Comme un mauvais rêve

Ecrit par Nadiaa

Chap 37


 
 

-          Sergeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee


J’ai crié de toutes mes forces mais le pire était déjà arrivé (le chauffeur qui l’a cogné a pris fuite) 


 

-          Non tu ne peux pas me faire ça non non, une ambulance sil vous plait je vous en supplie pour l’amour de Dieu ne le laissez pas mourir pardon pardon !!!!! 


Je me suis couchée près de lui, je le secouais, on m’arrêtait, deux hommes me demandaient de laisser le corps, quel corps ? mon serge ne peut pas mourir, non Dieu ne peut pas me faire ça ? 


-          Non, il ne respire plus jeune fille on attend la police, vous n’avez pas le droit de toucher le corps avant la police.


Je me suis étalée sur la route, j’avais ma fille en main, et j’ai compris à quel point en une seconde tout peut basculer, ma voix ne sortait même pas seules les larmes coulaient, Christian est venu quand il a vu l’attroupement dès que je l’ai vu je me suis levée.


-          Qu’est-ce qui s’est passé Natacha?


-          Chris heureusement que tu es là 


Je ne sais pas comment j’ai fait mais malgré les gens qui m’éloignaient de serge j’ai réussi à retirer ses clés de sa poche, j’ai mis les enfants dans son véhicule, quand Christian et moi nous sommes rapproché les gens ne savaient pas trop ce qu’on voulait faire. Malgré les cris des autres on a réussi à trainer serge jusqu’à sa voiture, s’il est mort ce sera au médecin de ne me le confirmer pas à vous.


-          Vous partez où avec le corps ? il est déjà mort 


 

On ne gérait plus personne, la police n’avait donc qu’à venir nous arrêter, Christian nous a conduit jusqu’à l’hôpital général, je voyais serge, couché derrière inconscient, rempli de sang, peut-être mort ? non il ne peut pas mourir, serge tu ne peux pas me faire ça, mieux tu es en vie, je te snobe quand je veux mais tu es quand même là. Wehh celui qui me menaçait il y a quelques minutes regardez le maintenant. La vie la vie la vie !!!


 

Une fois devant l’hôpital j’ai criée, tellement fort, on l’a porté de toute urgence, j’étais au bout de ma vie


-          Christian dis-moi qu’il va s’en sortir s’il te plaît ? si je le perds je meurs que dirai je, a ses enfants ? que par orgueil leur papa est mort, par ma faute. Non seigneur tu ne peux pas le permettre non non !! je te demande pardon papa, mais sur ce coup ne me laisse pas tomber.


-          Calme toi Natacha il est très fort et je pense qu’il va s’en sortir, 


-          Et s’il était vraiment mort ? 


-          J’ai senti son pouls, un peu faible mais je l’ai senti 


-          Tu es sur ? tu es sur ? 


Ses sur les pieds de Christian que je me suis retrouvée là à pleurer, je m’en veux terriblement mais le fait est déjà fait.


-          Madame les enfants ne doivent pas entrer ici. Me disait le Mr à l’entrée 


 Il avait raison, il était tard, j’ai appelé maman 


-          Allo maman 


-          Oui pardon viens c’est grave par ici, viens à l'hôpital général 


-          Vous n’avez pas trouvé les enfants ? Qui a eu Quoi? Pourquoi l'hôpital?


-          Si, mais il y’a un autre problème grave, vient s’il te plaît 


-          Pourquoi tu pleurs ? 


-          Ma’a vient, Christian et les enfants vont bien mais il y a un autre problème très grave 


J’ai tout expliqué à ma mère heureusement c’est une femme forte et très agile en quelques minutes elle nous a retrouvés et ils sont partis avec les enfants,


-          Christian tu les amènes dans la nouvelle maison s’il te plait ils seront plus allaise là-bas, voici les clés,  tu peux rester avec eux si possible je pense que maman est un peu troublé ce sera bien si tu restes cette nuit la rassurer s'il te plaît.


