COMME SI CELA NE SUFFISAIT PAS ?
Ecrit par Lari93
Charles-Emmanuel DASLIVIERA
Je suis rentré.
Lyaah à décider de
faire de ma vie un enfer.
Je suis rentré, mais
mon esprit n’est pas tranquille.
Je tourne en rond
comme un loup en cage.
Quel sera la
suite ?
Comment
anticiper ?
Sa semble si facile à
dire, mais difficile à faire.
Lyaah à bien ficelé
son plan.
Il est 18h, je monte
dans ma range rover vélar en direction de la résidence des TANOH.
Mais je me demande si
c’est une bonne idée d’y aller sans en parler à la concernée.
Et puis merde, je ne
sors pas avec monsieur TANOH, mais sa fille.
Je lance l’appel de
mon téléphone.
Moi : Allo bébé
Annabelle : Allo
oui mon cœur.
Moi : Tu es avec
Olivia ?
Annabelle : Non je
l’ai déposé en famille. Je suis à l’appartement, Elle reviendra mais je ne
saurais dire l’heure exact.
Moi : OK je
serais là dans 10min.
Annabelle : Il y
a un souci ?
Moi : Humm, j’ai
à te parler d’un sujet important.
Annabelle : D’accord.
Je stresse comme jamais.
J’appréhende l’issu de
cet échange, mais je pense qu’il le faut.
J’ai peur de la
perdre.
Mais je préfère
qu’elle apprenne de moi la vérité.
Je conduis mais les
minutes me semblent interminable.
Je suis suivi de près
par le véhicule de Bertrand, vu que je me rendais à la base chez le général. Je
me suis préparé au pire.
Avec Bertrand pas
loin, j’avais quand même une petite assurance qu’on me sorte vivant de chez lui
(bref). Le plan est annulé.
J’arrive chez
Annabelle, et je sonne à sa porte.
Elle vient m’ouvrir
avec un large sourire.
Moi qui m’apprête à
lui briser le cœur. Seigneur pourrais-je aller jusqu’au bout !!!
Annabelle : Bébé
(en me faisant la bise), tu n’as pas mis long le trafic est si fluide ?
Moi : Oui c’est
fluide et en plus je n’étais pas loin (En m’allant m’assoir au salon).
Annabelle :
Olivia sera là tout à l’heure. Sa mère ne veux pas la laisser sortir, vu
qu’elle vient d’arriver de voyage. Mais cette folle ne lâche rien (En riant).
Moi : Tu lui as
manqué, elle veut profiter au maximum de toi.
Annabelle : Tu
voulais me parler n’es pas ? (En prenant place en face de moi)
Moi : Hummm Oui
(En me passant la main sur le visage).
Annabelle : Charly
c’est grave ? c’est quoi le souci ?
Moi : Bébé avant
tout sache que je t’aime et je t’aimerais toujours. Peu importe ce qui arrivera
tu seras la seule reine de mon cœur. Je me battrais pour qu’on sorte ensemble
des difficultés.
Annabelle :
Charly tu me fais peur là. Que se passe-t-il ?
Moi : (Je respire
un grand coup pour me donner du courage) Tu te souviens de notre dernière
dispute avant ABUJA ?
Annabelle : Oui,
tu m’as boudé toute la semaine avant et même laisser voyager seul (en souriant).
Moi : En réalité, j’ai
commis une gaffe et aujourd’hui j’en paye les conséquences.
Annabelle : Charly,
de quoi il s’agit (En me regardant droit dans les yeux) ?
Moi : (En me
levant pour ne pas soutenir son regard) Lyaah est enceinte, elle dit qu’il est
de moi. Ce soir-là j’étais ivre et je me suis rendu compte de ma bêtise le
lendemain à mon réveil. Elle était dans mon lit.
Je t’ai évité toute la
période. Je n’ai eu le courage de te le dire, j’avais honte. J’ai donc gardé ça
pour moi vu qu’on était encore dans une relation sans engagements.
A Abuja non plus, je
n’ai pas pu. J’étais trop heureux que tu accepte officiellement d’être avec moi
(En la regardant cette fois ci.
Ses yeux sont sans
expression, comme si elle est subitement ailleurs.
