confrontation

Ecrit par EdnaYamba

Marc LEYIBI

Quand je pense que je dors à coté de cette menteuse, mais elle ne perd rien pour attendre !

-         Chérie, lui dis-je

-         Oui, me repond elle

-         Je crois qu’il est temps qu’on aille voir tes parents , tu ne crois pas !?

-         Oh marc !!! s’écrie-t-elle visiblement contente, bien sur que je suis d’accord ! merci chéri !!!

Elle m’embrasse je suis dégouté mais je dois jouer le jeu jusqu’à la fin, elle ne sait pas ce que je lui réserve !

Elle comprendra qu’on ne me prend pas pour un idiot !

-         Je vais appeler Papa, me dit-elle , pour lui dire de se préparer  à te recevoir !

-         D’accord, le plus tot ce sera le mieux, meme en fin de cette semaine !

-         Waouh tu es pressé dis donc

-         Bien sur ! je veux qu’officiellement on sache que tu m’appartiens !

-         Oui je t’appartiens chéri !!!

-         Et puis bébé je pensais à une chose,

-         Laquelle ?

-         Comme ta grossesse est compliquée et que tu te plains tout le temps de douleurs, ne serait-il pas préférable que tu ailles d’abord passer du temps chez ta maman, elles s’y connaissent souvent dans ce genre de chose !

-         Mais pourquoi aller rester là-bas ? elle peut très bien aussi faire le déplacement , me dit elle

-         Non chérie, je ne me suis pas encore officiellement présenter chez vous, je ne peux pas faire déplacer ta mère pour ma maison, ce serait un manque de respect tu comprends pourquoi je suis pressé de le faire maintenant, et puis je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à mon héritier , lui souris-je

-         Ton héritier ? demande-t-elle souriante

-         Oui, mentis-je , Liam est trop impoli, je ne peux pas laisser mes biens à quelqu’un comme ça ! mais celui là, dis-je en lui touchant le ventre il aura la meilleure éducation qu’il soit parce qu’il aura la meilleure maman, alors je lui donnerais tout !

-         Oh lala chéri !

Elle m’embrasse !

-         Tu as raison, il ne faut pas qu’il arrive du mal à ton bébé j’irais chez maman demain

-         Je t’y déposerais ! bonne nuit bébé

-         Bonne nuit mon cœur !

(…)

J’ai déposé Anne et quelques unes de ses affaires chez ses parents, cette idiote croit vraiment que je suis tombé dans son panneau, son père a accepté de me recevoir cette fin de semaine, j’irais avec mes sœurs pour que définitivement elles comprennent également qu’elles n’ont plus à se meler de ma vie, j’ai déjà expliquer la demarche à papa il est d’accord pour etre là ! aussitôt elle est partie, j’ai fait changer les serrures de la maison !

Elle n’y remettra plus jamais les pieds, j’ai moi-même arrangé le reste de ses affaires etplacer dans le coffre de ma voiture, vendredi je les lui rendrais chez elle, ils n’auront meme pas intérêt à vouloir nous  embrouiller ! je dis bien ils n’ont pas interet !

 

Lauriane MIKELE

Nous sommes là à l’hopital, meme le général malgré son état est venu, on ne comprend pas pourquoi Marlène ne se réveille pas et pourtant les médecins assurent qu’il n’y a rien médicalement parlant , nous sommes tous stressés !

Elle est maintenant sous assistance respiratoire !

3 jours déjà, elle est toujours inconsciente !

Maman et moi sommes allées prier hier ,implorant Dieu !

Quand je vois cet imbécile de Rodrigues j’ai la rage, il n’ ya que lui qui sait ce qui s’est passé quand ils sont restés tous les deux !

Marlène je t’en prie reveille-toi !

Je suis allée dans sa chambre quelques minutes, je l’ai tenu par la main, elle est si belle endormie ! mais je veux la voir réveiller , sourire, me parler , me cacher des choses meme si elle veut , mais je veux la voir éveiller !

-         Maman, me dit la voix de Liana derrière moi !

-         Oh Lia !

Elle est venue m’embrasser les larmes aux yeux ! elle sait combien je suis proche de ma sœur !

Nous sortons de la chambre ! je la regarde, je ne sais pas ya comme quelque chose qui cloche !

-         Tu vas bien ?

Elle fuit mon regard !

-         Liana tu vas bien ? répété-je

-         Oui maman , me sourit elle,  pourquoi ça n’irait pas ?

-         Je demandais tout juste ! tu m’as l’air … changée !

-         C’est normal , ça fait longtemps que tu m’as vue, ne t’inquiète pas tout va pour le mieux ! et toi tu tiens le coup ?

-         Ah bébé, on attend tous que Marlène se reveille ! elle est enceinte en plus ! pleuré-je

Liana me serre encore dans ses bras !

