moins puis chercher à lire le bout de papier derrière vous.

Bien qu’il ait parlé à voix basse laure et moi avions très bien compris, après moi il l’a injecté aussi je ne sais quoi, mais je n’ai rien ressenti après cette injection pas même des vertiges, on a fait comme il nous avait dit on a compté les 20 min sans rater une seconde, en tout cas je l’espère parce que je n’avais rien pour vérifier.

J’ai pris le papier derrière nous et je n’arrivais pas à lire c’était une pièce complètement noire j’ai écarquillé mes yeux je n’arrivais a rien voir juste quelques mots je me suis rapproché du couloir où c’était un peu plus éclairé  mais avec le risque de me faire démasquer, j’étais sensé être drogué et inconsciente. J’ai pu lire, Sur le papier était écrit << vous seriez seules sans gardien pendant une heure au moins donc débrouillez-vous pour sortir sans vous faire remarquer déchirez ce papier après l’avoir lu, a votre>>

 Le compte à rebours a commencé  à cet instant même

-          Laure tu dors ?

-          Non dis-moi,  qu’est ce qui est écrit sur le papier ?

Je lui ai dit  ce qui était écrit sur le papier il fallait qu’on sorte ? Par comment ? Par où ? Dans cette maison où on ne voyait même pas la porte d’entrée.

On allait seulement trouver la porte de sortie mais curieuse comme je suis j’ai voulu toucher les autres et voir avant s’ils sont morts  ou si on pouvait tous s’échapper. Je me suis rapproché d’eux c’était que des femmes une vingtaine de femmes étalées par terre. J’ai touché le pouls de quelques-unes d’entre elles et ça battait elles avaient juste perdu connaissance, j’ai essayé de leur parler mais personne n’a répondu.

-          Essayons de les réveiller laure

-          On ne pourra pas elles sont droguées le mieux c’est de vite sortir appelez le renfort pour les sauver 

Je me suis résiliée après avoir essayé en vain,  je comptais sortir et revenir avec la police les sauver. On a marché dans cette maison pendant longtemps en cherchant par où sortir finalement on a vu le portail mais il était fermé à clé, on ne pouvait pas escalader à cause de la hauteur  j’ai fouillé mon téléphone sur moi mais je ne le trouvais pas, c’est après que je me suis rappelé que je l’avais laissé au papa du taxi là, il est sans doute parti avec au lieu de faire ce que je lui avais supplié de faire.

Nous ne pouvions pas passer par la porte centrale, de l'intérieur on ne voyait pas l'extérieur.

On a fait le tour de la maison et derrière on a vu un mur qui était à moitié cassé et il n'y a que par là qu'on pouvait tenter de nous écharper on avait déjà perdu beaucoup de temps il fallait qu'on se décide.

Laure disait qu'elle s'en fou de mourir de toute façon même si elle fuit il va la retrouver et la tuer elle me conseillait de partir seule et peut-être avec un peu de chance on pourra les sauver si j’arrivais à appeler la police.

-          Je suis sincèrement désolée de t'avoir mise dans cette situation Natacha, aujourd'hui tu fais partie de ma famille tu es la sœur et le frère que j'ai perdu à cause de ce misérable.

-          Arrête de dire tout ceci Laure on va s'en sortir et je ne quitterai pas d'ici sans toi, il faut qu’on sorte d’ici

-          Sautons ensemble ce Mr  a  risqué   sa vie pour nous alors battons-nous pour vivre.

J'ai tout fait elle ne voulait pas je lui ai dit que si on constatait qu'elle n'était pas droguée  à leur retour on allait tuer celui qui nous a aidé, j'ai pu la convaincre et elle a acceptée mais malheureusement un peu trop tard, j'entendais des voix de l'autre côté de la maison et ce n'était que la seule maison dans cette brousse donc forcément ils entraient déjà.

-          C’est maintenant ou jamais on y va 

On a sauté,  atterrir  dans un champ,  je me suis blessé avec une vielle bouteille cassé  j'avais très mal mais il fallait qu'on court on a fait un bruit et je savais qu'ils allaient entendre ce bruit.

-          On court Natacha, ils sont derrière

On a couru sans s'arrêter en espérant voir une maison un passant ou même quelque chose rien du tout.

Je n'en pouvais plus mes blessures de césarienne n'était pas complètement guéri et j'ai senti des étirements à ce niveau je ne pouvais plus continuer j'ai commencé à marcher

-           Non Natacha allons y ils doivent être derrière courons bientôt on arrive en route.