-          Oui tu as raison


J’ai attendu des heures debout sans aucune nouvelle, je n’arrivais même pas à rester assise, j’étais au bout de ma vie, décidemment j’aurai vu de tout dans cette vie, à quand la fin de mes malheurs ? Mais cette fois je l’ai moi-même cherché, seigneur ne le prend pas je t’en supplie papa. Ma vie c’est le film ? Je pourrai tourner un film avec ma vie seigneur ne me prend pas serge je t’en supplie père. 


-          Peut-être que serge est mort on ne veut pas me le dire Oô je commence par où ?? je dirais quoi à sa famille ooo je m’en voudrais toute ma vie c’est ma faute oui rien que ma faute.


J’ai passé toute la nuit dans le hall de l’hôpital à prier, marcher,  je prie je somnole je continue de prier, je cherchais quelqu’un qui pouvait me dire quoique ce soit, rien, il fallait que j’informe sa famille, ils doivent savoir ce qui se passe.


J’ai pris son calepin et j’ai décidé d’appeler sa sœur et lui dire, comme ça elle allait se charger d’informer les autres. Au petit matin je l’ai appelé 


-          Allo, bonjour 


-          Oui bonjour, qui est ce ?


-           Je vous appelle pour vous dire que votre frère serge a fait l’accident au carrefour cité et il est actuellement dans le comas à l’hôpital général de douala


-          Quoi ??? comment ? il est vivant ?  Qui êtes-vous ?


Silence 


-          Allo allo vous m’entendez ?? 


Qu’est-ce que j’allais lui dire ? Moi-même je ne sais pas qui je suis, en plus comment lui dire que c’était entièrement ma faute ? J’ai donné les informations qu’il fallait donner et j’ai raccroché. Très tôt le médecin est venu me dire que pour le moment il ne peut encore rien me dire, qu’il est stable mais qu’on verra par la suite comment ça se passe, et qu’il espère que rien ne va se compliquer.


Seigneur merci, au moins il n’était pas mort


-          Je peux entrer le voir ?


-          Oui vous pouvez mais ne faites pas de bruits 


-          D’accord docteur 


Je suis entrée il était couché les yeux fermés, avec un appareil bizarre sur sa tête il n’avait rien eu au visage mais son pied était plâtré c’était le même j’avais besoin qu’il se lève et me parle qu’il me dise quelque chose. Qu'on se dispute, qu'on...bref 


-          Ehhh ! tu m’entends ? eh tu dois te réveiller serge s’il te plaît je suis sincèrement désolé, oui j’accepte de te pardonner mais réveille-toi d’abord on cause, s’il te plaît pardonne moi je t’en supplie. Tu sais j’ai besoin de toi pour faire l’acte de naissance de Nathan et Nathanaëlle tes enfants, oui les jumeaux donc tu as toujours rêvé et ta maman surtout.


-          Réveille-toi mon amour, oui tu m’as fait du mal oui j’ai souffert à cause de toi mais lève-toi et on arrange ca une bonne fois pour toute, même si on va se séparer ça doit être sans guerre, dans la paix sans mort, tu dois être en santé, tu dois t’en remettre, tu es fort je sais, tu sais nos enfants ont besoin de nous ils sont restés trop longtemps seules, j’ai été égoïste, tout comme moi tu as tous les droits sur ces enfants, parce que tu ne les as pas renié, tu ne savais rien par rapport à eux, si tu meurs je leur dirais quoi TALLA ? que j’ai tué leur père ? pardon ne me fais pas ça.


Je me suis emportée, je pleurais jusqu’à ce que quelqu’un tousse derrière moi, je me retourne une jeune fille très belle est derrière moi, elle m’a traversée directement et s’est assise où il était couché.


-          Tu ne peux pas nous faire ça serge, tu sais que maman est malade là-bas tu nous fais quoi ? réveille-toi et explique-moi tout mon grand frère chéri. Si tu nous laisses je vais encore craner avec qui devant mes copines ? réveille-toi, réveille-toi mon mannequin 5* comme j’aime t’appeler, qui va encore m’appelé mami problème ? mon premier mari, serge serge sergeeeeeeeee, maman ne va pas supporter s’il t’arrivait quelque chose donc lève toi de là et remet toi s’il te plait.