Le calme a envahi la
pièce et j’ai terriblement chaud en plein 18H 40 Min.
Seigneur !!!
Annabelle : (En
me regardant comme si son esprit a repris le contrôle de son corps) Dans cette
relation sans engagement n’y avait il pas une clause de fidélité ?
Moi : (silence) « Oui
criait mon esprit, mais mon cœur ne pouvait que se taire ».
Annabelle :
Charles répond moi ?
Moi : Oui mon cœur,
et je suis désolé. Mais après notre dispute j’étais en colère et jaloux de
l’autre type qui te tournais autour. Je t’ai cherché la veille dans toute la
ville ce jour-là, avant de le voir te déposer à ton immeuble, et vous voir dans
la même position que sur les photos. J’ai dérapé. Je suis désolé bébé crois moi.
Elle n’a jamais compté pour moi Bella.
Tu es la seule
personne avec qui je me suis engagé sérieusement ces dernières années.
Annabelle : Il y
a autre chose à savoir (dit-elle froidement) ?
Moi : Elle désire
que je l’épouse (elle me lance un faux sourire).
En plus, Je ne sais
pas comment elle a su que tu es TRISHA et elle menace de tout révéler.
Annabelle, il est
important que tu sache tout ça de moi.
Ces derniers jours
lyaah est décider à pourri mon existence, et je ne veux pas que cela t’impacte,
j’ai donc décidé de voir par la même occasion ton père et lui dire toute la
vérité.
Annabelle : (se lève
brusquement, se rend vers la porte d’entrée de l’appartement et l’ouvre) Charles
fiche le camp de chez moi, maintenant.
Moi : Bébé calme
toi s’il te plait je suis désolé (en me rapprochant d’elle).
Annabelle : (En élevant
le ton) Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal dans cette histoire, entre le
fait que tu te sois foutue de moi ou le chantage sur mon passé. Qu’es qui me
dit que toute cette histoire est vraie. Vu que tu as des tendances de menteur.
Moi : Je te jure
que je te dis vrai (me rapprochant plus près d’elle).
Annabelle :
Eloigne toi de moi (Je recul d’un pas), tu peux l’épouser vous aurez un beau bébé.
Qui suis-je pour séparer une future, belle et tendre famille.
Et dit à ta pute qu’elle
n’aura pas à afficher ma vie. Moi je te quitte. Je ne veux plus de toi dans ma
vie.
Je t’ai dit que je ne
voulais pas souffrir, je t’ai dit que je ne voulais pas m’engager. Tu as insisté
en me faisant vivre une fausse idylle.
Qu’ai-je fait pour mériter
ça ? Jeeee (elle n’arrive plus a sorti de mots, que des larmes ont
commencer à perle sur ses joues, seigneur !!)
Je me rapproche d’elle
et la prend dans mes bras, elle se débat comme elle peut mais je suis plus fort
qu’elle. Je supporte ses coups.
Annabelle : Lâche
moi Charles, lâche-moi (En criant de plus belle).
Moi : Mon amour
calme toi, je te jure sur ma vie que tout était vrai. Je suis désolé et je sais
qu’au fond de toi tu sais que je t’aime de tout mon cœur. Je n’ai jamais souhaité
cela. C’était un accident. Et pour l’instant rien ne prouve que ce soit
vraiment moi l’auteur de cette grossesse.
Annabelle : Je m’en
fous Charles, tu m’as trompé et mentis. Tu n’as pas respecté ta parole. Comment
te faire confiance ? Aussi n’ose même pas mettre les pieds chez mon père,
tu as compris ? Lâche moi bon sang (Toujours en criant et pleurant aussi).
Moi : Fait moi
confiance bébé, je t’aime Annabelle. Tu es en colère, je comprends mais nous
devrons affronter cette épreuve ensemble. Je n’abandonnerais pas Bella, je n’abonnerais
jamais. Même si je dois y laisser ma vie.
Annabelle :
Charles vaaa (Elle ne fini pas sa phrase que je la sens s’effondrer dans mes
bras).
Moi : Bébé
réveille toi. Bébé s’il te plait.