 

Rodrigues MABICKA

La famille de Marlène me regarde avec un regard coupable, c’est vrai que je le suis !

Je veux que Marlène se réveille mais en meme temps j’apprehende la suite, avec ce que je lui ai avoué , jamais elle ne me le pardonnera ! je reste là à l’hopital, je ne peux pas rentrer à la maison parce qu’évidemment je suis sur qu’ils vont en finir avec moi, je n’arrive meme pas à fermer les yeux , quand je le fais ce sont des images effroyables qui défilent ! je préfère rester là à l’hopital au milieu des gens, je me sens plus en sécurité, hier j’ai meme prié , j’ai prié en demandant à Dieu de me pardonner , en demandant à Dieu de sauver Marlène, je sais qu’elle est dans cet état à cause de moi, comme je n’ai pas réussi à leur donner cet enfant  ils s’en prennent à elle pour m’atteindre !

Je suis seul dans mon coin tandis que la famille MIKELE est seul dans l’autre coin !

Le général s’approche soudainement de moi !

-         Rodrigues suis –moi s’il te plait !

Son ton se veut sans riposte !

Je le suis dehors !

Il s’arrete se retourne vers moi et me fixe ! je n’ai meme pas le courage de soutenir son regard, je baisse tout simplement les yeux !

-         Rodrigues je ne veux pas savoir ce que tu as fait, ni comment tu vas faire pour te sortir de là, me dit-il , ce n’est pas à un vieux singe comme moi que tu apprendras à faire la grimace, mais tu vois cette fille allongée dans ce lit d’hopital c’est ma fille, si jamais elle meurt .. ;

Il serre la machoire !

-         Si jamais elle meurt … j’irais en prison !

La menace est claire !

Si son enfant meurt , il me tue !

Si je ne donne pas cet enfant, la secte me tue, de toutes les façons, ils me tueront parce que j’ai trahi le serment en me livrant à Marlène, dans tous les cas je suis mort ! c’est lourd à porter, trop lourd à porter !

-         Monsieur MIKELE, dis-je tout bas, j’aime Marlène, je ne veux pas non plus qu’elle meurt !

J’inspire !

-         J’ai fait de mauvais choix, de mauvais choix mais je vous jure que je n’avais pas l’intention de faire du mal  à votre fille

-         Je t’ai appelé maintes fois chez moi Rodrigues pour te parler , me dit-il calmement mais avec un ton trahissant sa colère ! qu’est-ce que tu as fait ?

Je tremble de peur !

Il serait capable de me tuer !

Moi-meme si quelqu’un l’avait fait à mon enfant je le tuerais !

Mais je ne suis plus qu’un mort vivant, je préfèrerais mourir entre ses mains qu’entre ceux de ses sorciers !

Je lui raconte toute l’histoire, à chaque fois je vois son visage se déformer mais il se retient je le sens bien qu’il veut en finir avec moi ! le Général bien qu’agé à une prestance imposante, je suis sur que d’un coup il m’enverrait valser ! ce n’était pas un militaire quelconque dans le temps ! il était parmis les élites ceux qui ont subi une formation spéciale mais ça peu de personnes le savent !

Quand je finis mo discours, il prend son téléphone et appelle !

Je l’entends juste expliquer brièvement la situation !

Ensuite il se retourne vers moi !

-         Quand cette histoire sera réglée, tu ne t’approcheras plus de ma fille ! meme à 1m je ne veux plus te voir !

Il tourne les talons et s’en va !

 

(…)

Quelques heures plus tard, je vois un monsieur arrivé, il est bien habillé mais au loin on sent bien que c’est un traditionnaliste, monsieur Mikele le conduit dans la chambre de Marlène !

Après le monsieur vient vers moi, il me regarde , crache dans sa main et me frotte sa salive noire sur le front et sans dire un mot il s’en va ! Le géneral me regarde à distance !

Mais Marlène ne s’est toujours pas réveillée !

 

Marc LEYIBI

Arlette et laetitia sont là excitées comme des puces à l’idée qu’on va chez les OBIANG, elles me lancent des commentaires comme :

«  c’est la meilleure chose que tu puisse faire Marc, cette femme te correspond »

« franchement je connais Anne c’est une fille bien »

Papa les regarde souriant, il doit certainement s’amuser à imaginer leur tete quand elles verront ce qui se passera.

Depuis que Anne est chez sa mère , j’ai joué le jeu en l’appelant les soirs pour prendre des nouvelles !

J’ai appelé Mme MBA la sage-femme,elle n’a meme pas intérêt à me fausser compagnie sinon c’est la prison et là je n’aurais aucune pitié !

Nous nous garons dans la cour des OBIANG ! il ya quelques personnes , je vois le père de Anne avec deux oncles à elle ! Anne me sourit quand elle me voit mais  mon visage reste ferme !

Nous prenons place !