C’est comme ça qu’elle me tirait et on courait ensemble

Je ne sais pas pourquoi mais cet endroit me semblait familier on a couru jusqu'à en arrivant à un niveau on a vu une bicoque qui venait de la route  c'était des policiers en patrouille.

Merci seigneur de nous avoir écouté merci papa. Me suis-je dis intérieurement 

On a crié fort

-           Oô secours o secours aidez-nous aidez-nous.

Ils se sont rapprochés de nous, c’était deux policiers en tenue on leur a dit ce qui se passait, 

-          Calmez-vous calmez-vous vous dites que c’était où ?

On leur a expliqué en leur disant qu’ils étaient armés et nombreux et surtout qu’ils retenaient prisonniers de nombreuses filles qu’ils avaient droguées.

-          Ok indiquez nous le chemin  (on l’a fait)

On était rassuré  et tellement reconnaissant envers Dieu de nous avoir sauvé. Merci à cet homme-là qui nous a épargné on leur a raconté tout et qu'il fallait qu'ils aident ceux qu'on a laissé là-bas ils étaient d'accord.

Ils nous ont mis derrière la voiture les deux étaient devant, on a pris la direction de la maison là.

A l’instant on était tellement contentes d’être avec la police qu’on n’a même pas réalisé qu’on rentrait là-bas dans la maison de la mort.

On a commencé à se poser des questions comment ça on rentre là-bas ? Et si on nous tue cette fois ? Et pourquoi ils n’appellent pas le renfort sachant à quel point c’est dangereux, ils n’avaient pas l’air d’être gêné.

On était distrait un moment elle et moi on se demandait à cet instant là si on a bien fait de venir avec eux, mais quelque chose de bizarre a attiré mon attention la route qu'il prenait ressemblait à la route qu'on avait pris le jour qu'on suivait Jennifer et c'est probablement par-là que nous sommes passé en venant avec ces tueurs,  les policiers là semblaient la maitriser ils ne nous demandaient plus rien.

Un des policiers a répondu à son téléphone qui sonnait, il  parlait au téléphone en anglais mais a voix très basse moi je ne comprends pas bien l'anglais mais je me suis rapproché pour entendre.

-           Yes boss I tell you that we are with them, everything is on control we bring them back to the same place do not worry.

Il a raccroché même moi qui ne comprend pas l'anglais j'ai compris qu'il avait quelque chose qui n'allait pas ;  Ils allaient ramener qui au même endroit ? nous ?

Laure m’a tapoté a l’instant 

-          Natacha j'ai tout écouté ces gens sont des complices ils parlaient à mon mari c'est sûr, ils veulent comme ça nous ramener là-bas c'est ce qu'il vient de dire au téléphone.

-          Oui oui moi aussi j’ai compris il faut qu’on saute laure.

-          Quoi ? d’ici là comment sauter ?

-          L’avantage c’est que nous sommes  seules ici  derrière, même si le type là se tourne de en temps on peut sauter et on se cache dans la brousse.

-          Et si on avait mal entendu ? même si je doute fort

-          C’est possible, mais je préfère qu’on fuie d’abord

-          Comment on va faire ? regarde comment ton pied saigne ? 

Mon pied saignait vraiment, 

On ne savait pas quoi faire mais une chose était sûre ils n'allaient pas nous rater le tour ci, moi je sentais déjà la mort sur moi, qui m’a envoyé ? Euh !ma mère est là-bas au village elle croit que je dors alors que je suis déjà morte à douala. 

On a décidé qu’avant de mourir là on n'allait d'abord épuiser toute nos chances, on a décidé de sauter pendant que la voiture roulait. On s'est arrêté les mains et on s'est levé on a sauté nous avons atterrit au sol en mangeant presque  la poussière.

Quand nous nous sommes levées ? La course qu’on a prise ? Speedy gonzales  c’est qui quand deux personnes voient la mort venir ? On a couru  jusqu'à  un niveau sans regarder le derrière, au niveau de la brousse on s’est caché, mieux le serpent me mord plutôt que rentrer dans la maison là. 

De là on a vu qu’ils ont fait demi-tour, ils venaient vers nous, celui qui était au téléphone est sorti il nous cherchait on le voyait mais lui ne nous voyait pas, on ne comptait pas sortir de là. 