Elle ne réagit pas. Merde,
je la soulève, et nous sortons de l’appartement. Dieu merci la porte est déjà ouverte.
Je sors sous le regard
surpris du vigile.
Je vois Bertrand venir
vers moi à bord du véhicule qu’il conduit, il est avec un autre garde.
Ce dernier, descend
rapidement pour ouvrir la portière. Il m’aide à allonger Annabelle sur la
banquette arrière. Je prends place près d’elle et pose sa tête sur mes pieds.
Dès qu’il remonte,
dans le véhicule Bertrand démarre en trombe pour je ne sais où.
J’essaye de réveiller Annabelle,
mais rien.
Seigneur que ce passe-t-il ?
Je n’ai pas pensé qu’elle
réagirait comme ça !!!
À peine Bertrand gare le
véhicule, que l’autre garde descend pour se diriger à l’entrer de l’hôpital. Je
réalise que nous somme arrivée à la PISAME.
Je le vois
réapparaitre avec des brancardiers et des infirmières et un médecin.
Il ouvre la portière,
et les autres prennent Annabelle immédiatement en charge.
Je les suis avec Bertrand,
jusqu’à ce qu’une infirmière nous stop.
Infirmière :
Monsieur vous ne pouvez plus avancer, l’autre côté est reversé uniquement au corps
médical. Vous pouvez patienter ici je vous informerais pour la suite.
Moi : Ok (ai-je le
choix) ?
Je tourne en rond dans
ce couloir comme un fou, lorsque mon téléphone se met à sonner. C’est Olivia.
Moi : Allo
Olivia : (En
panique) Charles, je viens d’arrivé chez Anna et le vigile me dit que tu es
parti avec elle et qu’elle était inconsciente. Qu’es qui se passe ?
Moi : Je t’envoie
la localisation de l’hôpital. Je te dirais tout sur place (Je manipule le téléphone
et envoie la géolocalisation à Olivia).
Olivia : OK j’ai reçu,
j’arrive.
A peine raccroché, que
je reçois un autre appel. C’est Anderson
Moi : Allo
Anderson : Frère ravie
de te savoir toujours en vie. T’es où ?
Moi : Je suis à
la PISAME, Annabelle a perdu connaissance.
Anderson : waouh,
comment ça ? bref je ne suis pas loin j’arrive.
Moi : Ok.
Je suis toujours là à
entendre quand je vois Olivia arrivé.
Olivia : Bonsoir qu’es
qui s’est passé Charles ?
Moi : humm nous ……
(Je ne termine pas ma phrase que le médecin sort de l’autre porte).
Médecin : C’est
vous qui avez accompagné la patiente ?
Moi : Oui docteur.
Médecin : Elle va
bien. Elle a perdu connaissance suite à
probablement un fort choc émotionnel. Mais nous avons fait des contrôles de
routine. Nous sommes dans l’attente des résultats.
Moi : Dieu merci (dis-je
soulagé).
Olivia : Je préconise
aussi un scanne complet, je suis médecin.
Médecin : Ok,
nous le ferons.
Moi : On peut la
voir ?
Médecin : Bien
sur elle est réveillée. Mais c’est qui est Charles Emmanuel (En regardant
Bertrand et moi).
Moi : C’est moi ?
Médecin : Elle nous a demandé de ne pas vous laissez entrer.
Je sens que le regard
de Olivia à changer.
Olivia : Moi je
peux ?
Médecin : Oui suivez-moi.
Olivia : (En me
regardant durement) j’espère que ce n’est pas de ta faute tout ceci et que tu
ne lui as pas fait de mal, sinon tu risques de me détester.
Elle suit le médecin
et les deux disparus de mon champ de vision.
Annabelle ne veux pas
me voir, je m’assois sur le banc les mains sur la tête.
Je n’ose pas imaginer
mes jours sans Annabelle à mes côtés.
Seigneur fasse qu’elle
me pardonne.
J’entend mon nom, je
relève ma tête c’est Anderson.
Je souris, mon ami est
là. Mais ce sourire est de courte durée, je vois arrivé derrière lui Emilie,
son époux et Andrew.
Comme si cela ne suffisait pas ? Les emmerdes ne font que me suivre.
Bonne lecture bisou