 Elle s’est mise à pleurer à chaude larme, quelques secondes plus tard elle s’est retournée vers moi en essuyant ses larmes


-          Tu es qui toi ? tu fais quoi là ? pourquoi il a ca sur sa tête ? qu’est ce qui s’est passé ?


Comment répondre à toutes ces questions à la fois ?


-          Tu es qui ? répète-t-elle 


-          Je suis-je suis……


-          Tiens tiens je te reconnais mais je ne sais pas où 


-          Moi ?


-          Oui toi, 


Moi aussi je l’avais déjà vu mais où donc ? 


-           ahhhh voilà oui je vois maintenant qui tu es, il y’a une photo de serge et  toi chez nous 


Silence 


En ce moment je voyais où je l’avais déjà vu, chez serge le jour que j’ai perdu connaissance devant sa porte en la voyant, je croyais même que c’était sa copine ce jour avec Wendy. Elle continuait de parler, j’avais même seulement envie de fuir.


-          Oui je vois maintenant tu es l’ex de serge, que fais-tu là ?? 


Je ne savais même pas quoi lui dire


-          Je suis là avec lui


-          Comment tu as su qu’il était ici ? c’est toi qui m’a appelé c’est ça ?


-          Oui c’est moi qui t’ai appelé, il a eu cet accident il était avec moi, on s’est disputé et je suis partie en courant et il me suivait, et c’est là que la voiture l’a renversé


-          Quoi ?? et tu es assise et fière comme ça ?? dégage d’ici qu’est-ce qu’il a bien pu te faire qui coute le prix de sa vie ? tu devais avoir honte d’être ici, après l’avoir fait souffrir comme tu l’as fait maintenant tu veux lui ôter la vie ? pourtant il n’a fait que t’aimer depuis qu’il te connait.


-          Pars d’ici


-          Je suis désolé mais je n’irais nulle part, j’ai le droit d’être ici


-          Toi en tant que qui ? tu es sa femme ? non, tu n’as aucun droit ne fait pas j’appelle la police ici


-          Appelle si tu veux, tu aurais peut-être préféré que je le laisse et que je fuis comme celui qui l’a cogné c’est ça ?


Elle a tout dit, je ne la gérais plus, elle raconte même quoi là ? ça glissait sur moi comme le gombo c’est justement parce que je regrettais mes erreurs que j’étais là je priais de toutes mes forces pour que ça aille, j’étais terriblement mal. Je l’ai laissé un moment avec sa sœur et j’ai filé pour voir comment avaient dormi les enfants, à la maison, à la sortie quelqu’un m’interpelle.


-          Natacha 


Je me retourne, je l’ai déjà vu ce Mr mais où donc ?


-          Oui Monsieur on se connait ?


-          Moi oui, vous je ne pense pas, je suis l’assistant de votre père.


-          Quel père dit donc, lui dis-je avant de continuer mon chemin


Il me rattrape


-          Je parle de jean NKAM 


-          Je sais mais est-ce que c’est mon père ?


-          Ma fille, je peux comprendre votre colère, mais le plus important dans la vie c’est de reconnaitre ses erreurs et demander pardon.


-          A Dieu pas aux hommes, pas à moi en tout cas


-          Donc, il n’y a qu’à Dieu qu’on peut demander pardon ? avant lui on passe quand même par ceux qu’on a offensés non ? 


Je me sens avilissante, j’ai même honte pour ce que je raconte là, en même temps c’est normal je traverse une mauvaise passe, donc ce qui sort de ma bouche n’est forcément pas des éloges des héros de contes de fées. 