-          Jésus si je t’ai un jour servit manifeste toi yawé, manifeste toi Jéhovah, je t’appelle aujourd’hui sur toutes les formes papa parce que pour moi tu es le même partout, montre toi Allah, papa prend pitié de nous je t’en supplie, je te servirai toute ma vie seigneur mais aide nous.

Ma prière n’était rien face à celle de laure elle priait jusqu’à on entendait même sa voix

-          Pris dans ton cœur tu veux qu’on nous attrape laure? 

Elle ne répondait même pas tellement elle était concentré, moi je continuais dans mon cœur 

On palpitait de peur, le gars est resté un instant puis il  a rejoint l'autre dans la voiture ils sont partis. On a attendu quelques minutes  puis nous sommes sorti on a commencé à courir à nouveau même pas une minute, on a vu des phares éclairer notre passage, comment ils ont fait, on ne les voyait pourtant plus avant de sortir, ils sont sorti de nulle part et ils fonçaient vers nous cette fois mais à vive allure, c’était donc un piège et  nous sommes tombés dans leur piège. On était clairement au milieu de la route et eux complètement derrière nous, on ne pouvait plus rien faire on s’est résilié. 

-          Arrêtez-vous, Vous bougez je tire toute suite 

Mince !! À cet  instant on se croirait dans un film de nollywood ou Hollywood c’est dedans que j’entendais souvent cette phrase là mais elle venait de retentir dans mes oreilles à l’instant.

On s’est arrêté un moment  et ils se sont retournés  on a recommencé  à courir et là on a entendu un coup de feu dans les  champs. Oui oui il venait de tirer 

-          Poooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

-          tu connais le bruit du gun ? Si  tu l’entends c'est que tu n’es pas encore mort, tu es toujours en vie,  j'ai eu la peur de ma vie j’ai senti les urines me mouiller les pieds je ne sais pas à quel moment. On s'est arrêté, ils avançaient vers nous en pointant leur fusil j’ai pris peur et je me suis mise à courir quand j’ai entendu arrête toi ou je tire, le temps de m’arrêter il était trop tard le gars n’a pas pu se retenir et il avait déjà lâché, Jai entendu un cri  

-          NatachaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaJ

Je ne sais pas ce qui s’est passé mais quelqu’un est sorti de nulle part, et en une seconde cette personne m’avait déjà projeté dans la brousse j’ai entendu mon prénom retentit tellement fort, accompagné du coup de feu une nouvelle fois, cette fois ci ça avait pris quelqu’un c’est sûr mais qui ?

Quand je me retourne je vois un homme couché par terre  laure à coté, je ne savais pas qui des deux avait  reçu une balle, j’étais en train de rêver ou tout ça m’arrivait réellement à mon si jeune âge ? Je me croyais dans un rêve, ou en train de tourner un véritable film d’action, Je me suis griffé tellement de fois, mais non j’étais bien éveillé je ne rêvais aucunement, je me suis trainé jusqu’à leur niveau 

-          Sergeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Les deux étaient par terre, même dans le noir je pouvais voir que c’était serge allongé, je suis tombé sur eux

-          Je vais bien Natacha la police ne va pas tarder c'est fini 

Je me suis jeté dans ses bras je frissonnais comme une feuille j’étais terrifié, il  essayait de me rassurer.

-          Laure est blessé une ambulance s’il vous plaît.

Les messieurs là semblaient désorientés 

-          Tu as tiré sur la femme du boss ce n’était pas ça les ordres

Tirons nous d’ici maintenant avant qu’on ne nous arrête 

-          Non tuons les tous  avant  de partir c’est mieux, comme ça on ne laisse aucune trace.

-          Tu es malade ? reste là 

Ils hésitaient, entre temps j’essayais d’apporter les premiers secours a laure comme je voyais faire à la clinique serge était au téléphone il indiquait  le chemin à la police.

Leur téléphone ne cessait pas de sonner  ils se sont décidé ils sont monté dans leur voiture ils sont parti en prenant la route de la sortie.

Serge a porté Laure,  elle avait  reçu une balle au niveau de l’épaule  droit elle saignait énormément il courait avec elle il disait avoir garé un peu plus en haut il courait et moi aussi, je saignais énormément du pied, on essayait de lui parler.

Ayant travaillé à la clinique je savais quand même fait les premiers soins, quand nous sommes arrivés au niveau de la voiture.