Le papa d’Anne commence par des salutations et des bienvenues puis il nous demande pourquoi on est là ! mon oncle que j’ai emmené avec nous parler vu que traditionnellement parlant mon père ne s’y connait pas prend la parole !

-         Nous sommes là ce soir pour régler un litige !

Le coté de Anne on entend des oh d’étonnement ! Anne me regarde ne semblant pas comprendre ce qui se passe mais je reste là impassible en la fixant aussi, mon oncle se met à raconter un proverbe pour attirer l’attention denos hotes !

-         Soyez explicites monsieur , dit monsieur Obiang visiblement encolère !

-         Votre fille ici présente a menti ànotre fils concernant sa grossesse, elle n’est pas enceinte !

-         Quoi !? s’écrie Anne, c’est faux je suis enceinte papa ne les écoute pas !

-         Tu es enceinte Anne, m’enervé-je , donc jusqu’à la fin tu veux me prendre pour un idiot ?

-         Arrete tu cherches un pretexte pour te débarasser de moi

-         Marc pourquoi tu dis des choses comme ça, me reprochelaetitia

-         La ferme laetitia, tout ça c’est en partie de ta faute ! donc tais-toi !

-         Oh !? fait-elle vexée

-         Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ? me demande le père de Anne tandis que celle-ci fond en larmes de crocodile

-         Oui

Aussitôt je prends mon téléphone et je lance l’appel, Mme Mba qui n’attendait que mon signal pousse le portail des Obiang dès que Anne l’apperçoit, elle augmente ses cris, je vois sa cousine complice qui baisse le regard !

-         Qu’est-ce qu’elle fait ici ? chassez-là, crie Anne

Mme Mba arrive, et se met à raconter tout ce qu’elles ont tramé ensemble l’assemblée est choquée.

-         Tu n’avais pas le droit de parler de ça !lui crie Anne hystérique,je t’ai donné de l’argent !

-         Tais toi ! gronde son père mouillé de honte

-         Je ne veux plus te voir chez moi , lui lançé-je j’ai apporté tes affaires

-         Marc ne fais pas ça, ; pleure-t-elle, je t’aime , on doit se marier !

-         Arrete tu nous fais honte, lui dit sa mère !

-         Je m’en fiche ! Marc non

Mon oncle prend congé et nous nous levons pour partir, je fais descendre ses bagages de mon véhicule ! elle accourt pour venir vers moi mais ses cousins l’en empechent, je les vois se battre entre eux, je demarre ma voiture , sors de cette concession , content de m’etre libéré de cette plaie, maintenant il reste mes sœurs, je vais garer jusqu’à chez moi !

Papa mon oncle et mes sœurs qui sont maintenant silencieuses me regardent !

-         Maintenant je vais vous parler devant tous, leur dis-je

-         Qu’est-ce qu’on a fait ? dit Arlette

-         Papa tonton je tiens à prevenir mes sœurs devant vous, si avant je vous ai laissé vous immiscer dans ma vie maintenant c’est fini, la prochaine personne qui se lèvera pour faire une quelconque reflexion sur mon foyer ou mes enfants aura affaire à moi, occupez vous de vos foyers !

-         Ton foyer !? quel foyer ? réplique Laetitia

-         Je vais récuperer ma femme c’est-à-dire Lauriane et mes enfants ! et j’attends que vous m’accompagniez et que ous lui présentez des excuses !

-         Quoi !? crie Arlette, non mais c’est une blague, papa tu écoutes !

-         Et je suis tout à fait d’accord avec lui, rencherit papa,

-         Ça jamais ! dit laetitia

-         Tu peux donc prendre la porte et ne plus remettre les pieds chez moi, lui dis-je

-         Et chez moi aussi, appuie papa, il faut que vous appreniez à vous calmer !

Celle qui s’était levée se rassoit la mine attachée ! mon oncle approuve aussi notre position, elles n’ont donc plus le choix que de suivre !

-         Et tu veux qu’on le fasse quand ? demnde Arlette à contre cœur

-         Voilà ce que je vais vous expliquer maintenant , leur souris-je satisfait

Maintenant que les choses sont claires je crois que j’aurais un peu la paix ! j’aurais du etre ferme comme ça avec elles depuis le début !

 

 Lauriane MIKELE

Je descends de la voiture pour entrer dans le super marché payer quelques vivres pour la maison !

Marc m’a appelé pour me dire que le problème Anne était réglé mais je n’ai meme pas eu le cœur à sauter de joie , comment je vais le faire quand ma sœur est encore inconsciente !

Alors que je verrouille la portière, quelqu’un me tire par les cheveux, quand je me retourne c’est Anne !

Elle veut me provoquer ? ok, je cherchais un moyen de me defouler de tout le stress qui m’anime ces derniers temps !

Je vais la frapper !

Ma fille, ma bataill...