-          Oui mais quand on a commis des grands péchés comme lui a qui d’après vous ? si ce n’est Dieu pour le pardonner ? même si je ne pardonne pas si Dieu l’a fait c’est déjà bon


-          Non ma fille ne faut pas laisser la rancœur dominer dans votre vie, vous êtes si jeune. J’ignore ce que vous faites ici, mais si je vous ai appelé c’est parce que je tenais justement à contacter votre sœur et comme par enchantement, je vous vois, c’est moi qui vous ai conduit à la salle de votre père l’autre jour vous rappelez vous ?


-          Oui mais….


-          Mais il n’est pas encore sorti si c’est ça que vous voulez savoir, son état ne s’améliore pas et on va peut-être l’évacuer en France mais avant il voulait vous dire qu’il a finalement gagné le procès contre sa femme concernant l’affaire de votre maison prise par elle. Depuis qu’elle a saisi votre maison, ils étaient au tribunal pour juger l’affaire, et vous l’avez remporté hier.


-          Trop tard MR dites-lui de la garder, on se débrouille déjà comme on peut


-          Jeune fille ce n’est pas à vous de prendre ce genre de décision mais a votre mère, parlez-lui je vous contacterai pour que vous signez tous les papiers de la maison elle est à vous désormais.


On s’est séparé je suis allée chez moi, 


  Une fois à la maison j’étais pressé d’embrasser mes petits anges, ils m’ont fait un de ces sourires comme pour dire maman t’es là,  j’étais si heureuse de les serrer dans mes bras, mais je sentais un manque un énorme vide, celui de leur père je priais pour que en arrivant à l’hôpital qu’il soit éveillé. Je leur ai donné leur bain ils ont mangé j’ai rassuré maman, 


-          Il va s’en sortir nouko ? wehh ma fille à ton si jeune âge pourquoi Dieu te met tant à l’épreuve ?


-          Il veut peut-être tester ma foi maman


-          Ne la perd jamais mon bébé, Dieu seul donne un sens à nos vies, toujours le louer 


-          Maman, tu sais que c’est aussi à l’hôpital général que papa est interné non ? 


-          Il faut que j’aille le voir nouko, 


-          Pour faire quoi maman ? 


-          Pour lui demander encore pardon, on doit faire la paix même si aujourd’hui c’est trop tard pour nous, moi j’aurai pu mourir tout comme lui aussi aurait pu, et on serait partir fâcher l’un de l’autre. Je dois lui demander pardon une fois de plus, comme ça chacun se sépare sans remord ni rancune.


-          Aujourd’hui encore maman ? après toutes ces années ? il t’a abandonné avec tes enfants maman 


-          C’est vrai ma fille mais j’ai ma part de responsabilité dans cette histoire, tellement grande, ma fille quel qu’en soit ce qu’un homme te fait, si tu dis l’aimer ne lui sois jamais infidèle, pire encore si vous êtes marié, faut pas le faire, même pas pour te venger parce que tu sais qu’il te trompe avec une autre, instaurer le dialogue, parler, donner vous des challenges fixez-vous des objectifs à atteindre vraiment, si vous vous aimez chercher toujours un moyen d’arranger vos problèmes à temps avant qu’il ne soit trop tard, si ça ne marche toujours pas après ceci peut-être c’est parce que vous n’êtes finalement pas fait pour être ensemble, mais cherché toujours à dialoguer et a arranger vos histoires à temps, je sais que tu aimes ce gars qui est couché sur ce lit d’hôpital,  et lui aussi j’espère, peu importe vos soucis, si tu peux pardonne lui ses erreurs, prie le seigneur pour qu’il sache le guérir et soyez heureux. Il m’a parlé hier, et j’ai senti en lui un bon garçon, il m’a dit qu’il t’a fait souffrir et qu’il aimerait réparer ses erreurs. Personne n’est parfait Nou, pas même moi ta mère qui te parle là.


-          Il t’a parlé hier à quel moment mama ? 