-          Tu as une boite à pharmacie?

-          Oui que veux-tu en faire?

-          Je veux faire diminuer les saignements en attendant, qu’ils arrivent

Il me regardait tout étonné 

Il a pris la boite à pharmacie et me l’a  tendu nos regards se sont croisés, il a vite baissé la tête  j’avais tellement de questions notamment celle de savoir ce qu’il fait là mais ce n’était pas le bon moment. Je n’en revenais que je cherchais à arrêter les saignements d’une blessure par balle, par balle la vraie balle des films là? 

Dans la boite il n’y avait pas de tissus j’ai donc déchiré un morceau de mon habit,  j'ai appuyé directement sur la blessure en utilisant la paume de ma main j'ai essayé de maintenir la pression pendant quelques minutes. Le saignement a baissé, serge toujours au téléphone, j’ai vu une voiture se garer juste à côté de nous, est sorti de là Kevin, je l’ai vu et j’ai jeté la boite que je tenais en main

-          Kevinnnnnnnnnnnn 

J’ai couru vers lui, Il m’a porté et  m’a redéposé, il tenait ma tête de ses deux mains 

-          Ça va ?

-          Oui 

-          Tu es sure ? (il me touchait de  partout) je suis tellement désolé, dis t’il 

-          Tu saignes là, ton amie elle va s’en sortir une ambulance est en route, je l’ai appelé par mesure de sécurité. Il s’est rapproché de laure et serge, serge essayait de lui parler pour qu’elle ne s’en dorme plus, il a réussi à la réveiller il voulait la maintenir éveillée. Kevin l’a touché un moment puis il a  dit à serge qu’elle était hors de danger, la réaction de serge m’a étonné

-          Je le sais 

Il lui a répondu sèchement, comme s’ils avaient un problème 

-           suis désolé Natacha, je suis tellement désolé qu’est ce qui s’est passé qu’est-ce que vous faites ici ? excuse moi je t’en prie, toute la journée on était à un séminaire et je n’avais pas mon téléphone avec moi. Je viens juste de recevoir le message vocal du Mr à qui tu as laissé ton téléphone et je me suis toute suite mis en route. J’attends les autres pour prendre ton témoignage.

-          T’inquiète pas Kevin  ça va déjà 

Ses collègues sont arrivés et ils ont commencé à me poser des questions, finalement serge a emmené laure dans un hôpital a yassa, l’ambulance n’était toujours pas là.

Ils m'ont posé beaucoup de questions

Je leur ai dit tout ce qui c'était passé et ce que j'avais vu là-bas.

Je les ai conduit jusqu'à la maison là  personne n'était plus là mais ils ont pu arrêter un des gardiens on portait les filles et les conduisait dans l'ambulance qui arrivaient plus tard. Certains filmaient les images pour vendre aux chaines de télé, mais c’était complètement obscur par là-bas.

Après le commissariat je suis allée  rejoindre laure à l'hôpital. Serge y était toujours

-          Comment elle va?

-          Ils ne m'ont encore rien dit, j’espère que ça va aller 

-          Merci pour ce que tu as fait 

-          C’est rien c’est au ... 

Avant de finir sa phrase kevin est entré et il a préféré ne plus la finir. Il l’observait

-          Miss elle va comment ? me demande Kevin 

-          Je ne sais pas encore 

-          Bon ! maintenant que tu es là je vais pouvoir partir ma femme doit s’inquiéter je n’ai pas pu la prévenir. (il se dirige vers la sortie je l’accompagne tout naturellement pour le remercier)

-          Merci de m'avoir sauvé la vie serge,  cette balle c'était pour moi mais… bref

Comment tu as fait pour nous trouver ?

-          Le taximan a qui tu as donné ton téléphone a décroché quand je t’ai appelé à la sortie du boulot, c’est lui qui m’a tout raconté et il vous suivait, donc c'est lui que tu dois remercier, il a suivi votre voiture jusqu'à l'entrée de là où on vous a  emmené. Il m’a juste indiqué le chemin, je ne savais pas exactement où vous étiez c’est le premier coup de feu qui m’a repéré.

-          Merci encore serge, cet homme est un vrai ange ce taximan

-          j'espère que rien de mal ne t'arrivera et que ces gens on va les arrêter,  surtout que ton amie se rétablira vous avez l'air de bien vous entendre. Fait toi consulter tu saignes de partout.