-          Ecoute moi très bien nouko, l’orgueil n’est pas bien, J’avais dit à ta sœur que son véritable amour c’était Gaby, ce gars l’a beaucoup aimé, sa seule erreur c’était de connaitre votre père, mais jamais elle n’a voulu lui pardonner alors que le pardon libère, elle a préféré se jeter dans les bras de quelqu’un qui ne connait pas sa valeur, que sa famille ne l’apprécie même pas. J’ai fait les pires erreurs dans ma vie, et j’en paie les conséquences encore aujourd’hui, j’ai détruit ma vie moi-même, j’aimerai que vous dans vos vies fassiez la correction de la mienne, ne refaites jamais mes erreurs. (On s’est fait un gros câlin)


Wou wou cette conversation entre maman et moi était riche en émotion j’en ai coulé quelques gouttes de larmes.  Je lui ai dit que j’ai vu à l’hôpital l’assistant de papa et qu’il a dit que la maison pourra lui revenir, elle n’était pas super heureuse mais elle disait tout remettre entre les mains de Dieu, que si c’est sa décision ainsi soit-il, elle m’a également dit qu’elle passera le voir dès que possible pour qu’ils échangent un peu, et qu’ils ne s’en veulent plus, ils pourront ainsi tourner la page au passé sans aucune rancune, le pardon libère, m’a telle dit.


Je suis passée à la paroisse, père andré n’était pas là, j’ai prié et je suis partie, j’avais pourtant besoin de parler à un homme de Dieu, me confesser à quelqu’un.


Je suis passé au magasin j’avais des consignes à donner et je voulais voir comment avance les choses par-là. Quand je suis arrivée on m’a dit que tout allait bien, j’ai parlé un peu avec le comptable qui me rassurait que tout est sur contrôle, mais tous faisaient une drôle de tête.


-          Qu’est-ce qu’il y a ? la mine que vous faites me fait peur, un truc ne va pas ? il se passe quoi ? 


-          Non c’est que …


-          Que quoi….


Du bureau de la DAF j’ai vu sortir une personne que je connaissais mais je n’en croyais pas à mes yeux.


-          Maman annneeeeeeeeeeeeeeeeeeeee  (sans peur, sans même savoir si c’était une revenante ou pas je l’ai d’abord séré dans mes bras)


-          Ma fille dit -elle 


-          C’est toi ? (Je la touche pour me rassurer que c’est bien elle)


-          Tu n’as pas peur d’une revenante ou quoi ? 


On va tous sur un fou rire les employés et nous.


-          Mais qu’est ce qui s’est passé maman ? pourquoi nous avoir fait cette peine ? raconte-nous tout


-          C’est trop long à raconter ma fille, je ne suis pas encore morte pour le moment ma fille


-          Ton cancer est fini maman ?


-          Non pas encore malheureusement, rien n’a marché depuis là mais au moins je peux vous voir la tous fière, on m’a raconté tout ce que tu traverses actuellement je suis fière de toi ma fille, tu mérites vraiment tout ce bonheur.


-          Merci ma mère ça n’a pas été facile et ça continue d’être difficile.


-          Je le sais ma fille, laure m’a tout dit avec la grâce divine tout va bien se passer courage à toi.


-          Donc laure sait que tu es en vie ? elle va me sentir et elle ne m’a même rien dit ?


-          Non elle ne le savait pas, je suis passé la voir ce matin


-          Pourquoi avoir fait cette supercherie ? 


-          Pour éloigner le mal de moi, je n’avais pas envie de chasser ces gens de moi-même, il faut que quand ils me voient ils pensent qu’ils ont vu un fantôme 


-          Hahhahhaha 


-          Je voulais qu’ils partent tous seuls, merci encore pour tout ma fille, mon amie m’a tout raconté ce jour.


-          J’étais tétanisé ma mère, ma seule option était de lui en parler


-          C’était le choix le meilleur à faire, Dieu va te bénir à jamais 


-          Amen mama, 


-          Je vois que tout se passe bien par ici, je suis contente 


-          Heureusement que tu es là à nouveau pour nous aider, la mère 


-          Qui ?? pardon continue de gérer, comme tu le fais là tout se passe plus tôt bien, j’ai vu que tu as eu de nouveaux partenaires


-          Oui j’ai négocié toute seule au risque de me tromper, juste en parlant gentiment parce que l’expérience tu sais que je n’en ai pas encore.


-          Hahhahhha oui mais ça va venir, pour n’importe quoi dans cette vie, il faut juste savoir convaincre en restant polie et courtoise, et ça tu sais le faire. Moi je rentre à paris ce soir, je vais attendre moi mon dernier jour en profitant de la vie ma fille, la vie c’est même quoi ?


-          Je sais même ma mère ? hahhahhhaha 


On s’est séparé j’étais tellement heureuse qu’elle soit vivante, même si elle m’a dit qu’elle attend seulement son jour, au moins elle partira quand Dieu, l’aurait voulu, pas à cause de qui que ce soit. 


J’ai eu tellement de leçon de la vie en une seule journée, je suis passé à la boutique de laure elle avait repris le travail déjà nous avons discuté un moment et je suis rentrée à l’hôpital en espérant que serge soit réveillé, quand je suis arrivée j’ai trouvé une fille assise sur son lit 


-          Bonjour, lui dis-je 


-          Oui bonjour qui êtes-vous ?


-          Son ex et vous ?


-          Sa copine 


-          Humm 


 Je me suis assise j’ai seulement laissé j’avais le choix alors ? N’est-ce pas je n’étais que son ex ? Elle était assise proche de lui et moi loin derrière à observer tous les bisous qu’elle lui faisait sur la main et partout, plu tard sa sœur est revenue et c’est à la fille là qu’elle parlait elles se connaissaient très bien 


-          Il ne s’est toujours pas réveillé chanceline ?


-          Non pas encore 


Elle m’a ignorée elle a appelé la fille là et elles sont sorties ensemble je me sentais piétiné mais j’étais là pour lui. J’ai passé toute la journée là-bas, le médecin lui a fait des examens pour vérifier qu’il n’avait aucun choc à la tête, d’après lui il devait déjà être réveillé, ça commençait à l’inquiéter on attendait tous les résultats en espérant que rien de grave ne lui soit arrivé. J’ai reçu un appel de Sandra et j’ai décroché 


-          Allo 


-          Il va mieux Natacha ?


-          Jusqu’ici ils ne disent rien on attend qu’il se réveille mais ils ont fait des examens et une radio pour vérifier qu’il n’a aucun choc grave à la tête.


-          Ok nous on va voir maman, j’espère qu’il va vite s’en remettre  


-          Je l’espère aussi, comment va ma princesse ? 


-          Elle va bien, je vais voir mes jumeaux chez toi 


-          Ok, J’ai appris que tu t’es séparé de Loïc


-          Oui finalement cette fois c’est pour devrai et je ne le regrette même pas, au moins j’aurai essayé


-          Tu sais qu’il y a quelqu’un qui attendait cela depuis trop longtemps, Gaby 


Nous sommes parties sur un élan de rire, elle m’a dit qu’elle n’était pas encore prête à entamer quoique ce soit surtout que sa fille est encore beaucoup trop petite, que Gaby lui a dit qu’il n’avait pas de problème que lui-même à des enfants mais pour le moment il n’y a rien m’a telle dit, mais que Gaby et elles, s’écoutent toute la journée et qu’il a dit qu’il serait patient.


Je n’en revenais pas, même après avoir eu un enfant d’un autre homme il est toujours prêt à l’attendre, le vrai amour alors. Pendant qu’on parlait j’ai vu une vague de fille entrer dans la chambre j’ai seulement raccroché, comme j’étais derrière la porte au téléphone, elles m’ont traversée toute même pas un bonsoir, une demandait à sa copine 


-          Mais ma Co, même dans la maladie ton gars-là est toujours beau hein Asch regarde les lèvres.


 Je n’ai pas pu supporter je suis sortie je me suis assise sur un angle à l’hôpital je pleurai en douce, j’ai senti quelqu’un tapoter mon épaule.


-          Natachaaaaaaaaaaaaaaaaaaa 


Je me suis retournée brusquement

L'histoire de Natach...