On s'est séparé quand il partait je l’ai appelé 

-          serge, joyeux anniversaire 

-          merci 

Il est parti, il ne voulait pas faire attendre sa femme encore plus, et ça se voyait que la présence de Kevin l’indisposait aussi.

*** serge***

Quand je pense qu’elle aurait pu mourir, je me demande bien dans quoi elle s’est encore fourrée cette fille, une jeune fille tellement mystérieuse. Je  ne sais pas mais cette petite est précieuse à mes yeux même après tout le mal qu’elle m’a fait et qu’elle continue de me faire je ressens toujours le besoin de la protéger,  heureusement qu’il y’a déjà quelqu’un d’autre  qui essaie de le faire maintenant. Surtout qu’il est de la gendarmerie, Mr se prend pour le sauveur du monde. Ça m’a quand même donné un petit sourire savoir  que malgré tout elle n’a pas oublié mon anniversaire. En parlant d’anniversaire où est même mon téléphone ? Je sors mon téléphone de ma poche et je vois 15 appels de Wendy heureusement je suis déjà à la maison. Je sonne et personne n’ouvre le portail, je descends l’ouvrir moi-même.

Je referme après moi, j’entre et trouve Wendy au salon couché sur le canapé

-          bonsoir,

Elle est concentrée sur son téléphone qu’elle manipule, elle ne me répond pas

-          bonsoir,  tu ne m’as pas entendu klaxonner ?

-          Et alors ? je suis ton gardien? Le soir n’est pas bon

Je sens que je suis très tendu alors je n’ai pas envie de me discuter avec elle avant de dormir, je l’ignore et  j’entre directement dans la chambre je me débarbouille je prends un bain et je vais me coucher. Elle ouvre brusquement la porte

-          Tu te couches hein ? tu veux vraiment dormir ? tu dors que tu as mangé ? 

-          Je n’ai pas faim, merci 

-          Tu n’as pas faim ? tu n’as pas faim que tu as mangé chez quelle bordelle ? 

-          Wendy je n’ai pas envie qu’on se crie dessus aujourd’hui s’il te plaît, je suis fatigué

-          C’est tout ce que bon Mr trouve à me dire, je passe ma journée à préparer avec ma famille pour ton anniversaire, je t’attends à heure du retour tu ne rentres pas  je t’appelle et te laisse plein de message tu ne réponds pas, Monsieur rentre à minuit passée et me dit je n’ai pas faim, je suis fatigué. Tu es fatigué que tu étais où ? Personne ne dort dans cette chambre aujourd’hui.

-          Ok   (je me lève prend mon oreiller et je vais au salon me coucher)

Elle me suit et me bloque 

-          Même ici tu ne dors pas, j’ai dit que personne ne dort dans cette maison aujourd’hui 

Elle se met devant moi et m’empêche de me coucher 

-          Wendy laisse-moi me reposer demain on en reparle s’il te plaît, là je suis fatigué

-          Non tu ne dors pas ici, tu ne me connais pas hein serge ? tu joues avec moi. J’ai dit personne ne dort ici

Elle me tend son petit doigt je reste calme et lui demande de quitter elle résiste 

-          Si je te pousse, tu vas te retrouver hors de la barrière comme un papier qui s’envole, je suis très patient depuis mais là je commence à perdre patience.

-          Tu vas faire quoi ? tu vas faire quoi ? 

Je la laisse et retourne dans la chambre me coucher elle saccage tout et continue de bavarder, je ne prête plus attention, je n’ai pas envie de faire quelque chose et regretter après. Je la laisse faire son chaud après je m’en dors, au petit matin je l’entends parler au téléphone avec quelqu’un, je me retourne et elle raccroche aussi tôt. Je vois qu’elle tient le téléphone de Natacha dans ses mains

-          Donc c’est à cause d’elle que tu nous  as fait t’attendre ici toute une soirée  mes invités et moi ? à cause de cette bordelle ? encore elle dans cette maison ? tu vas voir ce que je vais vous faire à vous deux, en commençant par toi. 

 Je la regarde et constate qu’elle tient  une bouteille et des allumettes en main, j’observe et je me rends compte que le lit est mouillé ainsi que toute la chambre, elle claque la buchette d’allumette et la tien en main.

-          Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ne fait pas ça 

-          Trop tard fallait y penser avant, ou tu es à moi ou tu n’es à personne d’autres.

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn